La nouvelle route de la soie - China Belt & Road Initiative - BRICS - OCS - RCEP - ASEAN - EAEU - WTO -AIIB - NDB - INSTC - G20 - APEC - ...

BRICS : de la dépendance à la contestation du dollar américain par Jean-Pierre Allegret / Jean-Pierre Allegret est Enseignant-chercheur en économie au sein du laboratoire Groupe de recherche en droit, économie et gestion (GREDEG), CNRS et Université Côte d’Azur.


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4 janvier 2024

Les mois d’avril et mai 2023 ont été agités dans la presse internationale par les déclarations des pays des BRICS concernant leur volonté de créer une nouvelle monnaie de réserve afin de réduire leur dépendance à l’égard du dollar américain (USD).

Analyse extrait : Si de telles prises de position apparaissent dans le contexte de la guerre entre la Russie et l’Ukraine et des sanctions économiques et financières de grande envergure à l’encontre de la première, cette volonté de réduire le rôle international du dollar a des précédents. Ainsi, lorsque le dollar s’est fortement déprécié entre 1976 et 1978, les pays du Golfe ont un moment considéré l’opportunité de libeller le pétrole dans une autre monnaie. Cette velléité s’est rapidement estompée avec la remontée du dollar à partir de 1979. Il convient aussi de rappeler qu’à la suite du premier choc pétrolier mondial en 1973, les États-Unis ont fait pression sur l’Arabie saoudite, premier producteur mondial, afin que cette dernière continue de libeller le pétrole en dollar. En échange de cet accord, l’Arabie saoudite a obtenu la garantie d’un soutien militaire américain assurant sa sécurité . Cet exemple illustre l’étroite imbrication entre facteurs économiques et géopolitiques au niveau des relations monétaires internationales.

Le premier sommet des BRICS en 2009 portait déjà l’idée de réformer le système monétaire et financier international. Par suite, les gouvernements des BRICS ont régulièrement réaffirmé cette volonté. Au début de la décennie 2010, les deux leaders de ce mouvement, la Chine et la Russie, se situent encore dans une perspective réformiste. Il ne s’agit pas de fixer de nouvelles règles du jeu mais d’adapter les anciennes aux nouveaux rapports de force internationaux. L’annexion de la Crimée par la Russie en 2014 et le changement de perception quant au leadership américain à la suite de la crise financière mondiale de 2008-2009 vont progressivement changer la donne. La Chine et la Russie se positionnent davantage en pays « révisionnistes » de l’ordre libéral international. Les discussions sur les questions monétaires internationales s’inscrivent dans une rivalité entre grandes puissances .


Suite de l'analyse >>>


Rien de bien transcendant , mais ca reste interessant ....

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3 janvier 2024

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2 janvier 2024
 
Dernière édition:
Les réserves de change de la Chine s'élèvent à 3.238 trillions de dollars (données)
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7 janvier 2023

Les réserves de change de la Chine s'élevaient à 3.238 trillions de dollars fin décembre 2023, en hausse de 66.2 milliards de dollars, ou 2,1 % par rapport à fin novembre, selon les données publiées dimanche par l'Administration d'État des changes (SAFE).

Communique : Dans un communiqué, la SAFE a déclaré que, influencé par des facteurs tels que les politiques monétaires des principales économies mondiales ainsi que par les attentes, l'indice du dollar américain a connu une baisse en décembre alors que les prix des actifs financiers mondiaux ont généralement augmenté.

Il a attribué l'augmentation de l'ampleur des réserves de change du pays aux effets combinés de la conversion des devises et des changements des prix des actifs et d'autres facteurs.

L'économie chinoise continue de se redresser et de s'améliorer à mesure qu'un développement de haute qualité est solidement avancé, ce qui soutiendra la stabilité des réserves de change du pays, ajoute le communiqué.


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Les réserves de change de la Chine s'élèvent à 3.238 trillions de dollars (données)
7 janvier 2023

Les réserves de change de la Chine s'élevaient à 3.238 trillions de dollars fin décembre 2023, en hausse de 66.2 milliards de dollars, ou 2,1 % par rapport à fin novembre, selon les données publiées dimanche par l'Administration d'État des changes (SAFE).

Communique : Dans un communiqué, la SAFE a déclaré que, influencé par des facteurs tels que les politiques monétaires des principales économies mondiales ainsi que par les attentes, l'indice du dollar américain a connu une baisse en décembre alors que les prix des actifs financiers mondiaux ont généralement augmenté.

Il a attribué l'augmentation de l'ampleur des réserves de change du pays aux effets combinés de la conversion des devises et des changements des prix des actifs et d'autres facteurs.

L'économie chinoise continue de se redresser et de s'améliorer à mesure qu'un développement de haute qualité est solidement avancé, ce qui soutiendra la stabilité des réserves de change du pays, ajoute le communiqué.



Bruno le maire récidive : "Nous allons provoquer l'effondrement de l'économie Chinoise..."
"approved Guigui"
 
Bruno le maire récidive : "Nous allons provoquer l'effondrement de l'économie Chinoise..."
"approved Guigui"
Bonjour Toto

J'ignore si monsieur le Maire a prononce cela vis a vis de la Chine , comme il l'a fait pour la Russie avec les resultats que l'on connait ... Mais si tel est le cas ...

L'essentiel est que monsieur le Maire soit intimement convaincu de ses propres * tirades , et s'ennivre de celles-ci devant son auditoire ! Ce qui est nettement moins hilarant est que la France soit la risee planetaire avec ces borborygmes repetes ... Il serait cependant necessaire que monsieur le Maire complete ses tirades par des onomatopees , par exemple " Crac , Boum , Plouf " afin d'accentuer l'effet " surround " ayant pour finalite de donner de l'amplitude a la phrase ...

* ” Il avait pris des allures fatales et avait débité ses tirades avec un aplomb merveilleux, qui devait, selon lui, réduire l'adversaire à merci . “ Jules Lermina (1839-1915)
 
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Essequibo, analyse de la position chinoise, allié du Venezuela Par Aloïs Mottard, Chargé de veille du Pôle Amérique Latine


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Poignée de main entre le président du Venezuela, Nicolas Maduro,
et son homologue Xi Jinping
8 janvier 2024

Pourquoi la Chine n’a-t-elle pas condamné le référendum vénézuélien d’annexion de l’Essequibo ?

Le point sur ses enjeux économiques au Guyana.

Analyse : Le dimanche 3 décembre, Nicolás Maduro organisait un “référendum consultatif” sur l’intégration de l’Essequibo au Venezuela, une région immensément riche en pétrole et qui représente deux tiers du territoire Guyanais. Le référendum fut approuvé à 95% et les autorités guyanaises se disaient vigilantes quant à la possibilité d’une invasion vénézuélienne. Les tensions sont depuis lors redescendues et les deux pays se sont engagés à ne pas faire usage de la force dans cette dispute lors d’un sommet à St-Vincent et les Grenadines, jeudi dernier. Si le référendum d’intégration de l’Essequibo fut largement dénoncé par la communauté internationale, Pékin avait fait le choix de ne pas le condamner. La Chine s’était contentée d’appeler à une résolution pacifique de la dispute territoriale. Pour comprendre cette réaction diplomatique, il est important de se pencher sur les relations économiques entre Pékin et Georgetown, et notamment dans le secteur des énergies fossiles.

