Débat : système carcéral

Ha mais je suis super détendu.
J'ai l'impression que sur le web, je renvoie une image très désagréable. Je vais devoir me mettre aux smileys...

Je dis cela pas pour le dislike ou pour ta réponse dans ce thread, mais sur le fait que tu postes pas mal de choses ces temps-ci puis tu les effaces ... ;)
 
Je dis cela pas pour le dislike ou pour ta réponse dans ce thread, mais sur le fait que tu postes pas mal de choses ces temps-ci puis tu les effaces ... ;)

Le dislike, c'est parce que je déteste cette blague qui circule beaucoup et laisse entendre que les taulards ont la belle vie. Et la faire circuler, c'est contribuer à la diffusion d'un stéréotype que je trouve dégueulasse.
 
Le dislike, c'est parce que je déteste cette blague qui circule beaucoup et laisse entendre que les taulards ont la belle vie. Et la faire circuler, c'est contribuer à la diffusion d'un stéréotype que je trouve dégueulasse.

Euhhh, mais ...

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Je te disais tout simplement pourquoi, je pensais, et ne te demandais pas de te justifier ...

Pour en revenir au sujet ...

La "blague" (prenons des pincettes) laissait certes entendre que les taulards les ont la belle vie (pas tout à fait vrai), tout comme ton article qui avance des conditions dramatiques des détenus (ce qui n'est pas totalement vrai non plus)
 
- On salarie la femme de Gérard qui doit le surveiller, et on les déménage à la montagne à 20 km de la 1° épicerie, sans voiture.
Il voit un toubib et se soigne mais restera toute sa vie inadapté: c'est une sorte de bannissement, pour lui et sa famille.

Heu, y'a que moi que ça choque ?
La femme qui s'est fait cogner dessus pendant 10 ans, qui se retrouve coincée avec son tortionnaire sans voiture à 20 km de la première aide ?

Sinon, plus généralement sur le sujet, même si je n'ai aucune idée de ce qu'il faudrait faire pour réinsérer les délinquants avant qu'ils ne dérapent, ni pour améliorer le sytème carcéral, je suis sûre d'une chose : je préfère une société qui laisse des coupables en liberté qu'une société qui met des innocents en prison.
 
Les propositions de Falice sont pas mal,
Mais au lieu des 4h sport (Tu peux pas en faire 4h tt les jours de toute manière), je rajouterais de rendre quasi systématique le travail pour les détenus, afin de faciliter leur réintégration et de payer leur dette à la société.
Il faut trouver des secteurs qui ne causeront pas de concurence deloyale, genre espaces verts, nettoyage des rues, tri sélectifs....(Trucs payés par l'argent publique et qui sont négligés lorsque les villes manquent de moyens.

L'idée de remplacer les activites physique intensive par 4h tt est une alternative intéressante.

J'aime beaucoup l’idée des groupes.

Groupe 1: Je garde la même definition que toi (pas d’atteinte et pas d'intention d'atteinte a l'intégrité physique) Je préfère ne pas les mettre en taule. Les mettre sous bracelet électronique pendant la durée de leur peine (a définir suivant le délit/crime) et les condamner a payer leur dette x euros par mois (ou bien travaux bénévoles a temps plein). Bien sur, pendant la durée de la peine, ils sont prives de droits civiques et citoyens (pas de droit de vote, pas éligible aux revenus sociaux, bourses, RSA, tout le toutim). Avantage: coût 0 + pas de risque de côtoyer des criminels, tant en restant inséré en société.

Groupe 2: Je changerais la definition en "ont commis des atteintes intégrités physiques, avec peu de risque de récidive et possibilité de réinsertion réelles". Exemple: crime passionnel.

Groupe 3: Je changerais la definition en "récidivistes du groupe 2 ou criminels avec potentiel de réinsertion très faible." Exemple: terroriste, violeur récidiviste. Pour ceux-la, il faut trouver le moyen de les isoler de la société a vie.

Pour Groupes 2 et 3, je n'ai pas encore réfléchi aux solutions.

