Malgré tout (relation avec une femme taïwanaise)

csm

Membre Actif
25 Sept 2010
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Bonsoir.

Je viens chercher parmi vous des conseils sur la relation à une femme taïwanaise bien particulière. Issue d'un milieu traditionnel, coque de noix sur l'océan de la modernisation qui l'entoure, nous nous sommes rencontrés il y a un peu plus d'un an en Angleterre. Nous nous sommes rencontrés sur Internet. Nos échanges extrêmement longs avant la première rencontre me laissaient présager une femme ouverte, curieuse et désireuse d'entreprendre et de découvrir. Tous les deux jeunes et enjoués, les échanges étaient dynamiques et intéressants.

Pendant 6 mois, nous nous sommes rencontrés à plusieurs reprises, puis j'ai passé deux mois, ayant travaillé dur pour économiser, avec elle en Angleterre où elle finissait son Master. Les premiers conflits sont apparus au sujet d'une ancienne relation qu'elle eut là-bas et qu'elle dissimule à sa famille. Insistant sur le fait que je dois également le taire et, si la question m'est posée par sa famille, affirmer qu'elle était vierge lorsque je l'ai rencontrée... Je lui proposai à cette époque de venir vivre en France. Après de longues discussions, nous tombâmes d'accord et elle vint vivre en France. Elle prit des cours de français, qu'elle ne suivit pas jusqu'au bout. Quant à moi, je pris des cours de chinois et possède aujourd'hui un petit niveau. Durant tout ce temps, sa famille ne fut jamais informé de notre relation, elle ne leur révéla qu'après 7 mois de relation, quelques semaines avant de quitter l'Angleterre. Ce fut un moment très difficile, ses parents lui dirent des choses très dures et elle pleura beaucoup. Je tentais aussi bien que mal de la consoler. Sa famille lui reprocha d'être entré en relation avec moi et de ne pas rentrer à Taïwan, comme il était convenu.

Une fois en France, sa famille commença à exercer de lourdes pression, qu'elle répercutait sur moi, pour que nous nous marrions. Je protestais, indiquant que le mariage viendrait mais qu'il ne pouvait pas être « exigé » aussi brutalement, que l'amour était un acte de don réciproque. Malgré tout, je fis ma proposition début Novembre. Proposition qu'elle déclina, indiquant qu'elle préférait retourner en Angleterre chercher un visa.

En Décembre, nous allâmes ensemble à Taiwan. Je découvris sa famille, son milieu de vie. Ce fut un choc pour moi. Cela ne se passa pas trop mal, bien que je ne pus guère parler avec sa famille, mon chinois étant encore très limité. Mais l'expérience l'affecta profondément. Je découvris la relation qu'elle entretenait avec l'une de ses nièces, une relation maternelle. Nièce dont elle prit soin depuis ses 2 mois. Je découvris la profondeur de ses liens avec sa famille. Cette expérience me fit sentir à quel point son « amour » était divisé. Durant le séjour, elle menaça de ne pas repartir avec moi. Malgré tout elle revint. Mais la relation fut très différente. A plusieurs reprise, j'entendis son souhait de vivre à Taïwan avec moi, où elle pourrait ainsi avoir tout ce qu'elle désire : sa famille et notre relation. Il n'en fut jamais question au départ de notre relation. Il me fallait d'abord finir mes études, mon Master en Hautes Etudes Internationales et peut-être un Doctorat. Et toutes mes perspectives de carrières se trouvent en France, ce n'est qu'ici que je pourrai offrir un niveau de vie et des conditions idéales. Elle, ayant fait un Master en Science de l'Education, je lui proposais d'appuyer, via mes relations, sa demande d'intégrer une université lorsqu'elle aurait finit ses études de français.

Lorsqu'elle revint, elle prit à nouveau des cours, qu'elle n'achevait pas. Elle partit soudainement en Février pour Taïwan, où elle restait 2 mois. Elle revint en Avril, après de dures négociations. Je lui promettais un mariage sans lui donner de date fixe. Je lui demandais tout de même un effort de compréhension réciproque et de communication. Elle revint mais les choses se passèrent fort mal. Chaque jour, me demandant d'une manière impérative et infantile la date de notre mariage, m'épuisait davantage. En Juin, après des mois de disputes et des nuits où elle ne me laissait pas dormir, un comportement agressif, j'échouais à mes études de chinois, ce qu'elle me reprocha âprement. Depuis notre retour en France, après le premier voyage à Taiwan, elle s'était considérablement rapprocher de sa famille. Ses appels duraient des heures 5 à 6 fois par semaine. Mon mode alimentaire (je mange biologique), ma vision de l'éducation (éducation explicative et situationnelle), ma vision de la santé (médecine douce, prévention par le mode de vie) lui semblaient intolérables. J'essayais de lui faire comprendre en lui donnant des articles, livres (en anglais), etc., qu'elle ne lisait jamais et refusait même de lire. Nous avions discuté de tout cela au tout début de la relation et je fus très honnête : elle semblait curieuse et intéressée.

