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La nouvelle guerre froide économique : qui gagne, qui perd ? Entretien avec Xu Qinduo by Rameen Siddiqui Modern Diplomacy, Managing EditorA thought leader and youth activist with main focus areas being Sustainable Development, Political Economy, Development Justice and Advocacy. A member of the United Nations Major Group for Children and Youth (MGCY). Also a Youth Member of United Nations Association of Pakistan (UNAP).


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10 avril 2025

À une époque où les économies sont interconnectées, un seul tarif douanier peut se répercuter sur les continents, modifiant les routes commerciales et les alliances politiques.

Entretien : Le spectre d'une nouvelle guerre commerciale se profile, jetant une longue ombre sur les marchés mondiaux et forçant les nations à réévaluer leurs partenariats stratégiques. Au cœur de ce drame se trouve la relation complexe entre les États-Unis et la Chine, une dynamique que l'analyste politique de CGTN Xu Qinduo dissèque avec une grande perspicacité, révélant l'équilibre délicat entre l'interdépendance économique et la rivalité géopolitique.

Récemment, Modern Diplomacy a eu l'occasion de s'entretenir avec M. Qinduo et de plonger dans les méandres de ces tensions économiques internationales. Notre conversation a porté sur les impacts immédiats des tarifs douaniers de l'ère Trump et sur le positionnement stratégique à long terme des puissances mondiales. Ses réflexions offrent une perspective nuancée sur les défis et les voies potentielles à suivre dans ce paysage mondial en évolution rapide.

"Les consommateurs et les exportateurs américains ont récemment appris qu'en cas de découverte de navires fabriqués en Chine ou appartenant à la Chine, ils s'exposaient à une amende de 50 millions de dollars américains", souligne M. Qinduo. Selon lui, il s'agit là d'une mesure qui transcende les règles établies de l'OMC et qui marque le début d'une nouvelle ère de tactiques économiques imprévisibles. Il estime que de telles actions "abaissent le seuil" de ce qui constitue un comportement acceptable en matière de différends commerciaux.

Les implications de ces politiques vont bien au-delà des relations immédiates entre les États-Unis et la Chine. "Nous assistons à une mondialisation fragmentée, c'est le moins que l'on puisse dire", observe M. Qinduo. Cette fragmentation engendre l'incertitude, obligeant les compagnies maritimes mondiales à se préparer aux pires scénarios et, en fin de compte, à réduire les bénéfices de toutes les parties concernées, y compris les exportateurs américains.

M. Qinduo souligne le potentiel d'une approche plus collaborative. "Il existe de nombreux domaines de négociation et de complémentarité", affirme-t-il. Il souligne l'ironie de voir les États-Unis se plaindre de déficits commerciaux tout en restreignant la vente de puces et d'équipements militaires de pointe à la Chine. "Ce n'est pas vraiment judicieux", déclare-t-il, soulignant les dommages à long terme que de telles politiques infligent aux entreprises américaines en limitant leur accès au lucratif marché chinois.

La Chine, quant à elle, navigue stratégiquement dans cet environnement turbulent en se concentrant sur le renforcement de la consommation intérieure et en investissant massivement dans l'innovation, en particulier dans les technologies de pointe telles que l'intelligence artificielle et l'informatique quantique. "Nous voyons des robots en haute mer et sous terre, et si vous regardez l'installation de robots, la Chine est le numéro un dans les usines", explique M. Qinduo.

Sur le plan extérieur, la Chine cherche activement à approfondir l'intégration mondiale par le biais d'initiatives telles que le partenariat économique régional global (RCEP) et les demandes d'adhésion à l'accord global et progressif pour le partenariat transpacifique (CPTPP). "Ils veulent faire partie de ce groupe. Et bien sûr, la Chine suivra les règles", affirme M. Qinduo. Il souligne également que l'initiative "la Ceinture et la Route" témoigne de l'engagement de la Chine à favoriser la connectivité et la prospérité partagée.

L'Union européenne, coincée entre sa dépendance économique à l'égard de la Chine et son alignement politique sur les États-Unis, est confrontée à un dilemme particulièrement difficile. M. Qinduo estime que l'UE a besoin d'un "retour à la réalité" en ce qui concerne ses relations avec Washington. "Je pense que l'Union européenne a atteint le point de basculement et qu'elle doit se remettre en question en ce qui concerne, par exemple, l'autonomie stratégique, la défense, l'économie, la technologie, etc.

Il critique la politisation de la technologie chinoise, estimant qu'elle entrave un dialogue et une coopération constructifs. "Nous ne ressentons aucun risque en utilisant, en nous appuyant sur la technologie européenne, ou en achetant des voitures, des automobiles ou des technologies fabriquées en Europe, vous savez, nous ne voyons aucune sorte de menace ou de danger national là-dedans. Mais d'une manière ou d'une autre, cette vieille technologie chinoise est critiquée. Il invite l'UE à se concentrer sur un "engagement gagnant-gagnant" plutôt que sur un jeu à somme nulle.

Le concept de "découplage" de la Chine est également abordé. M. Qinduo affirme que le découplage n'est pas pratique, étant donné la position de la Chine en tant que puissance manufacturière. "Vous ne pouvez pas empêcher les consommateurs d'acheter, par exemple, des véhicules électriques de haute qualité à des prix très compétitifs", souligne-t-il. Il prévient qu'en s'isolant du marché chinois, on risque d'être "distancé" dans la course au progrès technologique.

L'interview aborde également l'impact de ces tensions économiques sur les pays en développement. M. Qinduo craint qu'une guerre commerciale mondiale n'affecte de manière disproportionnée ces pays, dont les économies sont moins résistantes. "Ils ont besoin d'investissements de la part des économies plus avancées pour pouvoir développer leur économie. Ils ont également besoin d'accéder aux marchés", explique-t-il.

En ce qui concerne le "soft power" de la Chine, M. Qinduo insiste sur les multiples facettes de son approche, qui va bien au-delà du simple échange culturel. "L'objectif est vraiment d'améliorer la compréhension de la Chine", déclare-t-il, mais cette compréhension repose sur des actions tangibles. L'attrait de la Chine pour les pays du Sud en plein essor découle de son engagement avéré en faveur du développement, sans imposer de contraintes politiques. Cette approche trouve un écho profond auprès des nations à la recherche de partenariats équitables et contraste fortement avec les modèles historiques d'intervention occidentale.

La volonté de la Chine de partager son expérience en matière de développement, l'importance qu'elle accorde aux projets d'infrastructure dans le cadre d'initiatives telles que "la Ceinture et la Route" et son plaidoyer constant en faveur d'un ordre mondial multipolaire sont autant d'éléments qui contribuent à son influence croissante. En outre, les avancées technologiques rapides de la Chine et son rôle croissant dans l'innovation mondiale créent un récit convaincant de progrès et de possibilités, ce qui renforce encore sa position en tant qu'acteur clé dans le façonnement de l'avenir du Sud mondial.

