Près de 3 000 cadavres de porcs repêchés dans le fleuve de Shanghai

A ma connaissance le test pour les virii c'est au cas par cas, les bacteries je ne sais pas. Tu veux tester la grippe, paf un test... comme il y en a des centaines pour les plus classiques, c'est long, c'est cher, c'est presque industriel et les petits labos ne peuvent pas le faire.
Je peux me tromper mais c'est pas aussi rapide que dans les l'experts. Peut-etre avec des machines ultra modernes, genre spectrometrie de masse.

Yep, c'est vrai, dans ce test, on voulait avoir une idée des pesticides et métaux lourds, du chlore aussi, car en comparant à mon habitude française, il me semblait que notre eau contenait un fort taux de chlore. Les bactéries c'est à un moment donné, donc test inutile à moins de le reprendre fréquemment.

On l'a fait une fois en arrivant sur Shanghai, il a confirmé nos a priori, j'aurais peut être repensé le "lavage de salade" :)
 
De toutes facons c'est simple, en Chine il ne faut pas boire l'eau du robinet, point barre.

Les douches, laver les legumes, etc, ca va encore, de toutes facons dites vous bien que quand vous allez au resto la bouffe n'est pas lavee a l'eau minerale.

Pour ce qui est des eventuels virus que l'eau peut contenir, faire bouillir pendant quelques minutes suffit a tous les tuer, donc pas vraiment de risque de pollution de l'eau a cause de cet "accident", inutile de s'inquieter plus que ca. Par contre, il vaut mieux faire bouillir l'eau quelques minutes pour s'assurer que la temperature de celle ci est suffisamment haute et suffisamment homogene pour que toutes les bacteries et virus soit eradiques, et non se contenter d'attendre le moment ou on voit les premieres bulles pour se dire que c'est bon.

En tout cas, pas d'inquietude a avoir, le(s) coupable(s) sera retrouve tres facilement. 3000 porcs balances dans une riviere et decouverts en meme temps, ca signifie qu ils y ont ete balances en meme temps, donc ca implique une sacree logistique car les porcs etaient probablement morts peu avant de se retrouver dans la riviere (ca sait bien nager ces betes la). Donc des dizaines de personnes, des camions et toute une logistique qui n'a pas pu passer inapercue aupres des riverains. Le type qui a eu l'idee de faire ca est donc d'un niveau de connerie extreme.
 
Pour ce qui est des eventuels virus que l'eau peut contenir, faire bouillir pendant quelques minutes suffit a tous les tuer, donc pas vraiment de risque de pollution de l'eau a cause de cet "accident", inutile de s'inquieter plus que ca. Par contre, il vaut mieux faire bouillir l'eau quelques minutes pour s'assurer que la temperature de celle ci est suffisamment haute et suffisamment homogene pour que toutes les bacteries et virus soit eradiques, et non se contenter d'attendre le moment ou on voit les premieres bulles pour se dire que c'est bon.

Tu as oublié une étape dans ta recette, après ébullition, écume la mousse sur le dessus... :)
 
oulala, je peux pas te laisser dire ca au niveau des restoon est bon je pense au niveau des aliments car ils ne les lavent pas, donc pas de risque de contamination avec l'eau du robinet (et ouais ils sont pas cons !)

Il y en au moins 1, qui loupé une marche ce matin !
 
3000 porc...quel gaspillage et perte d'argent. On devrait leur apprendre a en faire des farines animal....Je crois que l'Europe a été assez bonne il y a quelques années...
 
3000 porc...quel gaspillage et perte d'argent. On devrait leur apprendre a en faire des farines animal....Je crois que l'Europe a été assez bonne il y a quelques années...

elle l'est toujours puisqu'elle vient d'autoriser de nouveau l'usage des farines animales pour nourrir les poissons d'élevage
:fish:
 
Chez moi je fais bouillir de l'eau, j'attends qu'elles refroidissent et hop passage par la carafe Brita pour les metaux lourds, c'est encore dangereux vous pensez ?
Mes chats, mon chien, mon lapin boivent tous l'eau du robinet je devrais peut-etre penser a changer cette habitude :(
 
si tu change regulierement le filtre de ta Brita, non c est bon,

ebullittions tue les bacteries et le filtre arretent metaux/polluant.
apres c est surement pas parfait, mais tu sera largement au niveau d'une eau parisienne :)
 
Jeter des cochons morts dans un fleuve, c'est mal. Mais bon, il faut pas non plus excessivement psychoter. L'eau pompée dans le fleuve ne va pas direct au robinet. Elle est traitée, avant. Même imparfaitement, même en Chine. Vous allez pas voir un bout de groin tomber dans votre baignoire.
 
