OPINION : «En finir avec la servitude du football»
- Auteur de la discussion lafoy-china
- Date de début
ah le pauvre youmeiyou qui n'a rien compris encore une fois... trop de conquêtes féminines tuent la conquête de l'esprit
DBZ c'est la base à toute éducation d'un individu de type mâle.
C'est quand même bien au dessus d'un match de foot, mais on comprend l'idée.
Sinon, je partage en partie l'idée de l'auteur qui montre une certaine débilité aux attitudes des supporters à l'occasion de la coupe du monde.
Mais l'auteur pratique aussi assidûment la poutre dans l'oeil.
En effet il parle d'infantilisation à cette occasion... mais il oublie de dire que l'infantilisation est à tous les niveaux de la société. A commencer par le salariat. Et même encore avant l'éducation nationale. Passer 10h par jours le cul sur une chaise à ne pas bouger (éducation nationale) pendant 20 ans (minimum 15 ans) -on pourrait parler de préparation au salariat, puis 10h par jour à faire la même activité plus ou moins alliénante (ok, certains ont la chance d'avoir un métier épanouissant en tant que salarié... mais c'est assez rare).
Et lorsque l'on sort de cet état captif, c'est pour être aussitôt happé par un autre état captif : celui la télévision, et des publicités qui accouchent d'un ordre impérieux constant de consommer pour consommer, et de savoir bien paraître.
Auquel s'ajoute désormais l'état captif qui interdit toute liberté d'expression non subordonnée au politiquement correct.
Au sujet de l'art, sujet qui revient souvent dans sa diatribe, il écrit :
C'est une définition bien gauchiste de l'art. Le véritable art adoubé en tant que tel serait conditionné à l'expression d'une contestation d'un ordre établi.
Foutaise.
L'art c'est avant tout l'expression et la recherche de la beauté.
On voit ici le bon gauchiste qui ne peut exister qu'en tentant de détruire la société dans laquelle il vit, en croyant en être le nouveau messi, alors qu'il en est juste le fossoyeur.
Je suis d'accord pour dire que cette obnubilation d'une masse d'esprits au sujet du foot concernant la coupe du monde est un peu ridicule et entraine des comportements débiles.
Cependant l'auteur ne se penche pas sur les causes (vues plus haut).
Si l'événement remporte un tel engouement, c'est qu'il y a un besoin.
Le besoin de lâcher la soupape, le besoin de se rapprocher les uns des autres, le besoin de vibrer. Même si c'est par procuration, mieux vaut par procuration que rien du tout.
L'événement n'a d'ailleurs pas beaucoup d'effets négatifs : quelques bagarres, quelques insultes au rital ou au bosh qui parade avec drapeau sur le toit de sa voiture, quelques brise burne qui beuglent dans les tours d'immeuble au but de leur équipe préférée. Et généralement cela s'arrête ici. 95% des supporteurs bien moins infantiles que ce qu'il dit sachant justement faire la différence entre participer à un spectacle et la réalité.
Finalement, je suis assez d'accord avec le diagnostique qu'il propose : soumission, asservissement, infantilisation.
Cependant il oublie l'essentiel : parler des causes.
Et il oublie également de préciser que vue le contexte -notre société actuelle, cet événement est plutôt positif. Car le reste est encore pire.
Il me semble que ce qui gêne le plus l'auteur c'est que cette manisfestation soit en fait un des dernier espace de liberté d'expression (très relative, et de plus en plus attaquée même dans les gradins).
Ceci me semble assez révélateur. ( @youmeiyou lien DBZ lui aussi interdit )
J'ai bien aimé aussi la sempiternelle référence à Marx comme paravent. Sauf que niveau dogmatisme (ce qu'il dénonce), ça en tient une bonne couche.
C'est quand même bien au dessus d'un match de foot, mais on comprend l'idée.
Sinon, je partage en partie l'idée de l'auteur qui montre une certaine débilité aux attitudes des supporters à l'occasion de la coupe du monde.
Mais l'auteur pratique aussi assidûment la poutre dans l'oeil.
En effet il parle d'infantilisation à cette occasion... mais il oublie de dire que l'infantilisation est à tous les niveaux de la société. A commencer par le salariat. Et même encore avant l'éducation nationale. Passer 10h par jours le cul sur une chaise à ne pas bouger (éducation nationale) pendant 20 ans (minimum 15 ans) -on pourrait parler de préparation au salariat, puis 10h par jour à faire la même activité plus ou moins alliénante (ok, certains ont la chance d'avoir un métier épanouissant en tant que salarié... mais c'est assez rare).
Et lorsque l'on sort de cet état captif, c'est pour être aussitôt happé par un autre état captif : celui la télévision, et des publicités qui accouchent d'un ordre impérieux constant de consommer pour consommer, et de savoir bien paraître.
Auquel s'ajoute désormais l'état captif qui interdit toute liberté d'expression non subordonnée au politiquement correct.
Au sujet de l'art, sujet qui revient souvent dans sa diatribe, il écrit :
C'est une définition bien gauchiste de l'art. Le véritable art adoubé en tant que tel serait conditionné à l'expression d'une contestation d'un ordre établi.
