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Le groupe Bolloré cède ses activités de logistique en Afrique à l'armateur MSC

Le groupe est parvenu à un accord avec le géant mondial du transport par conteneur d'un montant de 5,7 milliards d'euros.

Extrait :
Le groupe Bolloré poursuit sa mue en se retirant des activités logistiques sur le continent africain, qui avaient largement participé à la diversification de l'entreprise familiale bicentenaire, en les cédant à son ancien rival MSC pour 5,7 milliards d'euros.

L'annonce intervient à l'extrême limite de la période de négociations exclusives entre les deux groupes ouverte le 20 décembre, l'opération devant être finalisée «d'ici la fin du premier trimestre 2023», selon un communiqué publié par Bolloré jeudi soir. La branche Bolloré Africa Logistics, qui possède des infrastructures dans plus de 20 pays sur l'ensemble du continent parmi lesquelles un réseau de seize concessions portuaires, des entrepôts et des hubs routiers et ferroviaires, suscitait également l'intérêt d'autres acteurs du transport maritime, Maersk et CMA-CGM. Mais Bolloré avait accordé à MSC (Mediterranean Shipping Company) une exclusivité après que l'armateur italo-suisse a transmis une offre initiale de 5,7 milliards d'euros, déjà.

Basé à Genève, MSC appartient à la famille italienne Aponte et revendique une flotte de 560 navires et plus de 100.000 employés, avec la gestion de terminaux à Singapour, Long Beach (Californie) ou Rotterdam. «L'acquisition de Bolloré Africa Logistics confirme l'engagement de long terme du groupe MSC pour investir en Afrique et renforcer les chaînes d'approvisionnement sur le continent, tout en le reliant au reste du monde», a souligné l'armateur dans un communiqué distinct.

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Nous perdons encore en influence economique en Afrique , desormais le match va etre principalement italo / chinois !
 
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La Chine en Algérie, une relation historique


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31 Mars 2022
Qualifiées d’historiques, les relations sino-algériennes remontent au temps de Mao Zedong. Parmi tous les pays maghrébins, l’Algérie occupait une place prépondérante dans la politique de la Chine qui apercevait dans le soulèvement anticolonialiste algérien une affinité avec son passé colonial. La Chine n’a donc pas cessé d’attribuer une assistance politique à l’Algérie en étant le premier pays non-arabe à reconnaître le gouvernement provisoire algérien et en soutenant la révolution algérienne sans se soucier des réactions de la France, contrairement à l’ex Union Soviétique.

Extrait :
Ce soutien chinois pour la cause algérienne a poussé Alger à rendre la faveur en appuyant la position de la Chine de siéger au Conseil de Sécurité en tant que membre permanent, et ce, en mobilisant les pays africains nouvellement indépendants à reconnaître la République Populaire de Chine. Par le biais de cette initiative algérienne, la Chine a pu consolider ses premières relations avec le continent africain.


Paradoxalement, c’est dès les années 1990, tandis qu’Alger abandonnait le socialisme, que les échanges entre les deux pays s’accéléraient.En effet, le basculement dans les relations internationales du politique à l’économique n’échappait pas à la relation sino-algérienne. Mais, c’est en 2014 que ces dernières ont connu un grand essor et se sont hissé du statut de partenariat stratégique, conclu en 2004, à un partenariat stratégique global.

Bien que les relations entre les deux pays soient étroites, l’Algérie n’a dévoilé son intention d’adhérer à la BRI que très récemment, en 2019. Cette incertitude d’intégrer l’initiative chinoise peut être justifiée par la stratégie de développement conduite par Alger ; celle-ci vise une autonomie économique et politique centrée sur l’exploitation et l’exportation des ressources en hydrocarbures. Cette stratégie protectionniste se traduit, actuellement, par un taux d’endettement presque nul. Economie rentière, l’Algérie s’est tournée vers son marché intérieur, plutôt que vers le marché international, avec un accroissement de la production nationale. Bien qu’il y ait eu des efforts d’ouvrir l’économie algérienne à l’international, notamment à travers les accords d’association signés avec l’UE en 2005, l’adhésion à la Zone Arabe de Libre Echange en 2009, et les négociations d’adhésion à l’Organisation Mondial du Commerce qui sont toujours à l’ordre du jour, l’Algérie semble ne pas être prête à abandonner ses mesures protectionnistes. Il est alors fort possible que cette orientation explique la frilosité algérienne à l’égard de la BRI.


 

Route Maritime de la Soie – Le développement des ports chinois Par Roxanne Andrieux, spécialisée en géostratégie, défense et sécurité à Sciences Po Aix-en-Provence et en chinese politics à l‘université Hankuk des études étrangères de Séoul


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Port de Qingdao
05/04/2022
Outre la hausse du commerce extérieur de la Chine, un des premiers aspects de la mise en place de la BRI est le développement des ports maritimes chinois à l’échelle du pays, notamment via la Route Maritime de la Soie.

Extrait :
La prédominance de l’Asie dans les échanges maritimes mondiaux s’est développée ces dernières années, supplantant la route commerciale traditionnelle transatlantique. En 2020, la région asiatique concentrait 41% du total des marchandises embarquées. Elle est une plaque tournante pour le trafic de conteneurs en concentrant près des deux tiers. Participant à l’essor de cette attractivité, le développement des ports chinois, qui ont supplanté les ports coréens comme celui de Busan. Ainsi, le State Council Information Office of the People’s Republic of China notait en 2015 que l’accent dans le cadre de la mise en oeuvre de la Belt and Road Initiative était mis sur l’utilisation des ports clés comme noeuds pour construire conjointement un corridor de transport fluide, sûr et efficace, et sur le renforcement de la construction de 15 ports côtiers (Shanghai, Tianjin, Ningbo-Zhoushan, Guangzhou, Shenzhen, Zhanjiang, Shantou, Qingdao, Yantai, Dalian, Fuzhou, Xiamen, Quanzhou, Haikou et Sanya).