En résumé, l'analyse de Xu Qinduo révèle un monde à un tournant critique, où l'attrait du protectionnisme se heurte à l'impératif de la coopération mondiale. Il ne s'agit pas seulement de déficits commerciaux et de droits de douane, mais de l'architecture même des relations internationales, de l'équilibre délicat entre les intérêts nationaux et la prospérité partagée. Alors que les nations sont aux prises avec les répercussions d'une mondialisation fracturée et de la montée de la multipolarité, la voie à suivre exige que l'on s'éloigne des calculs dépassés à somme nulle. Au lieu de cela, il est essentiel de renouveler l'engagement en faveur du dialogue, du respect mutuel et d'une véritable compréhension des différentes perspectives.

Le défi ne consiste pas seulement à atténuer les perturbations économiques immédiates, mais aussi à forger un nouveau paradigme d'engagement mondial, qui reconnaisse les aspirations du Sud et favorise un avenir plus équitable et plus durable pour tous. En fin de compte, les choix faits aujourd'hui détermineront si nous descendons dans une ère de rivalité fragmentée ou si nous nous élevons vers un monde plus interconnecté et plus harmonieux.


 
Dernière édition:
Trump se tire (encore) une balle dans le pied !!!
En imposant une taxe pouvant atteindre 1 million de dollars à chaque navire Chinois entrant dans un port américain, Trump espère freiner les importations. Il oublie un petit détail : les bateaux qui déchargent leurs cargaisons de produits chinois sur le sol américain sont les mêmes qui doivent charger les produits américains exportés vers la Chine. En conséquence, les exportateurs américains peinent à trouver des navires pour exporter leurs marchandises… C'est ballot, non ? :hum: :siffle:
Encore une histoire d'arroseur arrosé ! :mur:

 
La Chine et l'Indonésie renforcent leur coopération économique

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14 avril 2025

Pékin (TDI) : La Chine et l'Indonésie ont renforcé leurs liens économiques grâce à une série de collaborations stratégiques visant à favoriser la croissance mutuelle et la stabilité régionale.

Communique : En mars 2025, l'Indonésie a annoncé son intention d'attirer des investissements industriels dans la zone économique spéciale (ZES) de Batang, dans le centre de Java, avec un objectif d'investissement d'environ un milliard de dollars.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre du programme "Deux pays, deux parcs" (TCTP), qui vise à promouvoir la coopération industrielle et le développement économique entre la Chine et l'Indonésie.

En outre, l'expansion du parc numérique de Nongsa à Batam est en cours, avec plusieurs centres de données dont le développement est prévu dans les mois à venir.

En avril 2025, les États-Unis ont imposé des droits de douane de 32 % sur les exportations indonésiennes, provoquant une pause de 90 jours pour permettre des négociations. En réponse, une délégation indonésienne de haut niveau, comprenant le ministre principal de l'économie Airlangga Hartarto et le ministre des finances Sri Mulyani Indrawati, est prête à rencontrer des responsables américains pour obtenir des conditions commerciales favorables et atténuer les impacts économiques potentiels.

Face à ces défis, le président chinois Xi Jinping a réaffirmé l'engagement de la Chine dans son partenariat avec l'Indonésie.

Lors d'une récente conversation avec le président Prabowo, M. Xi a souligné l'importance d'approfondir leur partenariat stratégique, en particulier au moment où les deux pays commémorent le 75e anniversaire de leurs relations diplomatiques, selon l'agence de presse officielle chinoise Xinhua.

Ce dialogue met en évidence l'importance stratégique mondiale de leur coopération bilatérale et leur vision commune de la stabilité et de la prospérité régionales.
Commerce Chine-ANASE

Les échanges commerciaux entre la Chine et l'ASEAN ont atteint 982,34 milliards de dollars en 2024, soit une augmentation annuelle moyenne de 7,5 % au cours de la dernière décennie.

La Chine est restée le premier partenaire commercial de l'ASEAN pendant 16 années consécutives, tandis que l'ASEAN a été le premier partenaire commercial de la Chine au cours des cinq dernières années. L'Indonésie, le Viêt Nam et la Malaisie sont les chefs de file de cet engagement régional.

Au-delà du commerce, la coopération entre la Chine et l'ASEAN 'est étendue à des domaines tels que l'économie numérique, le développement vert et la modernisation des infrastructures.

La Chine est également restée un investisseur important sur les marchés de l' ASEAN ses investissements directs à l'étranger non financiers dans la région augmentant de 12,6 % d'une année sur l'autre en 2024.

En novembre 2024, lors de la visite du président indonésien Prabowo Subianto à Pékin, les deux pays se sont engagés à investir un total de 10 milliards de dollars, en se concentrant sur des secteurs tels que les nouvelles énergies, la technologie et la sécurité alimentaire.

Ces accords soulignent la complémentarité de leurs économies et leur vision commune du développement durable.

À l'avenir, la Chine et l'Indonésie entendent explorer de nouvelles voies de collaboration, en particulier dans les secteurs de l'économie numérique et du développement vert.

La Chine et l'Indonésie visent également à surmonter les incertitudes économiques mondiales et à s'imposer comme des partenaires solides sur la scène internationale.



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15 avril 2025
 
Dernière édition:
La foire de Canton démarre avec un nombre record d'exposants exportateurs.

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La 137e édition de la Foire des importations et des exportations de Chine, également connue sous le nom de Foire de Canton, a débuté mardi, avec un nombre d'exposants exportateurs dépassant les 30 000 pour la première fois dans l'histoire de ce célèbre événement.

Communique : Programmée du 15 avril au 5 mai dans la métropole de Guangzhou, dans le sud de la Chine, cette édition de la foire a attiré environ 31 000 entreprises participantes, soit près de 900 de plus que lors de la foire précédente.

Plus de 200 000 acheteurs étrangers de 215 pays et régions se sont préinscrits. Parmi les exposants figurent les géants de la distribution Walmart et Target des États-Unis, Carrefour de France, Tesco et Kingfisher de Grande-Bretagne, ainsi que Metro d'Allemagne.

Cette édition de la foire est divisée en trois phases. La première se concentrera sur la fabrication de pointe, la deuxième sur l'ameublement de qualité et la troisième sur les produits qui favorisent une meilleure qualité de vie.

L'événement comprendra 172 zones de produits, y compris, pour la première fois, une zone spéciale pour les robots de service, axée sur la présentation des dernières réalisations des efforts de développement de l'IA en Chine.

Les journalistes de Xinhua présents au salon ont vu un hall d'exposition se remplir de participants juste après 9 heures du matin. La zone d'exposition consacrée aux robots de service était particulièrement animée. De nombreux acheteurs étrangers ont utilisé leurs téléphones portables pour capturer des images de chiens robotisés, d'équipements industriels exosquelettes, de robots de croisière automatiques, de robots cafetiers et d'autres produits, tout en demandant aux exposants plus de détails sur leurs fonctions.

