« Prospérité commune », le virage de la Chine

Pékin envisage d'interdire à ses entreprises de se coter à Wall Street

Cette mesure viserait à encourager les grandes entreprises chinoises à se coter sur le marché national.

Communique : La Chine envisage d'interdire à ses entreprises de se coter à Wall Street en mettant fin à une faille juridique par laquelle ses géants technologiques ont levé des milliards de dollars, affirme mercredi l'agence financière Bloomberg. Pékin interdisant déjà à ses groupes privés d'être détenus par des capitaux étrangers, ces derniers ont contourné la difficulté ces dernières années en créant des sociétés miroir appelées VIE, pour «variable interest entity» en anglais.

Ces véhicules leur ont permis de s'introduire en fanfare à Wall Street, à l'instar d'Alibaba qui avait battu tous les records en 2014 en levant 25 milliards de dollars sur la place new-yorkaise. Mais Pékin a entrepris depuis un an de réduire la voilure à ses géants technologiques, bloquant fin 2020 une autre introduction en Bourse géante qu'Alibaba prévoyait d'organiser à Hong Kong et Shanghai au profit de sa filiale de paiements en ligne, Ant Group.

Une nouvelle Bourse à Pékin

D'après Bloomberg, qui cite des sources proches du dossier, le gouvernement chinois s'apprêterait à présent à interdire à ses entreprises de recourir à la structure du VIE. Cette disposition figurerait dans une nouvelle version des règles en matière de cotation à l'étranger que Pékin pourrait finaliser avant la fin de l'année, précise l'agence d'information financière.

Dans un contexte de nationalisme économique exacerbé, le régime communiste encourage ses entreprises à se coter sur le marché national. Il vient d'ouvrir une nouvelle Bourse à Pékin, destinée aux PME, particulièrement celles actives dans les nouvelles technologies. Pékin redoute aussi que des données cruciales accumulées par ses géants technologiques ne fuient à l'étranger.

Bloomberg avait affirmé la semaine dernière que les autorités chinoises avaient demandé à Didi, l'équivalent d'Uber en Chine, de se retirer de Wall Street où le groupe est coté depuis cet été. Alors même que Pékin n'y était pas favorable, la société avait choisi de s'introduire à la Bourse de New York, levant 4,4 milliards dollars (3,7 milliards d'euros). Didi, qui domine dans son pays le marché de la réservation de voitures avec chauffeur (VTC), s'était retrouvé dans la foulée visé par une enquête en lien avec sa collecte de données privées.

 

Pékin envisage d'interdire à ses entreprises de se coter à Wall Street

Cette mesure viserait à encourager les grandes entreprises chinoises à se coter sur le marché national.

Communique : La Chine envisage d'interdire à ses entreprises de se coter à Wall Street en mettant fin à une faille juridique par laquelle ses géants technologiques ont levé des milliards de dollars, affirme mercredi l'agence financière Bloomberg. Pékin interdisant déjà à ses groupes privés d'être détenus par des capitaux étrangers, ces derniers ont contourné la difficulté ces dernières années en créant des sociétés miroir appelées VIE, pour «variable interest entity» en anglais.

Ces véhicules leur ont permis de s'introduire en fanfare à Wall Street, à l'instar d'Alibaba qui avait battu tous les records en 2014 en levant 25 milliards de dollars sur la place new-yorkaise. Mais Pékin a entrepris depuis un an de réduire la voilure à ses géants technologiques, bloquant fin 2020 une autre introduction en Bourse géante qu'Alibaba prévoyait d'organiser à Hong Kong et Shanghai au profit de sa filiale de paiements en ligne, Ant Group.

Une nouvelle Bourse à Pékin

D'après Bloomberg, qui cite des sources proches du dossier, le gouvernement chinois s'apprêterait à présent à interdire à ses entreprises de recourir à la structure du VIE. Cette disposition figurerait dans une nouvelle version des règles en matière de cotation à l'étranger que Pékin pourrait finaliser avant la fin de l'année, précise l'agence d'information financière.

