Mars, et ça repart...

Le fil d'Ariane 5 est définitivement rompu sur un succès total


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Pour sa dernière mission, Ariane 5 a emporté à son bord les satellites Heinrich-Hertz et Syracuse 4B (Crédits : Arianespace)

Séquence émotion au Centre spatial guyanais avec la dernière mission réussie d'Ariane 5. Après une carrière exceptionnelle, le lanceur lourd européen a mis sur orbite ses deux derniers satellites, deux satellites de souveraineté français et allemand, Syracuse 4B et Heinrich-Hertz.

Nominal... Contrairement à son premier vol en 1996, le dernier vol d'Ariane 5 a été nominal tout au long de son ultime voyage. Résultat, ce lanceur légendaire a tiré dans la nuit de mercredi à jeudi sa révérence sur un succès total à l'occasion de son 117ème vol (VA261). « Ariane 5 vient d'entrer dans l'Histoire spatiale mondiale. Ce dernier succès démontre une fois encore son extrême fiabilité au service de la souveraineté européenne et clôt une carrière exceptionnelle marquée par une succession d'exploits technologiques et industriels », a constaté le président exécutif d'ArianeGroup, Martin Sion, cité dans le communiqué d'Arianespace publié dans la nuit de mercredi à jeudi.

Le fil d'Ariane 5 définitivement rompu

En dépit de ses débuts difficiles (deux échecs et deux échecs partiels sur les quatorze premiers lancements), Ariane 5 a été un formidable lanceur pour l'Europe. Fiable (98,4% sur les 116 vols avant le vol du 6 juillet) et performant avec 239 satellites mis sur orbite en 27 ans d'existence toute version confondue mais en revanche pas assez compétitive au niveau des coûts. Ce lanceur est aussi le reflet cruel d'un manque d'ambition certain de l'Europe spatiale et de l'Europe politique tout court avec l'arrêt du programme de la navette Hermès (21 tonnes) en 1992 à l'époque où on parlait pourtant encore de vol habité pour l'Europe. Trop avancé dans son développement, Ariane 5, qui devait mettre sur orbite Hermès, a finalement été reconverti avec succès sur le plan opérationnel en lanceur commercial. Mais il a nettement pêché par son manque de compétitivité qui a été accentué par le retour géographique, un principe néfaste à la compétitivité des lanceurs européens.

Mais ce lanceur exceptionnel mérite sans l'ombre d'un doute de porter son nom, Ariane. Il a servi de guide à l'Europe spatiale pendant près de 30 ans et lui a permis de se tirer d'une situation difficile dans les années 1990, puis dans les années 2000 en dominant le marché des lancements de satellites de télécoms jusqu'à la fin des années 2010. A Ariane 6 de prendre le relais quand ce lanceur sera enfin prêt.

Syracuse 4B et Heinrich-Hertz mis sur orbite

Pour sa dernière mission, Ariane 5 a emporté à son bord les satellites Heinrich-Hertz et Syracuse 4B au profit respectivement de l'Agence spatiale allemande (DLR) pour le gouvernement allemand et la Direction générale de l'armement (DGA) pour le ministère des Armées. Le lanceur lourd européen a placé les deux charges utiles en orbite géostationnaire. Ces deux satellites répondront aux besoins croissants des instances militaires et institutionnelles en matière de télécommunications.

« Cette mission est emblématique de la capacité d'Ariane 5 de réaliser des lancements doubles, qui ont été au cœur de son succès avec 197 satellites placés en orbite géostationnaire sur un total de 239 déployés. Au moment où elle tire sa révérence, Ariane 5 aura servi 65 clients institutionnels et commerciaux originaires de 30 pays différents. Ses succès préfigurent la carrière prometteuse d'Ariane 6 », a rappelé le président exécutif d'Arianespace, Stéphane Israël, cité dans le communiqué.