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Poignée de main entre le président du Venezuela, Nicolas Maduro,
et son homologue du Guayana, Irfaan Ali, lors d’une rencontre
à Saint-Vincent-et-les-Grenadines le 14 décembre 2023

Liens économiques et commerciaux entre la Chine et le Guyana


Il existe aujourd’hui un lien économique et commercial très fort entre le Guyana et la Chine qui s’illustre par l’adhésion du Guyana à l’Initiative la Ceinture et la Route. L’abondance en matières premières au Guyana (or, diamants, minéraux…) a fortement contribué à son attractivité et a poussé les entreprises chinoises à s’y implanter durablement, au point de devenir un acteur économique majeur au cours des dernières années.

Ainsi, les échanges commerciaux entre les deux pays ont enregistré une augmentation de 213 % entre 2018 et 2022, avec un taux de croissance annuel moyen dépassant les 42,5 %, d’après les données des douanes chinoises. Les entreprises chinoises sont aujourd’hui omniprésentes sur les grands projets d’infrastructures. La China Harbour Engineering Corporation (CHEC) a remporté un contrat d’extension de l’aéroport international Cheddi Jagan (150 millions de $). De même, la China Railway First Group a signé un contrat de 142 millions de $ pour un projet d’expansion du système ferroviaire et routier de la côte Est du pays mais surtout a marqué de sa présence dans le projet de barrage hydroélectrique dans les chutes Amalia (500 millions de $).



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Cependant, c’est dans le secteur pétrolier que les opportunités sont vastes pour les entreprises chinoises au Guyana, puisque ce pays, qui dispose des plus grandes réserves de pétrole par tête d’habitant, devrait assurer 1% de la production mondiale en 2025. Si la production quotidienne atteint aujourd’hui les 380 000 barils, celle-ci devrait doubler au cours des prochaines années. La China National Offshore Oil Company (CNOOC) détient déjà 25% des droits d’exploitation sur un gisement pétrolier découvert par un consortium dirigé par ExxonMobil. La découverte de réserves immenses de gaz et de pétrole de bonne qualité offre un potentiel d’investissement immense pour cette entreprise, qui a répondu, sous la bannière du consortium dirigé par ExxonMobil, aux appels d’offres du gouvernement pour une potentiel l’ exploitation de 14 nouveaux blocs offshore.

Quelle position pour la Chine face au référendum de Maduro ?


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Xi Jinping et son homologue du Guayana, Irfaan Ali

Si la Chine dispose d’une excellente relation avec le Guyana, il en est de même pour son voisin vénézuélien. En effet, le partenariat stratégique entre Pékin et Caracas a été approfondi au mois de septembre, après la visite de Nicolás Maduro à Pékin. Les deux pays disposent notamment d’accords commerciaux importants sur le pétrole, le gaz et l’or. De plus, le site Reuters affirme que l’entreprise publique PetroChina envisageait d’acheter jusqu’à 8 millions de barils par mois de brut vénézuélien à la compagnie pétrolière appartenant à l’État vénézuélien PDVSA. Ainsi, compte tenu des bonnes relations avec Georgetown et Caracas, Pékin cherche à éviter de contrarier l’un ou l’autre. Le gouvernement chinois a donc qualifié les deux pays de “bons amis” et a appelé “au calme et à la résolution pacifique de la dispute territoriale” dans un communiqué. Le porte-parole de la diplomatie chinoise a ajouté que la Chine a toujours respecté la souveraineté et l’intégrité territoriale de tous les pays. Ainsi, c’est puisqu’elle dispose de nombreuses opportunités dans l’industrie fossile au Guyana mais aussi d’excellente relations avec son voisin vénézuélien que la Chine a fait le choix du non-alignement sur la question de l’annexion de l’Essequibo.



Si tous les protagonistes sont satisfaits c'est l'essentiel ... :)
 
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Essequibo, analyse de la position chinoise, allié du Venezuela Par Aloïs Mottard, Chargé de veille du Pôle Amérique Latine


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et son homologue Xi Jinping
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Pourquoi la Chine n’a-t-elle pas condamné le référendum vénézuélien d’annexion de l’Essequibo ?

Le point sur ses enjeux économiques au Guyana.

Analyse : Le dimanche 3 décembre, Nicolás Maduro organisait un “référendum consultatif” sur l’intégration de l’Essequibo au Venezuela, une région immensément riche en pétrole et qui représente deux tiers du territoire Guyanais. Le référendum fut approuvé à 95% et les autorités guyanaises se disaient vigilantes quant à la possibilité d’une invasion vénézuélienne. Les tensions sont depuis lors redescendues et les deux pays se sont engagés à ne pas faire usage de la force dans cette dispute lors d’un sommet à St-Vincent et les Grenadines, jeudi dernier. Si le référendum d’intégration de l’Essequibo fut largement dénoncé par la communauté internationale, Pékin avait fait le choix de ne pas le condamner. La Chine s’était contentée d’appeler à une résolution pacifique de la dispute territoriale. Pour comprendre cette réaction diplomatique, il est important de se pencher sur les relations économiques entre Pékin et Georgetown, et notamment dans le secteur des énergies fossiles.

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Poignée de main entre le président du Venezuela, Nicolas Maduro,
et son homologue du Guayana, Irfaan Ali, lors d’une rencontre
à Saint-Vincent-et-les-Grenadines le 14 décembre 2023

Liens économiques et commerciaux entre la Chine et le Guyana


Il existe aujourd’hui un lien économique et commercial très fort entre le Guyana et la Chine qui s’illustre par l’adhésion du Guyana à l’Initiative la Ceinture et la Route. L’abondance en matières premières au Guyana (or, diamants, minéraux…) a fortement contribué à son attractivité et a poussé les entreprises chinoises à s’y implanter durablement, au point de devenir un acteur économique majeur au cours des dernières années.

Ainsi, les échanges commerciaux entre les deux pays ont enregistré une augmentation de 213 % entre 2018 et 2022, avec un taux de croissance annuel moyen dépassant les 42,5 %, d’après les données des douanes chinoises. Les entreprises chinoises sont aujourd’hui omniprésentes sur les grands projets d’infrastructures. La China Harbour Engineering Corporation (CHEC) a remporté un contrat d’extension de l’aéroport international Cheddi Jagan (150 millions de $). De même, la China Railway First Group a signé un contrat de 142 millions de $ pour un projet d’expansion du système ferroviaire et routier de la côte Est du pays mais surtout a marqué de sa présence dans le projet de barrage hydroélectrique dans les chutes Amalia (500 millions de $).