Foutaise.
L'art c'est avant tout l'expression et la recherche de la beauté.
On voit ici le bon gauchiste qui ne peut exister qu'en tentant de détruire la société dans laquelle il vit, en croyant en être le nouveau messi, alors qu'il en est juste le fossoyeur.
Je suis d'accord pour dire que cette obnubilation d'une masse d'esprits au sujet du foot concernant la coupe du monde est un peu ridicule et entraine des comportements débiles.
Cependant l'auteur ne se penche pas sur les causes (vues plus haut).
Si l'événement remporte un tel engouement, c'est qu'il y a un besoin.
Le besoin de lâcher la soupape, le besoin de se rapprocher les uns des autres, le besoin de vibrer. Même si c'est par procuration, mieux vaut par procuration que rien du tout.
L'événement n'a d'ailleurs pas beaucoup d'effets négatifs : quelques bagarres, quelques insultes au rital ou au bosh qui parade avec drapeau sur le toit de sa voiture, quelques brise burne qui beuglent dans les tours d'immeuble au but de leur équipe préférée. Et généralement cela s'arrête ici. 95% des supporteurs bien moins infantiles que ce qu'il dit sachant justement faire la différence entre participer à un spectacle et la réalité.
Finalement, je suis assez d'accord avec le diagnostique qu'il propose : soumission, asservissement, infantilisation.
Cependant il oublie l'essentiel : parler des causes.
Et il oublie également de préciser que vue le contexte -notre société actuelle, cet événement est plutôt positif. Car le reste est encore pire.
Il me semble que ce qui gêne le plus l'auteur c'est que cette manisfestation soit en fait un des dernier espace de liberté d'expression (très relative, et de plus en plus attaquée même dans les gradins).
Ceci me semble assez révélateur. ( @youmeiyou lien DBZ lui aussi interdit )
J'ai bien aimé aussi la sempiternelle référence à Marx comme paravent. Sauf que niveau dogmatisme (ce qu'il dénonce), ça en tient une bonne couche.
Dernière édition:
Etes vous pour ou contre Dragon Ball Z?
Je pense que cette question est centrale pour la comprehension de la societe d'aujourd'hui.
Evidemment, moi meme je suis un grand fan de cette incomparable saga, pour les raisons suivantes:
-La musique du generique est un chef d'oeuvre, un son a la fois melodieux, puissant et qui donne du courage lorsqu'on le fredonne face a des ennemis.
-Les paroles du generique, profondes et eclairantes sur les notions et concepts parfois flous que peuvent etre le bien et le mal.
-Des dessins d'une grande qualite et d'un esthetisme sans faille. Les couleurs criardes des personnages nous invitent a la nostalgie des fetes foraines de notre enfance.
-Des combats realistes, qui ont en plus le bon gout de durer plusieurs centaines d'episodes chacun, puisqu'on ne s'en lasse jamais.
-Un sens de l'honneur bien present, avec des gentils qui attaquent a quinze un mechant pour le mettre hors d'etat de nuire
-Une intrigue palpitante avec un scenario du tonerre
-Des doublages en francais particulierement agreables, qui feront sans doute date en tant que reference absolue du genre
-Des noms de personnages inspires: Petit Coeur, Tortue Geniale, Boo, Grenouille, Kiwi, Piccolo, Mister Popo, Sorbet, To le carotteur ou encore Captain Chicken.
Bref je ne vois pas comment qui que ce soit pourrait trouver que DBZ est la pire merde ayant jamais ete diffusee de l'histoire de l'humanite. Ces raisons se suffisent a elle meme pour demontrer a quel point cette serie assure.
Je pense que cette question est centrale pour la comprehension de la societe d'aujourd'hui.
Evidemment, moi meme je suis un grand fan de cette incomparable saga, pour les raisons suivantes:
-La musique du generique est un chef d'oeuvre, un son a la fois melodieux, puissant et qui donne du courage lorsqu'on le fredonne face a des ennemis.
-Les paroles du generique, profondes et eclairantes sur les notions et concepts parfois flous que peuvent etre le bien et le mal.
-Des dessins d'une grande qualite et d'un esthetisme sans faille. Les couleurs criardes des personnages nous invitent a la nostalgie des fetes foraines de notre enfance.
-Des combats realistes, qui ont en plus le bon gout de durer plusieurs centaines d'episodes chacun, puisqu'on ne s'en lasse jamais.
-Un sens de l'honneur bien present, avec des gentils qui attaquent a quinze un mechant pour le mettre hors d'etat de nuire
-Une intrigue palpitante avec un scenario du tonerre
-Des doublages en francais particulierement agreables, qui feront sans doute date en tant que reference absolue du genre
-Des noms de personnages inspires: Petit Coeur, Tortue Geniale, Boo, Grenouille, Kiwi, Piccolo, Mister Popo, Sorbet, To le carotteur ou encore Captain Chicken.
Bref je ne vois pas comment qui que ce soit pourrait trouver que DBZ est la pire merde ayant jamais ete diffusee de l'histoire de l'humanite. Ces raisons se suffisent a elle meme pour demontrer a quel point cette serie assure.
