Securite sociale Francaise le desatre ...

le coup d'une armee europeene me fait bien rire, rien que pour dire Kadhafi c est un mechant ca a pris 4mois aux francais et au allemand pour tomber d accord

Ce sont les allemands et les italiens qui ont le plus a perdre d'un changement de regime, tu m'etonnes qu'ils y vont a reculon... C'est pas un hasard si BP et Total, euh pardon, si la Grande-Bretagne et la France ont pousse a l'intervention, ce sont eux qui ont le plus a gagner.

les rafales, les armes atomique ca sert a rien ( allez en parler aux ivoiriens qui (vont peut etre ) ont enfin réussi a se réunifier apres 10ans de guerres civiles).

Faut pas dire ca, les rafales, ca sert a recuperer le petrole libyen, c'est bon pour la France. Mais vu que Total ne paie que 13% d'impots, va falloir acheter des actions pour en profiter!
Et pis voila, ca sert aussi de choisir un president aux ivoiriens. On a le choix entre un mechant qui menace de nationaliser le cacao (ah le salaud!) et un gentil ancien du FMI. Bah le choix est vite fait. Il suffit d'envoyer quelques helicopteres bombarder a doite a gauche, d'envoyer des commandos sur place (tiens donc, les rebelles ivoiriens qui ont pris le palais presidentiel d'assaut sont blancs?? Curieux...)

Mais on s'eloigne la... On partait de "la dette sociale, c'est une vaste arnaque".
 
Croire qu'on peut remplacer l'armée francaise par une armée européenne me semble etre l'aberration :)

1/ La gestion des opérations en Libye a montré la limite de la coopération européenne (on a du passer sous commandement de l'OTAN pour corriger le tir).
2/ C'est oublier la divergence d'interet entre les états européens
3/ Le contexte économique actuel risque d'accroitre ces divergences... et en cas de séisme monétaire il est vraisemblable que ca amène des changement de fonctionnement plus globaux au sein des institutions européennes...
Oui mais quand Sarkozy nous joue la carte de l'unité européenne à fond les manettes autant aller au bout de la logique, surtout quand on se vante de sa présidence européenne. C'est vrai que c'est tellement bandant d'avoir son armée qui fait beaucoup de dégâts surtout en Afghanistan où l'on pleurniche nos morts à grand renfort de commémorations. J'ai l'impression que pour bp de gens, l'armée est ce ce qu'il nous reste de mieux (on nous a tellement rabâché qu'on avait le meilleur avion du monde c'est peut être vrai maintenant)pour exister aux yeux du monde...

Après, quand tu sauras ce qu'est la vrai vie, tu comprendras que c'est plus compliqué que ta conversation de bistrot.
Entre l'inertie de la société et des administrations, la marge de manoeuvre est faible.
En parlant conversation de bistrot (tu devrais y aller histoire de te détendre au lieu de vouloir jouer à la géguerre) c'est qu'elle est dite et redite par des économistes et des conseillers qui vraisemblablement ne servent à rien à l’Élysée comme toi sur ce thread.
La marge de manœuvre justement c'est de taper dans les niches fiscales, ce que prévoit de faire le gouvernement actuel (ainsi que la gauche si elle passe en 2012) mais pour financer quoi, ça on le sait pas très bien vu qu'à chaque fois on nous parle de dettes, tu vois c'est pas si compliqué que ça même pour toi.


Ton aberration : l'armée. Tu savais au moins qu'il existait un corps européen de + de 60'000 hommes? Et tu sais pourquoi on en entend jamais parlé? Inefficace.
Quand tu as 4 fois moins d'hommes que la France et sous armé, normal qu'elle soit inefficace.

De plus, quand on voit comment la Grande Bretagne qui a sabré sa marine d'une manière honteuse, cela n'en fait plus un allié militaire si puissant que cela. Et très loin d'être sure.
Pourquoi d'une manière honteuse? Quand on a plus d'argent pour financer , tu fais quoi toi, vu ta logique tu taperais dans le budget éducation.

La France a une petite armée, certes. Mais respectée et qui peut faire des dégats. Remplacer cela par une armée européenne n'est pas une bonne idée, surtout maintenant.
La fin du monde pour 2012, une guerre nucléaire généralisée, le dernier blockbuster de Breizh in China., hâte de le voir.

pourquoi la voie de la France est prise en compte par les autres pays ? (Souvenez vous du "NON" a l"irak) ce n'est pas grace au sourrire Colgate du ministre de l'epoque....
C'est pas un peu contradictoire là? Tu nous parles de la Côte d'Ivoire , de l'Irak des armes et tout le tintouin et tu nous sors que justement nous n'avons pas accompagné les US et l'Angleterre dans leur carnage. Ce qui a été très mal perçu par les habitants peuplant ces 2 magnifiques pays (voir les insultes envers les français, genre tite bite, trou du cul, va te faire voir chez les Grecs et autres politesses sur les forums). Comme quoi on peut rester tranquillos à la maison et d'aller tranquillement s'en jeter une au troquet du coin. De plus pour la Côte d'Ivoire , on est pas intervenu militairement comme quoi, ça marche hein (pas besoin de dire si si les licornes sont intervenus à Abidjan). Si qqn avait une vidéo de Sarkozy recevant des valises de Ouattara, je suis preneur!

anim_pint A la vôtre, économiste, militaire, patron , ouvrier et je ne sais quoi d'autre!!!
 