Cependant, c’est dans le secteur pétrolier que les opportunités sont vastes pour les entreprises chinoises au Guyana, puisque ce pays, qui dispose des plus grandes réserves de pétrole par tête d’habitant, devrait assurer 1% de la production mondiale en 2025. Si la production quotidienne atteint aujourd’hui les 380 000 barils, celle-ci devrait doubler au cours des prochaines années. La China National Offshore Oil Company (CNOOC) détient déjà 25% des droits d’exploitation sur un gisement pétrolier découvert par un consortium dirigé par ExxonMobil. La découverte de réserves immenses de gaz et de pétrole de bonne qualité offre un potentiel d’investissement immense pour cette entreprise, qui a répondu, sous la bannière du consortium dirigé par ExxonMobil, aux appels d’offres du gouvernement pour une potentiel l’ exploitation de 14 nouveaux blocs offshore.

Quelle position pour la Chine face au référendum de Maduro ?


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Xi Jinping et son homologue du Guayana, Irfaan Ali

Si la Chine dispose d’une excellente relation avec le Guyana, il en est de même pour son voisin vénézuélien. En effet, le partenariat stratégique entre Pékin et Caracas a été approfondi au mois de septembre, après la visite de Nicolás Maduro à Pékin. Les deux pays disposent notamment d’accords commerciaux importants sur le pétrole, le gaz et l’or. De plus, le site Reuters affirme que l’entreprise publique PetroChina envisageait d’acheter jusqu’à 8 millions de barils par mois de brut vénézuélien à la compagnie pétrolière appartenant à l’État vénézuélien PDVSA. Ainsi, compte tenu des bonnes relations avec Georgetown et Caracas, Pékin cherche à éviter de contrarier l’un ou l’autre. Le gouvernement chinois a donc qualifié les deux pays de “bons amis” et a appelé “au calme et à la résolution pacifique de la dispute territoriale” dans un communiqué. Le porte-parole de la diplomatie chinoise a ajouté que la Chine a toujours respecté la souveraineté et l’intégrité territoriale de tous les pays. Ainsi, c’est puisqu’elle dispose de nombreuses opportunités dans l’industrie fossile au Guyana mais aussi d’excellente relations avec son voisin vénézuélien que la Chine a fait le choix du non-alignement sur la question de l’annexion de l’Essequibo.



Si tous les protagonistes sont satisfaits c'est l'essentiel ... :)
A voir, car bon il faut bien comprendre le but du référendum, ce n'est pas le sort des 3 indiens qui vivent dans jungle ou les fleurs tropicales qui s'y trouvent, ni même espérer gagner quelques voix pour les élections. Ce que veut Maduro, c'est de pouvoir aller pomper dans les zones qui regorgent d'hydrocarbures. Ce que préfèrerait évidement Pékin sachant que dans ce cas ils ne serait plus en concurence avec les occidentaux et pourraient prétendre à bien plus que 25% du pactole.

Donc comme on le voit se dessiner ci-dessus, Pékin va s'efforcer de freiner toute action contre les objectifs du Venezuzla, mais tout en essayant de garder de bonnes relations avec le Guyana (et les 25%). Win-Win

Je suis joueur aujourd'hui. Je vais miser que dans les mois qui viennent, on va voir une plateforme pétriolière russe qui va apparaître dans la zone, pour le compte du Venezuela. Ca va crier au scandale contre le Venezuela et Russie, qui s'en foutront étant donné qu'ils sont déjà des parias..... Mais en regardant de plus près, ce sera en fait une partenariat Russie-Chine (51%-49% mettons) et voili voilo.
 
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et son homologue Xi Jinping
8 janvier 2024

Pourquoi la Chine n’a-t-elle pas condamné le référendum vénézuélien d’annexion de l’Essequibo ?

Le point sur ses enjeux économiques au Guyana.

Analyse : Le dimanche 3 décembre, Nicolás Maduro organisait un “référendum consultatif” sur l’intégration de l’Essequibo au Venezuela, une région immensément riche en pétrole et qui représente deux tiers du territoire Guyanais. Le référendum fut approuvé à 95% et les autorités guyanaises se disaient vigilantes quant à la possibilité d’une invasion vénézuélienne. Les tensions sont depuis lors redescendues et les deux pays se sont engagés à ne pas faire usage de la force dans cette dispute lors d’un sommet à St-Vincent et les Grenadines, jeudi dernier. Si le référendum d’intégration de l’Essequibo fut largement dénoncé par la communauté internationale, Pékin avait fait le choix de ne pas le condamner. La Chine s’était contentée d’appeler à une résolution pacifique de la dispute territoriale. Pour comprendre cette réaction diplomatique, il est important de se pencher sur les relations économiques entre Pékin et Georgetown, et notamment dans le secteur des énergies fossiles.

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Poignée de main entre le président du Venezuela, Nicolas Maduro,
et son homologue du Guayana, Irfaan Ali, lors d’une rencontre
à Saint-Vincent-et-les-Grenadines le 14 décembre 2023

Liens économiques et commerciaux entre la Chine et le Guyana


Il existe aujourd’hui un lien économique et commercial très fort entre le Guyana et la Chine qui s’illustre par l’adhésion du Guyana à l’Initiative la Ceinture et la Route. L’abondance en matières premières au Guyana (or, diamants, minéraux…) a fortement contribué à son attractivité et a poussé les entreprises chinoises à s’y implanter durablement, au point de devenir un acteur économique majeur au cours des dernières années.

Ainsi, les échanges commerciaux entre les deux pays ont enregistré une augmentation de 213 % entre 2018 et 2022, avec un taux de croissance annuel moyen dépassant les 42,5 %, d’après les données des douanes chinoises. Les entreprises chinoises sont aujourd’hui omniprésentes sur les grands projets d’infrastructures. La China Harbour Engineering Corporation (CHEC) a remporté un contrat d’extension de l’aéroport international Cheddi Jagan (150 millions de $). De même, la China Railway First Group a signé un contrat de 142 millions de $ pour un projet d’expansion du système ferroviaire et routier de la côte Est du pays mais surtout a marqué de sa présence dans le projet de barrage hydroélectrique dans les chutes Amalia (500 millions de $).




Cependant, c’est dans le secteur pétrolier que les opportunités sont vastes pour les entreprises chinoises au Guyana, puisque ce pays, qui dispose des plus grandes réserves de pétrole par tête d’habitant, devrait assurer 1% de la production mondiale en 2025. Si la production quotidienne atteint aujourd’hui les 380 000 barils, celle-ci devrait doubler au cours des prochaines années. La China National Offshore Oil Company (CNOOC) détient déjà 25% des droits d’exploitation sur un gisement pétrolier découvert par un consortium dirigé par ExxonMobil. La découverte de réserves immenses de gaz et de pétrole de bonne qualité offre un potentiel d’investissement immense pour cette entreprise, qui a répondu, sous la bannière du consortium dirigé par ExxonMobil, aux appels d’offres du gouvernement pour une potentiel l’ exploitation de 14 nouveaux blocs offshore.

Quelle position pour la Chine face au référendum de Maduro ?


