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On récolte ce que l'on sème.=pas de faire, pas de mourir=不作不死, en chinois.
 

Le chancelier allemand Friedrich Merz réclame la levée de l'interdiction prévue de la vente de véhicules thermiques en 2035

«Je ne veux pas que l’Allemagne soit l’un des pays soutenant cette mauvaise interdiction», a déclaré Friedrich Merz dans une interview avec la chaîne NTV
 

La France et l’Espagne s’opposent à l’Allemagne et défendent l’interdiction des voitures thermiques neuves en 2035

Paris et Madrid appellent Bruxelles à ne pas céder aux demandes d’assouplissement de Berlin, alors que cette mesure est de plus en plus contestée par les constructeurs automobiles.

La France et l'Espagne s’opposent à l’Allemagne. Les deux pays ont réaffirmé ce mardi leur soutien à l'interdiction, prévue pour 2035, de la vente de voitures neuves à moteur thermique dans l'Union européenne, une mesure décidée il y a plusieurs années par Bruxelles mais que Berlin tente par tous les moyens de remettre en cause. Cette mesure, la plus emblématique du Pacte vert européen, est de plus en plus contestée par les constructeurs automobiles, qui réclament à cor et à cri un assouplissement des règles.

À ce stade, la Commission européenne assure maintenir le cap, mais la pression monte : la loi actuelle prévoyait de réévaluer la mesure et ses impacts en 2026. L'exécutif européen a promis de se pencher sur le sujet dès la fin de l'année. Les industriels espèrent que la réévaluation du texte permettra au minimum d'introduire des flexibilités, voire de lever tout bonnement cette interdiction. Le chancelier allemand a jeté un pavé dans la mare début octobre en s'engageant à «tout faire» pour lever l'interdiction de vente de voitures thermiques en 2035, ce à quoi la France et l'Espagne s'opposent.

«Un repère essentiel pour le secteur automobile»

Dans une missive révélée par le média Contexte, les deux pays assurent que la révision prévue par la Commission ne devra «en aucun cas remettre en cause l'objectif de zéro émission» pour 2035. «L'échéance de 2035 est un repère essentiel pour le secteur automobile», plaident-ils. Les deux pays affirment soutenir «des flexibilités» pour le secteur, à condition qu'ils profitent à l'industrie automobile européenne.

Cette lettre sera au menu de discussions entre les 27 ministres de l'Environnement, mardi en fin d'après-midi. Ces échanges ont lieu en plein virage pro business au sein de l'Union européenne, via notamment la révision de nombreuses mesures environnementales adoptées lors du précédent mandat d'Ursula von der Leyen.


 
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