Devant une telle situation, je retardais le mariage, lui demandais un effort de compréhension, une attitude moins agressive, de me laisser dormir la nuit et aussi de ne pas laisser sa famille interférer sans cesse dans notre relation.

En Août dernier, elle repartit à nouveau à Taïwan. Emportant cette fois-ci avec elle toutes ses affaires. Elle prétendit repartir pour travailler plusieurs années et revenir ensuite. Je comprenais vite qu'il s'agissait en réalité de sa dépendance émotionnelle avec sa famille et de sa nostalgie (le panel complet des symptômes de ce que les anglais appellent « homesick »). Après deux petites semaines, je lui faisais part de mon souhait de mettre un terme à la relation. J'enlevais ma bague de fiançailles, supprimais les photos et coupais les liens « internet » avec elle. Elle prit très peur et par attachement, que je reconnais, à mon égard, elle décida de revenir. Elle doit maintenant revenir à la fin du mois, le billet est réservé. Nous devrions nous marier en Octobre.

Elle prétendit toujours que l'absence de mariage était la raison de son comportement. Ou encore qu'en l'absence de mariage, elle se sentait comme un « fantôme » à vivre ici avec moi. Ses propos me blessèrent énormément. Je ne pus pas me résoudre à mettre un terme à la relation. Etant issue d'une famille aisée, elle s'apprête donc à renvoyer tous ses cartons en France et à revenir à la fin du mois. Le périple lui aura coûter au bas mot 4000€.

Nos disputes ne cessent pas pour autant. Nous reconnaissons tous deux que l'intégrité de nos sentiments a été très altérée. Lorsque je lui demandais s'il ne serait pas plus sage de mettre un terme à notre relation, elle refusait et s'emportait dans des colères. Les négociations furent très rudes et je mis beaucoup de conditions. Elle me demanda d'accepter sa famille. Elle m'écrivit qu'elle aimait sa famille davantage que moi, mais que c'était un sentiment naturel. Ses parents étant partis en voyage, elle garde sa nièce jusqu'à la fin du mois, avant de revenir, et s'est remise dans un rôle quasi maternelle à son égard qui me blesse beaucoup : elle m'accorde peu de temps, sa nièce s'interpose dès que nous échangeons ... L'amour qu'elle porte à sa famille me donne le sentiment d'être à l'étroit, de ne pas être vraiment aimé et d'être toujours second. La voir prendre systématiquement la défense de sa famille contre moi, ou utiliser le "Nous", "Notre, "Maison" ("home" en anglais)pour désigner elle et sa famille ou la maison de ses parents, me déchire un peu plus à chaque fois dans mon sentiment de solitude. Une solitude accompagnée mais pourtant réelle...

Qu'est-ce qui appartient à la différence culturelle et qu'est-ce qui appartient au choix individuel ? En allant à Taïwan, je découvris une société somme toute assez normale, avec ses statistiques de divorce, ses traditions en disparition, accélérée sous le coup d'une jeunesse supportant de plus en plus difficilement l'étouffement familial, sa division politique et ses supermarchés géants de la mondialisation.

Je viens chercher vos conseils tant toutes mes certitudes ont été brisées. Si vous m'avez lu jusqu'ici, soyez en remercier et si, surtout, vous avez connu de près ou de loin des situation similaires, n'hésitez pas à me le faire savoir.
 
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Salut,

Effectivement, histoire assez compliquée. Il semble évident que sa famille a une grosse influence sur sa vie, et de toutes les relations que j'ai pu voir ce sont toujours celles qui ont duré le moins longtemps. En France nous ne sommes pas habitués à ce que les parents "dirigent" la vie des enfants, les choses se font plutôt naturellement. Je ne connais pas très bien Taiwan mais j'imagine qu'il y a de nombreux points communs avec la culture chinoise, et tes propos m'étonnent un peu. Sur le continent, le niveau de vie général fait que les parents, et à fortiori encore plus concernant leur fille unique, voient le mariage de leur fille un peu comme un "investissement", il veulent être sûrs que la relation soit sérieuse (d'autant plus en ce qui concerne les étrangers qui ont quand même la réputation de changer facilement) et le mariage est bien souvent pour eux un soulagement, une étape primordiale afin qu'ils puissent accorder leur confiance au copain. C'est également dans le but d'être sûrs que leur fille aura un avenir sans problème matériel ou financier. De plus, ils ont une influence telle que de toute façon, les parents passeront toujours avant le copain, quoiqu'il arrive.
Maintenant, je pense que ceci devrait être moins vrai à Taiwan étant donné que le niveau de vie est supérieur à la Chine, et d'autant moins si la famille de ta copine est aisée. Mais peut être est-elle tout simplement traditionnelle, je ne sais pas, si quelqu'un en sait plus...

Bref, une trop grande influence des parents ce n'est jamais facile à vivre pour le copain, en l'occurrence toi, et ça se ressent dans tes mots, tu aime cette fille mais la situation est souvent très difficile à supporter. Personnellement je pense que dans les conditions que tu as décrite, je ne pourrais pas construire quelque chose avec une fille, qu'importe sa nationalité, parce que les différences de culture n'expliquent pas tout.