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Xi Jinping et son homologue du Guayana, Irfaan Ali

Si la Chine dispose d’une excellente relation avec le Guyana, il en est de même pour son voisin vénézuélien. En effet, le partenariat stratégique entre Pékin et Caracas a été approfondi au mois de septembre, après la visite de Nicolás Maduro à Pékin. Les deux pays disposent notamment d’accords commerciaux importants sur le pétrole, le gaz et l’or. De plus, le site Reuters affirme que l’entreprise publique PetroChina envisageait d’acheter jusqu’à 8 millions de barils par mois de brut vénézuélien à la compagnie pétrolière appartenant à l’État vénézuélien PDVSA. Ainsi, compte tenu des bonnes relations avec Georgetown et Caracas, Pékin cherche à éviter de contrarier l’un ou l’autre. Le gouvernement chinois a donc qualifié les deux pays de “bons amis” et a appelé “au calme et à la résolution pacifique de la dispute territoriale” dans un communiqué. Le porte-parole de la diplomatie chinoise a ajouté que la Chine a toujours respecté la souveraineté et l’intégrité territoriale de tous les pays. Ainsi, c’est puisqu’elle dispose de nombreuses opportunités dans l’industrie fossile au Guyana mais aussi d’excellente relations avec son voisin vénézuélien que la Chine a fait le choix du non-alignement sur la question de l’annexion de l’Essequibo.



Si tous les protagonistes sont satisfaits c'est l'essentiel ... :)
Ce que Pékin a véritablement en tête, c'est Taïwan (ainsi que ses revendications territoriales en Mer de Chine du Sud)
Car plus les annexions "sauvages" de bouts de territoires par un voisin gourmand (avec des prétextes pseudo-historiques) se passeront bien, sans interventions des armées américaines ou européennes, plus l'annexion de Taïwan sera acceptable sur le plan international.
La "neutralité bienveillante" de Pékin concernant l'invasion de l'Ukraine en était la première manifestation.
L'intégration d'Essequibo au Venezuela sera le deuxième précédent.
Si d'aventure l'Argentine décidait de reconquérir les Iles Malouines *, nul doute que Pékin ne s'y opposerait pas ...

*En parlant de Malouines, la France devrait exiger la souveraineté de cet archipel, car l'adjectif "malouin" rappelle clairement que les premiers colons permanents de ces iles étaient des Bretons venus de Saint Malo !
 
Ce que Pékin a véritablement en tête, c'est Taïwan (ainsi que ses revendications territoriales en Mer de Chine du Sud)
Car plus les annexions "sauvages" de bouts de territoires par un voisin gourmand (avec des prétextes pseudo-historiques) se passeront bien, sans interventions des armées américaines ou européennes, plus l'annexion de Taïwan sera acceptable sur le plan international.
La "neutralité bienveillante" de Pékin concernant l'invasion de l'Ukraine en était la première manifestation.
L'intégration d'Essequibo au Venezuela sera le deuxième précédent.
Si d'aventure l'Argentine décidait de reconquérir les Iles Malouines *, nul doute que Pékin ne s'y opposerait pas ...
Oui mais la Chine s'oppose à l'"invasion" de Gaza par les troupes israéliennes et clame au contraire qu'il faut un état reconnu pour Gaza avec des frontières respectées internationalement.

Mais bon, faire l'inverse serait se mettre à dos les pays arabes et donc ce n'est pas bon pour l'approvisionement en pétrole.

Perso je pense que la Chine n'a pas vraiment d'intéret à se justifier à l'international pour l'annexion (en interne c'est une autre histoire). De toute manière les pays occidentaux crieront au scandale quoi qu'il arrive, sans chercher à savoir si c'est justifié au pas. On va dire un peu pour la face, mais c'est tout.

L'important c'est de:
1. S'assurer que le moins de monde possible criera au scandale justement et mettra des battons dans les roues. Et là, la meilleure façon c'est de tenir tout le monde par les couilles (BRI, prêts, terres rares, chaîne d'approvisionement....).
2. S'assurer un approvisioment suffisant pour pouvoir amortir les sactions des pays qui vont protester pour protéger l'économie. Donc avoir quelques exclusivités sur le pétrole n'est pas une mauvaise chose....
 
Oui mais la Chine s'oppose à l'"invasion" de Gaza par les troupes israéliennes et clame au contraire qu'il faut un état reconnu pour Gaza avec des frontières respectées internationalement.
C'est vrai, mais ça, c'est pour faire chier les États-Unis
Mais bon, faire l'inverse serait se mettre à dos les pays arabes et donc ce n'est pas bon pour l'approvisionement en pétrole.
Absolument

Perso je pense que la Chine n'a pas vraiment d'intéret à se justifier à l'international pour l'annexion (en interne c'est une autre histoire). De toute manière les pays occidentaux crieront au scandale quoi qu'il arrive, sans chercher à savoir si c'est justifié au pas. On va dire un peu pour la face, mais c'est tout.
Les pays "annexeurs" (Russie, Venezuela, Argentine ???) et leurs alliés se souviendront de la bienveillance de la Chine, et leurs voix compteront à l'ONU

L'important c'est de:
1. S'assurer que le moins de monde possible criera au scandale justement et mettra des battons dans les roues. Et là, la meilleure façon c'est de tenir tout le monde par les couilles (BRI, prêts, terres rares, chaîne d'approvisionement....).
2. S'assurer un approvisioment suffisant pour pouvoir amortir les sactions des pays qui vont protester pour protéger l'économie. Donc avoir quelques exclusivités sur le pétrole n'est pas une mauvaise chose....
ToutàfaitThierry.
 
Oui mais la Chine s'oppose à l'"invasion" de Gaza par les troupes israéliennes et clame au contraire qu'il faut un état reconnu pour Gaza avec des frontières respectées internationalement.

Mais bon, faire l'inverse serait se mettre à dos les pays arabes et donc ce n'est pas bon pour l'approvisionement en pétrole.
C'est vrai, mais ça, c'est pour faire chier les États-Unis
Bonsoir Dgibe & Chris

Les enjeux nonobstant le petrole sont bien plus importants , par exemple depuis l'acces de l'Ethiopie aux BRICS le 1 er janvier 2024 l'evolution n'a guere tardee, un acces a la Mer Rouge a ete signe avec le Somaliland desenclavant l'Ethiopie , ce qui declenche evidemment l'hysterie collective en Somalie en Occident et ailleurs , et ce n'est qu'un exemple insignifiant , les enjeux geopolitiques et geoeconomiques en Afrique ,au Moyen Orient & en Amerique Latine , sont d'une toute autre importance strategique ... Est-ce un hasard de calendrier ? :hum:


1 janvier 2024

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Dernière édition:
leurs voix compteront à l'ONU
Pour quel vote? Déjà pour l'Ukraine l'ONU ne sert à rien alors que c'est clairement une invasion avec violation des frontières officielles d'un pays internationallement reconnu.
Alors pour un territoire qui n'est même pas représenté à l'ONU et faisant déjà parti de la Chine unique? A la rigueur, ça pourrait servir pour empêcher les ricains et autres pays de se meler de ce qui ne les regardent pas. Ou alors s'il y a génocide, mais doute vraiment que ça puisse être le cas.
 