Oui mais quand Sarkozy nous joue la carte de l'unité européenne à fond les manettes autant aller au bout de la logique, surtout quand on se vante de sa présidence européenne. C'est vrai que c'est tellement bandant d'avoir son armée qui fait beaucoup de dégâts surtout en Afghanistan où l'on pleurniche nos morts à grand renfort de commémorations. J'ai l'impression que pour bp de gens, l'armée est ce ce qu'il nous reste de mieux (on nous a tellement rabâché qu'on avait le meilleur avion du monde c'est peut être vrai maintenant)pour exister aux yeux du monde...

Je ne pense pas que ce soit tant une question d'égo que cela mais plutôt une question d'intérêt stratégique.

On était à la ramasse sous l'air Kadafi et la proactivité de Sarkozy sur le sujet devrait nous permettre d'être bien placé pour des contrats.

Ce sont ces mêmes intérêts stratégiques qui ont fait hésiter l'Allemagne et l'Italie qui eux ont tout à perdre comme ils étaient bien connectés avec l'ancien pouvoir.

BTW offtopic mais si tu quote quelqu'un peux tu svp remplir la premiere balise quote avec quote=sonpseudo
Ca sera plus simple à lire pour savoir à qui tu t'adresses sans revenir x pages en arrière.
 
Avant d'avoir une armée européenne il faudrait avoir une diplomatie européenne...

Vous savez, histoire de savoir à qui l'armée européenne va faire la guerre....
 
La France n'est pas pauvre, ni en difficulté économique.
http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/la-dette-ou-la-vie-100500
http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/un-systeme-bancaire-reforme-ou-100490

(il y a des tonnes de pages qui explique cette réalité, à commencé par le blog de grande qualité dont j'ai mis le lien au début du fil)

De plus les problèmes financiers que l'on rencontre peuvent très facilement être résolu : il suffit de séparer les banques d'investissement des banques de dépot/crédit.
On taxe les premières comme on taxe les jeux d'argents, ceux qui veulent prendre des risques en prennent sans menacer de faire plonger tout le monde.
Et les secondes proposent de vraies garanties aux citoyens qui y ont placé leur argent sereinement.

Dans l'idéal, on nationalise les banques de la deuxième espèce. Comme c'était le cas il a 40 ans (et même plus récemment pour les dernières banques privatisées par DSK), et ces banques peuvent à nouveau prêter à l’État avec des taux d'intérêt à zéro %.

Le budget ''intérêts de la dette'', qui représente actuellement le deuxième budget des dépenses de l’État français financé par nos impôts peut être ré-investit ailleurs. Etant donné que cela représente plus de 50 milliards d'euros en 2011, c'est pas du pipi de chat.

Si c'est le secteur public qui crée la monnaie: elle peut être émise sur des critères d'intérêt collectif, sans nécessité absolue d'être assorti ni d'une échéance, ni d'un intérêt, mais même dans ce cas, cet intérêt reviendrait à la collectivité et participerait au bien commun. :
Lien retiré

Si on n'avait pas eu à payer ces fameux intérêt illégitimes qui s'accumulent depuis fin 70, l'endettement de la France serait bien plus faible. :Lien retiré
résumé : Retenir que, en euros constants valeur 2010 :

- Les soldes primaires (sans intérêts) des budgets des Administrations publiques sont sensiblement en équilibre moyen sur la période 1980 – 2008.
- Les déficits presque systématiques des budgets des Administrations publiques sont dus aux intérêts qu’il a fallu payer et qui représentent maintenant le second poste budgétaire après l’enseignement.
- Fin 1979, la dette, déjà injustifiable, était de 243 Md€ (21% du PIB); Fin 2010, la dette s’établit à 1591 Md€, 82% du PIB !
- Entre 1980 et 2010 la dette a augmenté de 1348 Md€
- Nous avons, sur cette période, payé 1 408 Md€ pour les seuls intérêts: 125 millions par jour en moyenne!
- Ces intérêts (que nous avons du emprunter) ont, par effet boule de neige, grossi la dette.


Si nous n’avions pas eu à payer ces intérêts la dette publique serait plus faible aujourd’hui qu’en 1979 : 194 Md€, 10% du PIB !


Résumé du résumé : de problème il n'y a que les politiciens et leur démagogie. Les solutions sont là, il suffit de les (ré)appliquer ... et d'accepter devoir engranger moins de pots de vin. :siffle:
 
Dernière édition:
Pour en revenir au desastre de la sécurité sociale. La France a financé les rebelles en Libye et va récolter en échange 25% du pétrole Libyen (enfin en théorie, on verra).

A votre avis, le prix à la pompe va-t-il diminuer?

Non bien sur. La seule chose qui va changer c'est le bénéfice obscène de Total. Maintenant je pense que le concept de trou de la défense prend son sens. Meme quand l'armée pourrait être une source de revenus ou di'amélioration du niveau de vie, ses bénéfices ne seront répartis que parmi les plus riches.
 
A Matthieu : pour l'égo , je parlais des français en général , la position de la France , ils s'en foutent comme de l'an 40.

On était en 6ème position qd même, on verra si on fera mieux, de plus pour une guerre démocratique (Lien retiré), ça sent mauvais quand même , voir la réaction des français face à cette guerre. Avec Sarko quand le coup des mallettes ne fonctionnent plus , on balance des bombes.