Bon courage. ;)
 
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Le problème viens plus de la distance que du fait qu'il soit étranger je pense, j'ai déjà vu beaucoup de couples chinois rompre simplement car leur "hometown" étaient trop éloignés.
 
Je n'ai pas compris en quoi le mariage allait resoudre vos problemes.

Selon moi le point le plus important est: l'un de vous est-il pret a suivre l'autre dans son pays ?
Et ca je crois que aucun de vous deux n'est pret a ce sacrifice.

Si elle vit avec toi en France, elle se sentira "comme un fantome" selon tes propres mots.
Le fait d'etre marie' la confortera quelques mois mais apres, sa famille lui manquera trop.
Et le fait de bouger a Taiwan est impensable pour toi.

Des histoires comme la tienne il y en a des milliers, l'Amour a distance ne fonctionne pas dans le temps et un mariage ne fera que compliquer les choses (divorce, tout ca).

Mon conseil: resoud d'abord ton probleme de logistique avant de te marier.

Juste une question: comment vois tu ta relation dans 5 ans ? 10 ans ?

tiens une autre question:
tu n'as pas evoque' tes parents dans l'histoire.
Ca veut dire qu'ils s'en foutent ? tu fais ce que tu veux ?
Peut etre que la Famille n'est pas aussi importante pour toi ?
 
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Salut,

Je pense que tu as tes etudes a finir et elle a sa vie a Taiwan.
Revoyez vous quand t auras finis tes etudes, peut etre qu a ce moment la ca se passera mieux.
Surtout ne te marie pas comme ca, tu ne seras pas plus heureux que ca...
 
Je n'ai pas compris en quoi le mariage allait resoudre vos problèmes.

Je ne peux qu'être d'accord avec cela ... Si cela fonctionne pas avant, quelles garanties peux-tu avoir qu'après être marié, cela fonctionne mieux entre vous ... Je sais que c'est dur et froid comme analyse, mais il faut se baser sur votre vécu pour comprendre comment cela sera à l'avenir ... J'aimerai me tromper mais il est difficile de le croire à la vue des éléments que tu nous décris ...

Je pense que tu as tes etudes a finir et elle a sa vie a Taiwan.
Revoyez vous quand t auras finis tes etudes, peut etre qu a ce moment la ca se passera mieux.

Je pense que cela est une sage décision ... Certes, difficile à prendre quand le coeur "parle", mais elle est déjà partie, elle est aussi revenue ... Ne fermes pas de portes en abandonnant tes études ... Car vu le nombre de reproches qu'elle peut te faire, tu risques d'en avoir du genre : "T'as pas finis tes études, tu peux pas trouver de job correct, etc ...."

Je pense que sa famille préférera que tu finisses ses études prouvant ainsi que tu es une personne responsable ...

qu'importe sa nationalité, parce que les différences de culture n'expliquent pas tout

Idem, son caractère, le contexte familiale particulier, même si une petite touche asiatique, voir chinoise à la sauce taïwanaise peut expliquer certaines choses ... Mais dans l'ensemble de ce que tu décris, il faut que tu l'as perçoive comme la femme que tu aimes, et non pas comme la taïwanaise que tu aimes .... Se focaliser sur la recherche de réponse principalement sur les différences culturelles est assez dangereux dans une relation, car l'on se dirigera inéluctablement, vers l'abandon de l'un ou l'autre, de sa propre culture au lieu d'essayer de les intégrer autant que possible et aussi difficile que cela le soit ...
 
Salut,

Je n'ai personnellement pas connu de situation similaire, mais bon je pense que l'histoire de ma relation peut appuyer un peu les propos des gens qui ont pris le temps de te répondre.

Je suis actuellement marié avec une chinoise depuis plus de 4 ans, nous vivons ensemble et notre relation évolue dans le sens ou nous considérons qu'une relation est saine. J'ai la chance d'avoir rencontré ma femme en chine et de vivre en chine, je ne suis donc pas sujet à une relation à distance et tout ce qu'elle implique. Sa famille, bien que très ancré dans la tradition chinoise, ne m'a jamais paru aussi imposante que dans ta situation et ceci aussi bien sur les propos tenue par ma femme que celle de sa famille.
Je suis d'accord sur le fait que dans la culture chinoise le mariage d'une fille le plus souvent unique et considéré comme un "investissement" (je dirais une "sécurité" pour être plus précis), nous connaissons ici en chine des gens qui ont du payer une certaine somme à la famille pour accéder à l'acceptation du mariage. Pour ma part, je n'ai jamais eu ce problème, le père de ma femme m'a pris une fois à part, m'a regardé droit dans les yeux en me disant " rend ma fille heureuse !!", ce que je trouve sain de la part d'un père, j'en demanderai autant d'un père Français.

Je ne suis pas d'accord sur le fait qu'une relation à distance n'a pas de chance d'aboutir à une relation sur le long terme, dans la vie chacun fait des choix, si c'est choix sont en accord avec les personnes impliquées et qu'ils leurs permettent de se sentir épanouies dans leurs relation, c'est tout ce qui compte. Je connais aussi un tas de gens qui sont marié et qui vivent à plusieurs milliers de kilomètre les uns des autres, Chinois, Anglais, Américain, Mauricien..... le monde est fait de différences et c'est ce qui beau a voir.

