Un avion d'AirAsia porté manquant (entre l'Indonesie et Singapour)

2000m/min en élévation, pas en vitesse horizontale. C'est comme ça que je le comprends.
C'est aussi ce que j'ai compris en 2eme lecture, mais les commentaires font bien preuve que le texte est super mal ecrit (ca vaut pour tous les articles sur le sujet). Sans compter qu'il n'y aucune mention de l'altitude atteinte pour justifier le decrochage ulterieur..
Anyway, to be continued...
 
Quelques éléments de réponses :

http://www.crash-aerien.aero/forum/...tre-singapour-et-l-indonesie-t29134-1425.html

Citation de CRASH AERIEN a dit:
"En général, les courants ascendants atteignent leur vitesse maximale à environ 6 km du sol. À cette altitude, il se produit un changement de phase où les gouttelettes d'eau se transforment en cristaux de glace et par conséquent libèrent de l'énergie sous forme de chaleur latente et donc les courants ascendants s'accélèrent. Les orages supercellulaires ou de derechos peuvent avoir des courants ascendants gigantesques à cette altitude dont la vitesse dépasse les 40 m/s (140 km/h)"
More: http://fr.wikipedia.org/wiki/Cumulonimbus_et_aviation

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Citation de CRASH AERIEN a dit:
VNE
Abréviation en anglais de «Velocity Never Exceed». Vitesse à ne jamais dépasser dans un avion. Sur l'anémomètre elle est matérialisée par un trait rouge, mais en réalité, elle dépend de l'altitude et de la température. Certains anémomètres avancés ont ainsi un marquage de VNE mobile. C'est donc la vitesse vraie et non la vitesse indiquée qui doit rester inférieure à la VNE.

En cas de dépassement, l'appareil peut devenir instable aux commandes, et les contraintes physiques et aérodynamiques peuvent endommager l'avion, jusqu'à sa destruction éventuelle, notamment au niveau des ailes qui peuvent entrer en oscillation ou se briser.

Citation de CRASH AERIEN a dit:
La reaction normale d'un pilote en survitesse n'est pas du tout de tirer sur le manche. On réduit légèrement les gaz, si ca ne suffit pas on sort les speedbrake. A haute altitude tout doit se faire avec douceur. La survitesse n'est absolument pas un danger sur les avions modernes, on peut emplafonner VMO de 40 kts sans danger. Par contre voler sous green dot n'est pas une situation d'avenir (2eme regime)
Quand je vois ce que fais un PA d'Airbus et toute la chaine automatique en cas de survitesse, je suis content de ne pas voler sur cet avion.
Ils ont très bien pu rencontrer des variations de vent très importantes en altitude et un PA et une ATHR ne savent pas gérer cela. Par exemple un avion avec 100 kts de vent de face en altitude, si le vent s'arrête brutalement (pour prendre un exemple extreme) conserve par inertie sa vitesse sol et donc perd tout a coup 100kts de vitesse air et décroche. Imaginez un avion dans une soufflerie et qu'on arrête brutalement la soufflerie....
Lorsque les phénomènes sont extremes, paradoxalement c'est l'homme qui doit gérer et il n'y est pas entrainé. Et quand il laisse faire les systèmes, si ca se passe mal, ils lui rendent l'avion dans un situation encore pire.
 
Y a des cons quand même o_O

L'application iPhone pour savoir si votre vol va se crasher

http://www.crash-aerien.aero/www/news/article.php?id=458063#

Londres (Royaume-Uni) - C'est une société britannique londonienne, et son développeur, Nic Johns, qui ont développé une application smartphone, «Am I going down ?», actuellement sur l'iStore, afin de permettre à toutes les personnes qui ont peur en avion, de savoir à l'avance si le vol qu'elles doivent prendre va s'écraser avant sa destination.. ou pas.

Nic Johns a développé spécialement ce programme pour son épouse, Julie, qui a toujours été terrorisée de prendre l'avion depuis de très nombreuses années. Afin de la rassurer, il a créé un programme qui compile les archives de plusieurs organismes et associations ayant enregistré toutes ces dernières années, les données sur les accidents d'avions sur l'ensemble de la planète. En mélangeant ces données, et les statistiques de l'OACI et de la FAA, Nico est donc capable de vous indiquer que si vous prenez un avion de type Boeing 777-300 de la Catahay Pacific, entre Honk Kong et Los Angeles, le 17 mars, entre 14h00 et 20h00, vous n'avez qu'un unique risque sur 4.068.434 de ne pas arriver à destination. Par contre, avant 14h00, c'est un risque sur 4.042.157. La différence fait effectivement réfléchir...