Dans un contexte de nationalisme économique exacerbé, le régime communiste encourage ses entreprises à se coter sur le marché national. Il vient d'ouvrir une nouvelle Bourse à Pékin, destinée aux PME, particulièrement celles actives dans les nouvelles technologies. Pékin redoute aussi que des données cruciales accumulées par ses géants technologiques ne fuient à l'étranger.

Bloomberg avait affirmé la semaine dernière que les autorités chinoises avaient demandé à Didi, l'équivalent d'Uber en Chine, de se retirer de Wall Street où le groupe est coté depuis cet été. Alors même que Pékin n'y était pas favorable, la société avait choisi de s'introduire à la Bourse de New York, levant 4,4 milliards dollars (3,7 milliards d'euros). Didi, qui domine dans son pays le marché de la réservation de voitures avec chauffeur (VTC), s'était retrouvé dans la foulée visé par une enquête en lien avec sa collecte de données privées.

A voir. Si l'interdiction porte sur l'utilisation de moyens douteux pour se faire côter à l'étranger, ça me parait une bonne chose.

Si le but est simplement d'interdire d'entrer en bourse à l'étranger, ça pourrait être un nouveau pas pour que le pays se renferme encore un peu plus.
 

Chine : Les titres immobiliers décollent, portés par la perspective d'un fonds public de soutien

Les actions de promoteurs immobiliers chinois ont décollé lundi, tirées vers le haut par des déclarations du Premier ministre Li Keqiang évoquant notamment un fonds public de soutien à ce secteur très éprouvé. À la Bourse de Hong Kong, les titres des groupes immobiliers CIFI Holdings (Group) et de Guangzhou R&F Properties ont progressé respectivement de 12% et 6%. À Shanghai, Cinda Real Estate, Poly Developers et Gemdale group ont gagné entre 3 et 6%.

Communique : Les investisseurs ont accueilli très favorablement des propos de Li Keqiang, lors d'une réunion ministérielle vendredi soir, qui a plaidé pour des mesures «qui favorisent le développement d'un marché immobilier sain et solide», en évoquant notamment un fonds public pour renflouer les promoteurs en Chine, sans donner de détails sur les dispositions envisagées.

Le secteur de l'immobilier sous pression

Les géants de l'immobilier sont soumis à de fortes pressions depuis que pour réduire leur endettement, Pékin a ainsi durci en 2021 leurs conditions d'accès au crédit. La pandémie et ses lourdes incertitudes ont également réduit la demande. L'annonce intervient alors que le géant Evergrande tente de conclure un accord de restructuration pour sa dette estimée à environ 300 milliards de dollars. Vendredi son PDG et son directeur financier ont été poussés à la démission après une enquête interne les mettant en cause.

Après la vague de défauts de paiement qui a frappé le secteur, la crise a pris récemment une nouvelle tournure lorsque les acheteurs ont commencé à faire la grève de leurs remboursements de prêts immobiliers. Le secteur immobilier a un poids très important dans l'économie chinoise puisqu'il représente environ un quart du PIB chinois.


Il faut reguler les marches ce n'est pas tres complique et casser les trusts face a la speculation , comme je le citait precedemment sur ce fil , apres les logements invendus sont la et le gouvernement va reguler les prix pour une accession au plus grand nombre vu qu'il tient les ficelles , les promoteurs suivront ils n'ont pas le choix ! Encore une fois ce n'est pas question d'avoir raison , c'est la logique pure est simple .... :)
 
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La Chine va réduire les prix de détail de l'essence et du diesel

2022-07-26

La Chine réduira les prix de détail de l'essence et du diesel à partir de mercredi, a annoncé mardi le principal planificateur économique du pays.

Communique :
Les prix de l'essence et du diesel baisseront respectivement de 300 yuans (44,46 dollars) par tonne et de 290 yuans par tonne, selon la Commission nationale du développement et de la réforme (NDRC).

Il s'agit de la quatrième réduction des prix de l'essence et du diesel cette année et de la troisième consécutive depuis le 28 juin.