Si j'exprime ce contraste d'opinion, c'est bien entendu pour te montrer que le choix t'appartiens. En ce qui me concerne je vis très bien ma relation et je ne pense pas qu'une différence de culture soit vraiment un frein à une relation, elle peut être justement une ouverture sur des concepts qui t'échappait jusqu'àlors

Je pense que minh nous gratifie encore une fois d'une analyse pertinente, de questions simples qui peuvent te permettre de prendre une décision (l'un de vous est-il pret a suivre l'autre dans son pays ?). Je rajouterai à ses question :
"te sens tu serein dans ta relation ?"

Tu te dis avoir une vision de l'éducation explicative et situationnelle, pourquoi ne pas l'appliquer à ta situation ? je vais encore une fois paraître simpliste, mais regarde ce que tu écris, regarde le sens profond de ton post, il me semble que ton choix est déja exprimé implicitement. Tu écris " relation à une femme taïwanaise bien particulière", qu'est ce que tu cherche dans une relation ? qu'elle soit "bien particulière" ?, qu'elle te place dans une situation trop difficile à résoudre ?, à mon avis il y a beaucoup contradictions entre ce que tu écris et comment tu cherche a continuer cette relation, tu me donne l'impression d'être à un moment difficile ou les choix futurs sont dirigés par les souvenirs d'un passé heureux.

Je pense qu'il faut en premier lieu que tu clarifie la situation avant de te lancer dans l'aventure du mariage, que tu t'attache à des questions simples, que tu sache ce que tu peux accepter ou non. Encore une fois, la vie est faite de choix !!!! comment prendre une décision si la situation n'est pas clair et saine dès le départ ? surtout celle du mariage

Bon courage à toi,
 
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Merci abk6 :)


Je ne suis pas d'accord sur le fait qu'une relation à distance n'a pas de chance d'aboutir à une relation sur le long terme, dans la vie chacun fait
des choix, si c'est choix sont en accord avec les personnes impliquées et qu'ils leurs permettent de se sentir épanouies dans leurs relation, c'est tout ce qui compte. Je connais aussi un tas de gens qui sont marié et qui vivent à plusieurs milliers de kilomètre les uns des autres, Chinois, Anglais, Américain, Mauricien..... le monde est fait de différences et c'est ce qui beau a voir.

Je dirais: "loin des yeux, loin du coeur", dans le temps ce n'est pas une situation durable et la fidelite a ses limites.
Mais comme dirait l'autre, il faut de tout pour faire un monde.
 
Je suis d'accord également, ne te mari pas dans de tel condition, ça ne fera que compliqué encore plus la situation.
Finis tes études en premier et vois comment les choses vont évoluer.
Pour les personnes vivant en chine avec leurs femmes il y a l'effet chine terre natale qui les "protègent", le comportement est donc bien différent d'une personnes vivant loin de son pays et ayant un attachement important avec sa famille.
sinon ce que j'ai ressenti en te lisant c'est : Mais depuis le début est-ce qu'ils sont vraiment fait l'un pour l'autre....?
 
J'ai eu le même problème(même si c'est pas un problème au contraire je trouve que cela renforce les liens) que toi...je suis passé par une relation à distance, tout n'est que questions de confiance... Pour nous, tout s'est très bien passé... la première année on s'est vu que 2 fois en 1 an. Je devais comme dans ton cas finir mon master (par rapport à toi, j'étais en dernière année donc 'juste' qu'une année à attendre.)

Pour le problème(même si c'est pas un problème en réalité, nous sommes issus de cultures différentes donc il peut y avoir des conflits sur la vision de certaines choses, comme par exemple le mariage) avec les parents, ses parents l'appelaient tous les jours, elle m'en parlait tous le temps (le matin, à midi, le soir).Je comprends tout à fait que c'était très important pour eux, pour moi c'est juste un bout de papier sans signification (je lui ai dit ça la première qu'elle m'a demandé ...). Je n'apportais pas d'importance, si tu aimes une personne c'est le principal, si les sentiments sont là.

Si vraiment ça te pose problème, tu peux dire dans le courant d'une certaine année, pour ma part j'ai dit en 2011. Et cela s'est très bien passé... le père de ma copine m'a dit la même chose que Abk6: *Rend heureuse ma fille, tu seras toujours le bienvenu ici, tu peux nous considérer comme ta famille*.

Pour le titre de ton poste, je trouve que tu dénigres un peu ta copine(future femme)... dans ton titre on peut y lire des pensées négatives. Dans la vie, il faut faire des choix... Tes études, tu ne peux pas les continuer à l'étranger ? Tu veux qu'elle fasse des efforts, mais es-tu près en faire pour elle ?
 
Je suis également d'accord avec Minh et Mattcoq!

