Vladimir Poutine, Russie, Ukraine

Dui ni shuo de dui

Alpha & Oméga
18 Sept 2007
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Shanghai
Genre ne pas écouter les US alors qu'on a aucune expérience.... L'Europe, L'Otan, les US, la France, sont vraiment en train de suivre un champion.
C'est juste un type qui dit "je pense qu'il n'a pas ecoute les americains"
Ses propos n'engagent que lui ainsi que ceux qui y croient.

Ca saoule un peu ces "experts" qui parlent sans trop savoir et qu'on cite a tour de bras comme parole d'evangile. Les types discutent de la strategie militaire sur le terrain comme s'ils etaient dans les cercles decisionnels alors qu'en fait pour la plupart ils ont a peu pres le meme niveau d'information que nous. Il est evident que les vrais strateges militaires ne vont pas exposer leurs plans aux journalistes du monde entier ni a ces experts.

Et c'est sans compter le fait qu'ils peuvent tres bien faire eux meme partie du systeme de desinformation, volontairement (en etant inclus dans la strategie pour desinformer) ou involontairement (en etant manipules par les vrais decisionnaires).
Par consequent c'est vraiment difficile de donner du credit a ce type d'articles.
 

lafoy-china

Modo en rolls
Membre du personnel
08 Mar 2009
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Hong-Kong - Dongguan - Beijing - Paris -
Les attaques ukrainiennes en Russie devraient alerter Washington by Anatol Lieven /Anatol Lieven is Director of the Eurasia Program at the Quincy Institute for Responsible Statecraft.He was formerly a professor at Georgetown University in Qatar and in the War Studies Department of King’s College London. He is a member of the advisory committee of the South Asia Department of the British Foreign and Commonwealth Office. He holds a BA and PhD from Cambridge University in England. From 1985 to 1998, Anatol Lieven worked as a British journalist in South Asia, the former Soviet Union and Eastern Europe and covered the wars in Afghanistan, Chechnya and the southern Caucasus. From 2000 to 2007 he worked at think tanks in Washington DC.

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24 MAI 2023 - Des représentants du Corps des volontaires russes (RDK) sont photographiés lors d'une réunion d'information près de la frontière dans le nord de l'Ukraine. (Reuters)

25 mai 2023

Compte tenu de leur rôle essentiel dans l'armement de Kiev, les États-Unis ont le droit de dire comment leur aide est utilisée, surtout s'ils risquent d'être entraînés directement dans la guerre.

Analyse : Le raid mené par des paramilitaires de l'opposition russe présumée en Ukraine dans la province russe de Belgorod devrait alerter l'administration Biden sur la difficulté de contrôler l'escalade en Ukraine afin de minimiser le risque que les États-Unis soient entraînés dans la guerre.

C'est pourquoi la politique officielle des États-Unis continue de s'opposer aux attaques ukrainiennes sur le territoire de la Russie proprement dite et, l'année dernière, le gouvernement ukrainien a promis à Washington de ne pas le faire.

Il s'agit du deuxième raid des milices d'opposition en Russie, après celui de Bryansk en mars. Les attaques de drones de l'Ukraine vers la Russie se poursuivraient également. Ayant été envahie par la Russie, l'Ukraine a bien entendu le droit légal et moral de riposter contre le territoire russe. La question de savoir si cela est dans l'intérêt des États-Unis est très différente - et compte tenu du rôle essentiel joué par les États-Unis dans l'armement et le soutien de l'Ukraine, l'administration américaine a également le droit d'avoir son mot à dire sur la manière dont son aide est utilisée.

En effet, elle n'a pas seulement le droit, mais le devoir d'exercer cette influence sur le peuple américain. En effet, l'administration Biden (et la grande majorité des gouvernements des alliés américains de l'OTAN) a promis à plusieurs reprises à ses électeurs qu'elle ne permettrait pas à l'Occident de s'engager directement dans une guerre avec la Russie. Permettre les attaques ukrainiennes sur le territoire russe va justement dans ce sens.

Le New York Times a publié des photos indiquant que des véhicules blindés américains ont été utilisés lors de l'attaque, ce qui a été confirmé par Denis Nikitin, le commandant du Corps des volontaires russes, l'un des groupes armés impliqués. M. Nikitin avait précédemment déclaré que son groupe opérait "directement sous le commandement de Kiev" et que l'attaque de Briansk avait été approuvée par les autorités ukrainiennes.

Un représentant du RVC a déclaré à Newsweek en avril que

"L'Ukraine aide notre lutte de toutes les manières possibles. Nous ne pourrions guère disposer d'armes sans l'aide de l'État, au minimum, et, sur le territoire de l'Ukraine, nous sommes sous la juridiction du ministère de la défense de l'Ukraine".

En réponse à ce raid, le département d'État a répété que "nous avons dit très clairement aux Ukrainiens que nous ne permettons ni n'encourageons les attaques en dehors des frontières de l'Ukraine".

Le Pentagone a publié une déclaration disant : "Nous pouvons confirmer que le gouvernement américain n'a approuvé aucun transfert d'équipement à des organisations paramilitaires en dehors des forces armées ukrainiennes, et que le gouvernement ukrainien n'a demandé aucun transfert de ce type.

C'est peut-être ce que Washington dit aux Ukrainiens, mais il n'est pas certain que ces derniers l'écoutent. Kiev a publiquement nié toute implication dans le raid, mais un fonctionnaire ukrainien a reconnu en privé qu'il y avait eu "coopération".