Remarque: si l'on préconise l'enfermement a vie pour certains détenus, bien réfléchir aux difficultés que rencontreront les gardiens de prison. Lorsqu'une personne a perdu tout espoir de liberté, elle peut se transformer en bête.

Bonjour Fizz,

Concernant ta proposition pour le groupe 1 , c'est à priori la solution la moins cher pour le contribuable. Que fais-tu des personnes du groupe 1 qui continuent leurs délits malgré le port du bracelet ? (vente de drogue dur, vols de voitures...) et/ou des récidivistes du groupe 1 ?

Après ta proposition peut être complémentaire avec ma proposition : une partie très courte en centre de redressement histoire d'avoir un bon rappel de la loi et une partie un peu plus longue avec le bracelet électronique.

J'attends tes propositions pour les groupes 2 et 3 ;)
 
je suis sûre d'une chose : je préfère une société qui laisse des coupables en liberté qu'une société qui met des innocents en prison.
Grave.

L'idée de groupes me semble intéressante mais je pense que ça doit être très compliqué à mettre en place et que ça demande une période d'experimentation très longue pour permettre de vérifier son efficacité. (quand aux buts que nous nous proposons d'essayer d'atteindre)
Dejà, je pense que tout le monde est d'accord sur ce point-ci: les détenus devraient travailler. C'est tellement évident que je trouve ça absolument incompréhensible que rien n'ait jamais été mis en place pour (peut être pas rentabiliser, mais au moins) amoindrir les couts de la détentions des individus incarcérés pour les contribuables et le système.
La possibilité de prendre des cours ou d'apprendre quelque chose existe déjà mais devrait être développée d'avantage. Ca crée aussi des postes pour les éventuels formateurs. J'avais une prof d'espagnol au lycée qui enseignait aussi en prison, je trouvait ça complètement badass

Un membre a proposé tout un système éducatif de visioconférence, et je trouve que c'est une mauvaise idée. Non pas que l'intégration des nouvelles technologies soient mauvaises dans le fond, mais dans le cas de cette proposition, ça faisait très "black mirror", où ça limite au mqximum le contact humain et l'évolution dans un environement "social" (comme le peut être une classe avec qui l'on suit des cours) assez banal, et ça, c'est une forme d'isolement que je ne trouve pas bénéfique au redressement des individus. Alors biensur, comme il a été dit plus haut, le problème de la prison c'est qu'on y sort avec un max de contacts pour encore mieux opérer à tous types de traffics illégaux. Certes, ça empecherait la création de ces "connexions", mais d'un autre côté, qui dit que même en l'absence de telles nouvelles rencontres les individus ne retournerait pas dans leur milieu d'origine et ne tendraient pas à s'y remettre ? Je ne suis pas pour non plus la technique de l'éloingement maximum préconisé par un autre membre. Les gens, les sensations, les souvenirs, les ambiances nous manquent. Tout n'est pas toujours noir là dedans, il y a certainement des bonnes choses qui viendraient à manquer à ces personnes. Et je pense qu'au plus on les en écarte par la force, au plus ils voudraient y refaire un tour. "Tu peux sortir Flyingsheep du ghetto, mais tu peux pas sortir le ghetto de Flyingsheep" (j'ai mis mon pseudo car je ne me rapelle plus du nom dans la citation originale). Et c'est ça le vrai défi je pense. Certains suggèrent que le millieu militaire y parvient, mais est-ce pour autant qu'il doit être le seul ? Je pense que sortir de prison avec un projet viable, ou un rêve à poursuivre peut y palier. Suis-je un illuminé ?


Pour la "blague", que j'ai personellement trouvé d'un très bon gout, je ne dirais pas que les détenus ont la belle vie (parce que je n'aimerai vraiment pas les y rejoindre !!) mais il est vrai que, sans rien apporter eux-mêmes, les détenus reçoivent peut être trop.