Pour les positions allemandes et italiennes, pas sûr que les multinationales aient besoin tant de ça des politiques pour s'en sortir, ça se saurait. La Chine a t elle perdue tant que ça, c'est elle qui a le poignon, les coût les moins chers, je la vois pas perdante du tout. Les Libyens sont comme les français , ils ne voient que leur intérêt en premier (corruption et tout le tintouin), c'est celui qui aura la plus grosse mallette qui gagnera. J'imagine la conversation suivante : Sarko "Bon les gars, on en a balancé du missile pour que vous puissiez avoir vos puits maintenant abouler les contrats" , Libyen (on ne sait pas qui sera le vrai patron vu qu'il faudra un vote pour le désigner) " Euh tu proposes combien pour la reconstruction, j'espère que tes tarifs sont moins chères que la concurrence chinoise, ils ont déjà proposé gratuitement 2 hôpitaux sans compter la mallette qui va avec".

Sarko a t il apporté plus de contrats que son prédécesseur? Pour l'instant , la Libye c'est une victoire militaire mais encore loin d'être une victoire politique, on verra l'après guerre...

A ton avis , est que la guerre en Libye aura des répercussions positives ou négatives sur le trou de la sécurité sociale? Pourra t on mieux la financer , si les contrats que tu espères seront là?

Boriso ne jamais cité Alternatives Eco, ils perdent leur temps , de plus ils n'ont pas de prix Nobel.
 
Dernière édition:
[...]
Dans l'idéal, on nationalise les banques de la deuxième espèce. Comme c'était le cas il a 40 ans (et même plus récemment pour les dernières banques privatisées par DSK), et ces banques peuvent à nouveau prêter à l’État avec des taux d'intérêt à zéro %.
[...]
Une banque nationalisé, c'est une banque étatique. Qui prête à l'Etat à 0% ???
C'est pas très très objectif ca, ce serait pas un délit d'initié? .... Se prêter de l'argent qui vient des économies d'autres personnes à 0%, et donc qui perd de sa valeur à cause de l'inflation, n'est pas très fairplay.... Au final, je dirai même que c'est du vol.

Mais bon, c'est moi qui doit avoir du mal, il y a tellement de cerveau sur ce forum...
 
A ton avis , est que la guerre en Libye aura des répercussions positives ou négatives sur le trou de la sécurité sociale?
a voir qui sait!!!
si ils butent kadafi bah la secu ne paiera plus ses frais d'hospitalisation.
 
Breizh In China
Une banque nationalisé, c'est une banque étatique. Qui prête à l'Etat à 0% ???
C'est pas très très objectif ca, ce serait pas un délit d'initié? .... Se prêter de l'argent qui vient des économies d'autres personnes à 0%, et donc qui perd de sa valeur à cause de l'inflation, n'est pas très fairplay.... Au final, je dirai même que c'est du vol.

Mais bon, c'est moi qui doit avoir du mal, il y a tellement de cerveau sur ce forum...


Des choses t'interpellent, tu poses des questions, c'est normal. Mais pas la peine d'être énervé.

Alors toutes les banques des pays riches ont toujours fonctionné comme cela jusqu'à fin des années 70, où les décideurs se sont mis à observer le fait qu'il serait bien plus rentable pour eux que les Etats empruntent à des banques privées; car on pourrait se sucrer avec des intérêts.
Alors qu'une banque nationale qui fait payer des intérêt à son propre Etat cela ne rime à rien, et cela n'engraisse personne.

C'est beaucoup plus fair play que d'emprunter à des banques privées. Pourquoi : si délit d'initié il y a, il aura toujours lieu avec des banques privées, voir même d'avantage, si on concède le fait que dans une démocratie (pas comme aux USA) une banque nationale doit faire preuve de plus de transparence que les banques privées. Et surtout, comment rembourse -t- on les emprunts ? Par les impôts des français. Il est donc normal que l'argent d'un emprunt remboursé par les français retourne dans les caisses publiques, et non dans les caisses de banques privées.

Les délits d'initiés c'est tout le temps et partout. Mais dans un cas comme celui-ci, ce dont tu parles ne profiterais à personne, puisque ce sont les français qui se font crédit à eux même. En quelque sorte. Voilà toute la différence.
Et si un Etat fait trop mumuse à faire varier le cours de sa monnaie, ses partenaires économiques le lui feront ressentir.

Dans le cas présent, on doit rembourser des intérêts, ces taux d'intérêts sont en plus fluctuants et dépendent en partie des notes des agences de notations ...
Hors le taux auquel les banques prêtent à la France oscille en moyenne entre 3 et 4%. Grâce à ce système, les banques se font donc sur le dos des français de belles marges de 2 ou 3%. Sur des sommes qui se comptent en millions ou en milliards, c’est un placement particulièrement lucratif !