Ce développement des ports chinois grâce à la mise en place d’une Route de la soie maritime s’inscrit également dans la volonté de redonner vie à la première route officielle de commerce maritime international de l’histoire de la Chine, qui reliait la Chine à l’Asie du Sud-Est, à l’Inde et au Moyen-Orient. Cette voie commerciale a fait de la Chine une nation maritime importante et a entraîné la réussite économique de plusieurs dynasties chinoises, une période de grandeur et de prééminence régionale du pays que le PCC souhaite raviver.3

Ainsi, l’essor de ces ports servant la montée en puissance de l’économie maritime chinoise veut tendre vers la construction d’un réseau de transport mondial (交通强国). Le débit global de fret des ports chinois a été multiplié par presque 1500 entre 1949 et 2018 De même, selon le World Shipping Council, parmi les 10 premiers ports à conteneurs mondiaux, sept sont chinois ((Shanghai, Shenzhen, Ningbo-Zhoushan, Hong Kong, Guangzhou, Qingdao et Tianjin). Actuellement, le port de Busan ne se trouve plus qu’à la sixième place. La mise en place d’une Route Maritime de la Soie instaure ainsi des changements structurels dans les systèmes de transport, les réseaux portuaires et la logistique internationale, en réduisant les coûts du commerce et du transport et en stimulant le commerce entre la Chine et les pays de l’ASEAN, l’Afrique, et l’Europe. En améliorant la connectivité entre des pays actuellement mal reliés, la mise en place de cette route profite ainsi au développement des économies locales et des ports maritimes chinois assurant le transfert des marchandises.6


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Traffic total en millions d’EVP

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Cela illustre aussi la dégringolade du port de Hong Kong, passé du 2eme rang, au coude à coude avec Singapour, en 2005, au 7eme rang, avec tout juste la moitie du trafic de Singapour en 2019 (les chiffres de 2020 et 2021 doivent être encore plus catastrophique, sans parler de 2022)
Bonjour Chris
De toutes facons Hong Kong niveau trading commercial c'est cuit aux patates depuis longtemps , il n'y a plus d'interet d'expedier depuis Hong Kong depuis belle lurette , on continue de facturer depuis Hong Kong mais le shipping se fait depuis le Mainland ... Dans mon cas j'ai meme ajoute une structure 100 % chinoise quitte a payer des Taxes car les clients ne veulent plus engraisser les societes de tradings a Hong Kong ils veulent passer en direct ( c'est psychologique , pour un resulat identique ) , nous ne sommes plus dans les annees 2000 !
 
China-made very large ethane carrier delivered in Shanghai

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Un très grand transporteur d'éthane (VLEC) de fabrication chinoise, d'une capacité de 99 000 mètres cubes, a été livré lundi à Shanghai, a annoncé son fabricant.

Communique :
Le VLEC a été fabriqué par le chantier naval de Jiangnan sous l'égide de China State Shipbuilding Co., Ltd. Il fait partie de la série Panda de Jiangnan, avec une longueur de 230 mètres, une largeur de 36,6 mètres et un tirant d'eau de 22,5 mètres.

Le chantier naval Jiangnan, basé à Shanghai, a commencé à reprendre ses activités à la fin du mois d'avril, favorisant le retour des travailleurs et assurant la livraison en temps voulu de ses produits navals dans le cadre de COVID-19.

Le VLEC a été le premier navire livré par la base de construction navale de Changxing dans le cadre de la récente résurgence du COVID-19 à Shanghai. Il s'agit d'une réalisation significative des efforts de la ville pour faire avancer la reprise du travail et de la production sur la base d'un contrôle efficace de l'épidémie, a déclaré Li Zheng, chef du Parti du district de Chongming à Shanghai.

 
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Entretien / « Pékin enverra des ingénieurs, pas des armes, dans la Corne de l’Afrique »


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13mai 2022
L’envoyé spécial de la Chine pour la Corne de l’Afrique, Xue Bing, a effectué une tournée dans quatre pays de la région afin de présenter la proposition alternative de son pays pour mettre fin aux conflits incessants. Le diplomate affirme toutefois que la Chine ne fera pas concurrence aux puissances occidentales pour armer les combattants dans la région. Au contraire, elle a l’intention d’envoyer des ingénieurs et des scientifiques pour aider à résoudre les problèmes de pauvreté et d’infrastructure qui, selon lui, pourraient cimenter la paix à long terme.

Question : Pourquoi la Chine se concentre-t-elle désormais davantage sur la Corne de l’Afrique ?

Xue Bing :
La Corne de l’Afrique est un groupe de huit pays, qui sont tous de véritables amis de la Chine. Nous avons des partenaires très stratégiques avec lesquels nous entretenons des échanges à long terme – politiques, économiques, culturels, entre les peuples – et depuis longtemps, la Chine a fait beaucoup pour améliorer le développement et le niveau de vie des populations et a déployé beaucoup d’efforts pour améliorer ces relations. D’autre part, cette région présente également de nombreux problèmes qui provoquent de nombreux conflits, qu’il s’agisse de problèmes de frontières, de conflits ethniques ou de conflits religieux. Nous pensons que ces problèmes doivent être résolus, sinon il ne peut y avoir de développement approprié. C’est pourquoi la Chine a mis en avant les perspectives de paix et de développement. La paix et la sécurité sont des conditions préalables au développement, tandis que le développement est une base pour la paix et la sécurité.

La Chine veut jouer un rôle dans ce domaine pour promouvoir la sécurité, le développement et la gouvernance dans cette région. Je suis venu ici pour demander l’avis des dirigeants régionaux sur la proposition de paix de la Chine, et je profiterai également de ce voyage pour encourager les pays de la région à organiser la première conférence de paix au cours du premier trimestre de cette année.


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Chine en Tunisie, genèse d’une coopération ambitieuse par Donia Jemli, Cheffe de pôle Afrique du Nord, diplômée de l’université européenne de Tunis. Elle se spécialise dans les relations internationales, diplomatiques et stratégiques.

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18 mai 2022

Depuis l’antiquité, l’empire punique, véritable puissance maritime méditerranéenne, entretenait de bonnes relations commerciales avec l’Empire du Milieu. Les puniques, génies commerçants, partageaient avec les chinois un intérêt commun pour le commerce, et ce dans le cadre des anciennes routes de la soie. Ainsi, les relations entre la Tunisie et la Chine s’inscrivent dans une histoire riche et lointaine.

Extrait : Néanmoins, cette richesse demeure mal exploitée et dévalorisée. En effet, la Tunisie a été le dernier Etat maghrébin à reconnaître la République Populaire de Chine, et ce en 1964. Sous le régime Bourguibien, la relation entre Pékin et Tunis était plutôt distante et antagoniste. Sa politique anti-communiste et pro-occidentale a rendu difficile le rapprochement entre les deux parties. Ces récurrentes mésententes sur les questions diplomatiques n’ont pas empêché l’établissement des liens commerciaux, et ce depuis 1958. Toutefois, la Tunisie voyait son destin intimement lié à celui de l’occident, avec qui elle entretenait des relations diplomatiques et commerciales très denses. Cela se traduit aujourd’hui par une relation commerciale sino-tunisienne la moins développée au Maghreb : les importations des produits chinois ne représentent que 6.6% du total des importations de la Tunisie, et les exportations des produits tunisiens ne représentent que 1.4% du total des exportations de la Chine. Malgré que les relations commerciales se sont bien développées, elles demeurent marginales.