En supposant qu'il n'y ait pas eu de changement dans la politique américaine, le raid de Belgorod pourrait donc être une indication de la mesure dans laquelle Kiev se sent désormais capable d'ignorer les souhaits des États-Unis tout en continuant à recevoir d'énormes quantités d'aide américaine. Comme souvent dans le passé, l'aide américaine soutenue par les forces politiques intérieures américaines, loin de renforcer l'influence des Etats-Unis sur le gouvernement bénéficiaire, rendrait en fait la politique américaine dépendante de celle de son client.

En outre, l'une des milices qui a revendiqué son implication dans le raid de Belgorod et dans d'autres attaques en Russie, le Corps des volontaires russes, a des convictions néo-nazies. Son chef, selon le Washington Post, "est un ancien combattant d'arts martiaux mixtes ayant des liens avec des groupes nationalistes blancs dans toute l'Europe". Le fait que l'aide américaine parvienne à un tel groupe serait un cadeau à la propagande russe qui prétend que le "néonazisme" est largement répandu en Ukraine.

Le raid de Belgorod coïncide avec deux autres événements connexes qui pourraient avoir des conséquences désastreuses sur l'escalade. Le premier est l'annonce que les États-Unis vont désormais fournir à l'Ukraine des chasseurs-bombardiers F-16, des appareils capables de frapper en profondeur la Russie. M. Biden a déclaré que le président Zelensky avait promis que ces avions ne seraient pas utilisés pour attaquer le territoire russe, mais compte tenu des événements récents et de l'évaluation des services de renseignement américains selon laquelle l'Ukraine était à l'origine de plusieurs attaques en Russie, il pourrait s'avérer trop risqué pour les États-Unis de s'en remettre à de telles promesses.

L'Ukraine n'a pas la capacité d'entretenir ces avions, et il lui faudrait beaucoup de temps pour développer une telle capacité. Cela signifie que s'ils sont effectivement déployés, ils devront soit être entretenus par du personnel américain et de l'OTAN au sol sur les aérodromes ukrainiens, soit décoller des bases de l'OTAN en Pologne. Dans les deux cas, l'OTAN se rapprocherait de plus en plus d'une implication directe dans la guerre.

Le deuxième fait nouveau est la déclaration dans les médias du chef du renseignement militaire ukrainien, le général Kyrylo Budanov, selon laquelle son service était à l'origine d'une série de tentatives d'assassinat et d'actes de sabotage en Russie - ce qui avait été suggéré par des documents du Pentagone ayant fait l'objet d'une fuite et largement supposé par les observateurs, mais qui avait été nié publiquement et à maintes reprises par le gouvernement ukrainien. Des responsables du renseignement américain ont également déclaré au New York Times qu'ils pensaient que l'Ukraine était probablement à l'origine de l'attaque par drone contre le Kremlin, ainsi que de l'attaque de Belgorod et des tentatives d'assassinat en Russie.

Il s'agit là aussi d'un défi clair aux souhaits des États-Unis. Après la première tentative d'assassinat en Russie de l'intellectuel nationaliste Alexandre Douguine (dont la fille a été tuée), il a été rapporté (manifestement sur la base d'une fuite officielle délibérée) que la CIA avait envoyé un message fort au gouvernement ukrainien pour s'opposer à de telles attaques. M. Budanov a maintenant admis qu'elles se poursuivaient malgré tout, avec l'assassinat le mois dernier du blogueur nationaliste Vladlen Tatarsky et la tentative d'assassinat de l'ancien combattant séparatiste du Donbas Zakhar Prilepin (qui a été blessé).

Il faut reconnaître le droit de l'Ukraine à frapper le territoire russe, et compatir grandement au désir des Ukrainiens de le faire après les pertes et les destructions subies par l'Ukraine à la suite de l'invasion russe. Néanmoins, même lorsqu'elles réussissent, ces attaques sont très problématiques.

D'un point de vue stratégique, les assassinats sont inutiles. Le raid sur Belgorod, bien que politiquement erroné, a un sens militaire en ce sens qu'il tente d'attirer les forces russes du front en Ukraine vers la défense de la Russie elle-même. Mais l'assassinat d'intellectuels et de blogueurs nationalistes russes (dont l'influence sur Poutine a d'ailleurs été largement exagérée) n'affectera en rien l'effort de guerre russe.

Ces meurtres sont également dangereux, car ils créent un précédent permettant à la Russie de répondre par l'assassinat d'intellectuels et d'hommes politiques ukrainiens, que ce soit en Ukraine ou à l'Ouest, et d'ajouter ainsi une nouvelle étape à la spirale de l'escalade.

La plus grande leçon à tirer du raid de Belgorod et de la campagne d'assassinat ukrainienne est que, quoi qu'en dise Washington, tant que la guerre se poursuivra, les deux parties seront fortement incitées à l'escalade, soit parce qu'elles y voient un avantage militaire, soit en représailles aux actions de l'ennemi, et les États-Unis ne peuvent pas contrôler ce processus.

Pour leur part, les États-Unis et leurs alliés ont à plusieurs reprises fourni à l'Ukraine de nouvelles armes qu'ils avaient précédemment déclaré ne pas vouloir lui donner. Ces augmentations de l'aide ont été motivées non pas par une augmentation de la menace russe, mais au contraire par les défaites russes et la conviction croissante que la Russie ne réagira jamais en attaquant l'Occident sous une forme ou une autre.

