la bourse: taux de change, que ce passe-t-il? il grimpe, il grimpe

Je ne suis pas une economiste.. Mais quelques bases (qui ont déjà été pour certaines déjà citees plus haut).

Le cout du petrole varie enormement suivant si c’est par exemple dans des puits tres peu profond a terre (Indonesie), ou si on est dans de l’offshore profond en Angola. Ensuite, cela depend de la porosite du reservoir, declin de la production, pression hydrostatique, et autre problemes de contamination et donc des coups associes necessaires pour extraire/filtrer le petrole.. etc. Suivant les regions, le petrole est economique des niveaux qui peuvent varier de 10-20$ le baril, jusqu’à 70-80$ ou meme beaucoup plus.

En gros, a la question .. "combien il reste de reserves" La seule bonne reponse est = on n’en sait rien. On exploite les reserves les moins cheres, mais il en restent beaucoup qui sont soit pas economiques a exploiter (mais on y viendra quand le baril sera >200), soit que la technologie ne nous permet pas encore d’y acceder (on a du mal a creuser a plus de 14km, ou au dessus de 200 degC par exemple)
Ensuite, c’est une loi bete de offre/demande.
Le baril est haut = bon retour sur investissements = pleins de projets = augmentation de la production = on prend le metro = offre > Demande = chute du prix du baril = chute des investissement = chute de la production = rarete de l’offre = on ressort sa voiture = demande>offre = prix du baril augmente
Historiquement, ce sont des cycles d’environ 3 ans. Ensuite, une crise financiere va accelerer les choses, car il y aura moins de demande energetique industrielle = baisse de la demande = ..etc. Donc Offre>Demande peut venir soit d’une augmentation de l’offre, soit d’une baisse de la demande.

La crise actuelle –elle viendrait de l’Arabie Saoudite. Dans ce jeu de l’Offre et Demande, l’OPEP joue un role de regulateur, en imposant des quotas et en demandant a ses membres (donc principalement l’ AS), de baisser leur production pour preserver le cours… Sauf que la, ils n’ont pas voulu jouer le jeu.. Certains disent que c’est parce qu’ils en ont marre d’etre ceux qui baisse toujours alors que d’autres pays ne baissent jamais, et ils veulent preserver leur part de marche.

D’autres theories parlent de guerre des prix contre le petrole de schiste americain (une maniere de proucer qu’ils font ce qu’ils veulent et sont les rois du petrole), ou completement contradictoire, que les US et l’A.S. se seraient ligues contre la Russie

Si on ajoute a cela, la chute de la demande.(stagnation de la demande mondiale – entre autres due a une croissance US et Europeene mediocre et au ralentissement de la croissance Chinoise) et l’augmentation de l’offre (En plus des US et du schiste, plusieurs pays producteurs ont vu leur production reprendre et augmenter (Libye, Iran, Irak…) ces derniers mois... on a une jolie crise pretroliere sur les bras

Autres articles interessants :
http://www.usinenouvelle.com/editorial/les-quatre-facteurs-derriere-un-petrole-a-moins-de-75-dollars-le-baril.N297726

AS contre US =
http://petrole.blog.lemonde.fr/2014/11/29/contre-choc-petrolier-les-saoudiens-menent-une-guerre-des-prix-contre-les-etats-unis/
US+AS contre Russie=
http://bfmbusiness.bfmtv.com/entreprise/3-questions-sur-la-chute-des-prix-du-petrole-850064.html

.
 
moi l'esprit simple, sans raisonnement économiste et en connaissant juste 2 paramètres (le prix à la pompe et le cout du baril de pétrole)
je prends une situation imaginaire mais qui illustre mon questionnement:
- en 2010 le prix d'1L d'essence à la pompe est 1€, le cout du baril est à $100
- en 2012 le prix d'1L d'essence à la pompe est 2€, le cout du baril est à $200
- en 2014 le prix d'1L d'essence à la pompe est à 1.8€, le cout du baril est à $100

la question c'est pourquoi on ne retrouve pas les prix à la pompe de 2010 (tjs en situation imaginaire) alors que le prix du baril est retombé au même niveau
c'est une question de taxes? au final c'est comme l'immobilier on a l'impression que ça augmente constamment, sans jamais vraiment redescendre

(ps: j'avais commencé à écrire ce message avant de lire les réponses ci-dessus; je vais lire pour voir si la réponse se trouve dedans...)
 
