(TF1)Chine: des films fétiches d'écrasement d'animaux provoquent la colère
Ils sont déjà interdit au Danemark et en France. L'UE a décidé d'interdire à partir de mars 2011 la production puis la commercialisation de biberons contenant du bisphénol A, composé chimique controversé utilisé dans la fabrication de plastiques alimentaires.
De jeunes et jolies Chinoises jouent avec de petits lapins. Après, elles les écrasent. Oui, oui, les jeunes femmes tuent les rongeurs avec leurs escarpins ou en s'asseyant dessus. Et cela les amuse. Les scènes sont filmées, les vidéos diffusées sur le Net. On appelle ça des "Crush film", des films destinés à satisfaire des besoins voyeuristes ou sexuels. En Chine, ces films provoquent la colère d'internautes.
Horrifiés, dégoûtés et en colère, ils ont lancé une chasse aux jeunes "actrices" afin de les retrouver et de révéler leur identité. Cette pratique de dénonciation s'est développée avec l'internet en Chine, à l'origine pour désigner à la vindicte publique des responsables ou hommes d'affaires corrompus. "Il est difficile d'imaginer que quelqu'un puisse être aussi pervers", dit un internaute sur le portail NetEase. "Retrouvez les (...) et crachez-leur dessus", lance un autre.
400 yuans le lapin
Dans l'une des vidéos, une jeune femme pose un petit lapin sur une table, le recouvre d'une plaque en verre sur laquelle elle s'assied et se balance pendant une minute. Elle soulève ensuite la plaque de verre et exhibe le lapin mort, le sang coulant du museau.
Cette semaine, l'une de ces "bourreaux de lapins", s'est excusée. Sur Internet, elle a expliqué être payée pour ces vidéos, selon la China Radio International, 100 yuans (12 euros) pour l'écrasement d'un fruit, entre 200 et 300 yuans pour "les petits animaux", et jusqu'à 400 yuans pour des lapins.
Ils sont déjà interdit au Danemark et en France. L'UE a décidé d'interdire à partir de mars 2011 la production puis la commercialisation de biberons contenant du bisphénol A, composé chimique controversé utilisé dans la fabrication de plastiques alimentaires.
De jeunes et jolies Chinoises jouent avec de petits lapins. Après, elles les écrasent. Oui, oui, les jeunes femmes tuent les rongeurs avec leurs escarpins ou en s'asseyant dessus. Et cela les amuse. Les scènes sont filmées, les vidéos diffusées sur le Net. On appelle ça des "Crush film", des films destinés à satisfaire des besoins voyeuristes ou sexuels. En Chine, ces films provoquent la colère d'internautes.
Horrifiés, dégoûtés et en colère, ils ont lancé une chasse aux jeunes "actrices" afin de les retrouver et de révéler leur identité. Cette pratique de dénonciation s'est développée avec l'internet en Chine, à l'origine pour désigner à la vindicte publique des responsables ou hommes d'affaires corrompus. "Il est difficile d'imaginer que quelqu'un puisse être aussi pervers", dit un internaute sur le portail NetEase. "Retrouvez les (...) et crachez-leur dessus", lance un autre.
400 yuans le lapin
Dans l'une des vidéos, une jeune femme pose un petit lapin sur une table, le recouvre d'une plaque en verre sur laquelle elle s'assied et se balance pendant une minute. Elle soulève ensuite la plaque de verre et exhibe le lapin mort, le sang coulant du museau.
Cette semaine, l'une de ces "bourreaux de lapins", s'est excusée. Sur Internet, elle a expliqué être payée pour ces vidéos, selon la China Radio International, 100 yuans (12 euros) pour l'écrasement d'un fruit, entre 200 et 300 yuans pour "les petits animaux", et jusqu'à 400 yuans pour des lapins.