Luxe : le petit business des modeuses chinoises

Silouane

Dieu souverain
14 Jan 2015
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上海
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Luxe : le petit business des modeuses chinoises

Le Point - Publié le 06/04/2015 à 11:25 - Modifié le 06/04/2015 à 16:30

On les appelle les "personal shoppers". Ils écument les magasins de luxe de la capitale pour revendre leurs trouvailles à de riches clients chinois.

Le sac Kelly d'Hermès. Le saint-graal des "personnal shoppers". © Wang Xiaoxi/ImagineChina/AFP


ALIX RATOUIS
L'épidémie prend de l'ampleur. Dans les chiquissimes boutiques du quartier de la Madeleine, des Champs-Élysées, de la rue du Faubourg-Saint-Honoré ou du Marais, le selfie touche à la pathologie. Voyez cette jeune Asiatique qui, d'un geste décidé, s'empare des plus belles et coûteuses pièces serrées sur les portants, s'engouffre dans une cabine, en ressort vêtue chaque fois d'une nouvelle tenue, l'iPhone à la main, et se mitraille. Crise de narcissisme aigu ? Du tout, mais une nouvelle manière de faire des affaires. À la chinoise.

Bienvenue dans le monde des personal shoppers où les informations ne sont lâchées que sous le couvert du travestissement des personnes. Soyez assuré que tous les prénoms cités sont d'emprunt et les portraits retouchés. Le business du personal shopper ? Mettre en ligne des photos d'accessoires ou de vêtements de luxe français sur des sites chinois, enregistrer les commandes, retourner en boutique acheter les objets du désir et les envoyer au client au nez et à la barbe de l'État chinois qui devra s'asseoir sur les taxes très élevées qu'il aime prélever sur les produits de luxe importés. Bien entendu, lepersonal shopper au passage réalise un bénéfice, mais son acheteur paiera toujours moins cher que s'il avait acquis la même pièce dans son pays. Jusqu'à 50 % moins cher parfois, car les marques étrangères, en Chine, sont gourmandes et appliquent par stratégie une politique de prix élevés. Mais c'est surtout pour les fashionistas le moyen d'obtenir des articles que les marques ne proposent à la vente qu'en France.

Ils sont un millier à écumer ainsi les temples de la mode parisiens, occasionnellement ou quotidiennement. 90 % sont chinois, les autres coréens ou japonais. Neuf sur dix sont des jeunes femmes de moins 30 ans, souvent des étudiantes. Depuis trois ans, leur activité augmente. Avec la baisse de l'euro, elle explose.

Originaire de Pékin, Liang a débarqué à la Sorbonne pour suivre un master en économie. Il a toujours aimé la mode et connaît ses couturiers sur le bout des doigts. Fervent lecteur de Vogue, dès l'adolescence, il harcèle son père expert-comptable et sa mère médecin pour leur soutirer de quoi satisfaire ses envies vestimentaires. Si à 14 ans comme tout adolescent il est fan de Nike, Levi's ou Adidas, à 17 ans ses goûts le portent vers Prada, Lanvin, Yamamoto. Ses parents hurlent lorsqu'il s'offre, tout hétérosexuel qu'il soit, sa première jupe de chez Comme des garçons. À Paris, une amie lui montre comment elle arrondit ses fins de mois en revendant des sacs Hermès et Chanel sur Weibo, un croisement de Facebook et Twitter. Il se lance en postant la photo d'un classique de chez Dior, la chemise homme à motif abeille. Six ans plus tard, il appartient à la poignée de personal shoppers les plus courtisés de la capitale.

Tapis rouge
La manoeuvre la plus délicate pour le personal shopper ? Investir la place, les prestigieuses boutiques Chanel, Dior, Lanvin..., ou multimarques à la pointe de l'avant-garde, comme L'Éclaireur ou Colette. Neuf fois sur dix, quand le personal shopper demande à prendre en photo un accessoire ou un vêtement, il essuie un refus. À moins de savoir mettre en valeur son potentiel. Montrer une patte blanche si possible couverte de bijoux sera bien perçu dans ces lieux où lorsque vous franchissez la porte les vendeurs vous scannent du regard et affichent un chiffre dans leur tête.

Liang a su convaincre, son oeil est sûr, son talent de relookeur incontestable. Tous ses amis savent maintenant s'habiller, car son plaisir est de faire partager "la vraie beauté". Il ne prend en photo les vêtements que sur cintre, afin de laisser place à l'imaginaire du client. Jonas, responsable d'un espace ne présentant que les créations de stylistes ultrapointus, a vu Liang multiplier son premier budget par quatre en six mois. Aujourd'hui, le jeune Chinois ne passe pas une commande à moins de 10 000 euros. Il n'est pas rare que ce chiffre atteigne 80 000 euros. Liang achète à Jonas de 300 à 400 pièces par an.

