Enfin je pense que les gens bougent, quelque se soit la Chine ou un autre pays, lorsqu'il y a une menace (ou pas d’ailleurs) sur les emplois et l’économie; peut être que ce n'est pas médiatisé de la même manière...
On pourrait retrouver ce même type d'article dans d'autres journaux, investisseurs chinois ou pas. Donc "La Chine dehors" est un peu exagérée, peut être que "investisseurs étrangers dehors !" serait plus logique.
je suis en grande partie d'accord avec toi
@Neuromancer, sauf sur le côté "étranger dehors". laissons tomber la phrase " pas de Chinois...", ça c'est l'accroche, le petit chocolat à tremper dans le café pour t'inciter à lire l'article qui est très long. franchement, si
@WDW avait pas mis ce titre (avec ou sans arrière pensée), personne n'aurait lu ou jeté un coup d'oeil sur l'article, comme tous les articles économiques longs et pompeux (
que je poste...)
l'article est bien écrit, pose les problèmes et évoque aussi les conséquences.
chinois ou pas, ce qui inquiète l'auteur, c'est toutes les courbettes (pantalon baissé) sociales, fiscales, l'argent mis sur la table par les collectivités pour mettre en place à l'aveuglette ces villes industrielles sans réel plan logistique. c'est limite si les Chinois n'ont pas un kopeck à mettre et que leurs entreprises fonctionnent déjà, et en plus, on leur dit que ce sera duty-free pendant 5 ans, ce qui est plutôt annonciateur d'un dumping économique au sein même de nos frontières. sa crainte : les emplois créés dans cette zone, entraîneront la destruction des emplois voisins concurrents, qui eux apportent des indemnités sociales et participent (peinent à participer) au système français.
avec de tels coûts d'investissement et de fonctionnement, il faudrait que les 30 000 emplois "espérés" soient réellement créés pendant 7 ans pour que ce projet soit "socialement" rentable (bon là je tiens pas compte des emplois de sous-traitance ou de services qui seront créés en parallèle). passés ces 7 ans, l'Etat peut seulement espérer récupérer de l'argent par les cotisations et impôts, et pour rattraper 6 milliards d'investissements + 50 millions d'€ d'entretien annuel, ça va prendre beaucoup de temps.
l'article est bon. c'est juste que l'auteur oublie que si c'est pas nous qui créons cette zone, ce sera nos voisins européens qui le feront, et là, on aura tout perdu.