"Cette foire de Canton se tient l'année où le 14e plan quinquennal de la Chine touche à sa fin, ce qui est très important pour promouvoir le développement innovant du commerce, assurer un volume de commerce extérieur stable et améliorer la qualité du commerce extérieur", a déclaré Zhang Sihong, directeur adjoint du Centre chinois du commerce extérieur.

Il a fait remarquer que le grand nombre d'acheteurs internationaux présents à la foire soulignait la confiance de la communauté internationale des affaires dans les produits fabriqués en Chine.

Guo Yanhu, de Gree, une entreprise leader dans le domaine de l'électroménager, a déclaré que grâce à l'innovation en matière de technologies vertes et à l'amélioration intelligente de l'IA, l'entreprise fournit aux utilisateurs des solutions efficaces et à faible émission de carbone, ayant vendu des produits à plus de 190 pays et régions en 2024.

La Foire de Canton a toujours été un moteur important du commerce mondial, a déclaré Andre Rocha, président de la Fédération des industries de l'État de Goias, au Brésil. Ici, les gens peuvent s'informer sur les grandes tendances du développement mondial et les technologies de pointe, ainsi que sur les solutions qui peuvent réellement stimuler le développement industriel, a-t-il ajouté.

Créée en 1957, la Foire de Canton se tient deux fois par an à Guangzhou. Il s'agit de la plus ancienne des manifestations commerciales internationales en Chine et elle est considérée comme le baromètre du commerce extérieur de la Chine.

Malgré la faible dynamique de la croissance économique mondiale, l'intensification du protectionnisme commercial et les tensions géopolitiques, le commerce extérieur de la Chine a maintenu une croissance stable.

Selon l'Administration générale des douanes, le total des importations et des exportations de marchandises de la Chine, en termes de yuans, a augmenté de 1,3 % en glissement annuel au cours du premier trimestre 2025. Les exportations de la Chine ont augmenté de 6,9 % pour atteindre 6,13 trillions de yuans (850,1 milliards de dollars) au cours de cette période, tandis que les importations ont chuté de 6 % pour atteindre 4,17 trillions de yuans.

En outre, la cinquième exposition internationale des produits de consommation de Chine, qui s'est tenue cette semaine dans la province insulaire tropicale de Hainan, dans le sud de la Chine, a également réaffirmé la position de la Chine en tant que marché vital pour les entreprises mondiales. Elle a attiré une participation record de plus de 4 100 marques de 71 pays et régions, ce qui témoigne de l'intérêt croissant de la communauté internationale pour le vaste marché de la consommation chinois et son paysage en constante évolution.


 

Trump au pied du mur des BRICS

19 avril 2025
Duree 34:47

Synopsis : Dans cette émission, Alain Juillet et Claude Medori reçoivent Thierry Garcin, expert en geopolitique, pour revenir sur la dynamique des BRICS et son impact sur les équilibres internationaux. Composé de puissances aux profils variés, ce bloc cherche à proposer une alternative à l’ordre mondial dominé par l’Occident, en mettant en avant une logique multipolaire.Quid des relations entre les États-Unis et les BRICS depuis les prises de parole du président Trump et ses postures de fermeté, visant à limiter l’influence croissante de ces dernières ?

00 :00 : Introduction02 :15 : Le Sud global04 :20 : Des valeurs dîtes « universelles »07 :40 : Violation du droit internationnal10 :48 : Composition des BRICS13 :00 : De nouvelles normes économiques et politiques14 :50 : Retour sur la mondialisation16 :10 : Un effet d’annonce des BRICS19 :40 : Couple de pays antagonistes23 :05 : Essor des pays intermédiaires25 :00 : Manaces du président Donald Trump26 :00 : Une organisation rivale de celle prévue par les Etats- Unis31 :25 : Union européenne : le paradoxe de la défense européenne 34 :00 : Conclusion

 
La Chine va faciliter le développement des services financiers transfrontaliers à Shanghai

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BEIJING, 21 avril (Xinhua) -- La Chine prendra davantage de mesures pour faciliter les services financiers transfrontaliers à Shanghai en tirant parti du rôle de la municipalité en tant que centre financier international, selon un plan publié conjointement par la banque centrale, le gouvernement municipal de Shanghai et d'autres autorités financières.

Communique: Le plan présente 18 mesures clés, dont l'amélioration de l'efficacité des règlements transfrontaliers, le renforcement de la couverture des risques de change et l'amélioration des services du secteur de l'assurance pour les entreprises exportatrices.

La Chine optimisera davantage la gestion et le fonctionnement des opérations de change et encouragera les groupes d'entreprises à établir des pools de fonds à Shanghai afin d'assurer une gestion et une utilisation efficaces des fonds mondiaux à l'intérieur du pays.

Le pays encouragera également les institutions financières à renforcer leur capacité à fournir des services numériques, et les soutiendra pour améliorer les services aux entreprises afin qu'elles se développent à l'étranger en s'appuyant sur des technologies telles que la blockchain.

Des efforts seront déployés pour améliorer la fonctionnalité et la couverture mondiale du système de paiement interbancaire transfrontalier et encourager davantage de banques à participer au système, selon le plan.

Le plan souligne la nécessité de développer des produits et services diversifiés pour se couvrir contre les risques de change, et la promotion de l'utilisation transfrontalière de la monnaie chinoise, le renminbi.

La Chine renforcera son soutien en matière d'assurance pour les entreprises exportatrices clés, telles que les compagnies nationales d'avions commerciaux et de véhicules à énergie nouvelle,

 

Is ASEAN Leaving the U.S. Behind on Trade?


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The Southeast Asia trade group, China, Japan, and South Korea said they will work closely together due to “escalating trade protectionism.” Three CFR fellows explain how their U.S. relationship will pose a challenge.

Article by Rebecca Patterson, Brad W. Setser, and Joshua Kurlantzick

 
La Foire de Canton, qui bat tous les records, met en lumière la résilience commerciale de la Chine

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GUANGZHOU, 8 mai (Xinhua) -- Malgré les difficultés du commerce mondial, la 137e Foire d'import-export de Chine, qui vient de s'achever, a établi de nombreux records, témoignant de la grande vitalité du commerce extérieur et insufflant un nouvel élan au développement du commerce mondial.

Situation :
Également connue sous le nom de Foire de Canton, l'événement, qui s'est clôturé lundi dans la province du Guangdong (sud de la Chine), a attiré plus de 288 000 acheteurs étrangers, soit une augmentation de 17,3 % par rapport à la même période l'année dernière et un nouveau record, selon le Centre chinois du commerce extérieur (CFTC), organisateur de la foire.

Un autre record a été établi par le nombre de grandes multinationales participant à la foire, atteignant 376.

« La participation phénoménale à la foire démontre l'adhésion des acheteurs internationaux aux produits de haute qualité « Made in China » et souligne le rôle central de la Chine dans les chaînes d'approvisionnement mondiales », a déclaré Mao Yanhua, directeur de l'Institut d'ouverture et de coopération régionales de l'Université Sun Yat-sen.