Le satellite de télécoms militaire Syracuse 4B, qui doit être totalement protégé contre les menaces militaires les plus élevées (nucléaire, brouillage et cyber), va compléter le programme de défense Syracuse après le lancement de Syracuse 4A à bord de la mission VA255 en octobre 2021. Airbus Defence and Space et Thales Alenia Space ont uni leurs forces pour apporter leur expertise à ce programme de télécommunications militaire de dernière génération. Pour sa part, le satellite Heinrich-Hertz développé et conçu par OHB Systems est la première mission allemande dédiée à la recherche et l'expérimentation de nouvelles technologies et configurations de télécommunications en orbite. Les technologies embarquées permettront de relever les futurs défis en matière de télécommunications par satellite.





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La Chine prévoit d'envoyer deux fusées pour un alunissage avec équipage

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La Chine prévoit d'envoyer deux fusées sur la Lune d'ici 2030, l'une transportant le vaisseau spatial qui se posera sur la surface et l'autre les astronautes.

Communique : Les deux fusées entreront dans l'orbite lunaire et, après un amarrage réussi, les astronautes entreront dans l'atterrisseur lunaire pour descendre sur la surface de la lune, ont rapporté mercredi les médias d'État, citant un ingénieur de l'Agence spatiale chinoise.

Une fois que les astronautes auront accompli leurs tâches scientifiques et recueilli des échantillons, l'atterrisseur les ramènera sur le vaisseau spatial en orbite, à bord duquel ils reviendront sur Terre, a déclaré Zhang Hailian, ingénieur en chef adjoint de l'Agence spatiale chinoise, lors d'un sommet organisé dans la ville de Wuhan, dans le centre de la Chine.

L'établissement d'habitats lunaires pourrait aider à soutenir de futures missions avec équipage vers d'autres planètes telles que Mars.

Le dernier atterrissage en équipage de la NASA remonte à 1972, et les astronautes américains devraient retourner sur la Lune d'ici 2025.

Pour atteindre les objectifs lunaires de la Chine, les chercheurs chinois développent la fusée porteuse super-lourde Longue Marche 10, un vaisseau spatial de nouvelle génération avec équipage, un atterrisseur lunaire et un rover lunaire avec équipage, selon M. Zhang.

En 2020, la Chine a ramené des échantillons lunaires lors d'une mission sans équipage, ce qui fait d'elle la troisième nation à avoir récupéré des échantillons lunaires après les États-Unis et l'Union soviétique.

Source : Reuters Reuters Rédacteur : Wang Xiang



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La Chine dévoile un plan préliminaire pour un alunissage habité

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La Chine prévoit de faire atterrir ses taïkonautes sur la Lune avant 2030 pour mener des explorations scientifiques, selon un plan préliminaire publié mercredi par l'Agence spatiale chinoise (CMSA).

Communique : Le plan prévoit le lancement de deux fusées porteuses pour envoyer respectivement un atterrisseur lunaire et un vaisseau spatial habité en orbite lunaire. Le vaisseau et l'atterrisseur lunaire se rencontreront et s'amarreront l'un à l'autre, puis des taïkonautes monteront à bord de l'atterrisseur.

Pendant que l'atterrisseur lunaire descend et arrive à la zone prédéfinie sur la surface lunaire, les taïkonautes effectuent des tâches scientifiques et collectent des échantillons.

Après avoir accompli les tâches prévues, les taïkonautes retourneront à l'atterrisseur, qui les ramènera en orbite lunaire pour s'amarrer à leur vaisseau spatial.

Enfin, le vaisseau spatial ramènera les taïkonautes sur Terre avec des échantillons lunaires.

Les chercheurs chinois travaillent au développement de la fusée porteuse Longue Marche-10, d'une nouvelle génération de vaisseaux spatiaux habités, d'un atterrisseur lunaire, d'une combinaison spatiale pour l'alunissage, d'un rover lunaire habité et d'autres équipements, a déclaré Zhang Hailian, concepteur en chef adjoint du CMSA, lors d'un forum de l'industrie spatiale à Wuhan, capitale de la province du Hubei, dans le centre de la Chine.

La nouvelle fusée porteuse comportera trois étages et demi et aura une capacité d'emport d'environ 27 tonnes vers l'orbite de transfert lunaire, et le corps de la fusée aura un diamètre de cinq mètres.