Avenue Montaigne, côté numéros impairs, les nez se tordent à l'évocation de ces acheteurs d'un nouveau genre, que l'on baptise "revendeurs", et dont on assure qu'ils ne sont pas les bienvenus. Liang sourit, l'avenue Montaigne est l'un de ses spots. Car partout on lui déroule le tapis rouge, il reçoit des MMS quand des pièces rares arrivent en boutique, on lui ouvre les portes en avant-première au moment des soldes.

Aux Galeries Lafayette, on ne fait pas tant de manières. S'il est impossible d'approcher les personal shoppers, qui veulent se tenir le plus éloignés possible du fisc et qui jamais ne montrent leurs visages quand ils se prennent en photo avec un vêtement, il est difficile de les ignorer : les responsables des espaces de marques de luxe les aident à photographier les articles. "Les personal shoppers représentent 60 % de ma clientèle", explique la délicieuse Marguerite, qui s'exprime dans un français parfait mâtiné d'un fort accent chinois. Le grand magasin est un terrain idéal pour ces acheteurs d'un nouveau genre, ils ont toutes les marques sous la main.

Les Chinoises sont des modeuses dans l'âme. "Elles sont curieuses et évoluent très vite, indique Jonas. Elles démarrent avec Balmain, Balenciaga, Céline, et en six mois passent à l'avant-garde, Paul Arden, CCP, Rick Owens, des stylistes qui pourtant ne communiquent pas." Les réseaux sociaux communiquent pour eux. Les jeunes Chinoises aisées suivent à la loupe les comptes des people et des blogueuses.

Pendant la Fashion Week, Marguerite a été très sollicitée. Il a suffi que la célèbre blogueuse Liuyuyi arbore ce top arachnéen en soie blanche (1 380 euros) pour que le lendemain, à midi, son rayon soit dévalisé par les personal shoppers. Chacun est reparti avec une taille différente. Marguerite veille à ne pas faire de jaloux, elle répartit les ventes de manière égalitaire, dresse des waiting lists. Elle a déjà recommandé douze exemplaires de ce top, que se partageront sept personal shoppers.

"Montrer qu'on est riche"
Il existe un lieu, cependant, hermétiquement fermé aux personal shoppers : Hermès, très strict sur son image de marque. Les "revendeurs" rejoignent la file d'attente de plus de quarante-cinq minutes dans laquelle patientent les étrangers, en majorité asiatiques, qui veulent accéder au rayon maroquinerie. S'ils demandent un sac Kelly ou Birkin, les stocks pour eux sont épuisés : "Revenez la semaine prochaine."

Liang n'a gardé dans son portefeuille de clients que les 500 plus riches, dont les exigences sont à la hauteur du jet privé qu'ils utilisent pour se déplacer. Cette femme de 45 ans, qui a bâti sa fortune dans l'immobilier, n'achète que les pièces qui existent à moins de six exemplaires, quand cet homme de 40 ans, un roi de la téléphonie mobile, refuse de s'intéresser à celles de moins de 6 000 euros. "En Chine, dans les affaires, il importe de montrer qu'on est riche, c'est ce qui permet d'établir la confiance", explique-t-il. Mais alors pourquoi recourir aux personnal shoppers et donc payer moins cher ? "Les riches sont radins", rapporte Liang. Bo, une fashionista connue de tous les stylistes du 3e arrondissement, nuance : "Les Chinois sont des malins, ils cherchent des ficelles, c'est culturel, ils sont snake."

Quand les personal shoppers à la petite semaine gagneraient entre 4 000 et 5 000 euros par mois, Liang, lui, émarge à 50 000 euros, parfois 150 000 au moment des défilés. Il travaille plus de 14 heures par jour, beaucoup la nuit, décalage horaire oblige. Il communique avec ses clients sur WeChat, le Skype chinois, a les cervicales fatiguées à force de rester penché sur son écran. Heureusement, il lui suffit d'un coup de téléphone pour que son médecin particulier vienne le soulager. Six personnes travaillent pour lui, dont trois - "des sans-papiers, ça coûte moins cher" - passent leurs journées à faire des paquets, car la marchandise est acheminée, tout simplement, par La Poste ou des services équivalents. Les clients virent l'argent sur l'un de ses cinq comptes en banque ouverts en Chine.