OPTIMISME GÉNÉRAL

« Je suis constamment impressionné par la technologie chinoise et son excellence industrielle inégalée. Cela nous inspire un grand optimisme quant aux perspectives économiques de la Chine », a déclaré Osama Alrefaei, directeur général Chine de la société commerciale Alrefaei d'Arabie saoudite, présent à la session.

L'année dernière, lors de la 136e Foire de Canton, Alrefaei a signé un accord de collaboration avec un fournisseur chinois de produits pour bébés. Ils finalisent actuellement les modalités de coopération pour créer conjointement une nouvelle marque de produits pour bébés, qui sera commercialisée en Arabie saoudite.

Parmi les plus de 288 000 acheteurs étrangers présents à la 137e Foire de Canton, un nombre record, plus de 170 000 nouveaux visiteurs ont été recensés, soit une hausse de 14,6 % par rapport à l'année précédente.

« C'est notre première participation à la foire et nous nous concentrons sur les machines et équipements de transformation », a déclaré un responsable des achats de la société d'import-export DF du Vietnam. Grâce à la « boîte à outils technologique » chinoise, de plus en plus de pays d'Asie du Sud-Est accélèrent leur transformation, passant d'ateliers d'assemblage à des pôles de production.

Malgré la complexité du contexte international actuel, les acheteurs étrangers ont fait preuve d'une grande confiance envers la Chine et ses produits, nombre d'entre eux soulignant que leur visite était plus que symbolique : la 137e Foire de Canton a enregistré 25,44 milliards de dollars américains de transactions d'exportation prévues sur place.

Selon l'organisateur, les acheteurs internationaux proviennent de 219 pays et régions. Les acheteurs des pays participant à la coopération « Ceinture et Route » se sont élevés à 187 450, soit une hausse de 17,4 % par rapport à l'année précédente, et représentent 64,9 % de l'ensemble des acheteurs étrangers.

« La foire occupe une place essentielle dans notre écosystème commercial », a déclaré Davut Taser, directeur général de Hometraz Trading Company, une société turque présente à la Foire de Canton depuis 25 ans.

Taser a souligné que de nombreux composants clés de l'entreprise proviennent de Chine, qualifiant cette coopération complémentaire de « reflet vivant des chaînes industrielles mondiales ».

MISE À NIVEAU DES PRODUITS

Selon les exposants chinois de la 137e Foire de Canton, la qualité exceptionnelle de leurs produits, leurs fonctionnalités innovantes et leur forte notoriété ont particulièrement séduit les acheteurs internationaux, renforçant ainsi leur confiance dans la poursuite de leur expansion sur des marchés diversifiés.

Après avoir commandé 100 écrans intelligents mobiles fabriqués par Shenzhen KTC Commercial Display Technology Co., Ltd. lors du salon, un acheteur international ravi a même souhaité emporter les échantillons d'exposition de l'entreprise.

« Le marché a plébiscité nos produits innovants : leur prix est justifié », a déclaré Liu Feng, directeur général des ventes commerciales de l'entreprise basée au Guangdong. « Nous avons complété nos réserves technologiques et les déploierons lorsque les conditions du marché seront plus favorables, afin d'attirer davantage de clients des marchés émergents tels que l'Asie centrale, le Moyen-Orient et l'Amérique du Sud.»

Les acheteurs étant plus exigeants, les entreprises chinoises répondent à cette demande en proposant des produits et services plus diversifiés et de meilleure qualité. Zhang Sihong, directeur adjoint de la CFTC, a souligné que cette édition de la Foire de Canton avait vu un essor des nouvelles technologies, des designs innovants, des matériaux de pointe et des procédés de fabrication de pointe.

Au total, 4,55 millions de produits exposés ont été présentés, dont 1,02 million de nouveaux produits, 880 000 produits écologiques et à faible émission de carbone, et 320 000 produits intelligents.

Deevesh Khatri, responsable du développement commercial d'Emerald Appliances à Dubaï, visite la Foire de Canton avec son père depuis plus de dix ans, et aujourd'hui, 99 % des fournisseurs de l'entreprise proviennent de l'événement.

« C'est comme un supermarché unique et un groupe de réflexion sectoriel », a-t-il déclaré. « Ici, nous repérons les tendances, élargissons notre réseau et réinventons même nos modèles économiques.»

Créée en 1957, la Foire de Canton se tient deux fois par an à Guangzhou, capitale du Guangdong. Il s'agit de l'événement commercial international le plus ancien en Chine et il a été salué comme le baromètre du commerce extérieur de la Chine.

Selon l'Administration générale des douanes, les importations et exportations totales de marchandises de la Chine en termes de yuans ont augmenté de 1,3 % en glissement annuel au premier trimestre 2025.


 
La Chine et l'Amérique latine s'associent pour élaborer un plan pour la prochaine décennie de coopération

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Le forum Chine-CELAC constitue une plateforme essentielle pour renforcer la confiance politique mutuelle, harmoniser les stratégies de développement et consolider les liens entre les peuples.

Par Zhao Kai et Meng Yifei, journalistes de Xinhua

MEXICO, 12 mai (Xinhua) -- Dans un contexte de mutations accélérées du paysage mondial, la 4e réunion ministérielle du Forum Chine-Communauté des États d'Amérique latine et des Caraïbes (CELAC) s'est ouverte mardi à Pékin.

Dix ans après la première réunion ministérielle du forum, ce retour à Pékin marque une étape importante. Il devrait permettre de faire progresser la vision d'une communauté de destin Chine-Amérique latine et renforcer la coopération entre les pays en développement du Sud.

Unis par leur engagement en faveur du multilatéralisme et de l'auto-développement en tant que nations du Sud, la Chine et l'Amérique latine ont accompli de nombreuses réalisations au cours de la dernière décennie. Dans ce contexte, le forum est devenu une plateforme essentielle pour renforcer la confiance politique mutuelle, harmoniser les stratégies de développement et consolider les liens entre les peuples.

Ces dernières années, des contacts étroits de haut niveau et une communication stratégique ont guidé les relations Chine-ALC dans un contexte international en pleine mutation, ouvrant la voie à une nouvelle étape d'égalité, de bénéfices mutuels, d'innovation et d'ouverture, aux bénéfices tangibles pour les deux peuples.

Le renforcement de la confiance politique s'est manifesté lorsque le Panama, le Salvador, la République dominicaine, le Nicaragua et le Honduras ont établi ou rétabli leurs relations diplomatiques avec la Chine, et lorsque le Venezuela, l'Uruguay, la Colombie et le Nicaragua ont renforcé ou établi un partenariat stratégique avec la Chine.

Les relations entre le Brésil et la Chine se sont notamment intensifiées pour favoriser une communauté de destin pour un monde plus juste et une planète durable. L'initiative « la Ceinture et la Route » (ICR) proposée par la Chine contribue au développement de plus de 20 économies de la région ALC, comme en témoignent de nombreux projets de coopération phares actuellement en cours.