Quand on se rappelle que durant la crise de 2008, toute l’économie était en récession, seules les banques s’en sont sorties avec des bénéfices records, on comprend pourquoi.
Pour un pays comme la Grèce, les banques n’exigent pas 3% comme la France, mais un taux de 18% pour les obligations de 2 ans, pour le Portugal un taux de 12% etc …
Et il ne faut pas aller chercher plus loin les raisons de la crise en Grèce, ou qui s’annonce dans les autres pays comme l’Espagne l’Italie ou le Portugal, car aucun pays ne peut soutenir sa dette actuelle à un taux de 12 ni même de 18%. Si la France devait payer 18% d’intérêts et non pas 3%, elle devrait payer chaque année 300 milliards d’euros d’intérêts, et non pas 50. Ce qui est impossible.
Et qu’est ce qui justifie que les banques se prennent de telles marges alors que comme avant 1973 l’état pourrait très bien directement emprunter à la banque centrale à 1% voir sans payer d’intérêts ? Fournissent-elles un service ou un travail en échange pour mériter tout cet argent ? Absolument pas … Comme tous les spéculateurs d'une manière générale, ce sont comme des parasites …
Ce système a été mis en place à l’occasion de la construction européenne, et il n’y a jamais eu de débat publique sur ce sujet, personne n’a demandé leur avis et encore moins leur consentement aux citoyens.
Il aurait été parfaitement légitime pourtant de se demander pourquoi il fallait mettre en place un tel système qui finalement s’est avéré être si couteux au point de faire exploser la dette publique et qui finalement on le voit finit par plonger toute l’Europe dans une crise des finances publiques ?
Par exemple si la Grèce pouvait emprunter directement à la banque centrale européenne au lieu de devoir emprunter à 18% sur les marchés financiers, la crise qu’elle subit serait immédiatement résolue !
Qu’est ce qui a motivé les politiciens en 1973 à adopter cette réforme de la Banque de France et en particulier cette interdiction pour l’état d’emprunter à sa banque centrale, puis ensuite ceux qui ont continué à construire et à mettre en place le système financier européen, pour aboutir en 1993 au traité de Maastricht ?
L’intérêt financier pour les spéculateurs, et en particulier pour les banques est évident. Et quand on comprend que ce sont des banquiers qui ont conseillé nos politiciens pour mettre en place tout ce système monétaire et financier au niveau européen, le conflit d’intérêt est lui aussi évident.


tiré du deuxieme lien que j'ai mis du commentaire du dessus. L'as tu lu ??

En plus, grâce aux jeux d'écritures, dès qu'un crédit est accordé, la banque peut ''investir'' (faire mumuse en bourse) avec de l'argent virtuel non encore encaissé correspondant à la somme du crédit ... voire énormément plus si on utilise des effets de levier.
Et qui payent les pots cassés lorsque ces banques se foirent ? Encore les citoyens français. Et qui s'engraissent lorsque cela fonctionne ? Pas les citoyens français qui ont placé leur argent dans ces banques, et qui payent les impôts remboursant les crédits contractés par la France.

Enfin tout les Etats ne jouent pas le même jeu, par exemple les Etats Unis ou la Chine disposent toujours de leur propre banque centrale, et peuvent emprunter sans passer par les banques privées. Ils peuvent faire les deux en fait. La situation des Etas Unis est un cas exceptionnel, en faisant marcher la planche à billet et en profitant du fait que leur monnaie soit apprécié à la hausse du fait de son utilisation comme monnaie internationale d'échange. De cette manière, ils disposent d'un pouvoir d'achat largement augmenté, alors que pour tout autre pays toute mise en circulation aussi abusive de monnaie aurait conduit l'effet inverse. (bon en ce moment ils ont décidé de faire baisser la valeur du dollars eux même).

Comme tu le vois, chacun fait à sa sauce.


Séparer les intérêt purement spéculatifs des placements personnels et investissements à but public est nécessaire. Pour t'en convaincre tu peux lire ceci :
http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/goldman-sachs-la-grande-machine-a-59168
Et disposer de banque nationale est aussi nécessaire, pour éviter de devoir injecter l'argent du contribuable dans des circuits privés qui ne servent à rien pour les français, et pour éviter de donner aux banques trop de puissance, comme tu pourras le constater en lisant le lien ci-dessus qui est assez hallucinant.
Nous avons payé, je le réécris, plus de 1400 milliards en seul paiement des intérêts de la dette entre 1980 et 2008. 1400 milliards qui n'auront servi à RIEN pour la France et ses citoyens.


La solution est dans les urnes l'année prochaine. Et elle ne se situe pas avec les même guignols habituels complices de ce système que sont Aubry/Hollande/Sarko et (lire notamment la fin de ce dernier lien) assimilés. Il faudra la chercher ailleurs, exemple : Montebourg, Eva Joly (autres?) ... ou aller dans la rue, mais pas pour faire de la figuration.
On obtient rien sans rien. Ils ne vont pas gentiment renoncer à leur privilèges et revenus considérables, officiels et cachés.
 
Dernière édition:
Un des débuts de la fin :

Monsieur le Président
Si j'avais trouvé une adresse courriel directe, j'aurais pu éviter de passer par ce blog. J'espère que votre équipe vous transmettra la question qui suit, et que vous pourrez me répondre directement.
Le 3 janvier 1973, sous la présidence de Georges Pompidou, alors que vous étiez Ministre de Finances, est entrée en application une réforme importante des statuts de la Banque de France, dans lequel nous trouvons ce très court article 25 ; « le Trésor public ne peut être présentateur de ses propres effets à l’escompte de la Banque de France », autrement dit fut bloqué à ce moment toute possibilité de crédit de la Banque de France au Trésor, et ici se trouve l'origine de la dette des administrations publiques dans notre pays laquelle atteint maintenant plus de 1200 milliards (au seul sens de Maastricht), et nous ponctionne collectivement de plus de 40 milliards d'intérêts par an, payés aux "déjà plus riches".
J'aimerais que vous m'expliquiez, sans langue de bois, quel fut, à l'époque, la justification de ce changement de cap qui nous ligote sous la coupe des banques privées.
Avec ma considération la plus distinguée