Contrairement au Maroc et l’Algérie, la Tunisie s’est aperçue très tardivement de l’importance du géant asiatique. En aspirant à développer une coopération plus fructueuse, la Tunisie a dévoilé son intention d’intégrer le projet BRI dès 2017 lors d’une visite officielle du ministre tunisien des affaires étrangères à Pékin. Divers accords ont été alors signés et sont en cours de réalisation, notamment dans le secteur du tourisme et des infrastructures.


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9 septembre 2018
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Hong Kong dans l’Initiative la Ceinture et la Route Par Florian Roddier, Analyste stagiaire, en master II géostratégie, Défense et sécurité internationale au sein de l’IEP d’aix-en-Provence

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30 mai 2022

Le 1er juillet 1997, la bannière rouge aux étoiles jaunes flottait à Hong Kong en lieu et place de l’Union Jack, scellant officiellement le retour de cette Région Administrative Spéciale (RAS) dans le giron de la République Populaire de Chine (RPC).

Extrait : Cette pleine intégration de Hong Kong à la RPC est la conclusion de vingt-cinq années de préparatifs à la rétrocession, mais vient aussi conclure cent cinquante-six années de souveraineté britannique sur ce territoire. Les leviers politiques, sociaux et géostratégiques ont été sollicités pour conclure cette rétrocession, tout comme les leviers économiques.

Historiquement, le territoire hongkongais a toujours servi, pour l’Empire du Milieu, de fenêtre sur le monde extérieur, de « zone tampon » avec l’Occident. C’est en effet en partie par cette zone que dès le XIXème siècle, nombre de chinois se sont initiés aux mécanismes du commerce moderne. Depuis le milieu des années 1970, et l’arrivée au pouvoir de Deng Xiaoping, les liens économiques entre Hong Kong et le continent chinois se sont renforcés, la colonie britannique étant le point d’entrée des investissements occidentaux vers l’Empire du Milieu depuis les années 1980. Pour la République Populaire de Chine, avant même la rétrocession de Hong Kong, l’objectif était de maintenir et promouvoir le développement de ce territoire en tant que centre financier et commercial.

Cette progressive interpénétration économique entre le continent et le territoire hongkongais est passée, dès le lancement en 1979 de la politique d’ouverture initiée par Deng Xiaoping, par un processus d’intégration régional entre Hong Kong et la région du delta de la Rivière des Perles. Fort de cet héritage, à l’annonce de la rétrocession future de la colonie britannique à la Chine au début des années 1980, l’instauration d’un véritable pont économique entre le continent chinois et Hong Kong devenait inévitable, l’accent devant être mis sur une intensification des liens commerciaux entre les deux parties[1], grâce notamment au développement de projets d’infrastructures qui ont vu le jour dès 1994[2]. Hong Kong devait devenir à terme le hub logistique de la Chine, la plateforme tant attendue d’ouverture sur le monde[3].

Cette anticipation dans l’intégration économique de Hong Kong à la Chine répond à des enjeux économico-financiers non négligeables. En effet, la bourse de Hong Kong était devenue la deuxième bourse en Asie après Tokyo en termes de capitalisation, et est devenue une source importante de financement pour les projets chinois. La Chine souhaitait donc bénéficier des ressources financières, des facilités de transports et de télécommunications mais surtout de l’expertise en matière de commerce international de Hong Kong. Au lendemain de la rétrocession, la Chine et Hong Kong étaient considérées comme des places fortes de l’économie mondiale. Cependant, la région asiatique fut secouée par deux crises majeures, avec la crise financière asiatique de 1997 et avec les conséquences économiques de la crise sanitaire du SRAS (Syndrome Respiratoire Aigu Sévère lié au coronavirus). Face à ces nombreux défis, un des leviers économiques ayant permis à la Chine de maintenir la bonne santé économique de la RAS fut la participation de la province du Guangdong à l’ancrage continental de l’économie de Hong Kong.


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Une analyse fort complete et interessante nonobstant le contexte actuel et provisoire a Hong Kong , le rappel historique est primordial ... :bravo:
 
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le commerce extérieur de la Chine rebondit dans un contexte de reprise économique plus forte

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Photo taken on May 1, 2022 shows a container vessel docking at the Qianwan Container Terminal in Qingdao, east China's Shandong Province. (Xinhua/Li Ziheng)

10 juin 2022

Le commerce extérieur de la Chine a rebondi en mai, signe d'une reprise générale, alors que les mesures prises par le gouvernement pour stabiliser l'économie tout en contenant les résurgences COVID-19 commencent à porter leurs fruits.

Communique : Les importations et les exportations totales du pays ont augmenté de 9,6 % en glissement annuel pour atteindre 3,45 billions de yuans le mois dernier, en plus de l'expansion de 0,1 % d'avril, selon des données officielles publiées jeudi.

* La base a été consolidée pour stabiliser et améliorer la qualité du commerce extérieur cette année, a déclaré Li Kuiwen, un fonctionnaire de l'Administration générale des douanes, qui s'attend à ce que l'élan se maintienne avec l'effet des mesures de soutien.

Au cours des cinq premiers mois de 2022, le volume du commerce extérieur du pays a augmenté de 8,3 % en glissement annuel pour atteindre 16,04 billions de yuans, dépassant la croissance de 7,9 % de la période janvier-avril, selon l'Administration générale des douanes (AGD).

En dollars américains, le commerce extérieur total s'est élevé à 2,51 billions de dollars américains au cours de la période de cinq mois, soit une augmentation de 10,3 % en glissement annuel.

Au cours des cinq premiers mois, les exportations ont augmenté de 11,4% en glissement annuel, tandis que les importations ont augmenté de 4,7%, conduisant à un excédent commercial de 1,84 trillion de yuans, selon les données douanières.

Au cours de cette période, le commerce de la Chine avec ses trois principaux partenaires commerciaux - l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est, l'Union européenne et les États-Unis - a augmenté respectivement de 8,1 %, 7 % et 10,1 % par rapport à l'année précédente.

De janvier à mai, le commerce de la Chine avec les pays de la Ceinture et de la Route a bondi de 16,8 % en glissement annuel pour atteindre 5 110 milliards de yuans.

Les entreprises privées ont enregistré une croissance plus rapide, leurs importations et exportations ayant augmenté de 11,8 % pour atteindre 7,86 billions de yuans au cours des cinq premiers mois, représentant 49 % du total du pays, soit une augmentation de 1,5 point de pourcentage par rapport à la même période l'année dernière.