La nouvelle génération de vaisseaux spatiaux habités se compose de trois parties : une tour d'évacuation, une capsule de rentrée et une capsule de service, a déclaré M. Zhang, ajoutant que le nouveau vaisseau spatial utilisera des modules conçus pour répondre aux besoins des explorations de l'espace proche de la Terre et de l'espace lointain.

Le rover d'atterrissage se composera de deux parties - une section d'atterrissage et une section de propulsion - et pourra envoyer deux taïkonautes sur la surface lunaire en même temps.

Le rover lunaire pèsera 200 kg et pourra accueillir deux taïkonautes.

En outre, la combinaison spatiale en cours de développement pour l'alunissage, avec une durée de travail unique d'au moins huit heures, offrira une meilleure mobilité pour aider les taïkonautes à marcher, grimper, s'accroupir, conduire et utiliser des machines.

M. Zhang a déclaré que la Chine étudierait également la construction d'une station de recherche scientifique lunaire et mènerait une exploration lunaire systématique et à long terme, ainsi que des essais et des vérifications techniques connexes.

 
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La Chine dévoile un plan préliminaire pour un alunissage habité


La Chine prévoit de faire atterrir ses taïkonautes sur la Lune avant 2030 pour mener des explorations scientifiques, selon un plan préliminaire publié mercredi par l'Agence spatiale chinoise (CMSA).

Communique : Le plan prévoit le lancement de deux fusées porteuses pour envoyer respectivement un atterrisseur lunaire et un vaisseau spatial habité en orbite lunaire. Le vaisseau et l'atterrisseur lunaire se rencontreront et s'amarreront l'un à l'autre, puis des taïkonautes monteront à bord de l'atterrisseur.

Pendant que l'atterrisseur lunaire descend et arrive à la zone prédéfinie sur la surface lunaire, les taïkonautes effectuent des tâches scientifiques et collectent des échantillons.

Après avoir accompli les tâches prévues, les taïkonautes retourneront à l'atterrisseur, qui les ramènera en orbite lunaire pour s'amarrer à leur vaisseau spatial.

Enfin, le vaisseau spatial ramènera les taïkonautes sur Terre avec des échantillons lunaires.

Les chercheurs chinois travaillent au développement de la fusée porteuse Longue Marche-10, d'une nouvelle génération de vaisseaux spatiaux habités, d'un atterrisseur lunaire, d'une combinaison spatiale pour l'alunissage, d'un rover lunaire habité et d'autres équipements, a déclaré Zhang Hailian, concepteur en chef adjoint du CMSA, lors d'un forum de l'industrie spatiale à Wuhan, capitale de la province du Hubei, dans le centre de la Chine.

La nouvelle fusée porteuse comportera trois étages et demi et aura une capacité d'emport d'environ 27 tonnes vers l'orbite de transfert lunaire, et le corps de la fusée aura un diamètre de cinq mètres.

La nouvelle génération de vaisseaux spatiaux habités se compose de trois parties : une tour d'évacuation, une capsule de rentrée et une capsule de service, a déclaré M. Zhang, ajoutant que le nouveau vaisseau spatial utilisera des modules conçus pour répondre aux besoins des explorations de l'espace proche de la Terre et de l'espace lointain.

Le rover d'atterrissage se composera de deux parties - une section d'atterrissage et une section de propulsion - et pourra envoyer deux taïkonautes sur la surface lunaire en même temps.

Le rover lunaire pèsera 200 kg et pourra accueillir deux taïkonautes.

En outre, la combinaison spatiale en cours de développement pour l'alunissage, avec une durée de travail unique d'au moins huit heures, offrira une meilleure mobilité pour aider les taïkonautes à marcher, grimper, s'accroupir, conduire et utiliser des machines.

M. Zhang a déclaré que la Chine étudierait également la construction d'une station de recherche scientifique lunaire et mènerait une exploration lunaire systématique et à long terme, ainsi que des essais et des vérifications techniques connexes.