Liang a fini son orange pressée et s'apprête à quitter le café. Avant de réajuster son masque antipollution, il lâche : "Chez Hermès, comme Française, vous pouvez facilement avoir un sac Birkin. Si vous en obtenez un, je vous le rachète 3 000 euros de plus."
 
des colis à plus de 10 000 € envoyés par ...la Poste? Impressionnant, sachant que moi, statistiquement, j'ai remarqué que 1/4 du courrier de France ne m'arrive jamais.
 
ils doivent faire ça avec recommandé et accusé de réception
oui, tu as raison, j'y ai pensé juste après mon post, stupid me: quand on se paye un sac à 8 000€, on doit pouvoir se permettre de payer un envoi en recommandé. Par contre, en recommandé, ne faut il pas décrire, même brièvement, la marchandise contenue? En plus, il faut s'identifier en tant qu'expéditeur, ce qui fait quand même prendre un risque pour ce genre de business.
 
Mais alors pourquoi recourir aux personnal shoppers et donc payer moins cher ? "Les riches sont radins", rapporte Liang. Bo, une fashionista connue de tous les stylistes du 3e arrondissement, nuance : "Les Chinois sont des malins, ils cherchent des ficelles, c'est culturel, ils sont snake."
oui, tu as raison, j'y ai pensé juste après mon post, stupid me: quand on se paye un sac à 8 000€, on doit pouvoir se permettre de payer un envoi en recommandé. Par contre, en recommandé, ne faut il pas décrire, même brièvement, la marchandise contenue? En plus, il faut s'identifier en tant qu'expéditeur, ce qui fait quand même prendre un risque pour ce genre de business.
Pas de recommandé donc pas de descriptifs, ils sont malins ces chinois.
Perso j'ai un gros doute sur les chiffres. Comme si les chinois n'aimaient pas gonfler les nombres...
 
Pas de recommandé donc pas de descriptifs, ils sont malins ces chinois.
Perso j'ai un gros doute sur les chiffres. Comme si les chinois n'aimaient pas gonfler les nombres...
Peut-être que les chiffres sont bons, mais pas l'unité : remplacer Euros par RMB?
 
Peut-être que les chiffres sont bons, mais pas l'unité : remplacer Euros par RMB?
J'en doute, vu que l'article a été écrit en France par des journalistes français qui visitent des magasins français, il n'y a pas trop de raisons de faire la confusion.
Ca ne me parait pas si impossible que ça comme chiffres: chez Hermès, le moindre mini porte-monnaie doit bien approcher des 1000€
 
J'en doute, vu que l'article a été écrit en France par des journalistes français qui visitent des magasins français, il n'y a pas trop de raisons de faire la confusion.
Ca ne me parait pas si impossible que ça comme chiffres: chez Hermès, le moindre mini porte-monnaie doit bien approcher des 1000€
Oui, mais les revendeurs sont Chinois, et revendent en RMB.....
Et ce ne serait pas la première fois que des journalistes Français se mélangent les pinceaux avec les chiffres, les unités, les millions/milliards...etc:cool:
 
Dans les années 80-90, il y avait le business des Vuitton qu'on achetait en France et qu'on revendait en Asie, c'était hyper organisé par des Chinois de Singapour puis plus tard les Chinois de Chine continentale ont pris le relais.
Je pense que ça s'organise à ce niveau.
Un UPS ou Fedex c'est plus sûr, ce n'est pas cher par rapport au prix total. Ou il doit y avoir la combine d'envoyer à HK et de faire passer sans payer de taxe avec Shunfeng ou autre.
 
Dernière édition:
L'unité doit être euro. Il n'est pas rare de voir des Chinois claquer en quelques jours quelques centaines de milliers d'euros entre Av. Montaine, place Vendôme et Les Galeries Lafayette.
J'ai accompagné plus d'un Chinois chez un joaillier place Vendôme. Une fois chez Patek en 2013, la petite dizaine de tables était en grand majorité occupée par Chinois. Les voisins de Chengdu
en avaient pour 150 000 euros. Je suppose que pour les autres tables, ce n'était pas des petits chiffres. Dans les autres boutiques, c'tait à peu près le même bordel.
 