LE SOUTIEN POLITIQUE PORTE SES FRUITS

Ce rebond est intervenu alors que le gouvernement chinois a renforcé son soutien pour aider les entreprises de commerce extérieur à surmonter les difficultés liées à la résurgence des marchés intérieurs et aux incertitudes extérieures.

Le Conseil d'État, le cabinet chinois, a publié le mois dernier une directive visant à améliorer les services et à fournir davantage de soutien financier et fiscal aux entreprises de commerce extérieur, qui a été suivie par des politiques détaillées de 27 départements gouvernementaux.

Ces mesures visent principalement à fluidifier la logistique du commerce extérieur, à renforcer le soutien financier aux entreprises de commerce extérieur et à stabiliser les chaînes industrielles et d'approvisionnement du commerce extérieur.

"Mises en œuvre ensemble, ces politiques vont certainement promouvoir la croissance du commerce extérieur", a déclaré le vice-ministre du commerce Wang Shouwen lors d'une conférence de presse cette semaine, qui a mis en garde contre les incertitudes telles que la fragilité de la reprise économique mondiale et la hausse de l'inflation mondiale.

Les bases ont été consolidées pour stabiliser et améliorer la qualité du commerce extérieur cette année, a déclaré Li Kuiwen, un fonctionnaire de la GAC, qui s'attend à ce que l'élan se maintienne à mesure que les mesures de soutien prennent effet.

Lors d'une réunion exécutive du Conseil d'État qui s'est tenue mercredi, les participants se sont engagés à faire davantage, notamment en augmentant le soutien sous forme de remboursement d'impôts pour les entreprises exportatrices, en développant l'importation de produits de haute qualité, en améliorant les services portuaires et en maintenant la stabilité des chaînes industrielles et d'approvisionnement internationales.

UNE REPRISE VIGOUREUSE SE DESSINE

Les chiffres du commerce de mai viennent également s'ajouter aux éléments indiquant que l'économie chinoise se débarrasse progressivement des effets de la crise COVID-19 et reprend son élan.

Autre signe de reprise, l'indice chinois des marchandises en vrac, un indicateur de la croissance du marché intérieur des marchandises en vrac, a gagné 1,6 point de pourcentage en mai par rapport au mois précédent pour s'établir à 101,3 %, ce qui témoigne d'une amélioration de la production industrielle et de la demande du marché.

Les investisseurs étrangers ont déjà commencé à acheter davantage d'actions en Chine, car les mesures de relance et les signes d'une forte reprise ont stimulé leur confiance.

Selon les données de l'Institut de la finance internationale, les capitaux étrangers se sont retirés des marchés émergents en mai, mais les actions chinoises ont enregistré des entrées d'environ 2,7 milliards de dollars américains.

Dans sa dernière mise à jour économique sur la Chine publiée mercredi, la Banque mondiale a déclaré que, grâce à ses mesures de relance visant à atténuer le ralentissement économique, la croissance chinoise devrait rebondir au cours du second semestre de cette année.

Les réformes structurelles visant à encourager le passage à la consommation, à remédier aux inégalités sociales et à relancer l'innovation et la croissance de la productivité, y compris les technologies vitales pour les objectifs de la Chine en matière d'émissions de carbone, contribueraient à une trajectoire de croissance plus équilibrée, inclusive et durable pour le pays, selon le rapport.


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Un institut des mines lancé en Guinée


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15 juin 2022
Le ministère guinéen de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation a signé une convention de coopération avec SMB-Winning, un consortium qui regroupe quatre partenaires mondiaux dans les domaines de l’extraction, de la production et du transport de bauxite. L’objectif est la construction d’un institut des mines dédié à la formation aux métiers de raffinerie et des mines.

Communique : « On a décidé avec le ministère de l’Enseignement supérieur de créer cet institut de formation pour que les jeunes guinéens soient plus qualifiés et plus compétitifs sur le marché de l’emploi. La création de cet établissement est un geste pour moi de vouloir contribuer au développement de la Guinée », a indiqué Sun Xiushun, PDG du consortium.

L’institut des mines sera logé à Dapilon, dans la région de Boké, où le consortium mène des activités extractives. Il sera chargé de former la ressource humaine nécessaire dans les projets miniers, avec une capacité de formation de 150 jeunes par an pour des cursus de 5 ans.

Cette convention est intervenue dans le cadre d’un accord plus large signé le même jour, qui consacre la volonté des partenaires de renforcer le capital humain indispensable au développement du secteur minier. Cet accord « ouvrira la porte à une collaboration fructueuse entre nos deux institutions au bénéfice de nos universités, instituts et centres de recherche scientifique », a indiqué Diaka Sidibé, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation.

L’accord prévoit la formation des formateurs, les stages en faveur des étudiants, les facilités accordées aux enseignants et chercheurs dans leurs travaux, l’appui à la réalisation des activités pédagogiques et de recherche, l’appui aux échanges entre les institutions d’enseignement de la Guinée et de la Chine.


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Le président chinois s'adresse au 25e Forum économique international de Saint-Pétersbourg

2022-06-18


Le président chinois Xi Jinping a assisté vendredi à la session plénière du 25e Forum économique international de Saint-Pétersbourg et y a pris la parole en format virtuel, sur invitation.

Communique : Xi a souligné que le monde est confronté à des changements majeurs et à une pandémie inédite depuis un siècle, que la mondialisation économique est confrontée à des vents contraires et que la mise en œuvre du programme de développement durable de l'ONU pour 2030 se heurte à des difficultés sans précédent. À l'heure où la communauté internationale souhaite ardemment parvenir à un développement plus équitable, durable et sûr, nous devons saisir les opportunités, relever les défis de front et travailler à la mise en œuvre de l'Initiative mondiale pour le développement afin de construire un avenir commun de paix et de prospérité.

M. Xi a déclaré que, premièrement, nous devons favoriser un environnement propice au développement. Il est important de suivre un véritable multilatéralisme, de respecter et de soutenir la poursuite par tous les pays de voies de développement adaptées à leurs conditions nationales, de construire une économie mondiale ouverte et d'accroître la représentation et la voix des marchés émergents et des pays en développement dans la gouvernance économique mondiale, en vue de rendre le développement mondial plus équilibré, coordonné et inclusif.

Deuxièmement, nous devons renforcer les partenariats de développement. Il est important que nous renforcions la coopération Nord-Sud et Sud-Sud, que nous mettions en commun les ressources de la coopération, les plateformes et les réseaux de partenariats de développement, et que nous intensifiions l'aide au développement, afin de créer une plus grande synergie pour le développement et de combler le fossé du développement.

