PSA va supprimer 8 000 emplois en France

bison ravi

Ange
15 Oct 2010
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chine ou france
Peugeot Citroën a annoncé jeudi 12 juillet son intention de supprimer 8 000 postes supplémentaires sur ses sites français face à la dégradation du marchéautomobile européen, et de fermer son usine de production d'Aulnay-sous-Bois en 2014. En plus des 3 000 emplois que représente actuellement l'usine d'Aulnay-sous-Bois (Seine-saint-Denis), PSA compte supprimer 3 600 emplois de structure - administration, recherche et développement et commerce - par départs volontaires, et 1 400 emplois dans son usine de Rennes (Ile-et-Vilaine).

Lien retiré, le constructeur automobile affirme qu'il "s'engage àproposer une solution à son problème d'emploi à chaque salarié d'Aulnay", avançant le chiffre de 1 500 reclassements, "essentiellement à Poissy", et affirme qu'"un nombre comparable de salariés se verrait proposer des postes dans le bassin d'emploi d'Aulnay grâce aux actions de reclassement externe". Le groupe ne donne pas de chiffres détaillés de reclassements internes pour l'usine de Rennes, mais évoque un "redéploiement des effectifs".
Le groupe PSA Lien retiréën a par ailleurs annoncé jeudi qu'il avait enregistré une perte nette au premier semestre dont le montant n'a pas été précisé, plombé par les mauvaises performances de sa division automobile. Le constructeur français s'attend à une perte opérationnelle courante de l'ordre de 700 millions d'euros pour sa branche automobile à cause d'une dégration de la conjoncture, selon un communiqué. Il table à présent sur une baisse du marché européen dans son ensemble de 8 % cette année et de 10 % en ce qui le concerne.
Cette décision représente un véritable coup de tonnerre dans l'industrieautomobile hexagonale, où la dernière fermeture de site - Renault Billancourt - remonte à vingt ans. "La fermeture d'Aulnay est anticipée par les marchés, PSA devra fournir un plan détaillé qui ne se contente pas de cette fermeture, mais qui va plus loin", précisait la semaine dernière Lien retiré, analyste du secteur chez UBS.
"LE PROBLÈME VIENT DES VOLUMES ET DES COÛTS"
Le premier constructeur automobile français souffre depuis l'été dernier d'une chute de ses ventes en Europe, notamment du Sud. Après plusieurs avertissements sur résultats et une perte opérationnelle courante de 92 millions d'euros dans l'automobile en 2011, les analystes s'attendent à ce que l'exercice 2012 se solde par des pertes bien plus lourdes encore.
Le ministre du travail, Lien retiré, avait dit s'attendre à des annonces "plutôt négatives" mais a assuré que l'Etat serait présent pour "exiger de Peugeot qu'il y ait un vrai dialogue social, une vraie transparence". "Nous ne considérerons pas que ce qui sera annoncé demain par Peugeot est définitif. Cela devra bouger, cela devra évoluer, d'abord par la négociation entre les partenaires sociaux", avait-il dit sur BFM-TV.
Le ministre du redressement productif, Lien retiré, avait auparavant haussé le ton contre la direction de l'entreprise, soulignant qu'elle avait bénéficié d'aides importantes. "La famille Peugeot n'a pas vraiment le choix et va devoir à la fois réduire les dépenses et les capacités", commente pour sa part un analyste du secteur sous couvert d'anonymat. "Le problème vient des volumes et des coûts, les volumes ne sont pas là, mais les coûts si."
Les ventes européennes de PSA ont chuté de 15,2 % au premier semestre, alimentant un désaveu en Bourse qui se traduit depuis le début de l'année par une chute de plus d'un tiers du Lien retiré après un recul de près de 60 % déjà en 2011. La capitalisation boursière du deuxième constructeur automobile européen (quelque 2,5 milliards d'euros) a ainsi fondu comme neige au soleil et est aujourd'hui à peine supérieure à celle du fabricant de petit-électroménager Seb.
Pour réduire sa dépendance vis-à-vis d'un marché européen atone, où il réalise encore 61 % de ses ventes, le groupe se développe à marche forcée à l'international, notamment en Chine et en Russie. Mais les difficultés financières de PSA menaçant également cette stratégie, le groupe a été contraint en février de s'allier à l'américain Lien retiré, ce qui constitue la première entorse au principe d'indépendance que la famille fondatrice a toujours jalousement défendu.
http://www.lemonde.fr/economie/arti...e-la-crise_1732467_3234.html#xtor=AL-32280308

Pourquoi les pays s'entêtent-ils avec un marché qui s'écroule chaque année, où les constructeurs trichent sur leur chiffre à chaque bilan pour éviter une faillite, combien les gouvernements mettront sur la table pour que cette industrie, qui ne sait plus innover depuis belle lurette, reste viable, et quand je vois que le gouvernement chinois a encore la main à la poche pour entretenir le mythe ben je marre...mais pas certains...

Edit : spécial dédicace à C-E
Concernant le syndicalisme en France, je ne préfère pas aborder le sujet. Quand je regarde l'Allemagne, ou les pays d'Europe du nord, j'ai trop honte du "dialogue social" à la française..