Il s'agit toutefois d'une hypothèse et non d'un fait et, comme l'a déclaré un ancien analyste de la CIA, "le problème de l'augmentation continue de notre soutien à l'Ukraine en pensant que la Russie n'a pas de ligne rouge, c'est que nous ne saurons pas que nous avons franchi une ligne rouge tant que nous ne l'aurons pas effectivement franchie et que la Russie n'aura pas pris de mesures de représailles".

L'administration Biden doit continuer à aider l'Ukraine à se défendre contre l'invasion russe, mais elle doit aussi toujours se rappeler que son devoir premier et permanent est d'assurer la sécurité du peuple souverain américain - ce qui signifie que les États-Unis ne doivent pas s'impliquer directement dans la guerre.

25 mai 2023
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25 mai 2023

Compte tenu de leur rôle essentiel dans l'armement de Kiev, les États-Unis ont le droit de dire comment leur aide est utilisée, surtout s'ils risquent d'être entraînés directement dans la guerre.

Analyse : Le raid mené par des paramilitaires de l'opposition russe présumée en Ukraine dans la province russe de Belgorod devrait alerter l'administration Biden sur la difficulté de contrôler l'escalade en Ukraine afin de minimiser le risque que les États-Unis soient entraînés dans la guerre.

C'est pourquoi la politique officielle des États-Unis continue de s'opposer aux attaques ukrainiennes sur le territoire de la Russie proprement dite et, l'année dernière, le gouvernement ukrainien a promis à Washington de ne pas le faire.

Il s'agit du deuxième raid des milices d'opposition en Russie, après celui de Bryansk en mars. Les attaques de drones de l'Ukraine vers la Russie se poursuivraient également. Ayant été envahie par la Russie, l'Ukraine a bien entendu le droit légal et moral de riposter contre le territoire russe. La question de savoir si cela est dans l'intérêt des États-Unis est très différente - et compte tenu du rôle essentiel joué par les États-Unis dans l'armement et le soutien de l'Ukraine, l'administration américaine a également le droit d'avoir son mot à dire sur la manière dont son aide est utilisée.

En effet, elle n'a pas seulement le droit, mais le devoir d'exercer cette influence sur le peuple américain. En effet, l'administration Biden (et la grande majorité des gouvernements des alliés américains de l'OTAN) a promis à plusieurs reprises à ses électeurs qu'elle ne permettrait pas à l'Occident de s'engager directement dans une guerre avec la Russie. Permettre les attaques ukrainiennes sur le territoire russe va justement dans ce sens.

Le New York Times a publié des photos indiquant que des véhicules blindés américains ont été utilisés lors de l'attaque, ce qui a été confirmé par Denis Nikitin, le commandant du Corps des volontaires russes, l'un des groupes armés impliqués. M. Nikitin avait précédemment déclaré que son groupe opérait "directement sous le commandement de Kiev" et que l'attaque de Briansk avait été approuvée par les autorités ukrainiennes.

Un représentant du RVC a déclaré à Newsweek en avril que

"L'Ukraine aide notre lutte de toutes les manières possibles. Nous ne pourrions guère disposer d'armes sans l'aide de l'État, au minimum, et, sur le territoire de l'Ukraine, nous sommes sous la juridiction du ministère de la défense de l'Ukraine".

En réponse à ce raid, le département d'État a répété que "nous avons dit très clairement aux Ukrainiens que nous ne permettons ni n'encourageons les attaques en dehors des frontières de l'Ukraine".

Le Pentagone a publié une déclaration disant : "Nous pouvons confirmer que le gouvernement américain n'a approuvé aucun transfert d'équipement à des organisations paramilitaires en dehors des forces armées ukrainiennes, et que le gouvernement ukrainien n'a demandé aucun transfert de ce type.

C'est peut-être ce que Washington dit aux Ukrainiens, mais il n'est pas certain que ces derniers l'écoutent. Kiev a publiquement nié toute implication dans le raid, mais un fonctionnaire ukrainien a reconnu en privé qu'il y avait eu "coopération".

En supposant qu'il n'y ait pas eu de changement dans la politique américaine, le raid de Belgorod pourrait donc être une indication de la mesure dans laquelle Kiev se sent désormais capable d'ignorer les souhaits des États-Unis tout en continuant à recevoir d'énormes quantités d'aide américaine. Comme souvent dans le passé, l'aide américaine soutenue par les forces politiques intérieures américaines, loin de renforcer l'influence des Etats-Unis sur le gouvernement bénéficiaire, rendrait en fait la politique américaine dépendante de celle de son client.

En outre, l'une des milices qui a revendiqué son implication dans le raid de Belgorod et dans d'autres attaques en Russie, le Corps des volontaires russes, a des convictions néo-nazies. Son chef, selon le Washington Post, "est un ancien combattant d'arts martiaux mixtes ayant des liens avec des groupes nationalistes blancs dans toute l'Europe". Le fait que l'aide américaine parvienne à un tel groupe serait un cadeau à la propagande russe qui prétend que le "néonazisme" est largement répandu en Ukraine.

Le raid de Belgorod coïncide avec deux autres événements connexes qui pourraient avoir des conséquences désastreuses sur l'escalade. Le premier est l'annonce que les États-Unis vont désormais fournir à l'Ukraine des chasseurs-bombardiers F-16, des appareils capables de frapper en profondeur la Russie. M. Biden a déclaré que le président Zelensky avait promis que ces avions ne seraient pas utilisés pour attaquer le territoire russe, mais compte tenu des événements récents et de l'évaluation des services de renseignement américains selon laquelle l'Ukraine était à l'origine de plusieurs attaques en Russie, il pourrait s'avérer trop risqué pour les États-Unis de s'en remettre à de telles promesses.