Troisièmement, nous devons faire progresser la mondialisation économique. Il importe de renforcer la "connectivité douce" des politiques de développement et des règles et normes internationales, de rejeter les tentatives de découplage, de rupture d'approvisionnement, de sanctions unilatérales et de pression maximale, de supprimer les barrières commerciales, de maintenir la stabilité des chaînes industrielles et d'approvisionnement mondiales, de s'attaquer à l'aggravation des crises alimentaire et énergétique et de relancer l'économie mondiale.

Quatrièmement, nous devons poursuivre un développement axé sur l'innovation. Il est important de libérer le potentiel de la croissance fondée sur l'innovation, d'améliorer les règles et l'environnement institutionnel de l'innovation, de supprimer les obstacles à la circulation des facteurs d'innovation, d'approfondir les échanges et la coopération en matière d'innovation, de faciliter une intégration plus poussée des sciences et des technologies dans l'économie et de veiller à ce que les fruits de l'innovation soient partagés par tous.

Xi a souligné que les fondamentaux de l'économie chinoise - sa forte résilience, son énorme potentiel et sa durabilité à long terme - restent inchangés. "Nous avons pleinement confiance dans le développement économique de la Chine. La Chine continuera à promouvoir un développement de haute qualité, à étendre une ouverture de haut niveau avec une ferme détermination, et à poursuivre une coopération de haute qualité de la Ceinture et de la Route", a-t-il déclaré.

La Chine est prête à travailler avec la Russie et tous les autres pays pour explorer les perspectives de développement, partager les opportunités de croissance et apporter de nouvelles contributions à l'approfondissement de la coopération mondiale pour le développement et à la construction d'une communauté avec un avenir partagé pour l'humanité, a ajouté M. Xi.

La session plénière du 25e Forum économique international de Saint-Pétersbourg s'est tenue dans un format en ligne et hors ligne à Saint-Pétersbourg, en Russie, le 17 juin. Le président russe Vladimir Poutine, le président égyptien Abdel Fattah El-Sisi et le président kazakh Kassym-Jomart K. Tokayev, entre autres, ont participé à l'événement.

 
Une coopération multilatérale efficace aide la Chine et ses partenaires de la BRI à mieux construire un système financier favorable

Depuis que la Chine a proposé la BRI en 2013, la coopération multilatérale efficace sous diverses formes menée entre la Chine et les nations et régions construisant conjointement la Ceinture et la Route a produit des résultats fructueux pour façonner un système d'investissement et de financement diversifié de la B&R afin de permettre la construction connexe.

Communique :
BEIJING, 23 juin (Xinhua) -- Depuis que la Chine a proposé l'initiative "la Ceinture et la Route" (BRI) en 2013, la coopération multilatérale efficace sous diverses formes menée entre la Chine et les nations et régions construisant conjointement la Ceinture et la Route (B&R) a produit des résultats fructueux pour façonner un système d'investissement et de financement diversifié de la B&R afin de permettre la construction associée.

-- La coordination des politiques financières de la Ceinture et de la Route progresse régulièrement

La Chine, en tant qu'acteur responsable de la BRI, a largement coopéré avec les pays et régions concernés pour formuler une série de politiques, règles et systèmes financiers destinés à établir un système d'investissement et de financement à long terme, stable et durable pour la B&R, avec des risques contrôlables.

Tableau :
Règles d'investissement et de financement de la Ceinture et la Route

Nom des règles / Détails

* Principes directeurs sur le financement du développement de la Ceinture et la Route En mai 2017, le ministère chinois des Finances ainsi que ses homologues de 26 nations, dont l'Argentine, la Biélorussie, le Cambodge, le Chili, etc. ont conjointement approuvé les principes, qui contiennent 15 articles et visent à construire un système de financement à long terme, stable et durable, bien placé pour gérer les risques.

* Principes d'investissement vert (GIP) pour la Ceinture et la Route En novembre 2018, le Comité des finances vertes de la Société chinoise pour la finance et la banque et l'Initiative des finances vertes de la City de Londres (désormais Centre des finances vertes Royaume-Uni-Chine) ont lancé conjointement les GIP comme un ensemble de principes visant à accélérer les investissements verts parmi les pays et régions de l'Initiative de la Ceinture et de la Route.

* Cadre de viabilité de la dette pour les pays participants à l'initiative "la Ceinture et la Route" Le 25 avril 2019, le ministère chinois des Finances a publié le cadre relatif au deuxième Forum de la Ceinture et de la Route pour la coopération internationale. Le cadre, basé sur le cadre de viabilité de la dette pour les pays à faible revenu du FMI et de la Banque mondiale, ainsi que sur les conditions nationales et les étapes de développement des pays et régions de la BRI, est formulé dans le but de promouvoir le développement économique et social durable des pays et régions de la BRI.

Source : Informations publiques

En juillet 2020, le ministère des finances de l'Arabie saoudite est devenu le 29e à approuver les principes directeurs sur le financement du développement de "la Ceinture et la Route", qui représentent le premier document d'orientation que les pays participant à la BRI ont élaboré pour stimuler l'intégration financière dans le cadre de la BRI.

Avec des conseils prospectifs et pragmatiques pour construire un système de financement adapté à la BRI, les principes directeurs reflètent le consensus de toutes les parties concernées sur les canaux de financement, l'environnement financier, et la réglementation et la supervision financières dans le cadre de la BRI.

En ce qui concerne le GIP, l'ensemble des principes avait reçu la signature de 41 institutions et le soutien officiel de 12 organisations au 31 mai 2022. L'ensemble des signataires et des partisans a servi de source importante de fonds pour le développement vert de la Ceinture et la Route, a déclaré Gabriel Wong, responsable de China Corporate Finance chez PwC.


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Graphique : Composition des signataires du GIP et des organisations de soutien

Les experts du secteur estiment que la publication du cadre de viabilité de la dette pour les pays participant à la BRI témoigne de l'attitude ouverte de la Chine sur les questions connexes et de l'attention portée aux conditions concrètes et aux besoins de développement des pays et régions à faible revenu participant à la BRI.

-- Un système d'investissement et de financement diversifié dynamise la construction de "la Ceinture et la Route".

La mise en place d'un système d'investissement et de financement diversifié fait toujours partie intégrante de la construction de la Ceinture et la Route. Depuis 2013, des institutions financières de types variés ont été mobilisées pour participer activement à la mise en place du système d'investissement et de financement diversifié de la Ceinture et la Route. Dans le cadre du système, les participants, les produits financiers et les services financiers de plus en plus diversifiés ont joué un rôle important dans l'approfondissement de la coopération internationale en matière de capacité de production et de la coopération gagnant-gagnant avec les pays et régions de la BRI.

