Après une décennie d’observation, le National Health and Family Planning Commission a publié des chiffres inquiétants sur la progression de l’obésité en Chine.
http://www.lesechos.fr/monde/chine/021178192814-la-chine-grossit-a-vue-doeil-1133523.php#
En 10 ans, la Chine a vu son obésité adulte s’alourdir de 67 % , et l’obésité infantile tripler. Ces chiffres alarmants, publiés par le National Health and Family Planning Commission, sont le résultat d’une étude menée sur une décennie. Selon les experts cités, cette progression est plus rapide que celle des pays industrialisés. D’ailleurs, la Chine compte une plus grande proportion de personnes obèses ou en surpoids que les autres pays développés.
En cause : l’alimentation traditionnelle chinoise délaissée en faveur des plats carnés, riches en graisses, et assimilés au bien-être. Les Chinois consomment désormais plus de graisses que ce qui leur est recommandé, et moins de céréales, de légumes, de fruits, et de produits laitiers.
Plus riches et plus sédentaires
Les Chinois sont également plus sédentaires, surtout dans les grandes villes comme Pékin, où le nombre d’heures passées assises par jour est passé de 5,7 à 6,1 en seulement un an. Selon une étude, rester « statique » pendant plus de 4h par jour augmente considérablement le risque de diabète, d’hypertension et de maladies cardiovasculaires.
« La Chine a connu une hausse rapide des salaires ces 10 dernières années. Les Chinois sont plus riches et ils peuvent acheter davantage de viande et de produits à base d’huile, mais le pays manque d’éducation sur la nutrition, donc ils ne connaissent pas l’importance d’un régime équilibré, et associent faussement la consommation des produits carnés au mode de vie des gens riches », a analysé un professeur pour le Global Times .
Début juin, c’est Pékin qui tirait la sonnette d’alarme . La ville avait appelé ses citoyens à se débarrasser de leurs kilos en trop, alors que le taux d’obésité atteignait un nouveau sommet. Entre 2011 et 2014, soit en seulement trois ans, le taux d’obésité adulte est passé de 19,1 à 21,9 %, franchissant pour la première fois la barre des 20 %.
http://www.lesechos.fr/monde/chine/021178192814-la-chine-grossit-a-vue-doeil-1133523.php#
En 10 ans, la Chine a vu son obésité adulte s’alourdir de 67 % , et l’obésité infantile tripler. Ces chiffres alarmants, publiés par le National Health and Family Planning Commission, sont le résultat d’une étude menée sur une décennie. Selon les experts cités, cette progression est plus rapide que celle des pays industrialisés. D’ailleurs, la Chine compte une plus grande proportion de personnes obèses ou en surpoids que les autres pays développés.
En cause : l’alimentation traditionnelle chinoise délaissée en faveur des plats carnés, riches en graisses, et assimilés au bien-être. Les Chinois consomment désormais plus de graisses que ce qui leur est recommandé, et moins de céréales, de légumes, de fruits, et de produits laitiers.
Plus riches et plus sédentaires
Les Chinois sont également plus sédentaires, surtout dans les grandes villes comme Pékin, où le nombre d’heures passées assises par jour est passé de 5,7 à 6,1 en seulement un an. Selon une étude, rester « statique » pendant plus de 4h par jour augmente considérablement le risque de diabète, d’hypertension et de maladies cardiovasculaires.
« La Chine a connu une hausse rapide des salaires ces 10 dernières années. Les Chinois sont plus riches et ils peuvent acheter davantage de viande et de produits à base d’huile, mais le pays manque d’éducation sur la nutrition, donc ils ne connaissent pas l’importance d’un régime équilibré, et associent faussement la consommation des produits carnés au mode de vie des gens riches », a analysé un professeur pour le Global Times .
Début juin, c’est Pékin qui tirait la sonnette d’alarme . La ville avait appelé ses citoyens à se débarrasser de leurs kilos en trop, alors que le taux d’obésité atteignait un nouveau sommet. Entre 2011 et 2014, soit en seulement trois ans, le taux d’obésité adulte est passé de 19,1 à 21,9 %, franchissant pour la première fois la barre des 20 %.