La Chine est désormais le deuxième partenaire commercial de l'Amérique latine, et la région est devenue la deuxième destination des investissements chinois à l'étranger, avec un stock de 600,8 milliards de dollars américains fin 2023. Actuellement, la Chine compte cinq partenaires de libre-échange dans la région. Le pays est depuis des années le premier marché pour les cerises chiliennes, et les entreprises chinoises représentent 37 % des ventes automobiles en Équateur.

La coopération Chine-Amérique latine et Caraïbes s'étend également à de nouveaux secteurs, tels que les énergies renouvelables, les technologies numériques et le commerce électronique transnational, grâce à la réussite des forums bilatéraux sur l'innovation scientifique et technologique, la coopération en matière de technologies numériques et la coopération spatiale, tous organisés dans le cadre du Forum Chine-Amérique latine et Caraïbes. Le cloud computing, le big data et les technologies d'intelligence artificielle (IA) de la Chine ont largement permis aux industries locales de faciliter la transformation numérique.

La construction de haut niveau de la BRI contribue également à la modernisation industrielle de la région, notamment avec l'équipement complet de la zone industrielle de Phoenix Park à Trinité-et-Tobago d'un réseau 5G de pointe.

L'approfondissement des relations Chine-ALC a stimulé l'emploi, notamment par la création d'emplois mieux rémunérés grâce aux projets de la Ceinture et la Route. Parmi les exemples récents, citons la réouverture en avril de la ligne 1 du métro de Mexico, un projet soutenu par l'expertise chinoise visant à améliorer l'expérience de transport des habitants.

Parallèlement, de nombreux programmes ont renforcé les échanges culturels et les liens interpersonnels. Parmi ceux-ci figurent les bourses d'études et les programmes de formation professionnelle du gouvernement chinois pour les pays membres de la CELAC, le Forum Chine-ALC pour le développement de la jeunesse, l'Année des échanges culturels Chine-ALC et les projets d'aide étrangère de la Chine visant à améliorer les conditions de vie.

À un nouveau point de départ historique, les relations et la coopération Chine-ALC devraient s'appuyer sur les acquis et entrer dans une nouvelle ère riche en opportunités et en perspectives plus larges.

La réunion du Forum Chine-ALC à Pékin envoie un message fort d'unité de la part des pays du Sud, notamment face à l'incertitude et à l'imprévisibilité croissantes résultant de la montée de l'unilatéralisme, du protectionnisme et des actes d'intimidation.

Il ne fait aucun doute que le renforcement des relations et de la collaboration entre la Chine et l’ALC contribuera à la stabilité et favorisera une dynamique positive dans un monde tumultueux.



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Le plus grand port terrestre sino-russe se réinvente en pôle industriel
Mise à jour : 15 mai 2025 Source : Agence de presse Xinhua


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Conteneurs au port ferroviaire de Manzhouli, dans la région autonome de Mongolie-Intérieure (nord de la Chine), le 6 août 2024. (Photo : Huang Xu/Xinhua)

HOHHOT, 15 mai (Xinhua) – Dans le calme de la matinée, des trains de marchandises traversaient Manzhouli, transportant un flux constant de produits agricoles et de bois de Russie vers cette ville frontalière de la région autonome de Mongolie-Intérieure (nord de la Chine).

Communique : Plus grand port terrestre de Chine, Manzhouli s'étend au-delà de son rôle traditionnel de « gare de transit ». En promouvant la transformation locale des céréales, de l'huile et du bois, la ville se transforme progressivement en pôle industriel régional.

Chez Manzhouli Xinfeng Grain and Oil Industry Co., Ltd., le colza fraîchement importé de Russie est transformé sur des chaînes de production intelligentes. Du décorticage au pressage, les procédures se déroulent sans accroc, l'huile de colza dorée s'écoulant doucement dans les cuves de stockage.

« Dès que les matières premières sont dédouanées, nous passons directement à la production, fonctionnant 24 h/24 », explique Yang Zhihong, directeur général adjoint de l'entreprise. Il souligne que l'huile de colza russe, appréciée pour sa faible acidité et son point de fumée élevé, est particulièrement prisée par les entreprises locales en aval.

Ce modèle « approvisionnement russe, transformation chinoise » stimule une transformation croissante des entreprises locales, les poussant au-delà du simple commerce vers une transformation plus avancée et à valeur ajoutée.

Yang a analysé les chiffres. « En important des matières premières via le "commerce frontalier", une politique spéciale permettant aux résidents des zones frontalières de réaliser des échanges transfrontaliers à petite échelle dans le cadre de procédures douanières simplifiées, nous économisons en moyenne 500 yuans (environ 69,5 dollars américains) par tonne. Depuis l'année dernière, cela représente une économie de plus de 8 millions de yuans », explique-t-il.

Ce modèle réduit les taxes et redevances commerciales traditionnelles d'environ 18 % à moins de 4 % des coûts totaux. Il permet aux entreprises de s'approvisionner en matières premières à des prix plus bas, tandis que les frontaliers tirent des revenus de la différence de prix, créant ainsi une chaîne d'approvisionnement mutuellement avantageuse entre frontaliers, coopératives et entreprises.

En avril 2025, le « commerce frontalier » à Manzhouli a dépassé les 100 millions de yuans cette année, avec la participation de plus de 3 600 frontaliers, générant près de 2 millions de yuans de recettes fiscales pour la ville.

Le développement fulgurant de l'industrie de transformation du bois de Manzhouli va de pair avec celui des secteurs céréalier et pétrolier. Depuis la création d'une base de transformation du bois importé en 2003, Manzhouli a constamment mis l'accent sur la transformation fine et en profondeur, démontrant ainsi le fort potentiel de son industrie manufacturière du bois.

Situé dans la zone de coopération économique frontalière de Manzhouli en Mongolie-Intérieure, le parc industriel de transformation des ressources d'import-export traite jusqu'à 5,6 millions de mètres cubes de bois par an. Elle a développé une gamme de produits diversifiée, notamment des meubles en bois massif, des portes et fenêtres, des granulés de bois et des parquets en bois massif.

En 2023, les importations de bois de la ville ont atteint 1,88 million de mètres cubes, témoignant de la forte dynamique de croissance du secteur.

Par ailleurs, Manzhouli a prévu le développement d'un pôle industriel chimique de 2,74 kilomètres carrés au sein du parc industriel d'import-export de transformation des ressources. Ce pôle s'appuiera principalement sur l'importation de grandes quantités de gaz de pétrole liquéfié, de méthanol et d'alcanes en provenance de Russie afin de stimuler l'intégration de nouvelles utilisations chimiques énergétiques et les projets connexes.

Ce pôle fournira des intermédiaires chimiques haut de gamme pour les matériaux polymères avancés et les plastiques techniques nationaux, insufflant ainsi un nouvel élan au développement économique de la ville.

Bai Zhiping, responsable du bureau municipal du commerce de Manzhouli, a déclaré que la transformation de Manzhouli, d'une « station de transit » en « pôle industriel », reflète le développement du modèle de transformation portuaire.