Quels matériaux seront utilisés pour la construction de cette station de recherche scientifique lunaire ? L'acier ? De l'aluminium ? Ou des polymères ?
Elle doit être légère, facile à installer, disposer d'oxygène et pouvoir produire de l'eau pour que les astronautes puissent y travailler et y vivre longtemps. Sans plantes sur la lune, la vie quotidienne des astronautes sera monotone ! Il serait préférable d'élever des plantes à l'intérieur. Je pense qu'il faut utiliser l'énergie solaire.
Ce serait bien de pouvoir cultiver le super riz de Yuan Longping, on l’utiliser pour faire du Baijiu chinois, alors la vie sera plus intéressante et colorée!
😁😂
 
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Quels matériaux seront utilisés pour la construction de cette station de recherche scientifique lunaire ? L'acier ? De l'aluminium ? Ou des polymères ?
Elle doit être légère, facile à installer, disposer d'oxygène et pouvoir produire de l'eau pour que les astronautes puissent y travailler et y vivre longtemps. Sans plantes sur la lune, la vie quotidienne des astronautes sera monotone ! Il serait préférable d'élever des plantes à l'intérieur. Je pense qu'il faut utiliser l'énergie solaire.
Ce serait bien de pouvoir cultiver le super riz de Yuan Longping, on l’utiliser pour faire du Baijiu chinois, alors la vie sera plus intéressante et colorée!
😁😂
La Chine va construire un prototype de station de recherche lunaire - Tout Le Monde Veut Créer Une Base Lunaire ( 27 mars 2020 )

Colonisation de la Lune : comment produire de l'oxygène à partir du sol lunaire ? La Nasa a fait pousser des plantes dans le sol lunaire ( 28 novembre 2020 )
L’appropriation des corps célestes et de leurs ressources : vers un Far West spatial ? ( 15 octobre 2020 )
Si la Chine et les États-Unis revendiquent le même site de base lunaire, qui sera le gagnant ? ( 9 aout 2021 )
 
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Avantages de l'oxygène liquide et du méthane :
1. largement disponible et bon marché
2. facile à stocker et peu encombrant dans les fusées
3. simplicité d'utilisation et d'entretien, réutilisable
4. le méthane est plus répandu dans l'univers
5. non toxique et respectueux de l'environnement
Et ainsi de suite...
Il semble que Spacex, la soi-disant société privée de Musk, qui est fortement soutenue par la NASA, ait échoué avec ce moteur.
Comment se fait-il que la Chine soit à nouveau en tête ?
😁
 
Non toxique ne veut pas dire sans danger sur les effets de l'environnement et de l'écosystème. Le méthane est un gaz à effet de serre, et si ça concentration augmente par rapport à l'oxygène il y a un risque conséquent d'asphyxie principalement dans un environnement clos.
 
Non toxique ne veut pas dire sans danger sur les effets de l'environnement et de l'écosystème. Le méthane est un gaz à effet de serre, et si ça concentration augmente par rapport à l'oxygène il y a un risque conséquent d'asphyxie principalement dans un environnement clos.
Oui enfin le but du moteur c'est de bruler le methane, donc la fusee consomme du methane, elle n'en rejette pas.
 
Oui mais toi n'est pas si beau et si simple et due que méthane est respectueux de l'environnement c'est faux. La combustion relâche des particules et relâche une faible quantité de méthane négligeable mais bon ça ce n'est rien ça parti du jeu
L'intérêt de CH4 et O2 c'est de ce dire plus tard, que la fusée peut se reapprovisionner dans l'espace ou autre planète et continuer ses missions sans devoir produire un autre combustible.
 