Réponse de VGE

Par Valéry Giscard d'Estaing le vendredi 25 juillet 2008, 14:26 - Réponses aux bloggeurs - Lien permanent
@ A-J Holbecq : Réforme des statuts de la Banque de France
La réforme des statuts de la Banque de France, adoptée sous le mandat de Georges Pompidou et lorsque j'étais Ministre des Finances, est une réforme moderne qui a transposé en France la pratique en vigueur dans tous les grands pays : il s'agissait à l'époque de constituer un véritable marché des titres à court, moyen et long terme, qu'il soit émis par une entité privée ou publique.
La possibilité du prêt direct de la Banque de France au Trésor public a généré partout où il fut appliqué une situation d'inflation monétaire permanente. Votre remarque sur l'endettement public est inexacte et révélatrice : vous semblez penser qu'une dette du Trésor public envers la Banque de France ne serait pas décomptée comme faisant partie de la dette de l'administration publique. En réalité, il y a dans ce domaine des règles bien connues qui définissent le montant des avances et prêts de l'institut d'émission en faveur du Trésor public, avances et prêts qui ont évidemment vocation à être remboursés et qui figurent de ce fait dans le montant de la dette publique. Ce que vous supposez consiste à dire qu'on aurait pu remplacer un endettement visible et structuré par une simple émission monétaire. Mais ce serait ouvrir les bras au retour à l'inflation des années 1950.
Commentaires

Le samedi 26 juillet 2008, 12:44 par A-J Holbecq

Merci pour votre réponse, mais je ne suis évidemment pas du tout d'accord avec vos arguments. Il a bien fallu de l'émission monétaire (par le "crédit" des banques privées (augmentation de M1 sur une pente de 10% annuelle, sans inflation), pour que les prêteurs puissent prêter à l'Etat français. La grosse différence avec un prêt direct de la Banque Centrale aux collectivités, est simplement que dans ce dernier cas les intérêts seraient revenus à la Banque Centrale (et donc, in fine, à la collectivité).
J'ai calculé (mon dernier livre " La dette publique, une affaire rentable") qu'entre 1980 et 2006, c'est plus de 1100 milliards d'euros (valeur 2006) d'INTERETS que nous avons payés aux déjà plus riches...
Je trouve que votre décision de 1973 a été une trahison - voulue ou non - envers les français... pas tous, il est vrai.


Le mardi 29 juillet 2008, 07:54 par A-J Holbecq

Monsieur le Président,
Reprenons en détail votre réponse
Vous me prêtez des propos que je n’ai pas tenus en écrivant « vous semblez penser qu'une dette du Trésor public envers la Banque de France ne serait pas décomptée comme faisant partie de la dette de l'administration publique. »
Mon propos ne porte pas sur le capital, mais sur les intérêts et je n’ai pas pensé qu'une dette du Trésor public envers la Banque de France ne serait pas – nécessairement - décomptée comme faisant partie de la dette de l'administration publique.. . mais c’est aussi, lorsque nécessaire, un moyen comme un autre d’émission monétaire au fur et à mesure des besoins induits par la croissance.
Vous écrivez également : « : il s'agissait à l'époque de constituer un véritable marché des titres à court, moyen et long terme »
J’ai effectivement bien compris cette position. Au lieu de faire financer les besoins des collectivités publiques (l cas échéant en faisant la différence entre besoins financiers de fonctionnement et besoins d’investissements) par une augmentation de la fiscalité ou un prêt de la Banque Centrale, on s’adresse au privé et la collectivité paye donc des intérêts à ces prêteurs. Et tant pis si le payement par l’Etat des intérêts, s’il avait été au bénéfice de la Banque Centrale, aurait permis de bénéficier in fine de prêts sans intérêt : comme je le disais dans la réponse précédente, c’est plus de 1100 milliards d’euros en 25 ans que la collectivité aurait économisé si ces intérêts lui avaient été restitués.
Vous me répondez d’autre part « Ce que vous supposez consiste à dire qu'on aurait pu remplacer un endettement visible et structuré par une simple émission monétaire. »
Que le prêt au Trésor Public soit direct par la Banque Centrale ou non, car issu de crédits (demande de monnaie ) par les banques commerciales, il y a bien une émission monétaire équivalente correspondante à l’origine.
On aurait pu (plus précisément, « vous auriez pu »), pour économiser le payement d’intérêts, remplacer un « endettement visible et structuré » auprès des détenteurs de capitaux, par un « endettement visible et structuré » auprès de la banque de France, quitte à encadrer les règles d’émission, par exemple au seuls besoins de financement des investissements, en conservant le financement du fonctionnement de l’Etat et des collectivités (y compris, si on veut, les amortissements) par les recettes fiscales.
Vous auriez pu aussi, lorsque vous avez pris les habits de Président, faire modifier cet article 25 de la loi du 3 janvier 1973 que vous aviez signée et qui interdisait au Trésor public d’être présentateur de ses propres effets à l’escompte de la Banque de France. Un calcul simple montre bien que, sans le poids des intérêts sur la dette publique, les soldes des budgets seraient restés positifs pendant toute la période 1980-2005, sauf pour les années 1992 à 1996 et 2002 à 2005, au lieu d’être négatifs.
Quand à l’inflation des années 50, je déduis des données de « déflation par l'indice général des prix à la consommation » de l’INSEE que :
- l’inflation entre 1950 et 1959 à suivi annuellement les taux suivants 9,4 / 16,4 / 12,3 / -1,7 / 0,0 / 0,9 / 4,5 / 2,8 / 15,1 / 6,9
- l’inflation entre 1960 et 1972 à suivi annuellement les taux suivants, très « raisonnables » 3,2 / 3,3 / 4,8 / 4,8 / 3,4 / 2,5 / 2,7 / 2,7 / 4,5 / 6,4 / 5,2 / 5,7 / 6,2 /
Je remarque également qu’à partir de 1973, ces taux augmentent rapidement (près de 14% en 1974) et restent au dessus de 8% jusqu’en 1984 … oh, je sais, la «première crise pétrolière… » … Je ne crois donc pas que votre justification « Mais ce serait ouvrir les bras au retour à l'inflation des années 1950 » soit la bonne.
Avec mes salutations distinguées

Mais bon, c'est moi qui doit avoir du mal, il
C'est bien de le reconnaître...
 