Encore une histoire que nous pourrons raconter..... Pour ma part, a la maison, pour nettoyer les legumes et fruits consommes crus, j'utilise l'eau du robinet. Un petit conseil si vous souhaiter manger ces legumes ou ces fruits crus, 1/2 cuillere a cafe d'eau de javel dans l'eau de rincage, laisser tremper 10 minutes, bien essorer, et laisser a l'air libre pendant 15/20 minutes, le chlore de la javel s'ecaporera, et il n'y aura aucune trace restante sur vos legumes/fruits preferes.
Et Manda rhum a raison, l'eau du Yangpu n'arrive pas directement dans nos verres, elle est bien sur traitee, et toute l'eau de Shanghai ne vient pas du fleuve, mais de 3 ou 4 destinations differentes. Alle, hauts les coeurs.....
 
Le fléau de la pollution des rivières chinoises

http://ecologie.blog.lemonde.fr/2013/03/12/le-fleau-de-la-pollution-des-rivieres-chinoises/



C'est une hécatombe de cochons qui fait grand bruit sur le Web depuis plusieurs jours : plus de Lien retiré dans les eaux du fleuve Huangpu, qui traverse Shanghai. De quoi relancer le débat sur la pollution de l'eau en Chine, un phénomène généralisé et pourtant peu traité par les autorités.
"Pour l'instant, la qualité de l'eau n'a pas été affectée mais nous devons retirer les cochons aussi vite que possible pour ne pas laisser leurs corps pourrir dans la rivière", assure Xu Rong, directeur de l'agence de protection de l'environnement du district Songjiang de Shanghai, cité par le quotidien chinois anglophone Global Times.

Des propos qui peinent à rassurer la population, alors que le Huangpu compte pour 20 % dans la consommation d'eau des 23 millions d'habitants de la capitale économique chinoise. "Eh bien, puisqu'il n'y a visiblement aucun danger à boire cette eau, demandons au secrétaire du parti communiste chinois de Shanghai, au maire et aux autorités compétentes sur l'eau d'être les premiers à boire cette soupe à la viande", ironise l'avocat Gan Yuanchun sur son blog, cité par la BBC.


Car les preuves de la pollution des rivières ne manquent pas depuis quelques années. L'an dernier, le gouvernement chinois dressait ainsi un bilan effrayant de la situation : 40 % des rivières chinoises sont gravement polluées et 20 % le sont à un niveau tel que leur eau a été jugée trop toxique pour permettre le moindre contact. "La détérioration de la qualité de l'eau menace la sécurité et la santé des personnes et limite le développement économique et social", déplorait ainsi le vice-ministre des ressources en eau Hu Siyi.

Des propos d'autant plus forts que le gouvernement chinois est connu pour minorer les problèmes environnementaux auxquels il est confronté.
D'où vient cette pollution ? Une partie de l'explication réside dans le nombre d'usines pétrochimiques construites à proximité des rivières - Lien retiré, dont 10 000 le long du fleuve Yangtsé et 4 000 près de la rivière jaune - qui déversent régulièrement leurs rejets toxiques dans l'eau, au grand dam de la population et souvent à la barbe des autorités. L'an dernier, le ministère de la supervision parlait ainsi de 1 700 accidents chimiques conduisant à une pollution de l'eau chaque année. Le coût total en termes de vies humaines s'élèverait à 60 000 décès prématurés chaque année, parmi les 750 000 liés à la pollution en Chine, Lien retiré.


Les exemples de ces pollutions ne manquent pas : en septembre dernier, le fleuve Yangsté, autrefois appelé "fleuve bleu", virait au rouge près de la ville de Chongqing, suscitant l'inquiétude des habitants. Les scientifiques s'interrogeaient alors, dans les colonnes du blog de la revue Nature, sur la cause de cette couleur impressionnante : pollution chimique, trop forte concentration de vase ou dépôts de sédiments en raison de fortes précipitations ?


Si aucune explication définitive n'a été donnée, reste qu'en décembre 2011, un autre fleuve, la rivière Jian dans le nord du pays, Lien retiré après une fuite de colorants dans un atelier textile illégal.


En septembre 2011, le fabricant chinois de panneaux photovoltaïques Jinko Solaavait dû fermer l'une de ses usines à Haining, dans l'est du pays, sous la pression de la population. La raison : le site rejetait des niveaux excessifs de fluorure, un élément très toxique à haute dose, tant pour les poissons que les riverains.



Autre cas, autre couleur : les rivières Baiyang et Daqubang, dans la province du Zhejiang (sud-est), sont devenues orange en mars 2012, et se sont vues surnommées par des locaux "la rivière jaune" et la "rivière jus d'orange". Selon des scientifiques, ce ne sont pas la boue ou le sable qui ont coloré l'eau, mais bien la pollution industrielle et en particulier des rejets de fer.
 
Hier 3000, aujourd'hui 6000, demain 12000, çà fait un un beau paquet de camion çà.

Surveillez les arrivées à Pudong ...

Surement des traders en viande sont en train de se bousculer au portillon pour les acheter et les transformer en farines animales ...
 
Surveillez les arrivées à Pudong ...

Surement des traders en viande sont en train de se bousculer au portillon pour les acheter et les transformer en farines animales ...

Ca arrive tout les ans, en fait, c'est pour nourrir les "mittens crabs" pour la saison prochaine!
 