Parmi les participants financiers diversifiés, les banques commerciales ayant leur siège en Chine ont activement facilité le développement des entreprises liées aux pays et régions de la BRI et ont fourni des solutions de financement et des solutions de services financiers complets aux principales entreprises des pays et régions de la BRI qui prennent part aux projets d'infrastructure liés à la BRI, a présenté Gabriel Wong.

L'Industrial and Commercial Bank of China (ICBC), quant à elle, a financé les infrastructures, l'agriculture et le développement industriel dans les pays et régions de la BRI, principalement au moyen de véhicules de financement par emprunt tels que des prêts. À la fin de 2021, l'ICBC avait exploité 125 succursales dans 21 pays de la BRI et financé un grand nombre de projets à l'étranger dans les secteurs de l'électricité, des télécommunications, des chemins de fer, des ports, de l'aviation, de la navigation et des infrastructures municipales.

Le marché des capitaux, qui fonctionne comme l'infrastructure du système diversifié d'investissement et de financement de la Ceinture et la Route, a également vu une coopération toujours plus approfondie entre la Chine et les pays et régions construisant conjointement la Ceinture et la Route.

En mars 2018, les bourses chinoises de Shanghai et de Shenzhen ont annoncé le déploiement des services pilotes d'obligations de "la Ceinture et la Route", encourageant les institutions gouvernementales, les entreprises et les institutions financières des pays et régions de la BRI et les entreprises en Chine à émettre des obligations sur les deux bourses pour financer la construction de la Ceinture et la Route. À la fin du 31 août 2021, les entreprises des pays et régions de la BRI ont émis des obligations "panda" pour un montant total de plus de 50 milliards de yuans, injectant ainsi une énorme vitalité dans la construction de la Ceinture et la Route.

-- La construction de la Ceinture et la Route verte est applaudie dans le cadre d'une coopération plus large de la BRI

À ce jour, les institutions financières chinoises, représentées par des banques politiques, des fonds d'investissement spéciaux et des banques commerciales, ont participé au financement d'un grand nombre de projets de financement vert de la Ceinture et la Route.

Selon le site officiel du GIP, de nombreuses institutions et sociétés financières chinoises, telles que le Silk Road Fund, la China Development Bank (CDB), l'Export-Import Bank of China, l'Agricultural Development Bank of China, l'ICBC, la Bank of China, l'Agricultural Bank of China, la China Construction Bank, l'Industrial Bank, Hong Kong Exchanges and Clearing Limited et Ant Financial Services Group, ont adhéré au GIP pour promouvoir les investissements verts.

En reliant entre eux les fournisseurs de capitaux pour les programmes de la Ceinture et de la Route, le GIP suscite davantage d'investissements verts dans les pays et régions de la BRI de la part de ses signataires par le biais de moyens financiers, ce qui a permis de guider et de superviser les parties concernées pour faire face aux défis des émissions de carbone et de la pollution environnementale, a noté M. Wong.

Par exemple, la CDB adhère au concept de développement vert en servant la construction de la Ceinture et la Route. La banque a soutenu de nombreux programmes d'énergie propre et de moyens de subsistance des populations. En guidant les entreprises dans le développement, la construction et l'exploitation de projets conformément aux idées et aux règles internationales en matière d'écologie et de protection de l'environnement, la CDB les a aidées à trouver un juste équilibre entre les avantages économiques, sociaux et écologiques.


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Au Rwanda, la Chine aux commandes de la centrale hydroélectrique Nyabarongo II


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24/06/2022
Le gouvernement rwandais a lancé la construction de la centrale hydroélectrique Nyabarongo II de 43,5 MW, devant stimuler les efforts du pays pour assurer l’accès universel à l’électricité d’ici 2024.

Extrait : La centrale hydroélectrique Nyabarongo II, soutenue par la Chine, est un projet de développement polyvalent situé sur le cours principal de la rivière Nyabarongo, à la jonction des provinces du Nord et du Sud du Rwanda.

La centrale, qui sera construite par la société chinoise Sinohydro, comprendra trois unités de 14,5 MW qui seront connectées au réseau national. Le projet est financé par un prêt concessionnel de la banque chinoise Export-Import Bank of China.

« Outre l’augmentation de la capacité de production d’électricité, nous comptons sur ce projet pour réduire le coût des affaires et améliorer la qualité de vie de la population grâce à un accès accru à une énergie fiable et abordable« , a déclaré Felix Gakuba, directeur général de la société rwandaise Energy Development Corporation Limited, une filiale du groupe Rwanda Energy, lors de la cérémonie d’inauguration des travaux samedi.

Il a salué les bonnes relations entre le Rwanda et la Chine, qui ont permis le financement du projet.


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24/06/2022
 
Dernière édition:
La Chine a un énorme avantage que le groupe dirigé par les États - Unis ne peut et pourra jamais atteindre. C'est quoi?
C'est son'énorme capacité de construction d'infrastructure, y compris le personnel de direction, les travailleurs qualifiés, l'équipement puissant et le travail acharné des chinois, qui font défaut dans les pays occidentaux et qui ne dépendent pas du tout de l'argent.

La réunion du G7 semble avoir un plan d'investissement pour ce que les États - Unis utilisent pour l'infrastructure, comme s'il s'agissait de 700 milliards de dollars. C'est énorme, effrayant.
Mais les gens l'écoutent comme une blague, et c'est une blague que les gens du monde passent leur temps après le dîner!
Maintenant que l'inflation a atteint 12% aux États - Unis et en Europe, Ce n'est pas une blague que les gens de ces pays auraient du mal à manger s'ils avaient amassé autant d'argent.

Le plus important, c'est que les Chinois considèrent les pays du tiers monde comme de vrais amis et travaillent sur un pied d'égalité, et non comme des entreprises et des capitalistes occidentaux, qui communiquent avec les gens locaux avec une attitude supérieure, donc ils ne sont pas les bienvenus.
J'en suis très conscient, car j'ai participé à la construction d'infrastructure dans des pays pauvres.
Mais je ne comprends pas particulièrement pourquoi l'Occident commence maintenant à mettre des investissement dans le tiers monde. Ils ont plus d'argent au cours des dernières décennies, alors pourquoi ils ne se sont pas soucit des pays pauvres?
Il semble qu'ils commencent maintenant à suivre le rythme de la Chine et à apprendre la Chine, alors où est la supériorité de leur système?
😝
Je me moque des pays développés occidentaux partout ici, n'est - ce pas? 😝🤒
 

La Chine et les métaux stratégiques : influence et dépendance / par Nicolas Mazzucchi Chercheur à la Fondation pour la recherche stratégique.

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1 aout 2022

La Chine, à la fois comme acteur minier, mais aussi comme géant de la transformation industrielle, occupe la place centrale de la nouvelle économie industrielle. Comment, en s’appuyant sur son trésor géologique et son capitalisme d’État, Pékin a-t-il su utiliser ses atouts ?