Personnellement, je trouve qu''il est important que la majeure partie des conditions en prison restent assez rudes. Non pas par sadisme mais simplement parce qu'il serait regrettable que cette réforme du système pénitentiaire (sur laquelle nous planchons d'arache pied) s'intègre au long terme dans les consciences comme une expérience cool. Il est important que le fait de finir en prison continue de faire peur. Imaginons quelqu'un qui veuille commettre un crime, et qui finisse par se dire "oui mais maintenant la prison c'est hype, au pire ça peut le faire". Non Non Non. Une amélioration du cadre, pourquoi pas, mais pas trop non plus des conditions. Hors de question que la prison vende du rêve.
Que les résultats des détenus dans leur travaux, cours ou formations soient par contre récompensés par l'amélioration partielle de certaines de leurs conditions me semble en revanche excellent. Et c'est un peu comme ça que ça marche en dehors aussi.

Par contre l'idée de complexes plus grands, plus éloignées (genre à la campagne où à la montagne) avec un peu de grand air, pourquoi pas des animaux, des potagers, des jardins, j'en sais rien ce genre de trucs qui permettent de nouer avec un environnement un peu green/loin du béton et les tâches qui vont avec: je pense que ça ne peut être que bénéfique. Partons pas dans des délirs de piscines bar lounges et ktv mais je pense quand même qu'une fois tous les X temps, il serait bon que les détenus puissent organiser quelque chose ensemble et travailler sur leur entraide. Pas un concours de beer pong, on est d'accord. Un truc validé au préalable pour sa pertinence. Ca peut être que bon de se voir réaliser via une entraide et un processus en équipe la réalisation de quelque chose. Et ça peut marquer une petite pause dans un quotidien qui SE VEUT chiant. La société a-t-elle vraiment à gagner à ce que ses détenus pètent un cable et sortent de prisons complètement déséquilibrés, par exemple du fait d'un isolement trop hermétique et d'un manque de contact ou d'activité sociales ? Pas sûr non plus.

Je ne sais pas trop comment ça marche dans le système actuel, mais est-ce que les détenus sont suivis régulièrement quand à ce qu'ils comptent faire à leur sortie, et peuvent ils être accompagnés correctement dans leurs démarches ?

J'ai peut être semblé hyper utopique, je ne sais pas mais je pense sincèrement qu'une seconde chance doit être accordée dans la majeur partie des cas. (biensûr pas dans le cas du groupe 3 de Fa-lice et autres cas extrêmes, la protection du reste de la société est biensur primordiale). Je pense aussi que les mentalités doivent changer. Par exemple, pourquoi pas la création d'accords entre des petites et moyennes entreprises et les centres de détentions pour permettre aux détenus de travailler (pécho une expérience et voire quelque chose de différent) et à ces entreprise d'avoir un coup de pouce et en plus d'être exempt de charges sur le-dit programme, ou autres clauses intéressantes ? Tout le monde aurait à y gagner. Par exemple l'accès à ce type de programmes pourraient s'obtenir après une période de travail beaucoup plus chiante dans des travaux beaucoup plus pénibles pour les détenus qui se seraient montrés acidus et se seraient bien tenus tout le long. Un genre d'échelle ou on monte graduellement du plus pénible au plus enrichissant. Un détenu verrai la lumière au bout du tunnel de sa peinne illuminer ses jours de plus en plus. Carcéral se peut être le sentier qui mène des ténèbres à la béatitude. (ouai je sais, j'ai un peu vrillé)
Ca me parait de toute façon plus terre à terre que notre actuel "tu es un criminel ? Très bien. Nous allons te mettre là, subvenir à tes besoins, et t'y faire attendre pendant des années. Ne t'inquiètes pas, tu n'auras rien à faire et nous paierons pour tout". Me trompe-je ?
 
Je suis d accord avec certaines choses mais ce sujet fait peur quand même, avec les emplois du temps et toute les activités, je peux comprendre une approche globale mais la faut pas pousser... L alternative avec des genres de camp militaire me parait intéressant.
En plus certaines propositions sont déjà mises en place dans la mesure du possible, évidemment que l administration essaye de placer les détenus par groupe, et bien sur on peut travailler en prison même si c est surement pas encore suffisant.
Et l histoire de la prison mixte avec piscine franchement j y crois pas une minute, j ai même cru que c était une blague...
Il faut voir qu un détenu coute environ 3000 euros par mois, il faut déjà prendre en compte cela dans l équation, si cette argent était mieux investi à la base on en serait pas là...
Et puis le systeme judiciaire doit etre vu dans son ensemble pas juste la fin de la boucle. Il y a des détenus qui attendent des années pour être juger et je trouve ca encore plus inadmissible que l état des prisons.
 