Des choses t'interpellent, tu poses des questions, c'est normal. Mais pas la peine d'être énervé.

Alors toutes les banques des pays riches ont toujours fonctionné comme cela jusqu'à fin des années 70, où les décideurs se sont mis à observer le fait qu'il serait bien plus rentable pour eux que les Etats empruntent à des banques privées; car on pourrait se sucrer avec des intérêts.
Alors qu'une banque nationale qui fait payer des intérêt à son propre Etat cela ne rime à rien, et cela n'engraisse personne.

C'est beaucoup plus fair play que d'emprunter à des banques privées. Pourquoi : si délit d'initié il y a, il aura toujours lieu avec des banques privées, voir même d'avantage, si on concède le fait que dans une démocratie (pas comme aux USA) une banque nationale doit faire preuve de plus de transparence que les banques privées. Et surtout, comment rembourse -t- on les emprunts ? Par les impôts des français. Il est donc normal que l'argent d'un emprunt remboursé par les français retourne dans les caisses publiques, et non dans les caisses de banques privées.

Les délits d'initiés c'est tout le temps et partout. Mais dans un cas comme celui-ci, ce dont tu parles ne profiterais à personne, puisque ce sont les français qui se font crédit à eux même. En quelque sorte. Voilà toute la différence.
....
Tu connais le principe de l'inflation?
On prête au minimum au taux de l'inflation, sinon, concrètement l'argent que tu as prêté aura perdu de la valeur.

Désolé de te décevoir, les banques privées existent depuis des siècles. Si Venise était devenu un royaume puissant, c'était grâce aux nombreuses banques privées du royaume.
 
C'est beaucoup plus fair play que d'emprunter à des banques privées. Pourquoi : si délit d'initié il y a, il aura toujours lieu avec des banques privées, voir même d'avantage, si on concède le fait que dans une démocratie (pas comme aux USA) une banque nationale doit faire preuve de plus de transparence que les banques privées. Et surtout, comment rembourse -t- on les emprunts ? Par les impôts des français. Il est donc normal que l'argent d'un emprunt remboursé par les français retourne dans les caisses publiques, et non dans les caisses de banques privées.
Attention je crois qu'il y a mélange entre délit d'initié et conflit d'intérêt. Sinon merci pour ton post, continue à poster car ce sont des infos importantes et une vue de la situation qu'il est important de faire connaître aux français, et le net est le meilleur moyen pour ça.
 
On prête au minimum au taux de l'inflation, sinon, concrètement l'argent que tu as prêté aura perdu de la valeur.
On peut dire que si une banque d'état prête à 0% , elle détruira de la monnaie , ce qui régulera l'inflation voir justement l'échange que j'ai donné où l'on peut se retrouver avec des taux négatifs. Les banques d'état de Boriso ne sont là que pour réguler that s all par pour concurrencer les banques privées , pas sûr que Boriso soit anti banques privées que ça, je pense qu'il veut l'équilibre.

Pour les banques privées , oui elles existent depuis des siècles avec les désastres qui les accompagnent. Pour l'empire Vénitien il s'est fait bien avant les banques, et l'empire romain n'a pas eu besoin de banques pour être ce qu'il a été (p'tain ça c'est bon comme phrase).
En relisant l'Histoire, on voit qu'on nationalise les banques en même temps que les avantages sociaux surgissent telle que la sécurité sociale...coïncidence?


Attention je crois qu'il y a mélange entre délit d'initié et conflit d'intérêt. Sinon merci pour ton post, continue à poster car ce sont des infos importantes et une vue de la situation qu'il est important de faire connaître aux français, et le net est le meilleur moyen pour ça.
Non justement il explique bien la différence :
une banque nationale doit faire preuve de plus de transparence que les banques privées.
Ben normalement.
Sinon quand tu regardes des affaires de délit d'initié comme par hasard tu retrouves toujours une banque ou un ex banquier sur le banc des accusés, coïncidence?

Pour Kaddhafi justement il payait cher ses soins, ce qui enrichissait des cliniques et des médecins mais qui devaient pas en remettre bp à l'état vu que ça devait être payé en billet vert , pôvre sécu personne ne veut te financer mais tt le monde a besoin de toi, moi non vu que j'ai le troquet à côté de chez moi.
 
Breizh a dit:
Une banque nationalisé, c'est une banque étatique. Qui prête à l'Etat à 0% ???
C'est pas très très objectif ca, ce serait pas un délit d'initié? .... Se prêter de l'argent qui vient des économies d'autres personnes à 0%, et donc qui perd de sa valeur à cause de l'inflation, n'est pas très fairplay.... Au final, je dirai même que c'est du vol.
L'erreur a d'abord été faite par Breizh ici. La reprise du même terme par boriso devrait en toute logique rendre sa phrase soit incorrecte (réutilisation du mauvais mot dans le bon contexte), soit hors-sujet (utilisation du bon mot dans le mauvais contexte, dans ce cas il aurait fallu répondre sur conflit d'intérêt et non sur délit d'initié),

Peut-être aussi est-ce moi qui ai l'esprit tordu, en l'occurrence c'est pas très grave. Et de toutes façons le reste du post est très intéressant.

