LE MONDE du 12 août 2011
Lien retiré
Un TGV chinois à Pékin, mercredi 10 août.AP/Andy Wong
China CNR Corp, compagnie étatique chinoise et deuxième plus grand constructeur de trains du pays, a annoncé, vendredi 12 août, le rappel de 54 trains à grande vitesse (TGV) pour "problèmes techniques". Ce rappel intervient après la décision du gouvernement chinois de suspendre tout nouveau projet de construction dans les chemins de fer, trois semaines après la collision meurtrière de deux TGV dans l'est du pays.
Selon la compagnie, cette décision, approuvée par le ministère des chemins de fer, va permettre de "mener une révision pour assurer la qualité et la sûreté" des trains. Elle n'a pas précisé quels équipements étaient concernés par ces problèmes, se contentant de souligner qu'elle partagerait les coûts de réparation avec ses fournisseurs, comme l'allemand Siemens.
VITESSE LIMITÉE
Le 23 juillet, la collision de deux TGV, apparemment due à une défaillance de signalisation lors d'un orage, avait fait 40 morts près de Wenzhou. Il s'agit du pire accident ferroviaire en Chine depuis 2008. Le gouvernement, qui présentait jusqu'ici les lignes à grande vitesse comme une illustration des prouesses technologiques chinoises, a dû faire volte-face.
Car la catastrophe de Wenzhou a surtout déclenché un flot de messages et de protestations sur le Web, où des internautes ont accusé le gouvernement desacrifier leur sécurité au développement économique effréné du pays. Les autorités ont rapidement décidé d'"étudier de manière approfondie" les projets déjà approuvés et ont officiellement limité la vitesse des TGV dans le pays.
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Un TGV chinois à Pékin, mercredi 10 août.AP/Andy Wong
China CNR Corp, compagnie étatique chinoise et deuxième plus grand constructeur de trains du pays, a annoncé, vendredi 12 août, le rappel de 54 trains à grande vitesse (TGV) pour "problèmes techniques". Ce rappel intervient après la décision du gouvernement chinois de suspendre tout nouveau projet de construction dans les chemins de fer, trois semaines après la collision meurtrière de deux TGV dans l'est du pays.
Selon la compagnie, cette décision, approuvée par le ministère des chemins de fer, va permettre de "mener une révision pour assurer la qualité et la sûreté" des trains. Elle n'a pas précisé quels équipements étaient concernés par ces problèmes, se contentant de souligner qu'elle partagerait les coûts de réparation avec ses fournisseurs, comme l'allemand Siemens.
VITESSE LIMITÉE
Le 23 juillet, la collision de deux TGV, apparemment due à une défaillance de signalisation lors d'un orage, avait fait 40 morts près de Wenzhou. Il s'agit du pire accident ferroviaire en Chine depuis 2008. Le gouvernement, qui présentait jusqu'ici les lignes à grande vitesse comme une illustration des prouesses technologiques chinoises, a dû faire volte-face.
Car la catastrophe de Wenzhou a surtout déclenché un flot de messages et de protestations sur le Web, où des internautes ont accusé le gouvernement desacrifier leur sécurité au développement économique effréné du pays. Les autorités ont rapidement décidé d'"étudier de manière approfondie" les projets déjà approuvés et ont officiellement limité la vitesse des TGV dans le pays.