Et puis le systeme judiciaire doit etre vu dans son ensemble pas juste la fin de la boucle. Il y a des détenus qui attendent des années pour être juger et je trouve ca encore plus inadmissible que l état des prisons.
Et avant cela, le système de l'éducation nationale...
 
Dernière édition:
Et avant cela, le système de le éducation nationale...
Oui clairement d ailleurs je pense que c est là ou tout se joue, après malheureusement plus le temps passe plus ca devient compliqué..
Un sujet sur le système éducatif aurait d ailleurs été plus optimiste et plus intéressant ;
 
Concernant ta proposition pour le groupe 1 , c'est à priori la solution la moins cher pour le contribuable. Que fais-tu des personnes du groupe 1 qui continuent leurs délits malgré le port du bracelet ? (vente de drogue dur, vols de voitures...) et/ou des récidivistes du groupe 1 ?
Je crée un groupe 1b pour les récidivistes du Groupe 1. Plus de bracelet électronique pour eux, la prison est nécessaire.
Apres, est-ce qu'on les met avec ceux du Groupe 2 ou pas, j'y ai pas réfléchi. :p
 
Bonjour W
Les activites nautiques egalement pour un grand nombres d'entre eux , l'aviron avec une ambiance sonore alliant esprit de groupe et synchronisme , l'air marin vivifiant pour les bronches , sans compter que ce serait ecologique pour propulser les navires ! ;)
Mais que diable allait-il faire dans cette galère?
 
Et avant cela, le système de l'éducation nationale...
Oui clairement d ailleurs je pense que c est là ou tout se joue, après malheureusement plus le temps passe plus ca devient compliqué..
Un sujet sur le système éducatif aurait d ailleurs été plus optimiste et plus intéressant ;

L'un n'empêche pas l'autre ;)

Par contre ce serait une erreur de vouloir modifier le système de l'éducation national sans prendre en compte le premier système éducatif (la famille). Le temps ou le maître d'école était une icône est révolu. Si tu mets les deux systèmes en opposition (éducation national/famille) l'enfant choisira presque toujours sa famille comme model identificatoire même si la famille est considèrer comme déviante.

Par exemple un enfant Gitan choisira presque toujours sa famille, sa communauté même si elle est considéré comme déviante par la société.
 
Bonjour
A lire pour comprendre
http://forum-prison.forumactif.com/
et
http://www.justice.gouv.fr/prison-et-reinsertion-10036/ladministration-penitentiaire-10037/

La plupart de vos points de vue existent déjà dans le milieu carcéral français et européen ( car oui il ne faut pas oublier la législation européenne en milieu carcéral ),car qui dit prison, dit justice ,qui dit justice ,dit droit.
Les règles pénitentiaires européennes (RPE).
Mais l`idée de réinventer le milieu carcéral est utopique, mais fort agréable à lire ,car c`est comme croire qu`il est possible de se gratter le testicule sans se toucher le scrotum.

Ensuite il faut faire la différence entre détenu et condamné ( et on n`oublie pas le prévenu , la ça devient compliqué ).
Tout comme il existe différents établissements sur le sol français, cela correspond suivant l`infraction , le sexe de l’individu , l`âge, etc.
La carte des structures de l'administration pénitentiaire (MAJ septembre 2014)
Les 191 établissements (dont 51 à gestion déléguée) sont classés en deux grandes catégories : maisons d’arrêt et établissements pour peine.
Les maisons d’arrêt
Au nombre de 98, elles reçoivent les personnes prévenues en détention provisoire (personnes détenues en attente de jugement ou dont la condamnation n’est pas définitive) ainsi que les personnes condamnées dont la peine ou le reliquat de peine n’excède pas deux ans.
Les établissements pour peine
Au nombre de 85, ils sont divisés en maisons centrales (6), centres de détention (25),centres de semi-liberté (11), en fonction du type de population pénale qu’ils accueillent. Les centres pénitentiaires (43), établissements mixtes, comprennent au moins deux quartiers différents (maison d’arrêt, centre de détention et/ou maison centrale). On compte 6 établissements pénitentiaires pour mineurs et 1 établissement public de santé national de Fresnes (EPSNF)