Les turbulences du marché du pétrole font chuter Wall Street

La semaine noire sur les marchés financiers s'est achevée par une journée noire à Wall Street, vendredi 12 décembre. Le Lien retiré a clôturé à - 1,79 % et le Nasdaq a perdu 1,16 % en raison des craintes des investisseurs face à Lien retiré.
Sur l'ensemble de la semaine, le Dow Jones a perdu 3,7 %, soit son recul hebdomadaire le plus marqué depuis novembre 2011. Le S&P 500, indice boursier des 500 grandes sociétés cotées sur les Bourses américaines, a connu sa « pire semaine depuis mai 2012 », avec un recul de 3,52 %, selon Howard Silverblatt, de S&P Lien retiré. La volatilité, mesurée par l'indice VIX, dit « indice de la peur », s'est affichée en nette hausse (4,98 %) à des niveaux élevés (21,08).

LE PÉTROLE AU PLUS BAS DEPUIS PLUS DE 5 ANS
Vendredi, les prix du brut cotés à New York sous l'indice WPI ont trébuché sous les 58 dollars, des niveaux plus vus depuis cinq ans et demi. Les prix du pétrole ont été divisés par près de deux en cinq mois en raison du déséquilibre entre une offre abondante et une demande atone. Ce plongeon de l'Lien retiré noir est surtout considéré comme étant symptomatique d'une conjoncture mondiale déprimée, plombée par le ralentissement constaté aussi bien en Chine que dans la zone euro.
Si la perspective d'un baril de brut, et donc par ricochet d'un carburant moins cher, laisse entrevoir une consommation des ménages plus dynamique, la crainte de l'impact d'un choc trop important sur le secteur de l'énergie fait trembler les investisseurs. Les grandes majors pétrolières, comme ExxonMobil, Chevron et ConocoPhillips, déjà en net recul depuis l'été, ont perdu encore, respectivement, 2,91 %, 2,41 % et 1,82 %. Plombé par cet environnement morose, le groupe de services pétroliers Halliburton (- 0,78 %) a annoncé qu'il allait licencier 1,25 % de Lien retiré effectifs.

http://www.lemonde.fr/argent/articl...-font-chuter-wall-street_4539968_1657007.html
 
Economie : les prévisions chocs qui pourraient ébranler le monde en 2015,
La Chine dévalue sa monnaie de 20%.La Chine va chercher par tous les moyens à atténuer les énormes pressions déflationnistes qui sont le revers de la médaille de l'explosion du crédit. Alors que les risques de déflation le menacent, l'Empire du Milieu va s'inspirer du Japon et décider de dévaluer le yuan de 20%. Cette dévaluation risque d'entraîner une cascade dans les autres pays de la zone Asie.

Je met que la fin de l'article puisque cela risquerait nous concerner.
 
Une dévaluation du Yuan serait une excellente nouvelle pour ceux qui sont en Chine et qui sont payés en euro (moi).
Vu la baisse de l'euro, je pense que la situation actuelle n'est pas tenable pour la Chine qui était déjà en bataille avec d'autres pays pour leurs exportations mais qui se trouvent au fond du trou actuellement.
 
2 graphes qui illustrent bien..

Le premier qui montre une correlation entre crise financiere et prix du petrole.
petrole1.gif

Le 2eme est un peu vieux (2005), donc il ne parle pas encore trop du gaz de schistes ou du petrole pre-salt du Bresil par example.. etc, sur lesquels nous n'avions pas les informations actuelles.
Mais j'aime beaucoup ce graph car il montre qu'il reste beaucoup de reserves (connues et encore plus pas connues en fait), mais c'est une question du prix que nous sommes prets a payer pour l'extraire.
Un graph plus recent de 2008 (mais que je ne peux pas poster malheureusement et que je n'ai pas trouve en libre acces internet), etend ces reserves a 9,000 Millards de Barils, la partie droite du graphe etant maintenant occupee par du "Petrole de Schiste" entre autres, et la couts ont ete reevalues a >$100/baril sur la droite.. Les couts Arctic/EOR/UltraDeepWater montent en 2008 a 80-100USD.