PS: WP - "Le délit d'initié [étant] un délit boursier que commet une personne qui vend ou achète des valeurs mobilières en se basant sur des informations dont ne disposent pas les autres".
 
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Légume28, non on parle de délit d'initiés, puisque certains sont au courant et la large majorité ne l'est pas. Un conflit d'intérêt c'est lorsque qu'une personne fait profite de sa position pour faire passer ses intérêts privés avant la défense des intérêts publics. Bien sûr, parfois cela peut coïncider... mais en général nan évidemment. Comme ça par exemple :
Lien retiré
Lien retiré
http://www.marianne2.fr/Autoroutes -des-profits-a-fond-la-caisse-grace-a-l-Etat_a202438.html
on peut en voir ici aussi : http://www.marianne2.fr/sarkofrance...ent-de-l-UMP-la-vengeance-de-Chirac_a129.html
et là : http://www.marianne2.fr/sarkofrance...ISF-les-tartufferies-de-Sarkozy_a422.html?com
ou encore ici : http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/libye-sarkozy-gueant-takieddine-98343
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/sarkozy-cie-takieddine-encore-et-99311
http://www.cameroonvoice.com/news/article-news-4174.html
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/un-temoin-a-affirme-a-la-juge-99874
pour ces derniers cas, on parlera plutôt de corruption et/ou d'abus de pouvoir, ce qui est assez proche du conflit d'intérêt en fait. Et le délit d'initié s'observe aussi souvent dans les affaires de conflit d'intérêt bien sûr. Tout est lié.

Merci Bison ravi pour ton aide.
Tu as très bien répondu à ma place, et bien sûr que non je ne suis pas contre les banques privées. Je suis pour qu'un Etat puisse emprunter directement à sa banque central publique (ce qu'en fait la plupart des Etats dans le monde peuvent toujours faire), et que l'on recré des banques publiques de détails, comme ça a toujours été le cas. A coté des banques privées, permettant aux gens de choisir. En gros détruire le travail de DSK http://wikistrike.over-blog.com/article-qui-est-dsk-73945826.html et de VGE/Pompidou http://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_n°73-7_du_3_janvier_1973_sur_la_Banque_de_France
La seule justification de cette loi de 1973 serait qu'elle permet de mieux lutter contre l'inflation, ce qui est archi faux. Cela ne change rien en France comme dans les pays qui ont gardé leur banque centrale.

Cela serait mieux également de séparer les banques d'investissements à but purement spéculatif des banques de dépots/crédits, comme je l'ai déjà écrit. Mais si on ne le fait pas, au moins permettre aux gens de se tourner vers un acteur sûr, et laisser couler les autres qui auront fait n'importe quoi.
un petit résumé sur ce dont on a parlé ici :

Remettre en perspective notre endettement

Les auteurs soulignent de manière intéressante le choix du terme « service » de la dette en lieu et place du terme « intérêt ». Ils critiquent le catastrophisme des opposants de tout bord à la dette publique en soulignant plusieurs points importants. Tout d’abord, ils soulignent la myopie de leur analyse, qui oublie de prendre en compte le patrimoine de l’Etat. En effet, l’analyse de la situation financière de quiconque impose d’avoir une vue globale et comparative.

Or, un tel examen (Lien retiré i) donne une autre perspective, qui explique pourquoi notre pays conserve son AAA. Tout d’abord, notre endettement brut est dans la moyenne. Ensuite, notre pays a davantage d’actifs que les autres. Fin 2009, le solde entre les actifs et les dettes des administrations publiques était positif de plus de 400 milliards d’euros. Et si on prend uniquement en compte les actifs financiers, notre dette nette était de 44% du PIB, contre 58% dans la zone euro…



Le vrai problème

Les auteurs déplace alors le débat : « ce qui est immodéré dans la dette, c’est moins son montant (lequel a permis la création de richesse) que la part des intérêts dans ce montant ». Et cela est d’autant plus vrai que le privilège de la création de monnaie, bien collectif, a été abandonné aux banques commerciales. Les auteurs réalisent alors le fameux calcul qui commence à s’imposer dans le débat public et qui remet quelques idées en place sur les implications de la loi de 1973.

De 1979 à 2009, la dette publique est passée de 240 à 1490 milliards d’euros (de 21 à 78% du PIB), soit une augmentation de 1250 milliards. Entre temps, nous avons payé pour 1340 milliards d’euros d’intérêt. En clair, depuis 30 ans, l’augmentation de la dette publique est plus qu’intégralement la conséquence du paiement d’intérêts. Dès lors, comme en monétisant un pays n’a pas à payer d’intérêt, cela pose clairement la question de cette privatisation de la création monétaire.

En outre, tout ceci pose de nombreux problèmes. Tout d’abord, cela rend les Etats dépendants des marchés (alors qu’aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne ou au Japon, la monétisation est courante). Et cela limite considérablement les moyens de financement des Etats à un moment de chômage de masse et de défi écologique. Ils dénoncent également « la tendance actuelle (…) à amputer les ressources publiques, ce qui implique de transférer sur le privé, petit à petit tous les services ».