Bonsoir Dgibe & Chris

Les enjeux nonobstant le petrole sont bien plus importants , par exemple depuis l'acces de l'Ethiopie aux BRICS le 1 er janvier 2024 l'evolution n'a guere tardee, un acces a la Mer Rouge a ete signe avec le Somaliland desenclavant l'Ethiopie , ce qui declenche evidemment l'hysterie collective en Somalie en Occident et ailleurs , et ce n'est qu'un exemple insignifiant , les enjeux geopolitiques et geoeconomiques en Afrique ,au Moyen Orient & en Amerique Latine , sont d'une toute autre importance strategique ... Est-ce un hasard de calendrier ? :hum:


1 janvier 2024


Enfin c'est probabelement une très bonne chose pour l'Ethiopie, ça va leur permettre de se développer. Difficile de critiquer une telle opportunité de développement pacifique.
 
Enfin c'est probabelement une très bonne chose pour l'Ethiopie, ça va leur permettre de se développer. Difficile de critiquer une telle opportunité de développement pacifique.
Le seul hic est que le Somaliland est un territoire dissident, autoproclamé, non reconnu internationalement (tiens, c'est comme Taïwan), alors la Somalie clame "intégrité territoriale" toussa toussa ... :siffle:
 
Conférence de presse régulière du porte-parole du Ministère des Affaires étrangères, Mao Ning, le 10 janvier 2024 ( extrait choisi )
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Hubei Media Group : Le Partenariat économique régional global (RCEP) est en vigueur depuis deux ans. Pouvez-vous partager avec nous ce qu’elle a accompli et le rôle de la Chine dans ce domaine ?

Mao Ning : Le Partenariat économique régional global (RCEP) constitue une étape importante dans l'intégration de la région Asie-Pacifique et une démonstration éclatante du partage des opportunités de développement entre les pays de la région. Depuis son entrée en vigueur il y a deux ans, le RCEP a considérablement réduit les coûts du commerce régional, renforcé les chaînes industrielles et d'approvisionnement et apporté des avantages tangibles à ses membres.

En tant que plus grande économie du RCEP, la Chine s'engage en faveur du développement par l'ouverture et la mise en œuvre de haute qualité du RCEP. La Chine est le premier membre non membre de l’ASEAN à ratifier le RCEP. Nous avons déployé tous les efforts possibles pour respecter nos engagements en matière d'accès aux marchés et d'assouplissement des droits de douane, contribuant ainsi au commerce, aux investissements et à la croissance économique régionaux. Les marchandises des membres du RCEP sont entrées en Chine avec des coûts commerciaux inférieurs et un dédouanement plus pratique. Au cours des 11 premiers mois de 2023, la Chine a importé de Thaïlande, du Viet Nam et d'autres membres du RCEP des durians frais d'une valeur de 46,61 milliards de RMB, soit 1,7 fois le montant de toute l'année 2021.

Nous sommes prêts à travailler avec toutes les parties pour une mise en œuvre globale et de haute qualité du RCEP afin de permettre à la plus grande zone de libre-échange du monde de générer davantage d'avantages pour le développement et la prospérité communs.



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Source

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Interview : La Chine continue d'être un moteur majeur de la croissance mondiale, déclare le président du WEF
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Le président du Forum économique mondial (WEF), Borge Brende, s'exprime lors d'un entretien avec Xinhua
au siège du WEF à Genève, en Suisse, le 9 janvier 2024. (Xinhua/Lian Yi)
12 janvier 2024

GENEVE, 11 janvier (Xinhua) -- La Chine continuera d'être un moteur majeur de la croissance économique mondiale, a déclaré le président du Forum économique mondial (WEF), Borge Brende.

Communique : Brende, dans une récente interview accordée à Xinhua au siège du FEM à Genève, en Suisse, estime que la Chine dispose de suffisamment d'outils politiques pour revitaliser son économie.

La Chine passe d’une croissance basée sur les investissements, les infrastructures et l’immobilier à une croissance basée sur de nouveaux domaines tels que les véhicules électriques. Le pays traverse une période où les exportations évoluent vers davantage de services et de commerce numérique. Il a souligné que la Chine est également le plus grand producteur d'équipements destinés aux énergies renouvelables.

Sur le thème « Reconstruire la confiance », la 54e réunion annuelle du WEF aura lieu à Davos, en Suisse, du 15 au 19 janvier.

Selon Brende, il existe un manque de confiance entre les nations. "Si nous ne rétablissons pas la confiance, nous ne serons pas en mesure de collaborer sur tous les défis transfrontaliers auxquels nous sommes confrontés, tels que le changement climatique, les futures pandémies, la cybercriminalité et les cyberattaques", a-t-il déclaré.

En tant que deuxième économie mondiale, la Chine peut contribuer à rétablir la confiance en raison de son poids économique et commercial important et de son désir de construire un monde plus pacifique, a déclaré Brende.

"Les mesures prises par la Chine sont extrêmement importantes pour le monde", a-t-il déclaré.

Il a déclaré que le rôle de la Chine dans les négociations commerciales et climatiques mondiales était crucial. La Chine a établi des liens étroits avec les pays du Sud et a fait preuve d’un engagement accru à préserver la paix et la sécurité mondiales.

Parlant des tendances économiques mondiales en 2024, Brende a déclaré : « Nous sommes prudemment optimistes et pensons que les choses s'amélioreront ».

Selon Brende, la croissance économique mondiale entre 2000 et 2020 était de 3,8 pour cent, et il s'attend à une croissance de 2,9 pour cent pour 2024, avec des prévisions plus optimistes pour 2025 et 2026.

Brende estime que l'économie mondiale est « dans une meilleure forme » qu'il y a un an. Il a expliqué que l'inflation mondiale est en baisse, ce qui pourrait conduire à de futures réductions des taux d'intérêt et à une augmentation des investissements.

Brende estime que le commerce est le moteur de la croissance économique mondiale. Le volume du commerce mondial n'a augmenté que de 0,8 % au cours de l'année écoulée, ce qui a freiné la croissance économique. Il a appelé à défendre le système commercial multilatéral et à réduire les barrières commerciales.

Brende a déclaré que la détérioration de la confiance a un impact sur la paix et la sécurité et a des conséquences économiques. "Notre espoir est que même dans un monde où les nations sont en compétition, elles doivent également coopérer sur les sujets les plus importants et se rassembler", a-t-il déclaré.


 
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Les Maldives regardent de nouveau vers la Chine


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10 janvier 2024

En septembre 2023, le candidat pro-Chine Mohamed Muizzu, représentant la coalition du Congrès progressiste constituée de son propre Congrès national du peuple (PNC) et du Parti populaire des Maldives (PPM) dirigé par l’ancien président Abdullah Yameen Abdul Gayoom, a remporté les élections présidentielles des Maldives, battant le président sortant Ibrahim Mohamed Solih du Parti démocratique des Maldives (MDP), qui avait entretenu des liens étroits avec l’Inde au cours de son mandat.

