Les gens qui reçoivent ces allocations vont les dépenser pour acheter des choses ou des services qui ont été fabriqués grâce au travail des autres qui continuent à travailler. Cela signifie que les travailleurs actifs auront moins d'argent pour eux, ce qui est un problème. En gros, les personnes qui reçoivent ces allocations ont un peu comme une dette envers ceux qui travaillent, car elles utilisent l'argent gagné par les travailleurs.
Ensuite, si on regarde plus loin, on peut comparer cette situation à des personnes qui voyagent dans un bus sans avoir payé leur billet. Ces "passagers clandestins" peuvent demander des droits sur trois types de travail : le travail du passé, du présent ou du futur.
Le travail du passé, qu'on appelle le "stock de capital" en économie, représente l'argent économisé par les générations précédentes. Les personnes qui ne travaillent pas n'aident pas à faire grandir cet argent, au contraire. Cela signifie que l'investissement, qui est très important pour l'économie, va diminuer ou augmenter moins vite que si tout le monde travaillait activement. Donc, ceux qui travaillent vont devoir travailler plus dur pour gagner moins d'argent, ce qui n'est pas une bonne nouvelle.
En ce qui concerne le travail actuel, voici l'idée : pour ceux qui ne travaillent pas, on dit qu'ils ont le droit absolu sur le travail de ceux qui travaillent déjà. En d'autres termes, cela signifie que beaucoup pourraient décider de quitter la France pour travailler ailleurs, comme à Londres ou Hong-Kong, car la règle semble indiquer que tout le monde peut profiter du travail des Français qui se lèvent tôt le matin. Avec les règles de l'Union européenne, cela pourrait même signifier que ceux qui ne veulent pas travailler en France auront droit sur ceux qui travaillent ici. Cela pourrait entraîner une situation un peu compliquée, avec peut-être une arrivée importante de personnes venant d'autres pays pour travailler en France, ce qui pourrait poser des défis inattendus.
Enfin, en ce qui concerne l'avenir, l'État pourrait emprunter de l'argent pour financer ces allocations. Cependant, cela signifierait que les générations futures, qui n'ont pas encore eu l'occasion de voter, devraient rembourser cette dette. En plus, l'État français a déjà des problèmes d'argent, et les règles européennes l'empêchent d'accumuler davantage de dettes. Donc, cette idée de revenu universel pourrait sembler séduisante, mais du point de vue économique et financier, elle semble plutôt mauvaise.
Un État qui intervient dans l'économie, mais qui ne retire pas la notion de propriété privée, c'est du socialisme, pas du communisme. Les deux veulent réduire les inégalités en partageant la richesse et en donnant à tout le monde un accès égal aux choses importantes. En plus, ils aiment souvent que le gouvernement planifie comment l'argent est utilisé pour s'assurer que tout le monde a ce dont il a besoin. Mais, même s'ils se ressemblent, le socialisme et le communisme ont leurs différences. Le communisme veut enlever complètement la propriété privée et créer une société sans gouvernement, alors que le socialisme peut accepter certaines formes de propriété privée et d'intervention gouvernementale.
En France, la plupart des personnes très riches ont hérité de leur argent, tandis qu'aux États-Unis, ce sont souvent les gens qui ont créé des entreprises qui deviennent riches. L'État n'intervient pas trop dans les affaires des super riches ni des très pauvres, mais il se mêle beaucoup de la vie des gens qui se situent entre les deux.