Le tarif, c'est sans doute la question la plus simple à régler : tu détermine ton seuil de rentabilité en terme de coût horaire. Une fois que tu connais ça, le reste, c'est de la négo selon ce que tu veux gagner.
Si vous voulez faire du contrôle, en principe, c'est l'acheteur de la marchandise qui a défini d'une part les critères et les valeurs à atteindre et d'autre part le "NQA" de chaque caractéristique à contrôler. Partant de ces infos, il y a des tables toutes faites pour faire du contrôle "dans les normes". Connaissant le NQA et la taille de ton lot, ça te donne les quantités à contrôler et quand accepter et refuser le lot.
Moralité, si tu as l'info du NQA, de la gamme de contrôle et que tu connais ton coût horaire, tu sais faire une offre de prix.
Le contrôle qualité, c'est facile, c'est pas cher... le problème, c'est que c'est très loin d'être suffisant pour éviter les crashs qualité.
Ceci dit, éviter les crashs qualité n'est pas le problème d'un bureau de contrôle. Son seul problème est de vendre une prestation précisément définie et de l'exécuter irréprochablement. Et une prestation précisément définie, c'est une gamme, une spécification et un NQA.
Là où l'affaire devient intéressante (je veux dire moins "mécanique"), c'est quand l'acheteur ne sait pas définir son NQA, que le fabriquant n'a aucune idée de ce que c'est et quoi en faire, que les produits "doivent absolument être tout conformes" mais aussi "doivent absolument être livrés dans les délais' et aussi "on achète en Chine pour que ça coûte pas cher". Là, il faut rentrer dans le process et dans le produit pour mettre au point une stratégie de contrôle adaptée. Il n'y a pas de procédure générale mais des méthodes d'investigation.
Si tu croises des clients qui sont plus dans la question "comment garantir ma qualité ?" que dans la question "où faire faire mes contrôles ?", penses à moi ! (le reste est si facile que tu vas bien t'en tirer tout seul !)
;-)
A+