Les relations entre la Turquie et la Chine se sont tendues autour de la question de la minorité ouïghoure.
Après les Sud-Coréens, ce sont les Thaïlandais qui font les frais des tensions entre la Turquie et la Chine. Plus de 200 manifestants antichinois turcs ont pénétré de force et saccagé le consulat de Thailande à Istanbul, mercredi 8 juillet, pour dénoncer des informations faisant état d'une déportation vers la Chine d'un groupe de musulmans ouïghours, a rapporté la presse locale.
A l'appel d'une association œuvrant en faveur des droits de cette communauté turcophone de Chine, les manifestants se sont introduits dans le bâtiment situé dans le quartier de Zincirlikuyu, sur la rive européenne de la mégapole, en forçant puis en démolissant l'entrée et les vitres avec des pierres, a indiqué l'agence de presse Dogan.
Scandant "Allah Akbar", les manifestants en colère ont saccagé le matériel de la mission diplomatique, qu'il ont jeté par les fenêtres du bâtiment.
La police est intervenue et a arrêté 9 manifestants, selon Dogan.
Depuis le début du mois musulman du Ramadan, plusieurs villes turques ont été le théâtre de manifestations dénonçant la politique chinoise envers cette communauté.
Le gouvernement islamo-conservateur d'Ankara a convoqué la semaine dernière l'ambassadeur de Chine pour dénoncer les restrictions à ses yeux imposées par Pékin aux Ouïghours pendant le Ramadan. La Chine a nié ces allégations.
En novembre 2014, plus de 300 Ouïghours chinois en possession de faux passeports avaient été arrêtés en Thaïlande alors qu'il fuyaient leur pays d'origine.
Selon les autorités turques contactées par l'AFP, 173 personnes de ce groupe ont été acceptées en Turquie mais les autres seraient toujours en Thaïlande.
Après les Sud-Coréens, ce sont les Thaïlandais qui font les frais des tensions entre la Turquie et la Chine. Plus de 200 manifestants antichinois turcs ont pénétré de force et saccagé le consulat de Thailande à Istanbul, mercredi 8 juillet, pour dénoncer des informations faisant état d'une déportation vers la Chine d'un groupe de musulmans ouïghours, a rapporté la presse locale.
A l'appel d'une association œuvrant en faveur des droits de cette communauté turcophone de Chine, les manifestants se sont introduits dans le bâtiment situé dans le quartier de Zincirlikuyu, sur la rive européenne de la mégapole, en forçant puis en démolissant l'entrée et les vitres avec des pierres, a indiqué l'agence de presse Dogan.
Scandant "Allah Akbar", les manifestants en colère ont saccagé le matériel de la mission diplomatique, qu'il ont jeté par les fenêtres du bâtiment.
La police est intervenue et a arrêté 9 manifestants, selon Dogan.
Depuis le début du mois musulman du Ramadan, plusieurs villes turques ont été le théâtre de manifestations dénonçant la politique chinoise envers cette communauté.
Le gouvernement islamo-conservateur d'Ankara a convoqué la semaine dernière l'ambassadeur de Chine pour dénoncer les restrictions à ses yeux imposées par Pékin aux Ouïghours pendant le Ramadan. La Chine a nié ces allégations.
En novembre 2014, plus de 300 Ouïghours chinois en possession de faux passeports avaient été arrêtés en Thaïlande alors qu'il fuyaient leur pays d'origine.
Selon les autorités turques contactées par l'AFP, 173 personnes de ce groupe ont été acceptées en Turquie mais les autres seraient toujours en Thaïlande.