Le Maroc bani des nations unies . n'importe quoi , a mon avis c'est ton visa qui est banni du territoire Chinois ..
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lematin.ma
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[TD="class: surTitreUne, colspan: 2"]Maroc-Nations Unies[/TD]
[TD="class: titreUne, colspan: 2"]Le plan-cadre d'aide au développement entériné[/TD]
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Publié le : 12.05.2011 | 18h37[/TD]
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[TD="class: chapeauActualite, colspan: 2"]L'UNDAF 2012-2016 s'aligne sur les priorités nationales en matière de développement humain : santé, éducation, développement socio-économique, gouvernance démocratique et protection de l'environnement.
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[TD="class: corpsActualite"]Une nouvelle page est ouverte dans la coopération entre le Maroc et les Nations unies. Le plan-cadre des Nations unies pour l'aide au développement (UNDAF) au Maroc vient d'être reconduit sur la période 2012-2016, avec une enveloppe budgétaire conséquente : 147.732.000 de dollars. Signé le 31 mars dernier, le nouveau plan a été présenté pour la première fois mercredi 11 mai à Rabat lors d'une conférence de presse. Tout en s'inscrivant dans la continuité de la dynamique de coopération entérinée par les deux précédents plans, ce troisième UNDAF aura une plus-value certaine. D'abord, en adoptant les choix stratégiques du Maroc en matière de développement humain. « C'est l'outil principal qui va nous permettre de nous aligner sur les priorités de développement au Maroc et de coordonner nos actions dans ce sens », c'est ainsi que Bruno Pouezat, coordonnateur résident du système des Nations unies au Maroc voit l'apport du nouveau cadre de partenariat.
Décliné en 5 principaux axes, il accorde une importance capitale aux domaines-clés de l'Éducation et de la Santé, où le Maroc est appelé à redoubler d'efforts pour pouvoir atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement à l'échéance prévue. Dans le premier domaine, l'ambition affichée est de réduire les inégalités en matière d'accès à l'éducation, de qualité de l'offre et de formation des enseignants, à travers notamment la décentralisation de l'offre et le ciblage des groupes vulnérables. Idem pour le secteur de la santé qui reste marqué par de grandes disparités entre le monde urbain et rural pour ce qui est de l'accès aux services et soins de santé. L'idéal recherché c'est que « les populations vulnérables aient un meilleur accès à la prévention, utilisent davantage les services de santé de qualité et jouissent d'un état nutritionnel satisfaisant », explique Ahmed Chahir, spécialiste de l'Organisation mondiale de la santé. Dans cette perspective, le système des Nations unies au Maroc fera de la décentralisation des soins, la lutte contre la mortalité maternelle et néonatale, le VIH/SIDA et l'amélioration de la santé reproductive, ses champs de bataille.
Le troisième axe de partenariat retenu dans le cadre du nouveau UNDAF couvre un domaine beaucoup plus vaste. Il s'agit de soutenir le développement socioéconomique de notre pays dans les domaines jugés prioritaires. Encore une fois, le souci de lutter contre les inégalités entre milieux et régions, entre hommes et femmes et de réduire les inégalités sociales est présent. Favoriser l'insertion socioéconomique des jeunes et venir en aide aux populations vulnérables figurent aussi parmi les objectifs arrêtés. Le renforcement des capacités de la société civile, l'autonomisation des femmes et la lutte contre la violence basée sur le genre serviront de tremplins pour atteindre ces objectifs. L'UNDAF se propose ainsi d'apporter un soutien d'ordre financier et logistique aux politiques publiques en la matière. Le quatrième domaine d'intervention sur la liste des Nations unies revêt une importance capitale, parce qu'il y va du succès de toutes les actions précédemment mentionnées. Il s'agit de promouvoir la bonne gouvernance sensible au genre et de faciliter son appropriation par l'ensemble des acteurs politiques, économiques et sociaux. L'intérêt porté à cette question ô combien fondamentale dans la conjoncture actuelle témoigne de « la volonté politique exprimée au plus haut niveau de l'État de résorber les déficits sociaux et d'œuvrer dans le sens de l'édification d'une société où l'équité sociale et l'égalité de genre sont des objectifs prioritaires », selon Latifa Akharbach, secrétaire d'État aux Affaires étrangères.
Pour y arriver, le renforcement des mécanismes de coordination des politiques publiques et l'amélioration des capacités de la société civile s'avèrent de grande nécessité.
Le dernier objectif sur la liste des partenaires consiste dans la préservation de l'environnement. « La Charte nationale de l'environnement et du développement durable servira de fil conducteur pour l'ensemble de nos actions dans ce domaine », indique André Hupin, représentant du Fonds des Nations unies pour l'alimentation (FAO). Les partenaires vont ainsi veiller à ce que tous les plans sectoriels lancés par le Maroc soient respectueux de ladite Charte. Les efforts vont aussi se focaliser sur le renforcement et la mise en réseau des Observatoires de l'environnement ainsi que sur le renforcement des capacités des acteurs pour la gestion des risques et des changements climatiques, par le biais de formations spécialisées. Chacun des domaines d'intervention susmentionnés est pris en charge par un groupe thématique qui en élabore le budget et le cadre de suivi et d'évaluation. Une réunion des 5 groupes est prévue au cours de ce trimestre pour arrêter un plan d'action commun avant la fin de l'année.
[h=4]Cadre de partenariat «allégé»[/h]Faut-il le préciser, l'UNDAF 2012-2016 est un cadre partenariat « allégé », en ce sens où il peut être sujet à des révisions au gré de la conjoncture nationale. Latifa Akharbach le dit et le répète : « Il ne s'agit pas d'un cadre de partenariat figé, mais plutôt d'un cadre flexible et réactif qui suivra étape par étape les progrès réalisés par le Maroc. Cette formule est le résultat d'une approche stratégique ayant fait l'objet d'un commun accord entre le Maroc et le Système des Nations unies pour permettre aux différentes activités de coopération multilatérale avec les agences onusiennes de s'adapter à la cadence de développement que connaît notre pays ». Ce troisième UNDAF a également la particularité d'opter, pour l'évaluation des performances, pour un seul indicateur central, à savoir l'impact réel sur les populations ciblées.[/TD]