L'Ukraine n'a pas la capacité d'entretenir ces avions, et il lui faudrait beaucoup de temps pour développer une telle capacité. Cela signifie que s'ils sont effectivement déployés, ils devront soit être entretenus par du personnel américain et de l'OTAN au sol sur les aérodromes ukrainiens, soit décoller des bases de l'OTAN en Pologne. Dans les deux cas, l'OTAN se rapprocherait de plus en plus d'une implication directe dans la guerre.

Le deuxième fait nouveau est la déclaration dans les médias du chef du renseignement militaire ukrainien, le général Kyrylo Budanov, selon laquelle son service était à l'origine d'une série de tentatives d'assassinat et d'actes de sabotage en Russie - ce qui avait été suggéré par des documents du Pentagone ayant fait l'objet d'une fuite et largement supposé par les observateurs, mais qui avait été nié publiquement et à maintes reprises par le gouvernement ukrainien. Des responsables du renseignement américain ont également déclaré au New York Times qu'ils pensaient que l'Ukraine était probablement à l'origine de l'attaque par drone contre le Kremlin, ainsi que de l'attaque de Belgorod et des tentatives d'assassinat en Russie.

Il s'agit là aussi d'un défi clair aux souhaits des États-Unis. Après la première tentative d'assassinat en Russie de l'intellectuel nationaliste Alexandre Douguine (dont la fille a été tuée), il a été rapporté (manifestement sur la base d'une fuite officielle délibérée) que la CIA avait envoyé un message fort au gouvernement ukrainien pour s'opposer à de telles attaques. M. Budanov a maintenant admis qu'elles se poursuivaient malgré tout, avec l'assassinat le mois dernier du blogueur nationaliste Vladlen Tatarsky et la tentative d'assassinat de l'ancien combattant séparatiste du Donbas Zakhar Prilepin (qui a été blessé).

Il faut reconnaître le droit de l'Ukraine à frapper le territoire russe, et compatir grandement au désir des Ukrainiens de le faire après les pertes et les destructions subies par l'Ukraine à la suite de l'invasion russe. Néanmoins, même lorsqu'elles réussissent, ces attaques sont très problématiques.

D'un point de vue stratégique, les assassinats sont inutiles. Le raid sur Belgorod, bien que politiquement erroné, a un sens militaire en ce sens qu'il tente d'attirer les forces russes du front en Ukraine vers la défense de la Russie elle-même. Mais l'assassinat d'intellectuels et de blogueurs nationalistes russes (dont l'influence sur Poutine a d'ailleurs été largement exagérée) n'affectera en rien l'effort de guerre russe.

Ces meurtres sont également dangereux, car ils créent un précédent permettant à la Russie de répondre par l'assassinat d'intellectuels et d'hommes politiques ukrainiens, que ce soit en Ukraine ou à l'Ouest, et d'ajouter ainsi une nouvelle étape à la spirale de l'escalade.

La plus grande leçon à tirer du raid de Belgorod et de la campagne d'assassinat ukrainienne est que, quoi qu'en dise Washington, tant que la guerre se poursuivra, les deux parties seront fortement incitées à l'escalade, soit parce qu'elles y voient un avantage militaire, soit en représailles aux actions de l'ennemi, et les États-Unis ne peuvent pas contrôler ce processus.

Pour leur part, les États-Unis et leurs alliés ont à plusieurs reprises fourni à l'Ukraine de nouvelles armes qu'ils avaient précédemment déclaré ne pas vouloir lui donner. Ces augmentations de l'aide ont été motivées non pas par une augmentation de la menace russe, mais au contraire par les défaites russes et la conviction croissante que la Russie ne réagira jamais en attaquant l'Occident sous une forme ou une autre.

Il s'agit toutefois d'une hypothèse et non d'un fait et, comme l'a déclaré un ancien analyste de la CIA, "le problème de l'augmentation continue de notre soutien à l'Ukraine en pensant que la Russie n'a pas de ligne rouge, c'est que nous ne saurons pas que nous avons franchi une ligne rouge tant que nous ne l'aurons pas effectivement franchie et que la Russie n'aura pas pris de mesures de représailles".

L'administration Biden doit continuer à aider l'Ukraine à se défendre contre l'invasion russe, mais elle doit aussi toujours se rappeler que son devoir premier et permanent est d'assurer la sécurité du peuple souverain américain - ce qui signifie que les États-Unis ne doivent pas s'impliquer directement dans la guerre.

25 mai 2023
25 mai 2023

Question con et je vais surement me faire insulter pour l'avoir posee, mais est ce que c'est sur que ce sont bien des ukrainiens?

Monter une operation sous faux drapeau c'est un peu la grande specialite russe, et en l'occurrence c'est vraiment entierement dans leur interet et absolument pas dans l'interet ukrainien:
-des cibles insignifiantes pour les russes comme pour les ukrainiens
-des objectifs militaires nuls, voire contre productifs
-une justification facile a des represailles en tous genres
-un interet evident pour la propagande militaire russe aupres de son peuple
-un nouveau probleme a gerer pour la communication americaine et allies aupres de leurs citoyens, rendant plus difficile la continuation de l'aide financiere et militaire.