Extrait : Mohamed Muizzu, maire de la capitale de Malé, est titulaire d’un doctorat en génie civil et est entré en politique en 2012. Il a soutenu d’importants projets d’infrastructure alors qu’il était ministre du Logement, qui ont bénéficié d’une aide chinoise, notamment le pont de l’amitié Chine-Maldives, reliant Malé à l’aéroport international. Il a fait campagne avec le slogan « L’Inde dehors », prenant ainsi position dans la rivalité sino-indienne qui se trame dans la région.

Ces élections avaient effectivement une dimension domestique aussi bien qu’internationale. Tandis que les Maldives tentent tant bien que mal de sortir leur économie des séquelles du Covid-19 en naviguant les difficultés liées au réchauffement climatique, les élections ont mis en lumière la lutte géopolitique entre l’Inde et la Chine pour l’influence dans les Maldives, un lieu stratégique de part son emplacement. En effet, les Maldives sont positionnées sur le chemin des lignes de transport de marchandises essentielles, y compris des approvisionnements pétroliers de la Chine en provenance du Golfe.

La politique étrangère des Maldives est historiquement passée d’une position pro-chinoise sous l’ancien président Yameen (2013-2018) (désormais incarcéré en raison de corruption et blanchiment d’argent) à une approche plus favorable à l’Inde sous le président Solih (2018-2023), permettant la promotion des valeurs démocratiques et des droits de l’Homme, mais augmentant la présence militaire indienne aux Maldives, ce qui inquiétât la population.



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1 / Collier de Perles et routes de transport du pétrole dans l’Océan Indien - 2 / Bases militaires strategiques ...


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12 janvier 2024
Connexes

Liens de commerce et de développement attendus ( 20 novembre 2023 )
Une période difficile pour la politique de voisinage de l’Inde ( 1 novembre 2023 )

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Nota ben : Si on veut suivre et tenter de comprendre a minima la trame de ce qui ce passe au niveau geopolitique , il est essentiel de parcourir les 6 fils de notre forum , a savoir celui-ci , celui concernant le conflit entre la Russie & l'Ukraine , celui concernant le Moyen Orient , ainsi que celui concernant le Piege de thucydide , ainsi que Taiwan & tensions-internationales-en-mer-de-chine ... Car depuis fevrier 2022 , l'ordre Geopolitique precedemment etabli et deja precaire avant cette date , est completement chamboule .
 
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Le Premier ministre chinois et le président singapourien s'engagent à faire progresser les relations bilatérales et la coopération

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Le Premier ministre chinois Li Qiang rencontre le président singapourien Tharman Shanmugaratnam en marge de la réunion annuelle 2024 du Forum économique mondial
à Davos, en Suisse, le 16 janvier 2024. (Xinhua/Ding Haitao)
16 janvier 2024

Le Premier ministre chinois Li Qiang et le président singapourien Tharman Shanmugaratnam se sont engagés mardi à promouvoir de nouvelles réalisations dans les relations et la coopération bilatérales, alors qu'ils se rencontraient en marge de la réunion annuelle 2024 du Forum économique mondial.

Communique : Lors de leur réunion, M. Li a rappelé que l'année dernière, sous la direction stratégique des dirigeants des deux pays, les relations bilatérales avaient été transformées en un partenariat global de haute qualité et tourné vers l'avenir, ouvrant ainsi un nouveau chapitre dans le développement de haut niveau des relations bilatérales. Relations Chine-Singapour.

La partie chinoise, a déclaré M. Li, est prête à travailler avec Singapour pour mettre en œuvre l'important consensus atteint par les dirigeants des deux pays, maintenir une confiance mutuelle stratégique de haut niveau, élargir la coopération mutuellement bénéfique à tous les niveaux et renforcer le partage d'expériences dans divers domaines. domaines pour promouvoir de nouvelles réalisations dans les relations et la coopération bilatérales.

Li a également souligné que la Chine était prête à s'associer à Singapour pour faire jouer pleinement l'efficacité de l'amélioration de l'accord de libre-échange bilatéral, promouvoir l'amélioration de la coopération bilatérale et créer de nouveaux résultats en matière de coopération dans les domaines du commerce et de l'investissement, de la connectivité, de la finance et de la coopération bilatérale. d'autres domaines.

Notant que les relations entre Singapour et la Chine ont atteint une nouvelle étape, Shanmugaratnam a déclaré que son pays attachait une grande importance aux relations bilatérales et était prêt à approfondir le dialogue et la communication avec la Chine dans divers domaines, ainsi qu'à renforcer la coopération dans des secteurs tels que la finance, l’économie numérique et la transformation verte, afin de favoriser le développement continu des relations bilatérales.

Li a expliqué la position de principe de la Chine sur la question de Taiwan.

À cet égard, Shanmugaratnam a déclaré que Singapour s'en tenait au principe d'une seule Chine et s'opposait fermement à toute remarque ou action en faveur de « l'indépendance de Taiwan », ajoutant que la position de Singapour sur la question de Taiwan restait inchangée.


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16 janvier 2024

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16 janvier 2024

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16 janvier 2024

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À Davos, le Premier ministre chinois partage son point de vue sur la manière de relever les défis mondiaux et de comprendre l'économie chinoise

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17 janvier 2024

Lors d'un événement phare organisé mardi lors de la réunion annuelle 2024 du Forum économique mondial (FEM) à Davos, le Premier ministre chinois Li Qiang est monté sur scène en tant que premier orateur à prononcer un discours spécial.

Communique : Invitant Li à commencer son discours, Klaus Schwab, fondateur et président exécutif du WEF, a déclaré : « Nous sommes tous impatients d'entendre vos idées sur les défis et opportunités actuels auxquels sont confrontés la Chine et le monde, en particulier dans le contexte du thème de cette réunion, « Reconstruire la confiance. »

Li a commencé son discours en expliquant son point de vue sur la « reconstruction de la confiance ».

"Le manque de confiance aggrave les risques pour la croissance mondiale et le développement pacifique", a déclaré M. Li, soulignant que "qu'il s'agisse de surmonter les difficultés actuelles ou de créer un avenir meilleur, il est essentiel que nous abandonnions les préjugés, aplanisons les différences et travaillons de manière concertée". un pour lutter contre le déficit de confiance.

Le rassemblement du WEF de cette année se déroule dans un contexte de défis économiques mondiaux sans précédent : plus de la moitié des économistes en chef s'attendent à un affaiblissement de l'économie mondiale en 2024, et sept sur dix prédisent une accélération du rythme de la fragmentation géoéconomique, selon les dernières Perspectives des économistes en chef. publié par le WEF. C'est pourquoi beaucoup, comme Schwab, attendaient des réponses de la Chine.

Dans son discours, Li a mis en garde contre les « réponses fragmentées et séparées » aux crises mondiales, suggérant aux pays de renforcer la coordination des politiques macroéconomiques et de soutenir fermement le système commercial multilatéral afin de créer une plus grande synergie pour la croissance mondiale.