Oui mais toi n'est pas si beau et si simple et due que méthane est respectueux de l'environnement c'est faux. La combustion relâche des particules et relâche une faible quantité de méthane négligeable mais bon ça ce n'est rien ça parti du jeu
L'intérêt de CH4 et O2 c'est de ce dire plus tard, que la fusée peut se reapprovisionner dans l'espace ou autre planète et continuer ses missions sans devoir produire un autre combustible.
N'y pensons pas trop pour l'instant ! l'oxygène liquide et du méthane est suffisamment respectueux de l'environnement lorsque la fusée s'allume et vole, et c'est déjà bien!
Considérer maintenant comment construire une station expérimentale sur la lune? Est-il correct d’utiliser le film plastique gonflable comme maison? Il n'y a pas d'atmosphère et pas de vent sur la lune, il n'y a donc pas de crainte d'être renversé par le vent. 😉
 

Les nouvelles images du télescope James Webb donnent à voir la beauté du cosmos


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La Nasa a révélé un cliché du complexe nuageux Rho Ophiuchi à l'occasion du premier anniversaire de la diffusion
des imagescapturées par le JWST.NASA, ESA, CSA, STScI, Klaus Pontoppidan (STScI), Image Processing: Alyssa Pagan (STScI)

12/03/2023 à 06:45, mis à jour il y a 3 heures

EN IMAGES - Lancé le 25 décembre 2021 par la fusée européenne Ariane 5, l'engin à plus de 10 milliards de dollars a déjà permis de prendre de nombreuses images spectaculaires. La Nasa célèbre ce mercredi les un an du premier cliché diffusé, et en révèle une nouvelle encore une fois somptueuse.

Extrait : «Nous sommes bien à l'aube d'une ère nouvelle en astronomie.» À la vue des premières images transmises par James Webb le 12 juillet 2022, l'Agence spatiale européenne ne cachait pas son enthousiasme: l'astronomie se trouvait à un tournant historique. Un an plus tard, le télescope spatial infrarouge développé par la NASA, lancé depuis la base de Kourou en Guyane le jour de Noël 2021 et qui évolue en orbite à 1,5 millions de kilomètres de la Terre, n'en finit plus de nous surprendre et réussit parfaitement sa mission : explorer l'univers, du Système solaire aux galaxies les plus lointaines. La Nasa ambitionne ainsi de découvrir «les premières galaxies qui se sont formées dans l'Univers primitif, reliant le Big Bang à notre propre galaxie, la Voie lactée», et peut-être même «certaines des premières étoiles qui ont explosé».

Suite >>>

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14 juillet 2023

14 juillet 2023


C'est interessant cette nouvelle course a l'espace et ces nouvelles technologies avancees et ultra -performantes , mais nettement moins passionnant que les Mercury , Saturn & Gemini , Apollo , Soyouz , ses heros, de mon enfance et ensuite , l' epopee des Space Shuttle ... La conquete de l'Espace avec un grand E , de nos jours est banalisee comme le reste ...



 
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14 juillet 2023

14 juillet 2023
On espère que l'alunissage de l'Inde sera un succès et que l'échange de connaissances et d'expériences dans l'exploration de l'univers entre les nations du monde conduira à un progrès commun.
Mais j'ai toujours pensé que cette façon d'atteindre une autre planète au moyen d'un vaisseau spatial n'était pas la bonne, la distance étant trop grande.
Il vaudrait mieux envisager de plier l'espace-temps pour traverser l'espace entre les étoiles.
Ce n'est peut-être pas si difficile, simplement parce que les humains n'ont pas encore trouvé la bonne façon de procéder.
 
Une équipe de robots travaille efficacement ensemble sur un terrain semblable à celui de la Lune et de Mars by Abigail Eisenstadt

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Vue d'ensemble de l'équipe de robots à jambes avec leurs charges utiles spécifiques. | ETH Zürich
12 juillet 2023

Le travail d'équipe permet vraiment de réaliser le rêve - du moins pour les robots à quatre pattes chargés de collecter et d'analyser des échantillons géologiques sur un terrain grossier et instable.

Analyse : Un nouveau travail publié dans Science Robotics montre comment trois robots à quatre pattes ont collaboré pour accomplir rapidement et minutieusement des missions scientifiques sur un terrain semblable à celui de la Lune. Les scientifiques ont confié à chaque robot une tâche distincte liée au repérage, à la collecte ou à l'analyse de données, ce qui a permis à l'équipe collective de terminer le traitement des échantillons géologiques plus rapidement qu'un seul robot ne l'aurait fait.

Ils ont également veillé à ne pas rendre les robots trop spécialisés. Chaque robot peut être réaffecté pour effectuer les tâches de ses homologues en cas d'urgence, ce qui permet de maintenir un concept connu sous le nom de redondance.