Les maisons centrales accueillent les personnes détenues condamnées à une longue peine et/ou présentant des risques. Le régime de détention de ces prisons est essentiellement axé sur la sécurité.
Les centres de détention accueillent des personnes détenues condamnées à une peine supérieure à deux ans et qui présentent les meilleures perspectives de réinsertion sociale. A ce titre, les centres de détention ont un régime de détention principalement orienté vers la resocialisation des personnes détenues.
Les centres de semi-liberté reçoivent des personnes condamnées admises au régime du placement extérieur ou de la semi-liberté. La personne condamnée détenue peut s’absenter de l’établissement durant la journée pour exercer une activité professionnelle, suivre un enseignement ou une formation, bénéficier d’un traitement médical ou s’investir dans tout autre projet d’insertion ou de réinsertion de nature à prévenir les risques de récidive.
Les quartiers centres pour peines aménagées peuvent recevoir les personnes condamnées bénéficiant d’une mesure de semi-liberté ou d’un placement à l’extérieur ainsi que les personnes condamnées dont le reliquat de peine est inférieur à un an, afin de leur permettre de concrétiser un projet de réinsertion.

Beaucoup préconisent l`éducation. C`est bien, mais le problème est,comment enseigner a des personnes illettrées (voir non Française) ? ?
Ensuite enseigner a qui ? Longue peine ,courte peine ?

Niveau de formation de la population pénale (tp://www.justice.gouv.fr/art_pix/Chiffres_cles_2012.pdf )
Le repérage systématique des personnes illettrées, initié depuis 1995, s’est opéré en 2011 dans tous les établissements pénitentiaires et des informations ont été recueillies auprès de 49 657 personnes :
- 1 % n’a jamais été scolarisé
- 3,9 % ne parlent pas le français et 4,6 % le parlent de manière rudimentaire
- 45,6 % sont sans diplôme
- 85 % ne dépassent pas le niveau CAP
- 30 % des personnes sont issues de cursus courts ou d’échecs du
système scolaire (primaire, enseignement spécialisé, CPPN, collège avant la 3e)
- 25,4 % des personnes rencontrées échouent au bilan de lecture proposé (10,5 % sont en situation d’illettrisme au regard du test et 15 % échouent du fait de difficultés moindres

Concernant le travail en prison ,alors la c`est pas simple .
Le travail en prison n'est pas obligatoire. Toutefois, l'administration pénitentiaire doit s’efforcer d’assurer une activité professionnelle au détenu qui le souhaite. Le travail procuré à une personne détenue tient compte du régime pénitentiaire auquel elle est soumise, des besoins de l'établissement et de la situation locale de l’emploi.Règle pénitentiaire européenne 26.2
http://www.justice.gouv.fr/_telechargement/dap/plaquette_TRAVAIL_reedition_2012_opt.pdf
http://www.justice.gouv.fr/prison-e...-vie-en-detention-10039/le-travail-12001.html