- Si c'est comme ça, moi et les potes, on fait tout sauter !
- Non, faites pas ça ! Venez plutôt à la "table des négociations", y aura du champagne !
- Ta table, tu te la mets au cul ! On veut une annonce dans le JT de Claire Chazal, sinon on lâche rien !
- Nooon ! Pas Chazaaaal !! Delahousse, si vous voulez, mais pas Chazal !!
- Alors on kidnappe le yorkshire du préfet !

A ton avis ils vont faire quoi les syndicats, faire péter Poissy ???
 
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Peut etre rien a voir, mais il y a quelques mois de cela, en Avril...

[h=1]"PSA va développer une nouvelle marque en Chine"[/h]
Grégoire Olivier est le "Monsieur Chine" de PSA Peugeot-Citroën. À l’occasion du salon de Pékin qui démarre aujourd’hui, il nous dévoile la stratégie du constructeur français dans une interview exclusive. ll compte sur la gamme DS et une nouvelle marque d'entrée de gamme pour se faire une place dans l'ex-Empire du milieu. L'Usine Nouvelle - Vous êtes à la tête de la division Asie depuis septembre 2010. Qu’est-ce qui a changé depuis deux ans pour Peugeot et Citroën sur le marché chinois ?
Ses reponses, ici: http://www.usinenouvelle.com/article/psa-va-developper-une-nouvelle-marque-en-chine.N173255
 
Peut etre rien a voir, mais il y a quelques mois de cela, en Avril...

"PSA va développer une nouvelle marque en Chine"


Grégoire Olivier est le "Monsieur Chine" de PSA Peugeot-Citroën. À l’occasion du salon de Pékin qui démarre aujourd’hui, il nous dévoile la stratégie du constructeur français dans une interview exclusive. ll compte sur la gamme DS et une nouvelle marque d'entrée de gamme pour se faire une place dans l'ex-Empire du milieu. L'Usine Nouvelle - Vous êtes à la tête de la division Asie depuis septembre 2010. Qu’est-ce qui a changé depuis deux ans pour Peugeot et Citroën sur le marché chinois ?
Ses reponses, ici: http://www.usinenouvelle.com/article/psa-va-developper-une-nouvelle-marque-en-chine.N173255

En France comme et apres en Chine ce sont des daubes leurs bagnoles .

Les vraies peugeot et citroen sont mortes avec la DS et les 404 ,504 ,allez les premieres 205 aussi .

Renault avec la fregate et la R8 voir les premieres R5 .

Apres c 'est 40 ans de misere au niveau des gammes ...
 
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En France comme et apres en Chine ce sont des daubes leurs bagnoles .

Les vraies peugeot et citroen sont mortes avec la DS et la 404 .

Renault avec la fregate .

C est sur que, questions securite, solidite, confort... Peugeot et Citroen etaient pas mal: 604, 2cv, GS, ... C est comme la motobecane ou le 103, tenue route largement superieure aux scooters d aujourd hui, quand on etait en panne, on l entendait, tout pouvait se reparer,... Une autre epoque!
 
Bah oui comme quoi on est bien en Chine!
Mais bon, ici aussi la crise tend à frapper à la porte!
Attendons demain d'avoir les chiffres de la croissance du deuxième trimestre!
 
Le pourquoi du comment ..

Fragilisé par sa petite taille, trop faible à l'international, le groupe est pénalisé par le recul du marché européen et paie des années de retards stratégiques.

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Comment le Lion en est-il arrivé là? L'été dernier, le groupe, dont la réussite de la gamme premium DS était saluée, semblait en forme, avec un bénéfice semestriel de 806 millions d'euros. Depuis, c'est la descente aux enfers, et PSA lutte pour sa survie. Le groupe, qui a annoncé l'an passé 6000 suppressions d'emplois en Europe, veut continuer à adapter ses effectifs à la baisse de ses volumes. Pénalisé par le recul du marché européen, le constructeur, trop faible à l'international, paie des années de retards stratégiques. Il est aussi fragilisé par sa petite taille et un manque de moyens financiers, liés à la volonté historique de la famille Peugeot, principal actionnaire du groupe (25 % du capital et 38 % des droits de vote) de ne pas se diluer.

Il dépend trop de l'Europe


Alors que le marché européen pourrait reculer de 7 % cette année, PSA a réalisé 60 % de ses ventes au premier semestre sur le Vieux Continent, quand cette zone ne représente plus que 53 % des volumes de Renault. Résultat, le Lion souffre plus que son rival, qui bénéficie de sa croissance à l'international. Les ventes mondiales de PSA se sont effondrées de 13 % sur six mois, alors que le repli du Losange s'est limité à 3,3 %. Pour ne rien arranger, le groupe occupe une position forte sur les marchés européens les plus touchés. En France, après avoir vu ses ventes artificiellement dopées par la prime à la casse, il recule plus vite que la concurrence. Il pâtit aussi du repli de l'Italie et de l'Espagne, deux marchés qui ont vu leurs volumes rabotés de 30 % et de moitié entre 2007 et 2011.
Résultat, la plupart des usines européennes de PSA, sous-utilisées, perdent de l'argent. En 2011, les sites de Madrid, Aulnay et Poissy, spécialisé sur les petites voitures, tournaient à 68 %, 60 % et 63 % de leurs possibilités, selon la Deutsche Bank. Or, un site doit être rempli à 75 % pour être rentable. S'il met aujourd'hui les bouchées doubles, le groupe n'a pendant longtemps pas assez investi à l'international. Arrivé en Chine dès les années 1980, il y est encore un nain dans, avec une part de marché de 3,4 %.