Surveillez les arrivées à Pudong ...

Surement des traders en viande sont en train de se bousculer au portillon pour les acheter et les transformer en farines animales ...

C'est dingue comment on peut être mauvaise langue tout de même ;-) pourquoi pense ton tout de suite à un éleveur de porc face à une épidémie dans son cheptel ?
Le plus simplement du monde, à cause de la mesure prise contre les barbecues, le chômage est devenu insoutenable pour la population porcine. Moi j'dis, c'est un bateau de porcs sans papiers, à la recherche d'une vie meilleur, fuyant la Chine en direction du Japon qui a coulé.

Source: le quotidien du peuple
 
Dernière édition:
Bataille sur le Net chinois contre la pollution de l'eau

LE MONDE | 28.02.2013

C'est une "adaptation chinoise d'Erin Brockovich", commente un internaute pour qualifier l'enquête citoyenne lancée depuis le 11 février sur la pollution des nappes d'eau par des industriels peu scrupuleux. D'autres ont repris sur leur compte Weibo, le Twitter chinois, l'affiche du film et son sous-titre :"Elle a remis une petite ville sur ses pieds et mis une énorme entreprise à genoux."

Ici, la ville s'appelle Weifang, dans le Shandong, province côtière de l'est du pays. Et le rôle d'Erin Brockovich est tenu par le journaliste d'investigation Deng Fei qui recueille les informations d'internautes sur les pratiques des usines de chimie et de papeterie soupçonnées d'injecter depuis longtemps leurs eaux usées dans les nappes profondes plutôt que de financer leur retraitement.

Ce "ponte" du magazine Phoenix Weekly, relativement indépendant, est aujourd'hui suivi par 3 millions de microblogueurs pour ses précédentes actions, sur la sécurité des cars scolaires ou la pollution des cours d'eau.

Cette fois-ci, Deng Fei demande aux citoyens de relever eux-mêmes les preuves de l'existence de ces puits de rejets sauvages. "La pollution des eaux sous terre est par définition invisible, peu d'informations sont disponibles. Mais, dès qu'on en parle, le sujet se répand, notamment grâce aux jeunes qui sont partis vivre en ville", constate M. Deng, en déplacement sur le terrain et joint au téléphone.

Avocats, journalistes et environnementalistes sont invités à unir leurs forces en appui à ces informations citoyennes. Un journaliste, Wang Wenzhi, rapporte ainsi avoir informé le Bureau de la protection de l'environnement de l'existence d'au moins trois "puits" autour d'un parc d'industries chimiques de Weifang, et fourni le détail de leur positionnement, leur profondeur, la période de creusement.

Un autre journaliste, Wang Yu, s'est rendu à Linqu, bourgade sous administration de Weifang où sont installées de petites usines d'aluminium. Les employés y admettent, selon lui, qu'il existe "des problèmes de déchargement sous-terrains sous différentes formes".
Un internaute, surnommé Wang, évoque une pollution similaire à Zibo, 80 km à l'ouest, connue des locaux depuis six ou sept ans : l'usine de plastique qui y est implantée rejetterait ses eaux dans les nappes phréatiques par le biais de canalisations, au point que les autorités ont dû installer des purificateurs d'eau spécifiques, dont l'accès est payant.

"INSTRUMENTS DE MESURE PAS DISPONIBLES..."

Des témoignages sur les cas de cancers se multiplient aussi. Une personne originaire de Weifang partie vivre à Shanghaï écrit à Deng Fei que "dans presque chaque maison on peut entendre une sombre histoire de cancer". "Ces messages ne semblent pas exagérés. Les gens décrivent la couleur et le goût de l'eau dans leur région, ils détaillent le nombre de décès dus à des cancers. Certains envoient photos et vidéos, c'est à peu près fiable", estime Deng Fei. Il n'y a de toute façon pas d'autre moyen de savoir. Bien que l'Etat ait récemment fait des progrès sur la transparence environnementale : 74 villes doivent publier leurs relevés de concentrations de particules fines dans l'air depuis le début de l'année et, en février, Pékin a reconnu l'existence de "villages du cancer".

Sur le plan local, en revanche, les officiels sont toujours suspectés de vérouiller l'information.

Le Bureau de la protection de l'environnement de Weifang a promis 100 000 yuans (12 000 euros) à quiconque fournira des preuves fondées de l'existence de puits, tout en se disant certain que personne n'y parviendra. Le problème n'existe pas, soutient le Bureau, qui aurait inspecté 715 entreprises.

"La réponse des autorités est incohérente. Elles disent avoir enquêté sur plus de 700 entreprises en deux jours !", déclare Deng Fei, qui a découvert que des patrons avaient été prévenus avant l'arrivée des enquêteurs et que les autorités locales sont allées voir le gouvernement pour lui demander de faire taire la presse. Et, lorsque des puits d'évacuation d'eaux usées sont signalés par les internautes, relate le journaliste, "l'enquête est retardée parce que les instruments de mesure ne sont pas disponibles..."