Beaucoup de couples pensent au mariage comme remède à leurs problèmes... Ensuite comme l'a dit minh elle sera malheureuse car sa famille va lui manquer et après ce sera quoi? La question de l'enfant? Encore une fois beaucoup de couples pensent également à l'enfant pour remédier à leurs problèmes et ça va finir comment? En déchirement: divorce et tout le monde va souffrir!

Lorsque j'étais étudiant j'étais très amoureux d'une américaine d'origine japonaise que j'avais rencontré en France! Elle était en fin d'études et moi j'étais à peine en 3è année et je l'ai suivi à San Francisco pour y faire mon stage... Mais après? Je devais qd mm continuer mes études alors qu'elle commençait sa carrière professionnelle aux USA... Bref tout ça pour dire que la distance est horrible! On a vécu 2 ans comme ça après quoi on a du prendre la douloureuse décision de nous séparer... Ce que j'essaie de te dire maladroitement c'est que ton objectif numéro 1 est ta réussite scolaire!! Ne laisse rien ni personne t'écarter des diplômes que tu cherches à atteindre et des tes objectifs professionnels par la suite car c objectifs te suivront pour le reste de ta vie!

Je pense vraiment que le mariage ne vous apportera rien de bon!! Je pense qu'on doit se marier lorsque l'on vit déjà une certaine harmonie avec la personne qui partage notre vie mais tu ne devrais pas l'utiliser comme solution à un problème!

Réussi tes études et ensuite vois ce que tu veux faire... Perso, j'imagine qu'il va falloir prendre une décision qui te fera mal car malgré tout l'amour que tu as pour elle et qu'on peut voir dans ton post, on sent aussi tous les efforts que tu fais pour elle et la souffrance que tu ressens... Comme cela a été dit avant les différences culturelles n'expliquent pas tout...
 
je suis désolé je vais etre tres rude mais laisse tomber cette histoire tu es malheureux mais avec le temps ca passera. Je suis passé par la aussi il y a longtemps c etait avec une thaie et ton histoire etait tres proche de la mienne j ai mis une fin a cette histoire.

Aujourd hui je suis marié et tres heureux avec une chinoise nous allons vivre en france et tout ce passe bien, ma femme a l habitude de vivre loin de sa famille elle est venu plusieur fois en france et elle a une mentalité tres europeenne.

je te souhaite d etre heureux mais la c est mal barré avec elle.
 
Traditionnellement, une fille n'appartient pas à sa famille paternelle mais à celle de son mari ; en l'absence de mariage et en cas de décès, elle ne peut pas s'insérer dans la lignée des ancêtres, elle devient en effet un "fantôme errant" entre l'au-delà et la terre...

C'est cette explication que j'ai retenu pour interpréter le terme "fantôme" qu'elle avait employé pour parler de l'absence de mariage. Cette précision m'a permis de lui soumettre l'explication, sans le nier elle ne l'a pas confirmée non plus. Les structures culturelles traditionnelles ne sont peut-être pas explicitées consciemment et elles ressurgissent sous forme d'angoisse ou de mal être inconscient. En tout cas il ne semble pas que les formes traditionnelles de la culture chinoise soient réellement connues, elles semblent simplement "vécues".

Il semble évident que sa famille a une grosse influence sur sa vie, et de toutes les relations que j'ai pu voir ce sont toujours celles qui ont duré le moins longtemps. En France nous ne sommes pas habitués à ce que les parents "dirigent" la vie des enfants, les choses se font plutôt naturellement. Je ne connais pas très bien Taiwan mais j'imagine qu'il y a de nombreux points communs avec la culture chinoise, et tes propos m'étonnent un peu. Sur le continent, le niveau de vie général fait que les parents, et à fortiori encore plus concernant leur fille unique, voient le mariage de leur fille un peu comme un "investissement", il veulent être sûrs que la relation soit sérieuse (d'autant plus en ce qui concerne les étrangers qui ont quand même la réputation de changer facilement) et le mariage est bien souvent pour eux un soulagement, une étape primordiale afin qu'ils puissent accorder leur confiance au copain. C'est également dans le but d'être sûrs que leur fille aura un avenir sans problème matériel ou financier. De plus, ils ont une influence telle que de toute façon, les parents passeront toujours avant le copain, quoiqu'il arrive.
Cette différence culturelle est sans doute la plus difficile. Voici ce que m'a permis d'apprendre mes recherches sociologiques sur le sujet :

Dans plusieurs cultures, les mariages arrangés sont des traditions contrôlées depuis plusieurs générations. Les parents prennent leurs fils ou leurs filles par la main pour qu'elles / ils soient marié(e)s selon le même procédé. Beaucoup de parents et d'enfants ressentent une grande pression pour se conformer à la communauté.
Cette réalité, en disparition dans la culture chinoise, n'en persiste pas moins dans certaines familles.

Pour ces familles, les mariages d'amour sont considérés comme un échec des parents à conserver le contrôle de leurs enfants. Dans ces structures familiales, entre autres chinoises mais aussi certaines cultures africaines et sud américaines, la relation intra-générationnelle est considérée comme plus importante que la relation maritale. Le mariage est alors considéré comme un simple moyen d'agrandir la famille.