"Bien que les robots deviennent de plus en plus fiables dans des environnements difficiles et inconnus, nous ne pouvons jamais être sûrs à 100 % qu'ils ne tomberont pas en panne. C'est pourquoi la redondance est importante : même si l'un des robots tombe en panne, les deux autres sont toujours capables de terminer la mission avec succès", explique Philip Arm, chercheur à l'ETH Zürich Robotic Systems Lab et premier auteur de l'étude.

Grâce à cet équilibre "Boucles d'or" entre redondance et efficacité, l'équipe de robots a réussi à atteindre divers objectifs sur un terrain de type lunaire dans le cadre du Space Resources Challenge de l'Agence spatiale européenne. Les robots se sont également faufilés avec agilité dans un sol de type martien qui a déjà été utilisé pour tester la locomotion d'un rover ExoMars.

DEXTÉRITÉ, COLLABORATION ET REDONDANCE

Lorsqu'ils explorent des surfaces planétaires, les rovers à roues doivent se déplacer sur des terrains rocheux en évitant de trébucher et d'endommager des pièces irréparables. Historiquement, cela a posé un problème. Lors de la mission Apollo 15, les astronautes ont dû extraire leur véhicule lunaire du régolithe lunaire. En 2009, le rover Spirit a été définitivement piégé dans le sol martien. C'est pourquoi les roboticiens souhaitent désormais construire des robots à pattes capables de mieux relever les défis posés par de tels paysages.

"Les robots à pattes offrent des avantages uniques en matière d'exploration planétaire. Ils nous permettent d'atteindre des terrains scientifiquement très intéressants auxquels nous n'avions pas accès jusqu'à présent, en raison des limites des robots à roues", explique Hendrik Kolvenbach, roboticien à l'ETH Zürich Robotic Systems Lab et auteur de l'étude.

Outre leur manque de dextérité, les rovers à roues opèrent souvent seuls lors de la collecte de données, ce qui allonge encore la durée de toute mission scientifique. Par exemple, bien que le rover Mars Perseverance reçoive de l'aide de l'hélicoptère Ingenuity pour repérer les cibles scientifiques d'intérêt, il doit toujours collecter ses échantillons seul.

"Les équipes robotiques sont efficaces pour les missions d'exploration planétaire, car les tâches peuvent être parallélisées et les robots peuvent être spécialisés dans certaines tâches tout en restant redondants", a déclaré M. Kolvenbach. "L'équipe robotique est plus efficace que la somme des individus qui la composent.

Pour ces raisons, Kolvenbach, Arm et leurs collègues ont décidé de créer une équipe de robots à pattes qui pourraient plus facilement franchir les obstacles de surface, collaborer pour optimiser les missions et se remplacer les uns les autres en cas de défaillance de l'équipement de l'un d'entre eux. Le groupe espérait que cette approche permettrait de rationaliser l'exploration robotique planétaire.

L'ÉCLAIREUR, L'HYBRIDE ET LE SCIENTIFIQUE

Pour créer leur équipe de trois robots, les chercheurs ont utilisé le robot quadrupède "ANYmal", déjà conçu, pour son agilité.

"Nous avons personnalisé à la fois le matériel et le logiciel du robot pour mener des recherches sur la locomotion, la navigation, la manipulation et d'autres aspects dans des environnements difficiles et incertains", a déclaré M. Kolvenbach.

Un robot a joué le rôle d'éclaireur, scrutant rapidement l'environnement à la recherche de zones d'intérêt. Un autre servait d'hybride capable de prélever des échantillons sur les cibles repérées et, parfois, d'effectuer des analyses de données. Le troisième robot se comportait comme un scientifique, se consacrant principalement à la mesure et à l'imagerie des échantillons qui lui étaient fournis par l'hybride. Lors du Space Resources Challenge en septembre 2022, cette répartition des rôles s'est avérée particulièrement utile lorsque les robots ont parcouru 1 800 mètres carrés de sol recouvert d'argile, de limon et de basalte, à la recherche de zones riches en ressources.