Il existe trois catégories :
-le travail pour le service général, qui consiste à s'occuper du fonctionnement et de l'entretien de la prison : distribuer les repas, s'occuper de la bibliothèque… "C'est un travail fixe, mais très peu payé, un peu moins de 2 euros de l'heure".
- le travail pour une entreprise privée. Il peut s'agir de plier des prospectus, ou encore de conditionner des objets, au sein de la cellule ou dans un atelier. "Le détenu ne sait jamais à l'avance combien de jours il va pouvoir travailler dans le mois, mais c'est un peu mieux payé ".
- le travail pour la régie industrielle des établissements pénitentiaires, qui consiste à produire des objets (des chaussures, du mobilier, des vêtements…). "Mais très peu de détenus sont concernés par ce type d'activité".
La rémunération peut aller jusqu'à 300 euros( Lien retiré) par mois, mais est très variable selon l'activité exercée, et souvent extrêmement faible. Dans les faits, "les détenus sont souvent payés à la pièce produite quand ils travaillent pour une entreprise privée, ou au forfait journalier quand ils sont au service général, et ce quel que soit le nombre d'heures par jour". Chaque mois, 10% du salaire sont placés sur un compte destiné à l'indemnisation des parties civiles, et 10% sont placés sur un compte bloqué jusqu'à la libération du détenu. Le reste leur sert à améliorer leur quotidien en "cantinant", soit en achetant des produits alimentaires, des cigarettes, ou du shampooing par exemple.

Fa-lice représentait une journée en prison dans le post primaire
Ce qui existe aujourd’hui :Exemple d'une journée ordinaire dans une maison d'arrêt

7h00-8h00 Réveil, petit déjeuner, toilette, entretien de la cellule.
8h00-11h15 Travail ou activités (sauf le week-end), promenade, loisirs (sport, bibliothèque, etc.), parloirs*.(*les horaires des parloirs varient d'un établissement à l'autre.)
11h30-12h15 Distribution du déjeuner.
13h00-14h00 Promenade des détenus ayant un travail (service général ou autre).
14h00-17h00 Travail, activités, promenade, loisirs, parloirs, douches.
17h00-17h45 Douches pour les détenus qui travaillent (service général ou autres).
18h15-18h45 Distribution du dîner.
18h45 Fermeture des cellules.

Le prix d`un prisonnier fait couler beaucoup d`encre . Suivant le rapport le Conseil de l'Europe en 2012, un détenu coûte 103 euros par jour en moyenne. Une moyenne qui ne reflète pas l'étendue de la réalité: en Bulgarie, ce détenu coûte 3 euros par jour, tandis qu'en Suède, il coûte 620 euros. En France, ce chiffre était de 96 euros. Quant à l'âge moyen des détenus, il était de 36 ans, les femmes ne représentant que 5% du total.
http://www.justice.gouv.fr/prison-e...e-la-population-detenue-et-ecrouee-27838.html

Pour vous aider dans votre quête a comprendre qui , ou, et pourquoi
Chiffres 2015 et graphiques et chiffres 2014

Une réflexion qui devrait faire plaisir a beaucoup
En fait, le problème de fond est que la France n’a pas à proprement parler de politique pénale. Nous ne nous sommes jamais vraiment interrogés pour savoir en fonction des délits ou des crimes quelle était la peine la plus appropriée. Nous mettons tout le monde derrière les barreaux sans trop nous poser de questions.
Résultats : un fort taux de récidive. Pour être exact : la prison, ça coûte cher et ça ne sert à rien. Le coût annuel d’un détenu est élevé : 32 000 euros par an et nous n’en sommes pas plus avancés.

Alors première question : pourquoi les gens vont-ils en prison ? Tout d’abord, il convient de relever que les grandes causes d’incarcération sont très stables : trafic de drogue (13,6 % des détenus, mais 15-20 % seraient des drogués) ; viols et violences sexuelles (17, 6 % des prisonniers, mais au total 21,4 % sont des délinquants sexuels) ; vols et cambriolages (25,2 % des détenus) ; atteintes aux personnes et homicides (13,6 %) ; coups et blessures (17,6 % des détenus).

Si l’on veut avoir une vraie politique pénale, il faut des peines adaptées aux délits, la prison doit être réservée à certaines catégories de délits ou de crimes. Celles qui ne peuvent être traitées autrement.

Les drogués tout d’abord. Qu’ils soient là pour trafic de stupéfiants (la plupart des petits dealers sont eux-mêmes drogués et revendent pour se procurer l’argent nécessaire à leur propre consommation) ou pour vol, tant qu’ils continueront à se droguer, ils reviendront en prison, car c’est là le problème : en prison, ils ne se désintoxiquent pas et continuent à se droguer ! La solution : des centres de désintoxication obligatoires et fermés dans une région éloignés de leur région d’origine sans possibilité de visites de la famille ou des amis dans un premier temps. Il faut les couper de leurs liens pour pouvoir les désintoxiquer une fois pour toutes et les réintégrer ensuite dans la société.