de mon experience personnelle, ma femme (chinoise) qui travaille dans le luxe a comme client les personal shopper. ils communiquent entre eux via wechat d ailleur ca me gonfle d entendre wechat sonné a force surtout le soir et le dimanche....les magasins sont il est vrai frileux envers les personnal shopper pour les produits en editions limité ma femme ne peut pas en vendre plus d un par personne resultat elles viennent a plusieur pour mettre plusieurs noms. leurs salaire 3000-4000euros par mois me semble correct...les envois par la poste aussi ( d ailleur la prochaine fois qu on fais une bouffe faut que je leurs demande combien de colis elles perdent). ce qui est marrant c est que des qu une celebrité chinoise porte une nouvel ensemble de produit direct le lendemain matin wechat est en feu. Des fois dans le magasin de ma femme il y a aucun client ( ca arrive quand on vit pas a paris) mais ma femme grace a wechat fait du chiffre ca met une tension avec les autre vendeurs....mais une autre vendeuse fait pareil c est une russe qui comme les chinois a ses personnal shopper russe et avant les soucis que connait la russie elle avait pas a ce plaindre de son chiffre.
 
Ah je comprends mieux, je ne savais même pas que ça portait un nom ces "personal shoppers" et ça constituait un phénomène. J'ai des amis qui travaillent dans les boutiques parisiennes et m'ont raconté qu'ils recevaient beaucoup de jeunes clients chinois (souvent des étudiants) qui prennent des photos des produits pour simplement les revendre et expédier aux chinois.

Y en a qui font ou ont fait cette activité ici ? Quel est leur retour d'expérience ?
 
Ah je comprends mieux, je ne savais même pas que ça portait un nom ces "personal shoppers" et ça constituait un phénomène. J'ai des amis qui travaillent dans les boutiques parisiennes et m'ont raconté qu'ils recevaient beaucoup de jeunes clients chinois (souvent des étudiants) qui prennent des photos des produits pour simplement les revendre et expédier aux chinois.

Y en a qui font ou ont fait cette activité ici ? Quel est leur retour d'expérience ?


les personnels shopper ne sont plus les bien venu et son mise dans des blacklist.....donc c etait une autre epoques ou une personnel shopper pouvait en vivre pendant longtemps sans problemes...des etudiante le font une ou deux fois et apres blacklist
 
En même temps, ça a l'air de foisonner dans les rues parisiennes (champs, faubourg, montaigne) ces étudiantes qui pratiquent cette activité, si ça continue, c'est que ça doit marcher leurs trucs et elles trouvent leurs avantages, je me demande comment elles font pour pas être blacklister
 
J'ai envoyé une seule fois par la poste un truc de luxe depuis la France pour faire un cadeau à ma belle-famille. Le colis est bien arrivé, mais mon beau-père à dû payer les taxes dessus pour avoir le droit de le recevoir, assez cher. Effectivement quand t'envoies un truc à 1000€ ou plus, ça me parait un peu suicidaire de l'envoyer sans recommandé ni assurance. Ce qu'ils doivent faire plus haut pourtant, sinon comme ils vivent en France ils ne peuvent pas faire la détaxe à l'aéroport, donc si ils paient en plus les taxes chinoises sur les produits qu'ils envoient ils ne se font plus aucune marge.
Et sinon se taper les Galeries Lafayette tous les jours comme moyen de subsistance, bon courage à eux. On le faisait une fois par séjour en France pour ramener des trucs pour la famille et les amis (pas des cadeaux, ils nous disent ce qu'ils veulent on l'achète), mais entre la journée perdue à faire la queue à Louis Vuitton + se rajouter du stress à l'aéroport pour faire les démarches de détaxe, je refuse gentiment maintenant, même si effectivement c'est un moyen de se faire quelques sous.
 
Ah je comprends mieux, je ne savais même pas que ça portait un nom ces "personal shoppers" et ça constituait un phénomène. J'ai des amis qui travaillent dans les boutiques parisiennes et m'ont raconté qu'ils recevaient beaucoup de jeunes clients chinois (souvent des étudiants) qui prennent des photos des produits pour simplement les revendre et expédier aux chinois.

Y en a qui font ou ont fait cette activité ici ? Quel est leur retour d'expérience ?

Une copine de ma femme a fait ça en France elle touchait jusqu’à 4000 Euro/mois certains mois
Mais c'était pas juste acheter dans une boutique LV x sacs de tels modèles
Ça consiste plutôt à faire les boutiques, repérer des articles qui plairont mais ne sont pas connus en Chine. Elle portait, se photographiait en cabine d'essayage et achetait la bonne taille si une cliente voulait passer commande.
 