Créé au lendemain de la catastrophe du MH370, l'application est malencontreusement sortie, contre la volonté de Nico, quelques jours avant l'autre catastrophe d'AirAsia. Elle est disponible sur l'iStore et iTunes pour la modique somme de 0.99$ et devrait être portée sur Android très prochainement. A n'en pas douter, une application fort utile pour tous ceux et toutes celles qui ont peur en avion et veulent calculer leurs chances de mourir dans un crash.
 
AirAsia : l'équipage traitait une panne au moment du décrochage

LE POINT du 31 janvier 2015

L'A320 du vol QZ8501 Surabaya-Lien retiré d'Indonesia Lien retiré a décroché car le système de protection interdisant de sortir du domaine de vol de l'avion avait été désactivé. C'est ce qui ressort de fuites de l'enquête et de bribes d'information diffusées au compte-gouttes par les autorités indonésiennes. Contrairement aux pratiques recommandées de l'Lien retiré, le Comité national indonésien de sécurité des transports ne veut pas rendre public le rapport préliminaire prévu normalement un mois après l'accident. Rappelons que cette enquête technique ne vise pas à déterminer des responsabilités mais cherche à éviter qu'un tel événement ne se reproduise, d'où une large communication souhaitée vers la communauté aéronautique.

À la lecture des deux enregistreurs de vol, le FDR (données) et le CVR (bruits du cockpit), retrouvés intacts, il apparaît que le commandant de bord a désactivé les deux calculateurs Flight Augmentation Computer (FAC) qui maintiennent l'avion dans son domaine de vol quelles que soient les actions du pilote au manche. L'un des calculateurs fonctionne à titre principal en temps normal, l'autre intervient en mode secours. Cette redondance est la règle pour tous les systèmes d'un avion. Pour effectuer cette désactivation, le commandant de bord s'est déplacé dans le cockpit. Il a quitté son siège situé à gauche face à l'avant, enjambé la colonne où se trouvent différentes commandes (poussée des moteurs, aérofreins, volets, etc.) pour atteindre le panneau de disjoncteurs situé sur un panneau à droite, derrière le siège du copilote. Il a alors tiré deux de ses breakers, la manoeuvre classique de reset d'un système. Premier point d'interrogation, pourquoi le commandant de bord a-t-il coupé ainsi l'alimentation électrique des FAC ? Cette réinitialisation pouvait être provoquée plus simplement en restant assis à sa place et en pianotant sur le clavier de commandes des systèmes de l'avion. Par ailleurs, cette opération inhabituelle n'est pas préconisée par les manuels du constructeur Airbus, ni dans ceux des compagnies aériennes utilisatrices de l'A320.


 

Fichiers joints

  • AirAsia - l\'équipage traitait une panne au moment du décrochage - Le Point.pdf
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Airbus jugé pour la première fois co-responsable d'un crash

http://www.ouest-france.fr/economie...remiere-fois-co-responsable-dun-crash-4248142


INFO OUEST-FRANCE. Une magistrate angevine ouvre une brèche en désignant l'avionneur européen et son sous-traitant angevin Artus. L'avocat des victimes leur demande près de 50 millions d'euros.

Le crash d’AirAsia va-t-il faire entrer Airbus et son sous-traitant angevin Artus dans une puissante zone de turbulence ? Me Marc Fribourg en est convaincu. L’avocat bordelais des 67 familles de victimes de l’accident du 28 décembre 2014 vient de déposer une nouvelle demande d’indemnisation devant le tribunal de grande instance d’Angers.

48,5 millions d'euros réclamés

Après avoir réclamé trois millions d’euros de provisions devant le juge des référés (urgence) d’Angers, somme qu’il n’a pas obtenue, le conseil revient à la charge. Pour la réparation du préjudice de ses clients, il demande cette fois près de 50 millions d’euros de dédommagements pour solder le litige, devant les juges angevins.Sur quoi se fonde-t-il ? Sur le rapport de la commission d’enquête indonésienne, le KNKT. Un an après la disparition de l’avion en mer de Java, le bureau avait pointé des causes multiples, dont une défaillance récurrente d’une commande de gouverne.