Ses coûts sont trop élevés


Sur un marché européen où la guerre des prix fait rage, PSA est plombé par des coûts trop importants. En 2011, il produisait 44 % de ses voitures en France, contre 23 % pour Renault, qui a davantage délocalisé en Europe de l'Est. PSA évalue à environ 700 euros la différence de coût de production entre une 208 fabriquée à Poissy et la même faite en Slovaquie. Pis, le groupe a pris du retard en matière de méthode de conception et de production. «C'est le vrai problème», explique un excellent connaisseur de l'entreprise. «Les véhicules reviennent trop cher car PSA n'a pas lancé de politique de fabrication par modules, comme le fait Volkswagen», ce qui permet de mettre en commun un maximum de composants entre les différents modèles d'une gamme. «À l'arrivée, on réduit les coûts de conception, en ne redéveloppant que 20 % des pièces pour un nouveau modèle et non pas 50 % comme PSA. Et on baisse les coûts d'achat des pièces grâce à des volumes plus importants», poursuit cette source, selon qui la nouvelle Peugeot 208, stratégique pour le groupe, «revient trop cher».

Sa stratégie de montée en gamme est très risquée


Beaucoup d'observateurs doutent de la pertinence de la stratégie de montée en gamme du groupe. Certes, le lancement de la petite DS3 est un succès. Mais les perspectives de volumes paraissent limitées pour la DS4 et la DS5. Et, plus globalement, on peut s'interroger sur la capacité du constructeur à tirer l'ensemble de ses prix vers le haut, comme le prouvent les difficultés de la Peugeot 508.

En effet, les constructeurs allemands semblent indéboulonnables sur le segment premium. Et PSA reste un constructeur généraliste, dont les consommateurs attendent un bon rapport qualité-prix dans les petites et moyennes voitures. «PSA souffre d'un complexe par rapport aux marques premium allemandes, qui l'empêche d'essayer d'être le meilleur sur son marché clé, celui des généralistes», souligne Bertrand Rakoto, de RL Polk. «Le groupe rêve de se mesurer à Audi, mais il faut des années d'investissements pour cela: il n'en a pas les moyens», selon un autre analyste. Par ailleurs, le groupe ne dispose pas de véhicule low-cost, comme Renault, capable de dégager de fortes marges et de conquérir des clients à l'international.

Il reste isolé

Trois ans après l'arrivée de Philippe Varin, son bilan est très mitigé. Le nouveau patron a été recruté par la famille Peugeot pour trouver un partenaire - face à des concurrents qui écoulent, comme General Motors, Volkswagen ou Renault-Nissan, plus de 8 millions de voitures - et augmenter la rentabilité du groupe. Sur le premier volet, le français s'est allié avec l'américain GM en début d'année. Mais l'aspect capitalistique reste modeste: GM n'a pris que 7 % de PSA, ce qui est plus apparu comme la recherche d'une bouffée d'oxygène financière de 1 milliard.

Par ailleurs, cette alliance avec un groupe, dont la filiale européenne Opel est en difficulté, n'apportera des synergies qu'en 2016. Sur le second aspect: c'est un échec complet. Philippe Varin est aujourd'hui contesté par une partie de la famille Peugeot, au sein de laquelle la crise fait naître des tensions. Il faut dire que le groupe a perdu plus de 75 % de sa valeur en Bourse en un an .

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Ca va finir comme Simca Talbot cette histoire ....
 
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Le pourquoi du comment, tu peux l'adapter à toutes les marques de caisse même allemande parce que les marchés russe et chinois finiront par s'essouffler m'enfin y 'en a tjs pour rêver...

J'ai hâte de voir le plan de Montebourg pour soutenir l'automobile...
 
..il fallait bien que ça arrive un jour... Peugeot, Renault ou FIAT, ils vont tous y passer progressivement.
Souhaitons que le nouveau gouvernement sache faire quelque chose pour accompagner cet évènement social (mais hélas je n'y crois pas trop..). Du côté de Sochaux, on doit aussi trahir des inquiétudes...

Vu sous un autre angle, il faut peut-être la mortification du secteur automobile pour faire couler le lobby pétrolier, et ainsi repenser les transports différemment dans les pays dits développés ?..
robot

- Vive les vélos et les 三栾车 !!
 
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Ce n'est pas une raison pour lancer une pique "moi président blabla" politiser les topics dès que t'en a l'occasion.
Cf la dernière sur l'attribution des visas qui n'a pas été simplifiée depuis l'élection.

Bonjour
Nous noterons au passage que " Moi president normal " n'a pas ameliore les conditions d'obtention de visas ..