Je vois a peu pres aucun interet pour les ukrainiens de se lancer dans ce genre d'aventures a la Don Quichotte. Certes ca peut se justifier par une sorte de revanche (c'est un peu comprehensible, tu detruis mon pays eh bien a mon tour de detruire le tien), mais les militaires ne font generalement pas trop dans l'emotionnel de base donc je trouve ca un peu surprenant.
Par contre je ne vois que des interets pour les russes a faire ca.
 

lafoy-china

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Question con et je vais surement me faire insulter pour l'avoir posee, mais est ce que c'est sur que ce sont bien des ukrainiens?

Monter une operation sous faux drapeau c'est un peu la grande specialite russe, et en l'occurrence c'est vraiment entierement dans leur interet et absolument pas dans l'interet ukrainien:
-des cibles insignifiantes pour les russes comme pour les ukrainiens
-des objectifs militaires nuls, voire contre productifs
-une justification facile a des represailles en tous genres
-un interet evident pour la propagande militaire russe aupres de son peuple
-un nouveau probleme a gerer pour la communication americaine et allies aupres de leurs citoyens, rendant plus difficile la continuation de l'aide financiere et militaire.

Je vois a peu pres aucun interet pour les ukrainiens de se lancer dans ce genre d'aventures a la Don Quichotte. Certes ca peut se justifier par une sorte de revanche (c'est un peu comprehensible, tu detruis mon pays eh bien a mon tour de detruire le tien), mais les militaires ne font generalement pas trop dans l'emotionnel de base donc je trouve ca un peu surprenant.
Par contre je ne vois que des interets pour les russes a faire ca.
Bonjour Dui
Quand on consulte wikipedia la question est en instance , apres comment des groupes paramilitaires russes equipes de materiels de combat americains pourraient se balader librement en zones de combats sans l' approbation des forces militaires ukrainienne ? Ce ne sont pas des ukrainiens mais ils agissent avec la benediction de l' etat major ukrainien , cela revient au meme ...


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Dui ni shuo de dui

Alpha & Oméga
18 Sept 2007
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Shanghai
Ce ne sont pas des ukrainiens mais ils agissent avec la benediction de l' etat major ukrainien , cela revient au meme ...
Ils n'ont pas trop l'air d'agir dans l'interet ukrainien en tout cas. Enfin je trouve.
Que l'etat major ukrainien ait accueilli chaleureusement leur aide au debut je peux parfaitement le comprendre. Pas sur que ce soit toujours le cas aujourd'hui. Et retrospectivement, pas sur non plus que c'etait reellement de l'aide sincere.
Mais bon, comme tout le monde, j'en sais rien.
 

znort

Dieu créateur
13 Avr 2012
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Ils n'ont pas trop l'air d'agir dans l'interet ukrainien en tout cas. Enfin je trouve.
Que l'etat major ukrainien ait accueilli chaleureusement leur aide au debut je peux parfaitement le comprendre. Pas sur que ce soit toujours le cas aujourd'hui. Et retrospectivement, pas sur non plus que c'etait reellement de l'aide sincere.
Mais bon, comme tout le monde, j'en sais rien.
Il y aurait un intérêt stratégique pour l'Ukraine dans ce type d'action. Eparpiller les points de friction afin de contraindre les Russes à redistribuer une partie de leur défense centrée sur le front. Ca peut avoir un sens lorsqu'on nous annonce depuis plusieurs mois l'imminence de la contre offensive Ukrainienne.
 

Dui ni shuo de dui

Alpha & Oméga
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Il y aurait un intérêt stratégique pour l'Ukraine dans ce type d'action. Eparpiller les points de friction afin de contraindre les Russes à redistribuer une partie de leur défense centrée sur le front. Ca peut avoir un sens lorsqu'on nous annonce depuis plusieurs mois l'imminence de la contre offensive Ukrainienne.
Oui c'est ce que suggere l'article, mais en fait ca eparpille egalement l'armee Ukrainienne de la meme facon alors qu'elle a deja fort a faire. En plus de faire prendre des risques au Nord qui etait relativement epargne ces derniers temps (mais constamment sous la menace avec l'alliance bielorusse).
La encore je ne vois aucun interet pour les ukrainiens en fait.
 

Naxshe

Dieu créateur
05 Jan 2016
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Question con et je vais surement me faire insulter pour l'avoir posee, mais est ce que c'est sur que ce sont bien des ukrainiens?

Monter une operation sous faux drapeau c'est un peu la grande specialite russe, et en l'occurrence c'est vraiment entierement dans leur interet et absolument pas dans l'interet ukrainien:
-des cibles insignifiantes pour les russes comme pour les ukrainiens
-des objectifs militaires nuls, voire contre productifs
-une justification facile a des represailles en tous genres
-un interet evident pour la propagande militaire russe aupres de son peuple
-un nouveau probleme a gerer pour la communication americaine et allies aupres de leurs citoyens, rendant plus difficile la continuation de l'aide financiere et militaire.

Je vois a peu pres aucun interet pour les ukrainiens de se lancer dans ce genre d'aventures a la Don Quichotte. Certes ca peut se justifier par une sorte de revanche (c'est un peu comprehensible, tu detruis mon pays eh bien a mon tour de detruire le tien), mais les militaires ne font generalement pas trop dans l'emotionnel de base donc je trouve ca un peu surprenant.
Par contre je ne vois que des interets pour les russes a faire ca.

Je vois pas la Russie faire des photos op promo en Ukraine pour le truc quand même xD.

Les vidéos tournent sur youtube avec tout les grands médias qui interview les responsables des deux groupes.

Si c'est des espions Russes, ben juste GG le Kremlin.