Un nombre croissant d'entreprises dépassent l'économie traditionnelle du transit et exploitent les avantages de la frontière pour créer un nouvel écosystème industriel axé sur la transformation en profondeur.

Au premier trimestre de cette année, le volume de fret importé et exporté de Manzhouli a atteint 6,53 millions de tonnes, soit une hausse de 10,6 % en glissement annuel. La valeur des importations et exportations traitées par le port de Manzhouli a atteint 47,67 milliards de yuans, en hausse de 6,1 % en glissement annuel.



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La Chine et l'ASEAN achèvent les négociations sur la mise à niveau du CAFTA 3.0

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BEIJING, 21 mai (Xinhua) -- La Chine et dix pays de l'ASEAN ont achevé les négociations sur la version 3.0 de la Zone de libre-échange Chine-ASEAN (CAFTA). Cette étape importante dans la coopération commerciale bilatérale insufflera une dynamique et une stabilité accrues à l'économie mondiale.

Communique :Cette réussite a été annoncée mardi lors d'une réunion spéciale en ligne des ministres de l'Économie et du Commerce de la Chine et de l'ASEAN, selon le ministère chinois du Commerce.

La CAFTA 3.0 enverra un signal fort en faveur du libre-échange et d'une coopération ouverte, a déclaré le ministère, soulignant que l'accord insufflera une plus grande stabilité au commerce régional et mondial et servira de modèle d'ouverture, d'inclusion et de coopération mutuellement bénéfique.

Lancé en 2010, le CAFTA, la plus grande zone de libre-échange au monde entre pays en développement, a connu des améliorations constantes, avec la signature de la version 2.0 de l'accord en 2015 et son entrée en vigueur en 2019.

Les négociations pour le CAFTA 3.0 étant désormais terminées, les deux parties s'efforceront de signer officiellement le protocole de mise à niveau du CAFTA 3.0 avant la fin de l'année, a révélé le ministère.

Illustrant la coopération entre les pays du Sud, la conclusion des négociations du CAFTA 3.0 renforcera considérablement la coopération entre la Chine et l'ASEAN en matière de capacités industrielles, de technologies et de commerce, tout en stimulant la croissance économique et l'industrialisation des pays de l'ASEAN, a déclaré Feng Gui, professeur de droit à l'Université de finance et d'économie du Guangxi, dans le sud de la Chine.

Selon le ministère du Commerce, le CAFTA 3.0 introduira neuf nouveaux chapitres couvrant des domaines tels que l'économie numérique, l'économie verte et la connectivité de la chaîne d'approvisionnement.

Ces nouveaux chapitres constituent des avancées majeures, car ils aideront la Chine et l'ASEAN à promouvoir une intégration économique régionale plus large et plus approfondie dans un contexte nouveau, et faciliteront l'intégration de leurs chaînes industrielles et d'approvisionnement, a déclaré le ministère.

En particulier, l'établissement de règles de connectivité des chaînes d'approvisionnement dans le cadre du CAFTA 3.0 marque une nouvelle étape dans la coopération entre les deux parties. Ces règles faciliteront efficacement la circulation des biens et services essentiels tout en améliorant la connectivité des infrastructures, a déclaré Zhang Xiaojun, vice-président de l'Université de sciences politiques et de droit du Sud-Ouest de la municipalité de Chongqing.

« Ces règles optimiseront non seulement la circulation transfrontalière efficace des facteurs de production, mais fourniront également un soutien institutionnel à la construction de chaînes d'approvisionnement sûres et stables », a expliqué Zhang.

Selon de nombreux experts, l'économie numérique sera un autre secteur clé à bénéficier du CAFTA 3.0. Une coopération plus étroite dans le cadre de cet accord contribuera à combler la fracture numérique entre la Chine et les pays de l'ASEAN, ouvrant ainsi la voie à une intégration économique plus poussée.

L'expérience de la Chine en matière de développement des infrastructures numériques devrait apporter un soutien financier et technologique important aux pays de l'ASEAN, et créer davantage d'opportunités pour les petites et moyennes entreprises, a déclaré Chen Zhe, professeur associé à la Faculté de droit international de l'Université de science politique et de droit du Sud-Ouest.

Les négociations du CAFTA 3.0 ont dépassé les précédents accords de libre-échange conclus par la Chine, tant en termes de portée que de profondeur, démontrant la détermination du pays à approfondir son ouverture dans le secteur de l'économie numérique, a ajouté Chen.

« Le CAFTA 3.0 renforcera non seulement la coopération économique et commerciale entre la Chine et les pays de l'ASEAN, mais soulignera également la position proactive de la Chine dans l'élaboration active des règles du commerce numérique international et la promotion du développement économique numérique mondial », a souligné Chen.

Abritant près d'un quart de la population mondiale, la Chine et l'ASEAN étaient, en 2024, le premier partenaire commercial de l'autre pendant cinq années consécutives. La valeur des échanges bilatéraux est passée de moins de 8 milliards de dollars américains en 1991 à près de 1 000 milliards de dollars en 2024.

Les données de l'Administration générale des douanes montrent qu'au cours des quatre premiers mois de 2025, les échanges commerciaux entre la Chine et l'ASEAN ont atteint 2 380 milliards de yuans (environ 330,85 milliards de dollars américains), soit une hausse de 9,2 % par rapport à l'année précédente.

L'ASEAN et la Chine peuvent approfondir leur partenariat, parvenir à un développement commun de haute qualité, promouvoir la coopération dans des domaines tels que la fabrication intelligente, et améliorer la connectivité et la transformation verte, a déclaré Kao Kim Hourn, secrétaire général de l'ASEAN, lors de la réunion de mardi.

Les experts ont souligné que la conclusion des négociations du CAFTA 3.0 renforcerait davantage le cadre institutionnel de la coopération économique et commerciale entre la Chine et l'ASEAN, en explorant une approche de coopération fondée sur des règles. Le CAFTA, par l’intégration de règles et de normes, rompt avec les modèles traditionnels d’établissement de règles et de normes dominés par les pays développés.

Feng a déclaré qu'à une époque marquée par le protectionnisme et le découplage du commerce mondial, la Chine et l'ASEAN, en tant que voisins amicaux et modèles de coopération économique, apportent un soutien nouveau au système commercial multilatéral mondial.

« La Chine est disposée à collaborer avec l'ASEAN pour maintenir la stabilité et le bon fonctionnement des chaînes industrielles et d'approvisionnement mondiales, contribuer davantage au développement des deux parties et préserver l'équité et la justice internationales », a déclaré le ministre chinois du Commerce, Wang Wentao.


 
La cérémonie d'ouverture de la 20e Foire internationale de la Chine occidentale se tiendra à Chengdu, dans la province du Sichuan (sud-ouest de la Chine), le 25 mai 2025.

