Un article assez intéressant, qui illustre bien les discussions que nous avions eu il y a quelques mois sur le thread consacré aux "tai tai" (https://www.bonjourchine.com/threads/les-taitai-en-chine.124976/):
http://madame.lefigaro.fr/societe/e...s-ne-suivraient-pas-leurs-femmes-210915-98370
extrait:
"Tout plaquer pour partir avec l'autre ? Tous les couples caressent un jour ce désir d'aventures. Mais, dans les faits, ce sont en grande majorité les femmes qui prennent le risque de mettre leur carrière en suspens pour accompagner leur homme. Quitte à s'en mordre parfois les doigts. Car le chômage est souvent au au rendez-vous si l'on en croit l'étude menée récemment par Expat Communication auprès de 3 000 expatriés français, notamment via le réseau Femmexpat. Aujourd'hui 91% des conjoints d'expatriés sont des femmes. Cette proportion correspond bien sûr aux traditions de l'expatriation : c'est généralement aux hommes que l'on propose de partir pour des raisons professionnelles. Les femmes ne représentent, elles, que 14% des professionnels envoyés à l'étranger. Parmi cette maigre proportion de femmes, qui accordent en général beaucoup d'importance à leur carrière, le célibat est particulièrement fréquent. Il concerne un tiers d'entre elles....
Au final, les conjoints doivent souvent se brader pour avoir le luxe de travailler. Environ 47% d'entre eux connaissent une baisse de salaire et 28%, une régression hiérarchique. Ironie du sort : s'ils ont encaissé cette dévalorisation pour suivre leur conjoint, c'est celle-là même qui causerait en partie le refus de leur moitié de les suivre à l'étranger à leur tour. Parmi les hommes expatriés, seul un tiers se déclare prêt à plier bagage si la carrière de leur épouse le nécessitait à son tour. « Abandonner leur poste et leur bon salaire afin de déménager et compter sur leur conjointe dont la carrière est dégradée n'est pas envisageable pour les deux tiers des hommes expatriés. C'est une trape, dans laquelle certaines conjointes se sentent piégées après coup."
http://madame.lefigaro.fr/societe/e...s-ne-suivraient-pas-leurs-femmes-210915-98370
extrait:
"Tout plaquer pour partir avec l'autre ? Tous les couples caressent un jour ce désir d'aventures. Mais, dans les faits, ce sont en grande majorité les femmes qui prennent le risque de mettre leur carrière en suspens pour accompagner leur homme. Quitte à s'en mordre parfois les doigts. Car le chômage est souvent au au rendez-vous si l'on en croit l'étude menée récemment par Expat Communication auprès de 3 000 expatriés français, notamment via le réseau Femmexpat. Aujourd'hui 91% des conjoints d'expatriés sont des femmes. Cette proportion correspond bien sûr aux traditions de l'expatriation : c'est généralement aux hommes que l'on propose de partir pour des raisons professionnelles. Les femmes ne représentent, elles, que 14% des professionnels envoyés à l'étranger. Parmi cette maigre proportion de femmes, qui accordent en général beaucoup d'importance à leur carrière, le célibat est particulièrement fréquent. Il concerne un tiers d'entre elles....
Au final, les conjoints doivent souvent se brader pour avoir le luxe de travailler. Environ 47% d'entre eux connaissent une baisse de salaire et 28%, une régression hiérarchique. Ironie du sort : s'ils ont encaissé cette dévalorisation pour suivre leur conjoint, c'est celle-là même qui causerait en partie le refus de leur moitié de les suivre à l'étranger à leur tour. Parmi les hommes expatriés, seul un tiers se déclare prêt à plier bagage si la carrière de leur épouse le nécessitait à son tour. « Abandonner leur poste et leur bon salaire afin de déménager et compter sur leur conjointe dont la carrière est dégradée n'est pas envisageable pour les deux tiers des hommes expatriés. C'est une trape, dans laquelle certaines conjointes se sentent piégées après coup."
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