Oui c'est ce que suggere l'article, mais en fait ca eparpille egalement l'armee Ukrainienne de la meme facon alors qu'elle a deja fort a faire. En plus de faire prendre des risques au Nord qui etait relativement epargne ces derniers temps (mais constamment sous la menace avec l'alliance bielorusse).
La encore je ne vois aucun interet pour les ukrainiens en fait.

Comme tu l'as dit plus haut :
Il est evident que les vrais strateges militaires ne vont pas exposer leurs plans aux journalistes du monde entier ni a ces experts.

On sait pas du coup LA Stratégie.
 

lafoy-china

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La Russie déploie des armes nucléaires tactiques en Biélorussie


MOSCOU (Reuters) - La Russie a mis en oeuvre jeudi son projet de déploiement d'armes nucléaires tactiques en Biélorussie, dont le président a déclaré que des têtes nucléaires étaient en cours d'acheminement, conformément à une annonce de Vladimir Poutine plus tôt cette année.

Communique : Il s'agit d'une démarche inédite depuis 1991, alors que Moscou n'avait jamais installé d'armes nucléaires hors de ses frontières après la chute de l'Union soviétique.

Le projet avait été dévoilé par Vladimir Poutine lors d'un entretien à la télévision publique russe le 25 mars, le chef du Kremlin reprochant aux Etats-Unis et à leurs alliés occidentaux de livrer à la Russie une guerre par procuration en soutenant et en armant l'Ukraine.
Ce déploiement d'armes nucléaires en Biélorussie a été condamné par les Etats-Unis. Le porte-parole du département d'Etat américain a toutefois déclaré jeudi que Washington n'estimait pas nécessaire un quelconque ajustement de sa posture nucléaire et que rien d'indiquait que la Russie se préparait à recourir à l'arme nucléaire.

A l'issue d'un entretien avec son homologue biélorusse jeudi à Minsk, le ministre russe de la Défense a dit que l'Occident "livrait essentiellement une guerre non déclarée" à la Russie et la Biélorussie, selon des propos rapportés par ses services.
Sergueï Choigou a ajouté que les Occidentaux faisaient tout leur possible pour "prolonger et intensifier le conflit armé en Ukraine".

Le président biélorusse Alexandre Loukachenko a fait savoir que des armes tactiques nucléaires russes étaient déjà en cours d'acheminement à la suite d'un décret en ce sens signé par Vladimir Poutine. Le Kremlin n'a pas confirmé cette annonce.
Interrogé par des journalistes, Alexandre Loukachenko a déclaré qu'il était "possible" que ces armes se trouvent déjà en Biélorussie, laquelle partage des frontières avec trois pays membres de l'Otan - Pologne, Lituanie et Lettonie.

Sergueï Choigou a indiqué que les militaires biélorusses ont reçu une formation appropriée et que les deux pays pourraient prendre des mesures supplémentaires pour garantir leur sécurité.

"Les activités militaires de l'Otan sont devenues aussi agressives que possible", a dénoncé le ministre russe de la Défense, d'après les commentaires rapportés par ses services.

 
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La Russie déploie des armes nucléaires tactiques en Biélorussie


MOSCOU (Reuters) - La Russie a mis en oeuvre jeudi son projet de déploiement d'armes nucléaires tactiques en Biélorussie, dont le président a déclaré que des têtes nucléaires étaient en cours d'acheminement, conformément à une annonce de Vladimir Poutine plus tôt cette année.

Communique : Il s'agit d'une démarche inédite depuis 1991, alors que Moscou n'avait jamais installé d'armes nucléaires hors de ses frontières après la chute de l'Union soviétique.

Le projet avait été dévoilé par Vladimir Poutine lors d'un entretien à la télévision publique russe le 25 mars, le chef du Kremlin reprochant aux Etats-Unis et à leurs alliés occidentaux de livrer à la Russie une guerre par procuration en soutenant et en armant l'Ukraine.
Ce déploiement d'armes nucléaires en Biélorussie a été condamné par les Etats-Unis. Le porte-parole du département d'Etat américain a toutefois déclaré jeudi que Washington n'estimait pas nécessaire un quelconque ajustement de sa posture nucléaire et que rien d'indiquait que la Russie se préparait à recourir à l'arme nucléaire.

A l'issue d'un entretien avec son homologue biélorusse jeudi à Minsk, le ministre russe de la Défense a dit que l'Occident "livrait essentiellement une guerre non déclarée" à la Russie et la Biélorussie, selon des propos rapportés par ses services.
Sergueï Choigou a ajouté que les Occidentaux faisaient tout leur possible pour "prolonger et intensifier le conflit armé en Ukraine".

Le président biélorusse Alexandre Loukachenko a fait savoir que des armes tactiques nucléaires russes étaient déjà en cours d'acheminement à la suite d'un décret en ce sens signé par Vladimir Poutine. Le Kremlin n'a pas confirmé cette annonce.
Interrogé par des journalistes, Alexandre Loukachenko a déclaré qu'il était "possible" que ces armes se trouvent déjà en Biélorussie, laquelle partage des frontières avec trois pays membres de l'Otan - Pologne, Lituanie et Lettonie.

Sergueï Choigou a indiqué que les militaires biélorusses ont reçu une formation appropriée et que les deux pays pourraient prendre des mesures supplémentaires pour garantir leur sécurité.

"Les activités militaires de l'Otan sont devenues aussi agressives que possible", a dénoncé le ministre russe de la Défense, d'après les commentaires rapportés par ses services.