Il a également souligné l'importance de maintenir les chaînes industrielles et d'approvisionnement mondiales « stables et fluides » en renforçant la spécialisation et la collaboration industrielles mondiales et en faisant progresser fermement la libéralisation et la facilitation du commerce et des investissements.

Le Premier ministre chinois a appelé à la coopération en matière d'innovation pour maintenir une concurrence saine et a en même temps appelé à renforcer la coopération en matière de développement vert pour lutter activement contre le changement climatique.

Notant que des problèmes tels que le fossé Nord-Sud, les divergences dans la reprise et la fracture technologique sont devenus plus aigus, M. Li a déclaré qu'il était impératif de renforcer la coopération Nord-Sud et Sud-Sud, afin de construire une économie mondiale universellement bénéfique et inclusive. .

Outre les propositions de la Chine pour relever les défis mondiaux, les idées du Premier ministre chinois sur l'économie chinoise ont constitué un autre point crucial pour les élites politiques et commerciales présentes.

Le discours de Li a répondu à leurs attentes. Le Premier ministre chinois a partagé avec le public la méthode appropriée pour observer l'économie chinoise. Il a souligné que comprendre l'économie chinoise nécessite d'élargir sa vision et d'adopter une vue panoramique pour saisir l'ensemble du tableau, un peu comme apprécier la beauté des Alpes en zoomant et en regardant de loin.

À l'aide de données, d'arguments et d'engagements, il a fait valoir que « choisir le marché chinois n'est pas un risque mais une opportunité ».

Concernant la dynamique opérationnelle de l'économie chinoise, il a présenté ces statistiques : en 2023, la trajectoire économique chinoise a connu une résurgence, avec une croissance du PIB d'environ 5,2 pour cent, dépassant l'objectif initial d'environ 5 pour cent fixé au début de l'année. . À l’heure actuelle, la Chine compte un nombre impressionnant d’environ 400 000 entreprises de haute technologie, ce qui la place au deuxième rang mondial en termes de nombre d’entreprises licornes.

En démontrant l'attrait de la Chine pour les investissements et les entreprises étrangères, il a fourni les données suivantes : en Chine, il y a désormais plus de 400 millions de personnes dans la tranche de revenu intermédiaire, et ce nombre devrait atteindre 800 millions au cours de la prochaine décennie. .

Le niveau global des droits de douane de la Chine a été réduit à 7,3 pour cent, proche de celui des pays développés membres de l'Organisation mondiale du commerce. Au cours des cinq dernières années, le retour sur investissement direct étranger en Chine s'est élevé à environ 9 %, ce qui est assez compétitif à l'échelle mondiale.

La Chine restera attachée à la politique nationale fondamentale d'ouverture et ouvrira encore plus largement ses portes au monde, a déclaré M. Li, ajoutant que son pays acceptait à bras ouverts les investissements des entreprises de tous les pays et qu'il élargirait progressivement son ouverture institutionnelle, continuerait à réduire la liste négative des investissements étrangers, accorder le traitement national aux entreprises étrangères et continuer de promouvoir un environnement commercial de classe mondiale, axé sur le marché et fondé sur le droit.

Après le discours de Li, Schwab a remercié le Premier ministre chinois pour avoir partagé ses propositions liées au renforcement de la coopération mondiale et fourni « une perspective confiante pour l'économie chinoise ».

"Le discours du Premier ministre exprime une détermination inébranlable à promouvoir la construction d'une économie mondiale ouverte et exprime une fois de plus sa confiance dans le partage des opportunités de développement de la Chine avec les pays du monde entier", a déclaré à Xinhua Jiang Ying, président de Deloitte Chine.

La Chine apporte « un système d'approvisionnement industriel diversifié et stable et un vaste marché de consommation » à l'économie mondiale, a déclaré Jiang, ajoutant que l'innovation chinoise a également continuellement injecté une nouvelle vitalité dans la prospérité industrielle mondiale.

Plus tard dans la journée, Li a rencontré les dirigeants de 14 sociétés multinationales, dont Walmart, JPMorgan Chase, Intel, BASF, Volkswagen et Siemens, lors d'un déjeuner.

Au fil des années, leurs investissements sur le marché chinois ont connu un énorme succès, ils ont pleinement confiance dans le développement économique de la Chine et sont prêts à approfondir leur coopération avec la Chine, à persister dans le développement de la Chine et à contribuer au développement de la Chine. dit Li.


17 janvier 2024
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À Davos, le Premier ministre chinois partage son point de vue sur la manière de relever les défis mondiaux et de comprendre l'économie chinoise


17 janvier 2024

Lors d'un événement phare organisé mardi lors de la réunion annuelle 2024 du Forum économique mondial (FEM) à Davos, le Premier ministre chinois Li Qiang est monté sur scène en tant que premier orateur à prononcer un discours spécial.

Communique : Invitant Li à commencer son discours, Klaus Schwab, fondateur et président exécutif du WEF, a déclaré : « Nous sommes tous impatients d'entendre vos idées sur les défis et opportunités actuels auxquels sont confrontés la Chine et le monde, en particulier dans le contexte du thème de cette réunion, « Reconstruire la confiance. »

Li a commencé son discours en expliquant son point de vue sur la « reconstruction de la confiance ».

"Le manque de confiance aggrave les risques pour la croissance mondiale et le développement pacifique", a déclaré M. Li, soulignant que "qu'il s'agisse de surmonter les difficultés actuelles ou de créer un avenir meilleur, il est essentiel que nous abandonnions les préjugés, aplanisons les différences et travaillons de manière concertée". un pour lutter contre le déficit de confiance.

Le rassemblement du WEF de cette année se déroule dans un contexte de défis économiques mondiaux sans précédent : plus de la moitié des économistes en chef s'attendent à un affaiblissement de l'économie mondiale en 2024, et sept sur dix prédisent une accélération du rythme de la fragmentation géoéconomique, selon les dernières Perspectives des économistes en chef. publié par le WEF. C'est pourquoi beaucoup, comme Schwab, attendaient des réponses de la Chine.

Dans son discours, Li a mis en garde contre les « réponses fragmentées et séparées » aux crises mondiales, suggérant aux pays de renforcer la coordination des politiques macroéconomiques et de soutenir fermement le système commercial multilatéral afin de créer une plus grande synergie pour la croissance mondiale.

Il a également souligné l'importance de maintenir les chaînes industrielles et d'approvisionnement mondiales « stables et fluides » en renforçant la spécialisation et la collaboration industrielles mondiales et en faisant progresser fermement la libéralisation et la facilitation du commerce et des investissements.

Le Premier ministre chinois a appelé à la coopération en matière d'innovation pour maintenir une concurrence saine et a en même temps appelé à renforcer la coopération en matière de développement vert pour lutter activement contre le changement climatique.

Notant que des problèmes tels que le fossé Nord-Sud, les divergences dans la reprise et la fracture technologique sont devenus plus aigus, M. Li a déclaré qu'il était impératif de renforcer la coopération Nord-Sud et Sud-Sud, afin de construire une économie mondiale universellement bénéfique et inclusive. .