Extrait :
La Chine a mis en œuvre, dans plusieurs domaines, une stratégie intégrée depuis la mine jusqu’au produit fini, déployant ses entreprises minières bien au-delà de son territoire. Toutefois, les besoins de l’industrie chinoise sont aujourd’hui tels que les capacités des seules mines nationales se révèlent insuffisantes, mettant la Chine face à un nouveau risque : celui de la dépendance.

Richesse minière et pression géopolitique

Une rapide revue des réserves prouvées et de la production des différents métaux stratégiques laisse immédiatement apparaître la place centrale de la Chine dans l’économie industrielle. Le pays est ainsi un immense producteur de métaux ferreux et communs, le leader mondial de l’aciérie, mais aussi un producteur majeur de métaux de spécialité avec 95 % du gallium, plus de 60 % du germanium et du vanadium, 70 % des terres rares, 40 % du titane, 55 % de l’indium, 40 % du molybdène, etc. Avec, la plupart du temps, des réserves extrêmement importantes et une industrie d’extraction et de transformation soutenue par les autorités publiques au niveau national ou régional, la Chine est le premier pays minier du monde, avec une variété de production qui n’est égalée que par la Russie. D’ailleurs, ce rôle ne fait que se renforcer avec les transitions écologique et numérique qui induisent des croissances très importantes de demande de l’ensemble des métaux, faisant progressivement entrer certains métaux « communs », comme le cuivre ou le nickel, dans la catégorie des matières premières stratégiques.

Suite de l' analyse >>>


Analyse fort interessante et instructive de monsieur de monsieur Mazzucchi , qui stipule dans son analyse fort documentee l 'interet strategique et primordial des Routes de la Soie dans le domaine des approvisionnements en metaux rares , pour ne citer que ceux-ci ...
 
Dernière édition:
Pour compléter un article (en anglais) du Agence internationale de l'énergie sur les ressources minérales critiques (Cuivre, Manganèse, Lithium, Nickel, Graphite, Cobalt, Zinc, Terres rares,...)
Où le besoin en les ressources minérales devient de plus en plus important pour effectuer la transition écologique, la forte concentration géographique de la production, les opérations de transformation/raffinage encore plus concentrées (la part de la Chine est très importante), les coût de production de plus en plus élévés pour extraire certains minéraux car leurs qualités diminuent dans certaines pays et demandent plus d'énergie, les investissement plus long à développer et moins rentable, les entreprises chinoises qui investissent plus massivement dans les pays de production à l'étranger, la pression des contraintes environnementales pour la production et le traitement des ressources minérales, et les risques climatiques (besoin en eau pour l'extraction, l'effet des sécheresses) à prendre en compte pour s'assurer un approvisionnement fiable et durable.
 
10 000 voyages en train de marchandises Chine-Europe en 2022

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2022-08-21

Le nombre de voyages en train de marchandises Chine-Europe en 2022 a atteint 10.000 dimanche, soit 10 jours plus tôt que l'année dernière, selon les données de la China State Railway Group Co., Ltd. (China Railway).

Communique : Les trains ont transporté 972 000 unités équivalentes à vingt pieds de marchandises cette année, soit une hausse de 5 % par rapport à l'année dernière, selon China Railway.

Avec 82 itinéraires, les trains desservent désormais 200 villes dans 24 pays européens, formant un réseau de transport couvrant l'ensemble de l'Europe. Les trains transportent plus de 50 000 types de marchandises dans 53 catégories, telles que les automobiles et les pièces détachées, les vêtements et les accessoires, ainsi que les céréales et le bois.

La Chine a fait de gros efforts pour augmenter la capacité de transport des trains en améliorant les voies de transport intérieures et en coordonnant les améliorations des infrastructures avec les chemins de fer d'outre-mer.

En 2022, le volume quotidien moyen de marchandises sur l'itinéraire oriental des services de trains de marchandises Chine-Europe a bondi de 41,3 % par rapport à 2020, et celui des itinéraires occidentaux et centraux a augmenté de 20,7 % et 15,2 %, respectivement.

 
Interview : L'Angola accueille favorablement la coopération chinoise dans la diversification de l'économie nationale, déclare le ministre.

August 31, 2022

Le ministre angolais de l'Economie et de la Planification, Mario Augusto Caetano Joao, a déclaré que le pays d'Afrique australe cherche à diversifier son économie et accueille favorablement les investissements et la coopération de la Chine, car il s'agit d'une opportunité gagnant-gagnant.

Résumé : LUANDA, 30 août (Xinhua) -- Le ministre angolais de l'Economie et de la Planification, Mario Augusto Caetano Joao, a déclaré que le pays d'Afrique australe cherche à diversifier son économie et accueille plus d'investissements et de coopération de la part de la Chine, car il s'agit d'une opportunité gagnant-gagnant.

Dans une récente interview accordée à Xinhua à Luanda, la capitale angolaise, le ministre a déclaré que la diversification économique, principalement la diversification du secteur pétrolier vers le développement des secteurs non pétroliers, a été l'un des principaux objectifs du pays au cours des cinq dernières années.

Le ministre a noté que le pays a fait des progrès dans la diversification économique au fil des ans, même si cela reste un défi majeur.

"En 2011, le secteur pétrolier représentait 43 % de notre PIB. Et 10 ans plus tard, en 2021, il ne représentera plus que 28 %. Cela signifie donc que 72 % (du PIB) est désormais assuré par le secteur non pétrolier", a-t-il déclaré.

Le ministre considère l'agrobusiness, le développement du capital humain, ainsi que l'amélioration de l'environnement pour faire des affaires en Angola comme trois piliers alors que le pays poursuit sa volonté de diversifier l'économie au cours des cinq prochaines années.

"L'agrobusiness est le plus grand déterminant de la croissance aujourd'hui en Angola. Quand je parle d'agrobusiness, j'entends l'agriculture, le commerce, le transport, l'agroalimentaire et tout ce qui fait partie de la chaîne de valeur du secteur agroalimentaire", a déclaré le ministre, qui a également prédit un taux de croissance annuel moyen de cinq pour cent pour le secteur non pétrolier et de 3,5 pour cent pour la croissance globale du PIB au cours des cinq prochaines années dans ce pays d'Afrique australe riche en ressources.

"Nous devons faire de gros investissements dans l'agro-industrie, en particulier dans les infrastructures pour nous assurer que tout ce qui est produit a un marché.... Nous devons investir dans les industries agroalimentaires et dans la production végétale", a-t-il déclaré, soulignant que la croissance du maïs, du riz, du blé et des haricots est extrêmement importante pour la sécurité alimentaire du pays.