N'oublions pas que les supposés déploiements d'ogives nucléaire en Ukraine étaient un des prétextes de Poutine pour l'invasion.

Bref, c'est pas mieux que les Etats-Unis. Nous on a le droit parcequ'on est les gentils, mais vous non parceque vous êtes les méchants.


Attendons de voir ce que la Chine va dire de ça. Ils vont probablement relancer la patate en disant que les Etats-Unis ont des missiles nucléaires dans d'autres pays aussi.
 

lafoy-china

Modo en rolls
Membre du personnel
08 Mar 2009
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Hong-Kong - Dongguan - Beijing - Paris -
N'oublions pas que les supposés déploiements d'ogives nucléaire en Ukraine étaient un des prétextes de Poutine pour l'invasion.

Bref, c'est pas mieux que les Etats-Unis. Nous on a le droit parcequ'on est les gentils, mais vous non parceque vous êtes les méchants.

Attendons de voir ce que la Chine va dire de ça. Ils vont probablement relancer la patate en disant que les Etats-Unis ont des missiles nucléaires dans d'autres pays aussi.
Ce ne sont pas les silos intercontinentaux terrestres qui sont un probleme , ils sont parfaitement repertories et localises , la reelle menace provient des SSBN qui sont eux invisibles ... Quand aux missiles nucleaires tactiques de courtes portees ou de moyennes portees strategiques ils sont generalement transportes par vehicules mobiles ou utlises par voies aeriennes diverses , charges d' ogives et meme interceptes en vol ca ne change pas grand chose sur la finalite , ils liberent leurs charges , objectifs atteints ou pas ...

Pour le moment ca gesticule , ca use de moyens de dissuasion afin de prevenir une intervention de l' OTAN ... Apres ?
 

chwpaul

Alpha & Oméga
20 Juil 2009
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N'oublions pas que les supposés déploiements d'ogives nucléaire en Ukraine étaient un des prétextes de Poutine pour l'invasion.

Bref, c'est pas mieux que les Etats-Unis. Nous on a le droit parcequ'on est les gentils, mais vous non parceque vous êtes les méchants.


Attendons de voir ce que la Chine va dire de ça. Ils vont probablement relancer la patate en disant que les Etats-Unis ont des missiles nucléaires dans d'autres pays aussi.
Ce que vous dites est vrai. Les États-Unis ont déployé des armes nucléaires dans des pays européens.
Je pense que la Russie agit ainsi parce que le Royaume-Uni a donné à l'Ukraine une bombe à l'uranium appauvri, une bombe dont les dangers sont connus de tous, et il est étrange que les grands médias européens et américains gardent le silence à ce sujet.
 

lafoy-china

Modo en rolls
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Ce que vous dites est vrai. Les États-Unis ont déployé des armes nucléaires dans des pays européens.
Je pense que la Russie agit ainsi parce que le Royaume-Uni a donné à l'Ukraine une bombe à l'uranium appauvri, une bombe dont les dangers sont connus de tous, et il est étrange que les grands médias européens et américains gardent le silence à ce sujet.
Pas une bombe , des obus pour les chars , arrete d' extrapoler ...

 

chwpaul

Alpha & Oméga
20 Juil 2009
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Les dangers des munitions à l'uranium appauvri sont principalement les suivants :

1. contamination radioactive : les munitions à l'uranium appauvri libèrent de la poudre d'uranium et d'autres substances radioactives qui peuvent être inhalées ou ingérées, entraînant une contamination radioactive. Le risque de contamination radioactive est plus important si les munitions à l'uranium appauvri sont utilisées en grandes quantités ou si le lieu d'utilisation est une zone densément peuplée, telle qu'une zone résidentielle ou une terre agricole.

2) Dommages environnementaux : l'utilisation de munitions à l'uranium appauvri peut entraîner des dommages environnementaux, la poudre d'uranium et d'autres polluants contaminant les ressources environnementales telles que le sol, l'eau et l'air, et affectant l'équilibre écologique et la diversité des espèces.

3) Risques potentiels pour la santé : la poudre d'uranium libérée lors de l'utilisation de munitions à l'uranium appauvri peut être inhalée ou ingérée par le corps humain, ce qui entraîne des risques potentiels pour la santé humaine. La radioactivité de la poudre d'uranium peut provoquer des maladies telles que le cancer et des malformations congénitales, tandis que la poudre d'uranium peut également endommager des organes tels que les poumons, les reins et le système nerveux.

Utilisation historique de munitions à l'uranium appauvri
En 1999, l'OTAN, dirigée par les États-Unis, a lancé une campagne de bombardement contre la RFY qui a duré 78 jours sans l'approbation du Conseil de sécurité des Nations unies. Pendant cette période, l'OTAN a largué 15 tonnes d'obus à l'uranium appauvri. Conséquence directe : le taux de cancer en Serbie continue d'augmenter aujourd'hui. Jusqu'à présent, environ 35 000 personnes meurent chaque année en Serbie et environ 25 000 meurent de maladies malignes.
 

Ichigo

Membre Bronze
04 Mai 2023
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Utilisation historique de munitions à l'uranium appauvri
En 1999, l'OTAN, dirigée par les États-Unis, a lancé une campagne de bombardement contre la RFY qui a duré 78 jours sans l'approbation du Conseil de sécurité des Nations unies. Pendant cette période, l'OTAN a largué 15 tonnes d'obus à l'uranium appauvri. Conséquence directe : le taux de cancer en Serbie continue d'augmenter aujourd'hui. Jusqu'à présent, environ 35 000 personnes meurent chaque année en Serbie et environ 25 000 meurent de maladies malignes.
Il y a plus récent :
https://www.tdg.ch/les-usa-ont-utilise-des-obus-a-l-uranium-appauvri-372170868006

Les USA aiment beaucoup utiliser ces munitions.
 