"Pendant que l'éclaireur cartographiait l'environnement, nous pouvions marquer des cibles potentiellement intéressantes sur la base de la carte et des images de la caméra, à savoir sept rochers et 18 parcelles de terrain qui semblaient intéressantes", explique M. Arm. "Nous avons ensuite examiné la plupart de ces cibles à l'aide des instruments scientifiques de l'hybride et du scientifique, ce qui a permis à notre équipe de géologues de tirer les premières conclusions sur la nature des matériaux.

Au total, l'équipe de robots a cartographié 95 % de la zone de compétition et a étudié six de ces 18 zones intrigantes et apparemment riches en ressources. Le robot scientifique a notamment été en mesure d'effectuer des analyses toutes les trois à cinq minutes, ce qui, selon les auteurs, aurait été impossible à réaliser par un robot à une seule jambe. D'autres tests de l'équipe robotique sur un sol semblable à celui de Mars ont mis en évidence son agilité .

À l'avenir, le groupe souhaite intégrer d'autres robots dans l'équipe, peut-être en ajoutant des robots volants et les classiques et fidèles robots à roues.

"En outre, nous voulons renforcer l'autonomie des robots, afin qu'ils puissent identifier les cibles et prendre des décisions à la volée, réduisant ainsi la charge de travail de l'opérateur", a déclaré M. Kolvenbach. "Un aspect important est également la validation des technologies sur le terrain, afin d'accroître la visibilité et la probabilité d'une mise en œuvre dans les missions futures.



C'est un systeme ingenieux , mais si ce genre de robot se renverse au milieu des anfractuosites et autres rochers , ca ne doit pas etre commode de le remettre sur ses freles pattes au vu de sa morphologie ? :hum:
 
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Les pays européens ont-ils leurs propres programmes d'alunissage ? (Un atterrissage de l'homme ou de la machine sur la lune).Beaucoup de Chinois que je connais se posent cette question.
 
Pourquoi la Chandrayaan-3 Indien devrait-elle voler environ 40 jours dans l’espace pour atteindre la lune? Je ne comprends pas. Il semble que les fusées chinoises et américaines ne prennent que 4 ou 5 jours y arriver.
 
Pourquoi la Chandrayaan-3 Indien devrait-elle voler environ 40 jours dans l’espace pour atteindre la lune? Je ne comprends pas. Il semble que les fusées chinoises et américaines ne prennent que 4 ou 5 jours y arriver.
Le temps mis pour parcourir une certaine distance dépend de la vitesse du véhicule, pas de sa nationalité !!!
 
Le temps mis pour parcourir une certaine distance dépend de la vitesse du véhicule, pas de sa nationalité !!!
Ils devraient tous avoir la même vitesse, n'est-ce pas ? Je me souviens encore de mes cours au lycée sur la première vitesse de l'univers, la deuxième vitesse, la troisième vitesse, etc., et sur le fait que si un vaisseau spatial veut s'éloigner de la terre, il doit atteindre la première vitesse = 7,9 KM/S.
Ils devraient donc avoir la même vitesse, ou presque ! 😁
Ou est-ce parce que la lune est plus éloignée de l’Inde? Faux, parce que la terre aussi tourne tout le temps. Il y a toujours un point dans le temps où la lune est à la même distance de l’Inde que de la Chine + etats-unis.
 
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Les pays européens ont-ils leurs propres programmes d'alunissage ? (Un atterrissage de l'homme ou de la machine sur la lune).Beaucoup de Chinois que je connais se posent cette question.
Non, l'Europe s'interresse plutot a Mars.
Pourquoi la Chandrayaan-3 Indien devrait-elle voler environ 40 jours dans l’espace pour atteindre la lune? Je ne comprends pas. Il semble que les fusées chinoises et américaines ne prennent que 4 ou 5 jours y arriver.
Parce que le but c'est d'atteindre le pole sud de la Lune. C'est donc une trajectoire completement differente de celle des autres sondes, surement beaucoup plus complexe a realiser. En tout cas manifestement beaucoup plus longue.