Il a ajouté que le développement de l'agro-industrie nécessitera également le développement des secteurs de l'énergie et de l'eau, ainsi que des routes. "Nous avons déjà beaucoup d'entreprises chinoises qui investissent dans l'agrobusiness. Et même le plus grand producteur de maïs de la province angolaise de Malanje est chinois", a-t-il déclaré.

Se félicitant des résultats fructueux de la coopération entre l'Angola et la Chine, en particulier dans le développement des infrastructures au fil des ans, le ministre a déclaré que l'Angola accueille favorablement l'engagement de la Chine dans l'effort de diversification économique de l'Angola, car il s'agit d'une opportunité gagnant-gagnant.

Le ministre a déclaré que l'Angola possède jusqu'à 60 millions d'hectares de terres arables, soit près de la moitié de la taille des terres arables en Chine, et une faible densité de population d'environ 30 personnes par kilomètre carré.

"Nous avons donc beaucoup de terres où nous aimerions inviter les investisseurs chinois à cultiver des produits chinois et à exporter vers la Chine. Ce sera quelque chose de très intéressant, car nous avons également vu que la Chine a offert un accès en franchise de droits et de quotas pour les produits angolais en Chine. Cela pourrait donc être une opportunité gagnant-gagnant", a-t-il déclaré.

Le ministre a déclaré que le gouvernement allait également renforcer la capacité du capital humain en améliorant les secteurs de la santé et de l'éducation, car le capital humain est l'un des déterminants les plus importants de la croissance.

"Le troisième élément, mais non le moindre, est l'environnement des affaires. Nous devons nous assurer que chacun est en mesure d'ouvrir sa propre entreprise et de la gérer, d'avoir accès au financement et de devenir l'un des principaux employeurs de notre économie", a-t-il déclaré.

"Dans le secteur de la santé, nous devons commencer à produire nos propres médicaments, non seulement pour la consommation humaine mais aussi pour la consommation animale. Et en ce qui concerne la transformation numérique, vous voyez maintenant qu'une grande partie du marché est faite numériquement. C'est dans le domaine de la transformation numérique que nous voyons les affaires se dérouler. Une autre chose est, bien sûr, le secteur financier", a-t-il déclaré.

"Ce sont les domaines où nous pensons que nous pourrions voir une coopération beaucoup plus élevée avec la Chine pour nous aider à vraiment diversifier notre économie", a-t-il dit.

Le ministre a déclaré que l'Angola attend avec impatience davantage d'investissements chinois, notamment de la part du secteur privé. "Nous avons un stock d'investissements chinois en Angola qui s'élève à environ 20 milliards de dollars américains. Bien sûr, nous aimerions qu'il soit beaucoup plus élevé."

Il a déclaré que l'Angola accorde une attention particulière à ce que sont les déterminants de la croissance et où ils se trouvent. Il a désigné la jeunesse en plein essor de la nation comme un groupe dans lequel le gouvernement a l'intention de mettre plus de ressources et d'argent, disant que le gouvernement essaie également de travailler en étroite collaboration avec les entrepreneurs pour comprendre les déterminants de la croissance.

"C'est là que nous voulons mettre des ressources, de sorte qu'une fois que ces déterminants sont bien abordés, je suis sûr que l'Angola fera le saut approprié", a-t-il déclaré.

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Analysing China’s “Angola Model”: A Pattern for Chinese Involvement in Africa?Strategic Review for Southern Africa, Vol 42, No 2. Nov/Dec 2020
 
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Vers le grand large : les ambitions de la Chine dans le Pacifique par Valérie Niquet spécialiste de l’Asie à la FRS (Fondation pour la recherche stratégique

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Le 9 octobre 2019, le Premier ministre chinois Li Keqiang recevait à Pékin le Premier ministre des îles Salomon, Manasseh Sogavare. (© Xinhua/Pang Xinglei)

22 août 2022

Depuis une vingtaine d’années, l’intérêt de la Chine pour le Pacifique s’est considérablement accru. Si le pouvoir chinois est longtemps resté indifférent à cet espace immense, très éloigné de ses côtes (entre 4 000 et 10 000 km) et composé de micro-États qui pèsent peu sur la scène internationale, il aura fallu attendre que la flotte chinoise se dote des capacités de se projeter dans la zone pour que des évolutions significatives s’amorcent. La Chine y développe ainsi une stratégie de long terme au service de ses intérêts.

Extrait :
Aujourd’hui, les intérêts de la République populaire de Chine (RPC) dans la région sont multiples et Pékin y déploie toute une panoplie de moyens destinés à renforcer ses positions. On retrouve, appliqués aux États du Pacifique, des stratégies d’influence et des modes opératoires qui sont les marques des « routes de la soie » dans tous les pays en développement. Le premier atout de la RPC auprès de ces derniers est leur marginalisation ; ils étaient éloignés des principaux sujets de préoccupation des grandes puissances jusqu’à une période récente. Mais, comme en Afrique ou en Amérique latine, ce surinvestissement de la Chine dans le Pacifique, dont la signature avec les îles Salomon d’un projet d’accord de défense confidentiel est la dernière expression, suscite des inquiétudes et un regain d’intérêt de la part des puissances extérieures.

Les pays de la région sont d’autant plus ouverts aux avances chinoises qu’ils sont particulièrement vulnérables à plus d’un titre. Les menaces sont environnementales, liées au réchauffement climatique. En dehors même de ces « nouveaux risques », les catastrophes naturelles sont récurrentes, comme le montre la récente éruption volcanique à Tonga, en janvier 2022, ou le typhon qui a frappé la région en 2018. Les ressources sont abondantes — notamment les réserves halieutiques, avec d’immenses zones économiques exclusives — mais sont soumises à la surexploitation légale ou illégale dans des territoires aux moyens limités et très peu peuplés (1).

Enfin, leur vulnérabilité tient aussi à la fragilité des régimes politiques. La corruption des élites est un problème majeur qui offre à la Chine des moyens de pression et d’influence considérables. Selon l’ONG Transparency International, 76 % des élites locales sont perçues comme corrompues (2).

Les intérêts de la Chine dans le Pacifique

Les intérêts de la Chine dans le Pacifique, depuis le début des années 2000, se sont considérablement complexifiés. Longtemps limités à une lutte pour la représentation diplomatique avec Taïwan, ils s’étendent désormais de l’accès aux ressources à la dimension stratégique, en passant par la recherche de soutien diplomatique dans les instances multilatérales.

Suite de l'analyse de madame Mickey >>>



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Dossier

Grâce à un accord avec les Îles Salomon, les forces chinoises vont pouvoir prendre pied en Océanie

 
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