Une copine de ma femme a fait ça en France elle touchait jusqu’à 4000 Euro/mois certains mois
Mais c'était pas juste acheter dans une boutique LV x sacs de tels modèles
Ça consiste plutôt à faire les boutiques, repérer des articles qui plairont mais ne sont pas connus en Chine. Elle portait, se photographiait en cabine d'essayage et achetait la bonne taille si une cliente voulait passer commande.
J'ai le même retour que toi, ma copine travaille dans des boutiques de luxe parisiennes et elle me raconte que plein de personal buyers chinoises arrivent chaque jour dans ses magasins et passent leur temps à prendre des photos et à acheter des produits. Certaines touchent jusqu'à 4000 euros par mois, d'autres juste pour arrondir leur fin de mois. C'est ça qui me surprend.

Je ne comprends pas tout car : 1) problèmes des taxes, douanes, frais de livraison, etc... (au final, les marges ne doivent pas être si grandes logiquement et y a peu de bénéfices à moins des produits très très chers) , 2) apparemment, ces jeunes femmes passent tout par Wechat et font payer en ligne, donc reçoivent leur argent sur leur compte banque chinois alors que le gouvernement chinois n'aime pas ces pratiques, blacklist, etc... 3) ou alors il s'agit de jeunes françaises (d'origine chinoises) qui connaissent le bon filon mais elles n'ont pas de nationalité chinoise, ni de pièces d'identité, carte bancaire chinoise pour choper Wechat Wallet, etc... 4) gros risques avec la niche des vêtements car si un client n'est pas satisfait, taille pas adaptée, tâches, retour et tout, c'est pas le top, etc...

Et pourtant, ça semble marcher de tonnerre, et ces personal buyers continuent de foisonner dans les rues parisiennes. Certains ont forcément trouver le bon truc pour contourner sinon elles ne continueraient pas autant et ne gagnerait pas autant financièrement... Qui a une explication ?
 
J'ai le même retour que toi, ma copine travaille dans des boutiques de luxe parisiennes et elle me raconte que plein de personal buyers chinoises arrivent chaque jour dans ses magasins et passent leur temps à prendre des photos et à acheter des produits. Certaines touchent jusqu'à 4000 euros par mois, d'autres juste pour arrondir leur fin de mois. C'est ça qui me surprend.

Je ne comprends pas tout car : 1) problèmes des taxes, douanes, frais de livraison, etc... (au final, les marges ne doivent pas être si grandes logiquement et y a peu de bénéfices à moins des produits très très chers) , 2) apparemment, ces jeunes femmes passent tout par Wechat et font payer en ligne, donc reçoivent leur argent sur leur compte banque chinois alors que le gouvernement chinois n'aime pas ces pratiques, blacklist, etc... 3) ou alors il s'agit de jeunes françaises (d'origine chinoises) qui connaissent le bon filon mais elles n'ont pas de nationalité chinoise, ni de pièces d'identité, carte bancaire chinoise pour choper Wechat Wallet, etc... 4) gros risques avec la niche des vêtements car si un client n'est pas satisfait, taille pas adaptée, tâches, retour et tout, c'est pas le top, etc...

Et pourtant, ça semble marcher de tonnerre, et ces personal buyers continuent de foisonner dans les rues parisiennes. Certains ont forcément trouver le bon truc pour contourner sinon elles ne continueraient pas autant et ne gagnerait pas autant financièrement... Qui a une explication ?

Ben c'est un peu comme quand je reviens de France. On achète pour les copines de ma copines des produits qu'après ils nous rembourse une fois arrivé en Chine. La différence c'est que la, la "copine" qui va en France ou à des relations avec la France c'est une "personnal buyer". Après tu fais tout passer pour des envois de cadeau ou autre, et ya pas de soucis.
 
apparemment, ces jeunes femmes passent tout par Wechat et font payer en ligne, donc reçoivent leur argent sur leur compte banque chinois alors que le gouvernement chinois n'aime pas ces pratiques, blacklist, etc...

Je pense pas que ça soit un problème, le gouvernement n'est pas très regardant sur l'origine des fonds sur les comptes bancaires des chinois je pense. Plusieurs de nos suppliers utilisent des comptes privés depuis des années et ils n'ont jamais eu de soucis.
 
Concernant LV c'est compliqué pour les chinois il n'ont droit qu'a un achat par mois sachant que LV ajoute leur cartes dans leur base de données afin de les limiter dans l'achat de masse , certaines boutiques LV refuse même la vente parfois , même pour nous Français en passant par le site internet LV on ne peut pas faire plus de 10 achats en 6 mois tout est fliqué . Certains chinois veulent porter plainte contre LV pour discrimination