Shanghai blues - nouveau monde

même si c'est très cliché, c'est quand même la réalité pour beaucoup de gens.. après, c'est vrai que c'est Shanghai, rien à voir avec les villes de campagne...
 
lillois a dit:
après, c'est vrai que c'est Shanghai, rien à voir avec les villes de campagne...
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pas faux, mais ça change doucement, ici, je vois de moins en moins de chargements tirés par des mulets, et plus aucune trace de crottin sur la route.

C'est vrai que mon expérience est bien différente de celle décrite dans le téléfilm,mais qui sait d'ici 10 ans peut-être que ça s'en rapprochera...
 
Merci Mike, je regarde, effectivement y'a un cliche/minute...

lillois a dit:
même si c'est très cliché, c'est quand même la réalité pour beaucoup de gens.. après, c'est vrai que c'est Shanghai, rien à voir avec les villes de campagne...
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En dehors de SH c'est la campagne? C'est quoi cette mentalite de parisien:hum:
 
En fait, pour dire ce qui est, il y'a même 24 clichés/secondes vu que c'est une vidéo. En attendant c'est quand même assez représentatif, n'oublions pas : la vidéo s'appelle Shanghai Blues, pas Beijing, Wuhan, Guangzhou et encore moins Binzhou Blues.

Pourquoi Shanghai? peut-être car c'est un peu le nouveau centre du monde. Le fait de s'y trouver amène forcément à questionner son égocentrisme.
 
Le centre du monde? Mais ca depend pour qui, la majorite des habitants de ce monde n'en ont rien a foutre de Shanghai, et pas mal doivent penser que c'est au Japon de toutes facons...

La scene avec le gars qui fait du sourcing, vit dans un cagibi et a son "meilleur" ami qui vient diner et lui en fout plein la gueule:MDR:

Le club bleu ca serait pas le bar rouge?
 
Dernière édition:
ça y ressemble en tout cas, mine de rien, on tire tout de même un bon conseil de ce téléfilm : ne pas draguer la maîtresse de sont partenaire d'affaire, et éviter de la harceler au téléphone, et si on la joue au bluff pour la draguer, trouver un bluff pour l'amener dans un endroit romantique et somptueux plutôt que dans son appart miteux, ça évite les déceptions sentimentales, mais au fond peut-on attendre des sentiments en piquant la xiao san d'un autre?

Bref, une leçon de vie classique : c'est pas parce qu'on est pas chez soi, qu'on doit se prendre pour quelqu'un d'autre que soi même, en dépit du fait que ce "centre du monde" invite par définition à l'égocentrisme et la mégalomanie.

Par opposition, l'architecte, qui se rebelle contre cet environnement superficiel, fini par trouver son bonheur à Pékin, ville aux mœurs autrement plus conventionnelles.

le mec qui se la pétait justement avec son contrat d'expat, se retrouve à rentrer chez lui, tandis que le sourceur visant à s'intégrer continue à chercher sa place et s'affirmer dans cet environnement...

bien sur on ne pourrait pas s'attendre à trouver tous les cas particuliers, mais les personnages sont tout de même assez représentatifs, il faudrait voir les épisodes suivants s'il y'en a pour rencontrer l'étudiant/stagiaire en échange universitaire, le voyageur qui ne reste que quelques jours, le prof de français passionné de culture qui connait plus de caractères que le chinois moyen et vit tranquillement avec ses 8000 kuais/mois, le chinois élevé en France et qui revient tenter sa chance au pays, etc. mais bon, c'est vrai que ça invite à développer un peu le téléfilm de l'année,à quand donc le prochain épisode?
 
C'est pas mal ! Par rapport aux conneries audiovisuelles qu'on peut voir à longueur de temps.

Petite révélation : pour construire le personnage du sourceur qui essaie de s'intégrer, le réal s'est inspiré de la vie de l'abbé Cassis.
 
C-E a dit:
Petite révélation : pour construire le personnage du sourceur qui essaie de s'intégrer, le réal s'est inspiré de la vie de l'abbé Cassis.
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Il est vrai qu'il a démenagé récemment en plus ...

Maintenant, je comprends pourquoi ... :)
 
Personnellement je n'aime pas du tout la manière de représenter les Chinois dans ce film. Ni les Français d'ailleurs.


À voir pour les connaisseurs de la Chine qui connaisse les clichés, sinon, il est préférable de passer son chemin pour ne pas avoir de mauvaises impressions.
 
film pas mal fait, malgré quelques clichés exagérés. Ce qui m'a fait rire : l'architecte arrive en Chine en bon colonisateur, et gueule : "est-ce qu'on pourrait parler dans une langue que je comprenne ??". Le mec vient en Chine et EXIGE que les autres s'expriment dans une langue étrangère!!
 
Moi j'ai vraiment bien aimé. J'ai retrouvé de moi dans un peu chacun des personnages. Surtout le sourceur qui se retrouve avec la famille de sa femme et qui perd petit à petit son pouvoir.
Franchement je voulais que le film continue à quand un shanghai blues 2?
 
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