Les malades mentaux ensuite (dont une part non négligeable des délinquants sexuels) : 24 % des prisonniers ont des troubles psychotiques (20 % ont été suivi ou internés en psychiatrie avant la prison), il n’y a que 200 places pour malades difficiles en UMD, le nombre de lit en psychiatrie est passé de 83000 à 40000 entre 1987 et 2000. L’irresponsabilité pénale était reconnue pour 16 % des crimes traités par les cours d’assises au début des années 80, l’on est passé à 0,17 % en 1997. Il semble évident qu’un net changement de politique est nécessaire.Des individus ayant des troubles mentaux, responsables de violences ou de délits à caractère sexuel sont envoyés en prison, ne sont pas soignés (l’injonction de soin n’est pas systématique) et ressortiront aussi dangereux qu’ils sont entrés et recommenceront ! La solution est nécessaire : des centres fermés de psychiatrie qui traiteront les pathologies et ne laisseront repartir les malades qu’une fois stabilisés (comme c’est déjà le cas en Italie ou en Suède).

Quant aux individus qui ont réellement commis des délits ou des crimes graves, alors oui, leur place est en prison, où ils doivent dans la mesure du possible, suivre des formations et un parcours de réinsertion. Et les places libérées permettront d’incarcérer réellement des individus dangereux nécessitant ce type de peine.Ce qui, bien sûr, inclut aussi une rénovation des établissements pénitentiaires pour que les prisonniers soient accueillis dans des conditions décentes.

Si nous voulons une politique pénale efficace qui permette une réinsertion des détenus dans la société, la solution ne réside ni dans le laxisme, ni dans un enfermement systématique, mais bel et bien dans un régime de peines adaptées aux crimes et délits et aux détenus. La prison sera alors une solution parmi d’autres, mais plus seulement une solution par défaut.

Quelqu’un évoquait une prison nature sans barreau .. et bien cela existe bien et semble fonctionner avec certaines conditions .
Dépourvue de barreaux, de murs d'enceinte et de miradors, la prison de Casabianda, spécialisée dans l'accueil des délinquants sexuels, ressemble à « un centre de vacances surveillé ». Ce n'est pas le grand luxe mais c'est le sentiment des 176 détenus de cet établissement pénitentiaire situé sur la commune d'Aléria. Tous sont arrivés ici après avoir connu « l'enfer » des geôles du Continent... la suite Lien retiré

Sinon en Europe
Selon un rapport du Conseil de l’Europe, les prisons européennes sont toujours surpeuplées
Lien retiré
 
Suggestion pour les groupes 2 et 3...
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45% sans diplôme je pensais vraiment pas que c était aussi important mais je me demande si cela inclut le brevet, 25% qui a des gros problèmes de lecture c est énorme aussi,après tout il y a un paquet de gens qui sont diplômes et qui sont au chômage et qui sont donc susceptibles de mal tourné....
J avoue que ces chiffres me font relativiser, et la phrase de victor hugo prend tout son sens : ouvrez une école vous fermerez une prison ;)
 
Oui il faut repenser le système mais en même temps je vois pas trop quoi, si on exclu l environnement extérieur, on est censé être sur un pied d égalité à l école publique, et de là à pas savoir bien lire je vois pas trop comment on peut en arriver à ce point, sauf à ne pas avoir suivi son éducation en france...
Il y a un truc qui une fois a été proposé c est de corréler les aides faites aux parents et l absentéisme, alors c est vrai ça parait un système affreux sur le papier mais je peux pas m enpecher de penser que ca pourrait faire réagir certains enfants et certaines familles...
La plupart des profs ne veulent pas en entendre parler pour plusieurs raisons, déjà au point de vue éthique et ensuite dans la pratique ils vont avoir certains élèves qui seront intenables car obligés d être là, je comprends très bien ces deux raisons...