De l'inégalité des prénoms face au Bac

phitheb

Dieu créateur
08 Déc 2013
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Bac : pour décrocher une mention «Très Bien», mieux vaut s’appeler Diane que Bryan
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"Les résultats du bac 2016 tout juste tombés, le sociologue Baptiste Coulmont, directeur du département de sociologie et anthropologie de l’université Paris 8, a publié sa traditionnelle étude mettant en avant la proportion des mentions Très Bien obtenues par les bacheliers généraux et technologiques 2016 (ayant obtenu plus de 8/20 et autorisé la publication de leurs résultats) en fonction de leurs prénoms. Seuls 308 prénoms apparaissant plus de 200 fois ont toutefois été pris en compte.
En 2014, les 205 Wendy et les 341 Adèle formaient les deux extrémités du «nuage de prénoms» réalisé par Baptiste Coulmont: 2,4% des Wendy avaient obtenu une mention Très Bien contre 21,7% des Adèle. En 2015, les 247 Bryan (0,8%) et les 328 Joséphine (22%) avaient remplacé les Wendy et Adèle. En 2016, les 238 jeunes Bryan sont toujours les moins nombreux du «nuage» à obtenir une mention TB (1%). En revanche, à l’autre extrémité, les Joséphine ont cédé leur première place aux 245 Diane avec leurs 26% de mentions Très Bien. Autour des Bryan gravitent les Steven, Sofiane, Anissa, Dylan (2%), Jordan (3%), Samantha, Anthony, Stéphanie, Kevin, Tiffany, Yohan (4%)... Les Diane sont quant à elles entourées exclusivement de filles: Esther (25% de mentions TB), Joséphine (24%), Alice (23%), Aude, Louise, Elsa, Capucine, Victoire (22%)... Les prénoms de garçons obtenant le pourcentage le plus haut de mentions Très Bien sont Augustin (17%) et Edouard (16%) - ce sont d’ailleurs les seuls prénoms masculins du top 50 des prénoms «à mention Très Bien»!

..."

http://etudiant.lefigaro.fr/bac/bac...n-mieux-vaut-s-appeler-diane-que-bryan-21173/

et le site de l'étude originelle:
http://coulmont.com/bac/nuage.html
 
Beverly hills' victims
y'a un peu de ça effectivement... (quoique, vu que ces bacheliers sont tous nés dans les années 1997-2000, Beverly Hills était déjà méchamment has been à l'époque).
 
Comme écrit en fin d article, c est l inégalité des classes et l inégalité sociale qui est a prendre en compte:
Comme écrit sur un autre sujet, l égalité NON. L égalité des chances OUI.
"Diane chez les ploucs" aura toujours moins de chances de reussir son bac que Cynthia chez "les bourges". :(
(Notez les guillemets, c est pour grossir le trait, inutile de me tomber dessus pour cela)

A noter, aucun garçon dans le top 20...
 
Dernière édition:
Avec ce genre d'étude inutile, la prochaine étape sera-t-elle l'inégalité des prénoms face aux opportunités d'emploi, de logement, de prêts immo ? M'enfin, si les prolos tombent sur cette enquête, on va voir une recrudescence de Capucine, Honorine, Geneviève, Marie-Huberte en classe de ZEP dans 4 ans...
 
Comme écrit en fin d article, c est l inégalité des classes et l inégalité sociale qui est a prendre en compte:
Comme écrit sur un autre sujet, l égalité NON. L égalité des chances OUI.
"Diane chez les ploucs" aura toujours moins de chances de reussir son bac que Cynthia chez "les bourges". :(
(Notez les guillemets, c est pour grossir le trait, inutile de me tomber dessus pour cela)
euh oui, bien sur que c'est social, c'est une évidence et c'est justement tout le propos de cette étude
 