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L'événement, qui s'est ouvert dimanche à Chengdu, a pour thème « Approfondir la réforme pour un élan plus fort, élargir l'ouverture pour une croissance plus forte ». Organisé par le gouvernement populaire de la province du Sichuan, le salon a attiré plus de 3 000 entreprises nationales et internationales et se tiendra jusqu'au 29 mai. La Hongrie et le Laos sont les pays invités d'honneur, tandis que la province du Zhejiang (est) et la province du Qinghai (nord-ouest) sont les provinces invitées d'honneur. (Xinhua/Liu Kun)

CHENGDU, 25 mai (Xinhua) -- La 20e Foire internationale de la Chine occidentale (WCIF) a ouvert ses portes dimanche à Chengdu, capitale de la province du Sichuan (sud-ouest de la Chine). Elle a présenté des technologies de pointe et des produits diversifiés, attirant plus de 3 000 entreprises de 62 pays et régions.

Pour la première fois, l'édition 2019 accueille deux pays d'honneur : le Laos et la Hongrie. Le pavillon laotien met en avant le thé, le café, le mobilier et l'artisanat, tandis que celui de la Hongrie présente 17 entreprises spécialisées dans le vin, les dispositifs médicaux et les technologies écologiques de traitement de l'eau.

Le salon offre de précieuses opportunités de mise en relation d'affaires, de coopération en matière d'investissement et de partage d'informations pour les entreprises laotiennes et étrangères, renforçant ainsi la connectivité et l'intégration sur les marchés régionaux des matières premières, a déclaré le vice-Premier ministre laotien, Kikeo Khaykhamphithoune, lors de la cérémonie d'ouverture.

Pour sa première participation au salon, l'exposante indonésienne Fransisca Pauline Tjandra présente des accessoires faits main. En animant un atelier sur l'artisanat manuel, comme les colliers de coquillages, elle espère que davantage de Chinois découvriront l'artisanat indonésien grâce à cet événement.

« Pour assister au salon, j'ai même appris quelques bases de chinois, comme "nihao" (bonjour), "xiexie" (merci) et "Duoshaoqian ? » (Combien ?) », a-t-elle demandé.

Organisée par le gouvernement provincial du Sichuan, la foire se tiendra jusqu'à jeudi.


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Veille économique : La Chine élargit l'accès sans visa à l'Amérique latine pour renforcer ses liens commerciaux

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TIANJIN, 29 mai (Xinhua) -- Pour la première fois depuis 2017, le ressortissant péruvien Marcel Sanchez Lopez se prépare à rentrer en Chine, cette fois sans les lourdes procédures d'entrée autrefois contraignantes.

Article : «Même en tant que PDG d'une grande entreprise, j'avais l'impression qu'aller en Chine était comme affronter une mer d'ennuis », a déclaré Marcel Sanchez, qui dirige une importante entreprise énergétique entretenant des liens de longue date avec le fournisseur chinois d'équipements gaziers Tianjin Sinogas Repower Energy Co., Ltd. « Maintenant que le pays est exempté de visa, j'emmène ma famille pour affaires et tourisme.»

À compter du 1er juin 2025, les citoyens du Brésil, de l'Argentine, du Pérou, du Chili et de l'Uruguay seront autorisés à entrer en Chine sans visa pour une durée maximale de 30 jours, à des fins d'affaires, de tourisme, d'échanges culturels ou de transit. Cette mesure, qui sera en vigueur à titre expérimental jusqu'au 31 mai 2026, a été annoncée récemment par le ministère chinois des Affaires étrangères.

Dévoilée lors de la quatrième réunion ministérielle du Forum Chine-CELAC (Communauté des États d'Amérique latine et des Caraïbes) à Pékin au début du mois, cette politique s'inscrit dans le cadre de l'initiative plus vaste de la Chine visant à étendre les exemptions de visa et à favoriser les échanges amicaux avec davantage de pays d'Amérique latine et des Caraïbes (ALC).

Pour les entreprises chinoises ayant des liens commerciaux dans la région, cette mesure est considérée comme une étape tant attendue vers une coopération significative. « Elle résout un véritable obstacle à nos activités », a déclaré Ryan Yang, directeur général de Sinogas, une entreprise de technologies énergétiques basée à Tianjin qui exporte vers le Mexique, la Colombie, le Pérou, le Chili et le Brésil. « Les clients peuvent désormais venir pour des inspections d'usine, des démonstrations de produits et des sessions de formation sans retard de visa de plusieurs semaines, voire de plusieurs mois.»

Marcel Sanchez, dont l'entreprise a commencé à collaborer avec Sinogas il y a huit ans, a déclaré que les contraintes de visa entravaient souvent la coopération. « Auparavant, nous devions renoncer aux voyages d'affaires et nous contenter de l'assistance à distance de notre partenaire chinois. Aujourd'hui, nous pouvons à nouveau collaborer en face à face, et c'est là que les véritables progrès se produisent », a-t-il ajouté.

L'expansion continue de la politique d'exemption de visa de la Chine et ses efforts pour faciliter les entrées témoignent clairement de son engagement en faveur d'une ouverture de haut niveau, selon Yu Haibo, professeur associé spécialisé en gestion du tourisme à l'Université Nankai de Tianjin.

Ces mesures témoignent de la détermination et des efforts de la Chine pour promouvoir une mondialisation économique plus dynamique, inclusive et résiliente, a souligné Yu.

Les échanges commerciaux entre la Chine et les pays d'Amérique latine et des Caraïbes ont doublé au cours de la dernière décennie, atteignant 518,4 milliards de dollars américains en 2024. Les produits chinois, notamment ses véhicules électriques emblématiques, sont largement exportés vers les pays d'Amérique latine et des Caraïbes, tandis que les produits originaires de la région jouissent également d'une grande popularité en Chine. Les cerises chiliennes et le bœuf argentin, notamment, sont devenus des aliments de base dans l'alimentation des ménages chinois.

Sun Yanfeng, chercheur à l'Institut d'études latino-américaines des Instituts chinois des relations internationales contemporaines, a souligné que les pays d'Amérique latine sont désireux de stimuler leurs exportations grâce à leurs liens économiques et commerciaux avec la Chine. La politique d'exemption de visa, a-t-il ajouté, facilitera grandement les visites des entrepreneurs latino-américains, notamment ceux des PME, en simplifiant les procédures de voyage.

Tianjin Free Trade Service Co., Ltd., prestataire majeur de services pour des milliers de PME exportatrices, dispose d'équipes de développement commercial qui se préparent à davantage de visites à l'étranger. « Cette politique permettra d'attirer des partenaires latino-américains à nos portes », a déclaré Du Chen, directeur de l'entreprise. « Sans les obstacles liés aux visas, les gens sont plus disposés à venir, à voir et à faire confiance.»

Elizabeth Milagros Alvarado Taco, étudiante péruvienne diplômée en commerce international à l'Université des études étrangères de Tianjin, a déclaré que la politique d'exemption de visa accélérera les activités commerciales, facilitant ainsi la venue en Chine des entrepreneurs et hommes d'affaires latino-américains pour des négociations, des visites d'usines ou des salons professionnels.