La stabilité et l'endurance de la structure familiale sur le long terme prévaut sur la relation maritale. Seule la lignée paternelle descendante prévaut.

Cela permet de comprendre (mais en aucun cas, en tant qu'esprit libre, d'accepter) pourquoi les choix décisionnels reviennent toujours aux parents. Lors de mon séjour à Taïwan, à aucun moment il ne m'a été demandé les endroits que je voulais visiter ou ce qu'il me plairait de faire. Beaucoup de comportements "naturels" peuvent s'expliquer par des fonds culturels.

Mes 3 années d'Histoire du droit publiciste et privé m'ont permis d'appréhender l'évolution des structures sociétales dans le temps. La structure sociétale chinoise traditionnelle n'est pas si fondamentalement originale, elle se retrouve dans la plupart des sociétés à divers stades de leurs transformations.

Aussi ne puis-je pas considérer comme "figée" une société qui, au contraire, doit, comme le droit qui l'accompagne, toujours être remise en question. Ce ne sont que par ces ajustements que l'on sort partiellement de l'inconscience culturelle pour entrer dans des logiques cumulatives constructivistes, qui, au vu des libérations qu'elles ont apportées, entre autres aux femmes mais aussi aux hommes et aux enfants, sans doute méritent un minimum notre considération.

Aussi ne vivrai-je ni avec ma famille, qui est mon origine et non mon futur, ni avec la sienne, qui est son origine et non son futur. L'assistance réciproque des membres d'une famille n'a aucun besoin de la promiscuité ou de la dépendance émotionnelle. Ce sont là les artefacts de formes sociétales à mes yeux défuntes.

Je pense pas qu'il s'agisse d'un problème uniquement culturel. Ce sont là aussi des choix individuels face à une culture.

Je n'ai pas compris en quoi le mariage allait resoudre vos problemes.

Selon moi le point le plus important est: l'un de vous est-il pret a suivre l'autre dans son pays ?
Et ca je crois que aucun de vous deux n'est pret a ce sacrifice.

Si elle vit avec toi en France, elle se sentira "comme un fantome" selon tes propres mots.
Le fait d'etre marie' la confortera quelques mois mais apres, sa famille lui manquera trop.
Et le fait de bouger a Taiwan est impensable pour toi.
Vous expliciter là toutes mes craintes. Je lui ai demandé 50 fois si elle était sûre de pouvoir vivre en France, loin de sa famille. Si elle ne se leurrait pas sur l'effet des drogues émotionnelles : venant de passer 2 mois avec sa famille, elle n'en ressent plus le manque et le besoin et s'imagine pouvoir vivre sans eux, etc.

Effectivement, toutes mes perspectives de carrière sont ici, mes réseaux relationnels me permettent même de lui offrir de meilleures perspectives de carrière ici qu'elle n'en aurait eu à Taïwan avec son master en Science de l'éducation. Par ailleurs, j'en suis venu à considérer qu'elle a bien davantage besoin d'un saut évolutif que moi ...

Quoi qu'il en soit les relations de pouvoir que j'ai réussi à tisser en France sont non seulement précieuses mais irremplaçables et ne peuvent être recréer à Taïwan.

tiens une autre question:
tu n'as pas evoque' tes parents dans l'histoire.
Ca veut dire qu'ils s'en foutent ? tu fais ce que tu veux ?
Peut etre que la Famille n'est pas aussi importante pour toi ?
Pour être vraiment honnête, en tant qu'occidental qui a grandi dans une famille libertaire, la relation privilégiée de mon amie à sa famille m'affecte profondément tant mon amie est dépendante émotionnellement. En effet on ne se sent guère qu'à demi-aimé et ce n'est donc pas sous la forme d'une compétition que se présente le problème mais sous la forme d'une fragmentation de l'attention et des sentiments qui complique toute la vie.

Je suis peut-être pour elle l'anti-exemple incompatible, celui qui par ses propres études et son propre travail personnel s'est indéfiniment éloigné de sa "normalité familiale". Aucun besoin d'homogénéité, là non plus, pour porter assistance à sa famille. Nul besoin de se ressembler pour se soutenir. Ce qui vaut pour un mariage mixte, une dissemblance qui se soutient, vaut a fortiori pour une famille ! Je peux dire sans hésiter que ma famille me soutient, ne serait-ce qu'économiquement. Ayant eu mon amie à charge, ils ont sans discuter augmenter leurs aides. Notre niveau de vie est loin d'être celui d'un étudiant, notre budget mensuel tourne autour des 2800€, financé à 90% par mes menus travaux à côté de l'université et ma famille.
Lorsque j'ai fait du droit, mes parents m'ont soutenu, lorsque j'ai fait Hautes Etudes Internationales, mes parents m'ont soutenu.
Ce que j'ai pu constaté comme différence, c'est que chez mon amie la reconnaissance prend une forme culpabilisatrice : j'ai coûté tant d'argent donc je me sens coupable. Dans ma famille la reconnaissance n'a pas ce caractère négatif.