Dernière édition:
Avec ce genre d'étude inutile, la prochaine étape sera-t-elle l'inégalité des prénoms face aux opportunités d'emploi, de logement, de prêts immo ? M'enfin, si les prolos tombent sur cette enquête, on va voir une recrudescence de Capucine, Honorine, Geneviève, Marie-Huberte en classe de ZEP dans 4 ans...
j'ai l'impression que tu es passé un peu à côté du propos de l'article et de l'étude qui va avec.
Pour faire court: le choix du prénom est, en France, un marqueur social très fort, qui se retrouve (hélas) inévitablement dans la réussite scolaire des enfants, et c'est tout le propos de cette étude. Et je trouve que c'est assez impressionnant de voir à quel point ce côté prénom-marqueur-social est important chez nous.
Quant à ta remarque sur " la prochaine étape sera-t-elle l'inégalité des prénoms face aux opportunités d'emploi, de logement, de prêts immo ?", euh, étais tu sur la Lune cette dernière décennie? C'est un sujet débattu de long en large depuis pas mal de temps, d'où ce débat sur le CV anonyme ou encore la la fiche de renseignement anonyme pour les agences immobilières, pour que les Steve, Jordan ou Mohammed ne soient pas discriminés lors d'un entretien d'embauche ou d'une recherche de logement. Je ne suis pas sur d'être pour le CV anonyme, mais c'est un sujet d'actualité depuis pas mal de temps maintenant.
 
euh oui, bien sur que c'est social, c'est une évidence et c'est justement tout le propos de cette étude
Euh oui... (excuses de m etre exprime :dieu:)
 
Euh oui... (excuses de m etre exprime :dieu:)
ouh la tu es bien susceptible ce soir... tu es dans une fan zone portugaise?;)

EDIT: remarque débile de ma part, n'en tiens pas compte. Bon match
 
ouh la tu es bien susceptible ce soir...
Non, du tout, je ne comprends pas ce début phrase tout simplement...
Faut tout de même attendre le 4 eme paragraphe pour lire que le prénom lui meme ne joue aucun rôle et c est plus profond.
 
Non, du tout, je ne comprends pas ce début phrase tout simplement...
Faut tout de même attendre le 4 eme paragraphe pour lire que le prénom lui meme ne joue aucun rôle et c est plus profond.
benh peut-être parce-que c'est tellement évident que ça va sans dire, non?
 
Dernière édition:
Donc ca rejoint le post de Larquen alors...
non pas du tout, je pense que Larquen est passé à côté du propos de l'article: cette étude est intéressante en ce qu'elle montre justement à quel point le prénom est un marqueur social fort, voire très fort, en France (voir ma réponse à Larquen).

Pour résumer: La partie totalement évidente de l'article c'est que la différence de réussite des prénoms traduit en fait une différence sociale. La partie non évidente de l'article c'est l'amplitude de ce marqueur social. Honnêtement je ne pensais pas que c'était à ce point là.
 
bon allez, je retourne au match...
 
Que ce soit un marqueur social et culturel (ça l'est aussi) ne me surprend justement pas. Ceci dit, jétais en Chine cette dernière décennie et ne regarde pas les séries Tv (de quelque pays que ce soit). Mais je connais des gens qui n'ont pas le bac, bossent au smic ou moins, ne voyagent jamais, sont illétrés...
Et en parlant de prochaine étape, je voulais dire "prochaine étude, prochain article". Tu le dis toi même, quelle découverte!
 
non pas du tout, je pense que Larquen est passé à côté du propos de l'article: cette étude est intéressante en ce qu'elle montre justement à quel point le prénom est un marqueur social fort, voire très fort, en France (voir ma réponse à Larquen).

Pour résumer: La partie totalement évidente de l'article c'est que la différence de réussite des prénoms traduit en fait une différence sociale. La partie non évidente de l'article c'est l'amplitude de ce marqueur social. Honnêtement je ne pensais pas que c'était à ce point là.

Moi je dirais que non.

Déjà étude de merde encore une fois, elle est pas iso paramètre. Comparer les 1 millions de Guillaume et Alexandre aux 10 Émeline et 5 Eleanore.

Moi je vois juste les prénoms les plus rencontrés dans ma vie en haut du tableau. Point.

Branlette intellectuelle votre étude.

Encore une fois, les gens cherchent un problème social, ils vont en trouver un.
 
Avec ce genre d'étude inutile, la prochaine étape sera-t-elle l'inégalité des prénoms face aux opportunités d'emploi, de logement, de prêts immo ?
Il y a pas besoin de ça, toutes les excuses sont bonnes pour être recalé dans un travail, logement, emploi, prêt et bien d'autres. Encore une étude qui ne sert à rien.