Reserves-petroles-dispo-sel.png
 
Le baril a perdu près de 50% de sa valeur depuis juin
L’Opep crie à la “spéculation”

L'impact sur des pays producteurs comme l'Algérie, le Venezuela, le Nigeria et l’Iran est déjà lourd.
L'Algérie perd 50 millions de dollars/jour. Si cette chute du pétrole se poursuit, ses recettes risquent de descendre à environ 40 milliards de dollars en 2015, contre des importations de marchandises et de services dépassant les 70 milliards de dollars.

Les prix du pétrole sont passés hier sous la barre des 60 dollars. Ils ont atteint 58 dollars, soit une baisse de 50% depuis juin dernier, une évolution sans précédent depuis cinq ans.
L'heure est grave pour nombre de pays de l'Opep. Cette inquiétude transparaît dans la déclaration hier, citée par l'AFP, du secrétaire général de l'Opep, Abdallah El-Badri, . “L'état actuel du marché ne justifie pas l'effondrement actuel des cours du pétrole. L’offre et la demande avaient connu une hausse (légère) qui n'explique pas cet effondrement de 50% des cours depuis mi juin.” Le secrétaire général de l'Opep pointe du doigt la spéculation. “Nous voulons connaître les raisons réelles qui ont conduit à une telle chute des cours du pétrole. Si cette chute se poursuit, cela signifiera que la spéculation contribue fortement à pousser les prix à la baisse.”

M. El-Badri a ajouté que le pétrole de schiste, dont la production a augmenté notamment aux États-Unis et au Canada pour atteindre 3 MBJ, aura un impact sur le marché. Mais le coût de sa production est élevé, à 70 dollars.
Le secrétaire général de l'Opep ne fait aucune allusion au deal, révélé par certains médias occidentaux, entre l'Arabie saoudite et les États-Unis pour affaiblir financièrement l'Iran et la Russie.
Nous sommes donc à la limite de la rentabilité du pétrole de schiste américain. Pour des spécialistes pétroliers, les cours du pétrole ne peuvent descendre sous la barre des 50 dollars. Parce qu'ils entraîneraient l'arrêt de l'exploitation du pétrole de schiste américain. Ce qui donne crédit à l'affirmation de spécialistes selon laquelle cet effondrement des cours ne peut se poursuivre au-delà de quelques mois, voire d'une année.
(...)
“Les monarchies du Golfe ne seront pas affectées par l'effondrement des cours. Ces monarchies, qui se sont constituées des réserves financières de 2 450 milliards de dollars grâce à la manne pétrolière, ne sont pas en danger. Elles passeront sans problème les deux ou trois prochaines années.” Cela n'a pas empêché les Bourses du Golfe de plonger. Par exemple, la Bourse de Dubaï a baissé de 7,6%.
 
La banque centrale russe a hissé son taux directeur de 10,5% à 17% pour contrer un mini-krach du rouble. Mais la monnaie replonge, entraînant la Bourse avec elle. *ici*
bourse du 16-12-2014.jpg tendande 16-12-2014.png
 
Le marché russe vient de faire - 17%

stockez du riz et des boites de conserve...et achetez de l'iode en cas de guerre nucléaire :D
 
l'embargo sur la Russie en produits frais n'avait pas pour résultat politique de créer une tension inflationniste des denrées dans le pays ?
le deal du baril de pétrole à 50$ n'avait pas pour but de créer une tension déflationniste de l'économie dans ce pays ?
le PDG de Total était-il le mouchard de Poutine d'un deal US-Saoudien sur le pétrole ?
pourquoi le Gros et Petit Manseng que j'ai acheté à un goût de mangue et d'ananas, alors que c'est à base de raisins ?

mais j'aime bien la géopolitique actuelle. c'est tellement devenu hyper calculé sans maîtrise, un bordel où personne ne contrôle tellement rien, qu'au final on sait même plus qui fait quoi, a raison ou tort.

je me vais me réabo à la revue hérodote, ça me remettra dans le bain.
là, je suis largué.