« Composant défectueux défaillant »

Un point sur lequel le juge des référés d’Angers s’est déjà appuyé pour rendre son ordonnance du 21 avril dernier. « À la lecture de ce rapport, il est manifeste que la SAS Artus est le fabriquant d’un composant défectueux défaillant équipant l’avion construit par la SAS Airbus, les deux sociétés ayant conscience du manque de fiabilité de ce module comme le démontrent les deux procédures d’amélioration engagées depuis 1993 et celles engagées après l’accident du vol AirAsia », écrit la présidente du tribunal de grande instance, Mauricette Danchaud.

« Une brèche »

Pas de provision sur des indemnités, mais une décision plutôt favorable, selon Me Fribourg. « On n’en est qu’au stade des référés, mais c’est la première fois qu’un juge reconnaît que les défauts d’un avion Airbus ont concouru à un crash, assure l’avocat bordelais. Ça ouvre une brèche. » Dans laquelle il s'est engouffré dès la semaine dernière en déposant une nouvelle assignation en indemnisation des victimes.

Appel

Rappelons que les avocats d'Airbus du cabinet HMN & Partners ont interjeté appel contre l'ordonnance en référés.
 
Airbus jugé pour la première fois co-responsable d'un crash

http://www.ouest-france.fr/economie...remiere-fois-co-responsable-dun-crash-4248142


INFO OUEST-FRANCE. Une magistrate angevine ouvre une brèche en désignant l'avionneur européen et son sous-traitant angevin Artus. L'avocat des victimes leur demande près de 50 millions d'euros.

Le crash d’AirAsia va-t-il faire entrer Airbus et son sous-traitant angevin Artus dans une puissante zone de turbulence ? Me Marc Fribourg en est convaincu. L’avocat bordelais des 67 familles de victimes de l’accident du 28 décembre 2014 vient de déposer une nouvelle demande d’indemnisation devant le tribunal de grande instance d’Angers.

48,5 millions d'euros réclamés

Après avoir réclamé trois millions d’euros de provisions devant le juge des référés (urgence) d’Angers, somme qu’il n’a pas obtenue, le conseil revient à la charge. Pour la réparation du préjudice de ses clients, il demande cette fois près de 50 millions d’euros de dédommagements pour solder le litige, devant les juges angevins.Sur quoi se fonde-t-il ? Sur le rapport de la commission d’enquête indonésienne, le KNKT. Un an après la disparition de l’avion en mer de Java, le bureau avait pointé des causes multiples, dont une défaillance récurrente d’une commande de gouverne.

« Composant défectueux défaillant »

Un point sur lequel le juge des référés d’Angers s’est déjà appuyé pour rendre son ordonnance du 21 avril dernier. « À la lecture de ce rapport, il est manifeste que la SAS Artus est le fabriquant d’un composant défectueux défaillant équipant l’avion construit par la SAS Airbus, les deux sociétés ayant conscience du manque de fiabilité de ce module comme le démontrent les deux procédures d’amélioration engagées depuis 1993 et celles engagées après l’accident du vol AirAsia », écrit la présidente du tribunal de grande instance, Mauricette Danchaud.

« Une brèche »

Pas de provision sur des indemnités, mais une décision plutôt favorable, selon Me Fribourg. « On n’en est qu’au stade des référés, mais c’est la première fois qu’un juge reconnaît que les défauts d’un avion Airbus ont concouru à un crash, assure l’avocat bordelais. Ça ouvre une brèche. » Dans laquelle il s'est engouffré dès la semaine dernière en déposant une nouvelle assignation en indemnisation des victimes.

Appel

Rappelons que les avocats d'Airbus du cabinet HMN & Partners ont interjeté appel contre l'ordonnance en référés.

J'ai l'impression que le journaliste d'Ouest France va un peu vite en besogne.

Airbus et Artus ne sont pas encore "jugés" et encore moins "condamnés".
Il s'agit simplement d'une ordonnance en référé qui déclare le Tribunal d'Angers compétent pour traiter l'affaire.
Cela ne préjuge en rien de la décision finale, de la culpabilité ou non, de l’éventuelle sanction.... Sans parler des procédures d'appel et de cassation qui seront engagées par une partie ou l'autre en fonction du premier jugement.