Les auteurs exhument une belle citation de Tocqueville : « préoccupés du seul soin de faire fortune, les hommes n’aperçoivent plus le lien étroit qui unit la fortune particulière de chacun d’eux à la prospérité de tous ». En fait, le débat est ancien : il a eu lieu le 22 juillet 1981 à l’Assemblée Nationale quand une quarantaine de députés ont défendu un projet de loi qui aurait permis à nouveau de mettre la création monétaire au service de la collectivité.


Les auteurs citent également Maurice Allais pour qui « toute création monétaire doit relever de l’Etat et de l’Etat seul » et qui assimilaient les banques commerciales à des « faux-monnayeurs ». Le « Lien retiré » était favorable à des taux de change fixes et révisables, un équilibre des balances des paiements, l’interdiction de la spéculation pour les banques.

Ils proposent une banque centrale indépendante, seule créatrice de la monnaie (qui ne peut être qu’un bien collectif), un budget de fonctionnement de l’Etat équilibré excepté en période de récession économique ainsi qu’une séparation des banques privées en trois types : les banques de dépôts, les banques de prêts et les banques d’affaires. Ils évoquent la proposition de 1995 de Jean-Marcel Jeanneney « d’émettre de la monnaie ex nihilo pour sortir notre économie de son anémie ».

La privatisation de la création monétaire est un accident de notre histoire économique. Mais il est encore plus incroyable que les Etats d’Europe continentale ait renoncé à son émission publique. Merci aux auteurs pour ce livre qui éclaire d’une perspective stimulante un des débats du moment.


texte : http://www.marianne2.fr/Holbecq-et-Derudder-remettre-en-perspective-notre-endettement_a209408.html

Avec ce petit texte tout est dit. Dommage je ne l'avais pas trouvé avant, c’eut été un gain de temps. anim_grin
Et donc pour en revenir au commencement, 30 milliards d'euros de déficit de la sécu, c'est vraiment risible et du foutage de gueule que cela soit encore le cas.
Le but de nos politiciens c'est de faire peur, pour mieux privatiser et réduire les dépenses sociales, afin que l'argent des Français attérisse directement dans la poche du privé (pour une qualité de service moindre et un coût toujours plus cher) et d'allouer le budget de ses dépenses publiques à d'autres secteurs qui leur permettent d'engraisser leurs collabosrateurs.
C'est simple :)
 
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On peut dire que si une banque d'état prête à 0% , elle détruira de la monnaie , ce qui régulera l'inflation voir justement l'échange que j'ai donné où l'on peut se retrouver avec des taux négatifs. Les banques d'état de Boriso ne sont là que pour réguler that s all par pour concurrencer les banques privées , pas sûr que Boriso soit anti banques privées que ça, je pense qu'il veut l'équilibre.
Ce qui revient à appauvrir le pays. Pas vraiment une bonne idée. A mon avis.

Pour les banques privées , oui elles existent depuis des siècles avec les désastres qui les accompagnent. Pour l'empire Vénitien il s'est fait bien avant les banques, et l'empire romain n'a pas eu besoin de banques pour être ce qu'il a été (p'tain ça c'est bon comme phrase).
L'etat romain a emprunté. A des riches particuliers, mais c'est le même principe qu'une banque privée.
Les banques privées sont des outils. La façon dont on les utilise ne remet pas en cause leur utilité.
Un couteau peut te trancher la gorge, et ce depuis des millénaires. Ils ne sont pourtant pas interdit car ils sont utile pour couper la viande.
En relisant l'Histoire, on voit qu'on nationalise les banques en même temps que les avantages sociaux surgissent telle que la sécurité sociale...coïncidence?
Il me semble pas qu'on n'a pas nationalisé les banques en 1936, durant les congés payés, qui sont un vrai avantage social. Hausse de salaire, 2 semaines de congés payés, le temps de travail qui passe de 48hà 40h. Et ce sans contre-partie. La banque de France ne fut pas nationalisée, mais mis sous tutelle renforcée.
La SECU est juste un système de répartition et d’assurance obligatoire, ce n'est pas un avantage car tu paies pour cela. Pas vraiment un avantage en tant que telle.
Non justement il explique bien la différence :
Ben normalement.
Sinon quand tu regardes des affaires de délit d'initié comme par hasard tu retrouves toujours une banque ou un ex banquier sur le banc des accusés, coïncidence?
Dans les procès pour mal façon dans le bâtiment, on trouve toujours des architectes, maçons ou autres plombiers. Coïncidence?
Dans les procès de mal bouffe, on trouve tjrs des paysans, ou industries agroalimentaires, coïncidence?
Dans les procès médicaux, on trouve tjrs des hôpitaux, médecins, infirmiers et autres industries phama, coïncidence?
Plus sérieusement, pour avoir délit d'initié, il faut être dans la place, dans le domaine.
Et le conflit d'intérêt aussi, il faut être dans le domaine.

Pour Kaddhafi justement il payait cher ses soins, ce qui enrichissait des cliniques et des médecins mais qui devaient pas en remettre bp à l'état vu que ça devait être payé en billet vert , pôvre sécu personne ne veut te financer mais tt le monde a besoin de toi, moi non vu que j'ai le troquet à côté de chez moi.
Tout à fait d'accord. La secu c'est bien. Il suffit de regarder le système de santé suisse (tout privé), ils paient un maximum pour une couverture minimum.
Apres, il faut juste que la société en général accepte de payer le juste prix pour ces services.
Kaddhafi, on s'en tappe un peu.
 
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