Selon le mécanisme de tarification actuel, si les prix internationaux du pétrole brut changent de plus de 50 yuans par tonne et restent à ce niveau pendant 10 jours ouvrables, les prix des produits pétroliers raffinés tels que l'essence et le diesel en Chine seront ajustés en conséquence.

Les trois plus grandes compagnies pétrolières chinoises, à savoir la China National Petroleum Corporation, la China Petrochemical Corporation et la China National Offshore Oil Corporation, ainsi que d'autres entreprises de traitement du pétrole, doivent maintenir la production de pétrole et faciliter le transport afin de garantir la stabilité des approvisionnements, a déclaré la NDRC.

Les prix internationaux du pétrole devraient rester faibles à court terme, selon le Centre de surveillance des prix de la NDRC.

 

Baisse surprise des taux en Chine

La deuxième économie mondiale espère éviter un ralentissement de la consommation.

Communique : C'est une stratégie à rebours de celles qu'adoptent toutes les grandes banques centrales. Des États-Unis à l'Union européenne, en passant par le Royaume-Uni, elles sont nombreuses à avoir relevé leurs taux d'intérêt directeurs face à une inflation galopante. À la surprise des investisseurs, la Banque populaire de Chine (BPC) a quant à elle annoncé, lundi 15 août, qu'elle abaissait deux de ses principaux taux. Elle a décidé de réduire le taux sur ses prêts à un an de 10 points de base à 2,75 %, ainsi que le taux de prise en pension à sept jours, ce dernier passant de 2,1 % à 2 %.

Grâce à cette deuxième baisse de ses taux d'intérêt directeurs depuis le début de l'année, la deuxième économie mondiale espère éviter un ralentissement de la consommation. En effet, la décision de la banque centrale chinoise intervient après la publication d'une série d'indicateurs décevants montrant un ralentissement de l'activité économique en juillet. En cause : la stratégie « zéro Covid » du gouvernement qui entraîne des reconfinements et la crise de l'immobilier, très sensible dans un pays où ce secteur pèse pour un quart de la richesse nationale. Le mois dernier, les prix des maisons chutaient à nouveau (- 0,9 % sur un an), tandis que la production industrielle et les ventes au détail ressortaient plus faibles que prévu. Les entreprises et les ménages ayant réduit leurs emprunts, l'augmentation totale des nouveaux crédits était par ailleurs la plus lente que le pays ait connu depuis 2017.

Ces derniers mois, nombre d'économistes ont revu à la baisse leurs prévisions. Ils mettent en doute la capacité de Pékin à tenir son objectif d'une croissance économique de 5,5 % cette année. Déjà au deuxième trimestre, elle n'a été que de 0,4 % sur un an. Certains prévoient que le PIB ne progressera que de 4 % en 2022. Ce qui marquerait en Chine la plus faible croissance depuis 1990 à l'exception de 2020, année affectée par la pandémie. En Chine, si l'inflation est au plus haut depuis deux ans (à 2,7 % en juillet), elle reste encore modérée.


Source >>>

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La production de pétrole et de gaz de la Chine atteint un niveau record au cours des sept premiers mois de l'année

La production de pétrole et de gaz naturel de la Chine a atteint un niveau record au cours des sept premiers mois de 2022, contribuant à soutenir le développement économique et à répondre aux besoins de la population, a déclaré jeudi l'Administration nationale de l'énergie.

Communique : La production de brut a augmenté de 3,7% en glissement annuel pour atteindre 120 millions de tonnes de janvier à juillet, tandis que la production de gaz naturel a augmenté de 5,4% en glissement annuel pour atteindre 126,7 milliards de mètres cubes.

Au cours de cette période, la production de pétrole de schiste, de pétrole brut offshore et de gaz naturel offshore a considérablement augmenté, respectivement de 14,4 %, 7,9 % et 13,6 % par rapport à l'année précédente.

Les importations de brut de la Chine ont atteint 290 millions de tonnes de janvier à juillet, et les importations de gaz naturel ont atteint environ 86,5 milliards de mètres cubes, selon les données.

 
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