Je vous remercie de vos conseils et de vos expériences.

ps : je ne peux évidemment pas répondre exhaustivement à tous vos messages, mais je les lis tous soyez en sûrs. Concernant mes études, elles sont déjà assurées. Je suis détenteur d'un master en droit et d'une licence en Hautes Etudes Internationales (1ère année de Master cette année). Désolé de ne pas l'avoir expliqué avant, mais j'ai 26 ans.
 
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Tu n'en a pas marre de cette girouette?
Pour commencer il n'a jamais été prévu dès le départ que vous alliez vivre à Taiwan, ensuite elle s'en va apparemment sans te concerter sur des coups de têtes du jour au lendemain à l'autre bout de la planète, et ce plusieurs fois dans la même année?

Ouaaah tu es vraiment un mec patient.
Je le sais très bien, l'amour peut rendre fort aussi bien qu'il peut rendre faible. Mais il faut être capable de s'imposer des limites quand même, avant de se faire détruire complètement.
Et à mon humble avis, même si tu as l'air fort, tu dois déguster sévère.

Ta copine vient de Taiwan, c'est marrant je pense qu'en Chine il doit être assez commun de penser qu'à Taïwan la société est plus "moderne". Et voilà que tu nous ponds ce message.
Et bien ton histoire est finalement assez commune dans le sens où personnellement j'en ai déjà lu plusieurs de similaire sur le net. (Taïwan en moins)

Et dans toutes ces histoires, lorsqu'un des "amoureux" décident d'écouter l'avis des parents pour régir sa vie et sa situation sentimentale, c'est le début de la fin.

Quelqu'un a écrit qu'en Chine " les parents passeront toujours avant le copain, quoiqu'il arrive."

Je ne suis pas d'accord du tout. Je peux te donner mon exemple. Sans rentrer dans les détails, ma femme est au moins aussi indépendante concernant ces parents chinois que moi concernant les miens. Après je ne sais pas ce qu'il en sera si un jour l'un de ses parents tombent gravement malade, quand ils seront vieux ect...
C'est toujours difficile de prévoir ceci à l'avance, que se soit pour une chinoise ou une française, ou soi même.
Dans mes connaissances de couple chinois, je connais par ailleurs très bien au moins un couple marié (certes entre chinois) dont le fils unique s'est marié avec une fille que ses parents n'aiment pas. Le couple ne leur rend visite qu'une fois par an pendant quelques jours. Et ça fait 7 ans que ça dure.
Et d'autres amies chinoises qui ont eu diverses aventures malheureuses, pour certaines d'entre elles le mariage avait été évoqué, et qui n'en n'ont eu absolument rien à faire de demander leur avis à leur parents. (il s'agissait là encore de relation chinoise/chinois, mais je ne pense pas que cela fasse une si grande différence).
Nous concernant, lorsque nous avons pris la décision de nous marier, nous n'avons pas demander avant à nos parents respectifs ce qu'ils en pensaient. Nous les en avons informé après la décision, lorsque nous avions même déjà prévu la date exacte.

Comme a priori beaucoup d'autres personnes ici, le seul souci de mon beau père chinois a été de savoir si sa fille était heureuse. Sa mère a quant à elle émit beaucoup de réserves au départ, car elle savait qu'épouser un mari français la séparerait de sa fille (et ma mère a émis les même réserves).

Tout ceci pour te dire, et je crois que c'est ce que tu comprends également, que ton cas n'est pas un problème de culture, mais plutôt un problème de belle famille qui semble être particulièrement casse couille, et un problème de personnalité de ta copine qui manque de force de caractère.

Une relation doit permettre à chacun de s'épanouir et de "progresser" dans la vie, d'aller vers plus de bonheur.
Envisager le mariage comme une solution c'est vraiment un problème. Cela ne va rien arranger du tout, au contraire. Vous devez vous faire confiance avant le mariage, sinon après il sera particulièrement difficile d'établir cette relation de confiance.
Pour moi le mariage n'est pas l'aboutissement d'une relation amoureuse. Du moins pas le mariage civil ou religieux. Pour m'expliquer, j'étais déjà marié à elle bien avant mon mariage date civil. Nous nous en étions fait la promesse. Cela peut paraître puéril mais c'est pour nous le plus important. Le mariage civil ne sert qu'à présenter aux "autres" son engagement, et surtout dans notre cas, il était nécessaire pour faciliter certaines démarches administratives. Carte de séjour, visa ect.

En plus dans votre histoire, il y a deux très gros problèmes comme cela a déjà été dis : tu n'as pas du tout envie de vivre à Taïwan pour diverses raisons, et elle ne semble pas avoir la force nécessaire pour assumer ses sentiments vis à vis de toi.
Et je pense que tu ne supporteras pas le fait qu'il faudra dans ton cas épouser ses parents en même temps qu'elle même.

Vu comme ça votre relation me semble vraiment vouée à l'échec (en plus d'être une ruine financière vu que tu n'es pas millionnaire). A moins que ta copine grandisse d'un coup et vite ET que tu arrives à lui faire confiance quant à la force de ses sentiments envers toi, ou que tu aies subitement envie de vivre à Taïwan ET d'épouser ses parents en même temps...