Elise D

Dieu créateur
15 Mai 2014
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Shanghai
Les dangers des munitions à l'uranium appauvri sont principalement les suivants :

1. contamination radioactive : les munitions à l'uranium appauvri libèrent de la poudre d'uranium et d'autres substances radioactives qui peuvent être inhalées ou ingérées, entraînant une contamination radioactive. Le risque de contamination radioactive est plus important si les munitions à l'uranium appauvri sont utilisées en grandes quantités ou si le lieu d'utilisation est une zone densément peuplée, telle qu'une zone résidentielle ou une terre agricole.

2) Dommages environnementaux : l'utilisation de munitions à l'uranium appauvri peut entraîner des dommages environnementaux, la poudre d'uranium et d'autres polluants contaminant les ressources environnementales telles que le sol, l'eau et l'air, et affectant l'équilibre écologique et la diversité des espèces.

3) Risques potentiels pour la santé : la poudre d'uranium libérée lors de l'utilisation de munitions à l'uranium appauvri peut être inhalée ou ingérée par le corps humain, ce qui entraîne des risques potentiels pour la santé humaine. La radioactivité de la poudre d'uranium peut provoquer des maladies telles que le cancer et des malformations congénitales, tandis que la poudre d'uranium peut également endommager des organes tels que les poumons, les reins et le système nerveux.

Utilisation historique de munitions à l'uranium appauvri
En 1999, l'OTAN, dirigée par les États-Unis, a lancé une campagne de bombardement contre la RFY qui a duré 78 jours sans l'approbation du Conseil de sécurité des Nations unies. Pendant cette période, l'OTAN a largué 15 tonnes d'obus à l'uranium appauvri. Conséquence directe : le taux de cancer en Serbie continue d'augmenter aujourd'hui. Jusqu'à présent, environ 35 000 personnes meurent chaque année en Serbie et environ 25 000 meurent de maladies malignes.
Tu connais la signification de « appauvri » dans uranium appauvri ?
C’est effectivement polluant, comme le plomb peut l’être, mais ça n’a rien d’une arme nucléaire.
 

vsaintonge

Membre Gold
03 Fev 2011
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Oui c'est ce que suggere l'article, mais en fait ca eparpille egalement l'armee Ukrainienne de la meme facon alors qu'elle a deja fort a faire. En plus de faire prendre des risques au Nord qui etait relativement epargne ces derniers temps (mais constamment sous la menace avec l'alliance bielorusse).
La encore je ne vois aucun interet pour les ukrainiens en fait.
Difficile pour nous d'y voir un intérêt puisqu'on ne connait pas le plan des ukrainiens qu'ils préparent j'imagine depuis des mois. Soit ces légions russes anti-Poutine ne font pas particulièrement parti du plan de la contre offensive mais les ukrainiens laissent faire si çà peut faire chier Poutine. Soit cela fait partie intégrante du plan ukrainien. Oui il y a peut être le but d'éparpiller les forces russes en les mettant dans le doute.
On peut aussi imaginer un dessin plus grand qui consiste à complètement contourner l'Ukraine via Belgorod pour entrer en Ukraine par l'autre coté. Bref, prendre les russes en sandwich. Pas forcément dans l'immédiat, mais à terme.
On peut tout imaginer et son contraire; mais on en saura probablement un peu plus bientôt.
 

guillaumeenchine

Troll triste
09 Sept 2019
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Difficile pour nous d'y voir un intérêt puisqu'on ne connait pas le plan des ukrainiens qu'ils préparent j'imagine depuis des mois. Soit ces légions russes anti-Poutine ne font pas particulièrement parti du plan de la contre offensive mais les ukrainiens laissent faire si çà peut faire chier Poutine. Soit cela fait partie intégrante du plan ukrainien. Oui il y a peut être le but d'éparpiller les forces russes en les mettant dans le doute.
On peut aussi imaginer un dessin plus grand qui consiste à complètement contourner l'Ukraine via Belgorod pour entrer en Ukraine par l'autre coté. Bref, prendre les russes en sandwich. Pas forcément dans l'immédiat, mais à terme.
On peut tout imaginer et son contraire; mais on en saura probablement un peu plus bientôt.

Cette petite incursion en territoire russe a pleins d'avantages:

1- Elle minimize la perte de Bakhmut.
2-Elle permet de "tester" les defenses russes (qui apparement sont tres permables).
3-Elle oblige les russes a renforcer la protection de leur frontieres. Ca fait des troupes en moins en ukraine.
4-Elle "terrorise" a peu de frais la population russe.
 

guillaumeenchine

Troll triste
09 Sept 2019
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Je regarde des fois les videos de 1420, un vloggeur russe qui interoge la population locale. J'ai ete etonne de voir le changement de ton apres les escarmouches de Belgorod.

La guerre, c'est toujours amusant quand ca se passe loin et que ca concerne les autres. Quand elle debarque a ta porte, etrangement, les discours va-t'en guerre ont tendance a s'espomper. C'est exactement ce qui ressortaient de ces videos.

Il est bon que la guerre s'invite dans le quotidiens des russes. Ca va peut-etre les faire reflechir.