Outre les propositions de la Chine pour relever les défis mondiaux, les idées du Premier ministre chinois sur l'économie chinoise ont constitué un autre point crucial pour les élites politiques et commerciales présentes.

Le discours de Li a répondu à leurs attentes. Le Premier ministre chinois a partagé avec le public la méthode appropriée pour observer l'économie chinoise. Il a souligné que comprendre l'économie chinoise nécessite d'élargir sa vision et d'adopter une vue panoramique pour saisir l'ensemble du tableau, un peu comme apprécier la beauté des Alpes en zoomant et en regardant de loin.

À l'aide de données, d'arguments et d'engagements, il a fait valoir que « choisir le marché chinois n'est pas un risque mais une opportunité ».

Concernant la dynamique opérationnelle de l'économie chinoise, il a présenté ces statistiques : en 2023, la trajectoire économique chinoise a connu une résurgence, avec une croissance du PIB d'environ 5,2 pour cent, dépassant l'objectif initial d'environ 5 pour cent fixé au début de l'année. . À l’heure actuelle, la Chine compte un nombre impressionnant d’environ 400 000 entreprises de haute technologie, ce qui la place au deuxième rang mondial en termes de nombre d’entreprises licornes.

En démontrant l'attrait de la Chine pour les investissements et les entreprises étrangères, il a fourni les données suivantes : en Chine, il y a désormais plus de 400 millions de personnes dans la tranche de revenu intermédiaire, et ce nombre devrait atteindre 800 millions au cours de la prochaine décennie. .

Le niveau global des droits de douane de la Chine a été réduit à 7,3 pour cent, proche de celui des pays développés membres de l'Organisation mondiale du commerce. Au cours des cinq dernières années, le retour sur investissement direct étranger en Chine s'est élevé à environ 9 %, ce qui est assez compétitif à l'échelle mondiale.

La Chine restera attachée à la politique nationale fondamentale d'ouverture et ouvrira encore plus largement ses portes au monde, a déclaré M. Li, ajoutant que son pays acceptait à bras ouverts les investissements des entreprises de tous les pays et qu'il élargirait progressivement son ouverture institutionnelle, continuerait à réduire la liste négative des investissements étrangers, accorder le traitement national aux entreprises étrangères et continuer de promouvoir un environnement commercial de classe mondiale, axé sur le marché et fondé sur le droit.

Après le discours de Li, Schwab a remercié le Premier ministre chinois pour avoir partagé ses propositions liées au renforcement de la coopération mondiale et fourni « une perspective confiante pour l'économie chinoise ».

"Le discours du Premier ministre exprime une détermination inébranlable à promouvoir la construction d'une économie mondiale ouverte et exprime une fois de plus sa confiance dans le partage des opportunités de développement de la Chine avec les pays du monde entier", a déclaré à Xinhua Jiang Ying, président de Deloitte Chine.

La Chine apporte « un système d'approvisionnement industriel diversifié et stable et un vaste marché de consommation » à l'économie mondiale, a déclaré Jiang, ajoutant que l'innovation chinoise a également continuellement injecté une nouvelle vitalité dans la prospérité industrielle mondiale.

Plus tard dans la journée, Li a rencontré les dirigeants de 14 sociétés multinationales, dont Walmart, JPMorgan Chase, Intel, BASF, Volkswagen et Siemens, lors d'un déjeuner.

Au fil des années, leurs investissements sur le marché chinois ont connu un énorme succès, ils ont pleinement confiance dans le développement économique de la Chine et sont prêts à approfondir leur coopération avec la Chine, à persister dans le développement de la Chine et à contribuer au développement de la Chine. dit Li.


17 janvier 2024
17 janvier 2024
17 janvier 2024

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L’ * hégémonie chinoise du 21e siècle dans le système international by Alexia J. Butler / Alexia J. Butler is currently a SIT's Graduate Institute graduate student pursuing a Master's degree in Diplomacy and International Relations. She has a Bachelor of Arts in International Political Science with a certificate in Global Peace and Security.


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18 janvier 2024

La Chine a fait des progrès monumentaux dans son intégration dans le système international grâce aux blocs géopolitiques, à l’initiative de la Ceinture et de la Route, à la création d’institutions dans d’autres régions et à l’augmentation de sa capacité industrielle.

Résumé : La région de l'Europe occidentale a toujours siégé au sommet des affaires internationales, mais a été vaincue par sa propre colonie, les États-Unis d'Amérique (USA), dans la première moitié du XXe siècle. Alors que l’Union européenne reste une grande puissance dans le paysage mondial, de nouvelles données suggèrent que la région de l’Asie de l’Est prendra les rênes des affaires et du commerce européens sur la voie de l’hégémonie mondiale. Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis sont la puissance mondiale la plus importante sur la scène internationale.

Avec la plus grande économie du monde, les États-Unis dominent dans les domaines de la finance, de l’armée, du leadership, des affaires ainsi que du commerce et des institutions internationales. Cependant, la présence de l’hégémonie américaine a lentement décliné avec un déplacement des rapports de force dans le système international, passant de la suprématie occidentale à l’ascendant de l’Asie de l’Est. La région de l’Asie de l’Est est devenue la zone économique la plus importante du monde. Le principal concurrent des États-Unis, la Chine, a franchi des étapes importantes en termes de puissance économique, militaire, diplomatique et technologique.

Actuellement, la Chine est le premier exportateur international de marchandises, dépassant les États-Unis quelques années auparavant. Au cours de la dernière décennie, la Chine a fait des progrès monumentaux dans son intégration dans le système international grâce à des blocs géopolitiques, à l’initiative de la Ceinture et de la Route, à la création d’institutions dans d’autres régions et à l’augmentation de sa capacité industrielle. Il est probable que d’ici le 22ème siècle, la Chine et la région de l’Asie de l’Est auront vaincu l’Europe et la majeure partie de l’Afrique si leurs stratégies continuent d’évoluer sans être perturbées, conduisant finalement à l’hégémonie chinoise. Dans quelle mesure les objectifs économiques de la Chine facilitent-ils l’hégémonie chinoise en Europe et, à terme, dans le système international ?


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18 janvier 2024
19 janvier 2024

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25 octobre 2023

* Je n'apprecie pas du tout ce mot " hegemonie " , c'est lourd de sens ! Developpement est plus approprie ... :)

Nota ben : Si on veut suivre et tenter de comprendre a minima la trame de ce qui ce passe au niveau geopolitique , il est essentiel de parcourir les 6 fils de notre forum , a savoir celui-ci , celui concernant le conflit entre la Russie & l'Ukraine , celui concernant le Moyen Orient , ainsi que celui concernant le Piege de thucydide , ainsi que Taiwan & tensions-internationales-en-mer-de-chine ... Car depuis fevrier 2022 , l'ordre Geopolitique precedemment etabli et deja precaire avant cette date , est completement chamboule .
 
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