« Cela facilitera également la rotation des équipes internationales, améliorera la coordination des projets multinationaux et réduira les coûts et les délais de traitement. Globalement, cette facilité favorisera les investissements bilatéraux et la coopération entre entreprises », a-t-elle ajouté.


 
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Analyse de l'actualité : L'ouverture de la Chine au multilatéralisme renforce les pays du Sud et contrecarre le protectionnisme, selon les experts
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KUALA LUMPUR, 3 juin (Xinhua) -- L'engagement continu de la Chine en faveur d'un commerce libre et ouvert, ainsi que d'une coopération mltilatérale équiliburée, non seulement stimule sa propre croissance économique, mais offre également une base solide aux économies en développement du Sud dans un contexte d'incertitude mondiale croissante, selon les analystes.

UNE POSITION COMMERCIALE OUVERTE RENFORCE LE SUD

La participation de la Chine au récent sommet ASEAN-Chine-CCG souligne son rôle de point d'ancrage économique, contribuant à contrebalancer les effets néfastes de la montée du protectionnisme et des politiques unilatérales de certains pays, a déclaré Lee Pei May, politologue à l'Université islamique internationale de Malaisie, dans un récent entretien avec Xinhua.

« Ce sommet permet à l'ASEAN, au CCG et à la Chine de mieux s'aligner sur les intérêts et les priorités du Sud », a-t-il ajouté.

« De telles plateformes offrent l'occasion de faire entendre leur voix et de discuter de nouvelles façons de coopérer dans un contexte d'incertitude mondiale », a-t-elle expliqué, ajoutant qu'il s'agissait également d'une excellente occasion pour les pays du Sud de remodeler l'ordre mondial pour le rendre plus inclusif et diversifié.

« Alors que certains pays deviennent plus protectionnistes et isolationnistes, le sommet était une initiative judicieuse et un effort pour contrer ces tendances émergentes. Il démontre que les économies peuvent se compléter plutôt que se concurrencer, dissipant ainsi les craintes selon lesquelles les pays ne peuvent se développer que s'ils se replient sur eux-mêmes », a-t-elle déclaré, ajoutant qu'un tel modèle de coopération pourrait servir de modèle à succès pour d'autres groupements avec la Chine.

DÉVELOPPER LA COOPÉRATION PRATIQUE EN MATIÈRE DE DÉVELOPPEMENT

Les experts malaisiens soulignent également l'importance d'une coopération pratique et inclusive entre les pays en développement. Le sommet offre une plateforme prometteuse pour la collaboration Sud-Sud dans des secteurs clés, en particulier pour les pays en quête d'alternatives aux systèmes dominés par l'Occident.

Andrew Kam Jia Yi, chercheur principal à l'Institut d'études malaisiennes et internationales de l'Université nationale de Malaisie, a souligné la nature de plus en plus conflictuelle du développement technologique mondial et la nécessité de cadres de coopération plus inclusifs.

Il a souligné que le partage bénéficierait d'une coopération plus étroite entre les pays exposés aux pressions américaines liées à leurs relations avec la Chine, leur permettant de poursuivre le développement et l'adoption de nouvelles technologies.

« Ce sommet ouvre de nouvelles voies à la collaboration Sud-Sud, où les nations peuvent se soutenir mutuellement par le biais du commerce, de projets d'infrastructures communs et du partage de technologies », a-t-il déclaré. « Il est particulièrement complémentaire dans des domaines cruciaux tels que les énergies renouvelables, l'innovation numérique et la santé publique.»

« Cette coopération permettra de poursuivre une voie indépendante de libre-échange et de multilatéralisme. Chacun pourra suivre sa propre voie », a également déclaré à Xinhua Azmi Hassan, chercheur principal à l'Académie Nusantara pour la recherche stratégique.

PROMOUVOIR UNE VISION MULTIPOLAIRE POUR UN MONDE EN MUTATION

Kam a également observé un changement stratégique plus large, les pays du Sud s'opposant de plus en plus aux pressions occidentales, notamment dans des domaines comme la politique monétaire. Ces pays recherchent plutôt une coopération avec des partenaires fondés sur le respect de la souveraineté, la non-ingérence et le bénéfice mutuel.

« Le sommet soutient des mesures concrètes visant à réduire la dépendance au dollar américain en favorisant les échanges en monnaie locale et les outils financiers régionaux, aidant ainsi ces économies à mieux résister aux chocs financiers mondiaux. En fin de compte, ce sommet représente bien plus que de simples accords politiques », a-t-il déclaré.

« (L'engagement multilatéral) favorise un dialogue multipolaire qui valorise la diversité des modèles de développement et encourage l'échange d'idées et de ressources. Cela élargit la portée du multilatéralisme pour inclure des voix souvent sous-représentées dans les processus décisionnels mondiaux, rendant ainsi le système international plus représentatif et équitable », a-t-il ajouté.

Selon Azmi Hassan, les politiques américaines ont eu un effet inverse spectaculaire, conduisant à un engagement et une coopération accrus entre les partenaires du Sud. « Les politiques agressives du « Nord global » ne font que favoriser une coopération plus forte et renforcer les liens commerciaux et économiques », a-t-il ajouté.


 
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Le Kirghizistan va rejoindre le système de paiement bancaire chinois

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5 juin 2025

Pékin (TDI) : Dans le cadre d'une initiative importante visant à simplifier les échanges commerciaux et financiers, le Kirghizistan prépare le terrain pour relier son système bancaire au Système de paiement interbancaire transfrontalier (CIPS) chinois, une plateforme clé permettant d'effectuer des paiements internationaux en yuans chinois.

Communique : Cette annonce fait suite à une réunion de haut niveau à Pékin, au cours de laquelle le ministre kirghize des Finances, Almaz Baketaev, et le président de la Banque centrale, Melis Turghanbaev, ont rencontré le ministre chinois des Finances, Lan Fuan, afin d'explorer les moyens d'améliorer la coopération financière entre les deux pays.

L'un des principaux objectifs abordés était la création d'un canal de paiement direct et stable entre les banques kirghizes et chinoises, permettant d'éviter le recours au dollar américain ou à d'autres devises tierces.

Cela rendrait les transactions transfrontalières moins chères, plus rapides et moins vulnérables aux pressions extérieures.

« L'objectif est de réduire les coûts et d'accroître la sécurité de nos transactions financières avec la Chine », a déclaré un haut responsable kirghize, ajoutant que le plan prévoit notamment de permettre aux banques kirghizes d'ouvrir des comptes auprès d'institutions chinoises et de se connecter au système CIPS.

Baketaev a réaffirmé l'engagement de son pays à maintenir un dialogue systématique avec la Banque populaire de Chine et l'Administration nationale de réglementation financière.



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Pékin va supprimer les droits de douane pour 53 pays africains •

15 juin 2025
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Edito : Alors que la quatrième édition de l'exposition économique et commerciale Chine-Afrique s'est ouverte ce 12 juin 2025 à Changsha (centre du pays), Pékin a annoncé son intention de supprimer les droites de douane sur les produits de 53 pays africains. Eudeline Boishult nous en dit plus.


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