Bon courage.
 
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Quelqu'un a écrit qu'en Chine " les parents passeront toujours avant le copain, quoiqu'il arrive."
Nan mais si tu sors ma phrase de son contexte évidement, ça passe pour une mauvaise généralisation sur la Chine (mais je ne suis pas journaliste chez ALC hein). Cette phrase était destinée à décrire un peu les familles comme celle décrite par l'auteur de ce topic, parce que si, en Chine comme ailleurs, il existe des familles, dont les parents ont une influence telle qu'ils peuvent imposer leur décision à leur fille en ce qui concerne le choix du copain, entre autre.

Ce n'est pas ton cas et ce n'est pas non plus le mien, tant mieux pour nous, mais d'autres n'ont pas cette chance. ;)
 
Ne connaisant ni CSM ni sa future femme, on ne peut qu'emettre des idees et des conseils.

Voici un autre point du vue:
Je trouve que tu parles beaucoup CSM, que tu reflechis trop.
La vraie question est: tu l'aimes ou pas ?

Elle a sacrifie' sa famille pour venir te voir en France, elle est meme prete a rester en France POUR TOI !
Tu sais qu'elle ne tiendra pas et que sa famille lui manquera tot ou tard.
Si elle reste en France, elle sera comme une fleur qui se fane loin de son vase.

Si vraiment tu l'aimes de tout ton coeur, seul son bonheur est important: va avec elle a Taiwan !
Sinon autant tout arreter maintenant et annuler ce mariage qui n'est qu'une masquarade.

Au fait, ne lui parle pas de ta theorie comme quoi la Famille c'est le passe' et pas le futur, comme une sorte de boulet qu'on traine et qui t'empeche d'aller de l'avant...elle aimera pas que tu parles de sa Famille de cette maniere.
 
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va avec elle a Taiwan !

Mais pour y faire quoi ? Je suis détenteur d'un master de droit, spécialisé en droit public international, et d'une licence en Hautes Etudes Internationales (1ère année de Master cette année). Mes diplômes me permettent d'accéder ici à des postes prestigieux ou au moins de tenter des concours. Comme le concours des cadres du Quai d'Orsay sur l'extrême-orient. Mes relations dans le corps diplomatique français, les cabinets d'avocats et les milieux universitaires me permettent même de lui offrir potentiellement un travail auquel elle n'accédera jamais à Taïwan ! A condition qu'elle apprenne le français, ce qu'elle ne fait pas du tout ...

A Taïwan, elle ne pourra guère être qu'assistante d'un professeur et il me faudra rejoindre la foule des donneurs de cours en anglais ou en français. Quel genre de vie est-ce là ?

Je vois bien davantage de conditions favorables d'épanouissement ici qu'à Taïwan, pour nous deux.

Tu sais qu'elle ne tiendra pas et que sa famille lui manquera tot ou tard.
Je vais surtout l'envoyer consulter les ethno-psychologue de Sainte-Anne.
 
Mais pour y faire quoi ?

Pour vivre avec la femme de ta vie, ton Ame soeur.

Si tu n'as pas su repondre a cette question, j'ai de serieux doutes quant a ton amour.

Tu preferes ta carriere a ton Amour, c'est plutot toi qui devrait consulter un psy tu crois pas ?
Ou alors, ce n'est pas reellement le Grand Amour, dans ce cas la...
 
Cette façon de renvoyer la problématique à la solidité de mes sentiments (et pourquoi pas des siens ? Car après tout, est-ce moi qui semble instable dans mes sentiments ? Est-ce mon amour qui est déchiré entre ma famille et mon amie ?) ne me va pas. Il faut un minimum de considération à l'égard des conditions idéales d'épanouissement.

Je pense qu'iria a raison, je me suis montré déjà très patient pour un occidental et même, je suis sûr, pour un asiatique. Je n'en connais pas tant que cela qui aurait accepter d'endurer ce que j'ai enduré ou même eu la résistance psychologique. Les disputes journalières et la nervosité générale qui en découle m'ont tout de même fait rater une année de chinois, fort heureusement j'ai tout de même pu obtenir ma licence H.E.I. Si j'avais fait face à une telle situation durant mon master de droit, j'aurai échoué mille fois.

Je ne préfère ma carrière à elle, je juge simplement que les conditions, pour nous deux, sont plus favorables en France qu'à Taïwan.

Tu n'en a pas marre de cette girouette?
Pour commencer il n'a jamais été prévu dès le départ que vous alliez vivre à Taiwan, ensuite elle s'en va apparemment sans te concerter sur des coups de têtes du jour au lendemain à l'autre bout de la planète, et ce plusieurs fois dans la même année?

Ouaaah tu es vraiment un mec patient.
Je le sais très bien, l'amour peut rendre fort aussi bien qu'il peut rendre faible. Mais il faut être capable de s'imposer des limites quand même, avant de se faire détruire complètement.
Et à mon humble avis, même si tu as l'air fort, tu dois déguster sévère.
J'y pense sérieusement, croyez-le.
 
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