Vladimir Poutine, Russie, Ukraine

lafoy-china

Modo en rolls
Membre du personnel
08 Mar 2009
19 819
11 764
198
Hong-Kong - Dongguan - Beijing - Paris -
Ouais mais difficile de prétendre que c'était un drone météorologique.
Bonsoir Dgibe
De mon point de vu l' occasion etait trop belle pour tenter de recuperer une epave de Reaper a proximite de la Crimee , quitte a perdre un SU-27 en le percutant ,et en deversant du kerosene , si ce n' etait le cas il suffisait de l'allumer au canon de 30mm ,ou avec un missile air-air ... Les Reaper sont equipes de systemes d' autodestruction , reste a savoir si le SU-27 n' a pas endommage egalement les systemes de liaisons sattellites embarques situes sur la partie superieure , en complement ?


th.jpg
Connexe

Rapport au Congrès sur le transfert de grands systèmes aériens sans pilote à l'Ukraine


3 mars 2023 12:52 PM

Ce qui suit est le rapport du 1er mars 2023 du Congressional Research Service, Large Unmanned Aerial System (UAS) Transfer to Ukraine : Issues for Congress.


Extrait du rapport Au milieu de l'année 2022, l'Ukraine aurait demandé à l'administration Biden de lui transférer de grands systèmes aériens sans pilote (UAS) avancés. L'Ukraine affirme que l'accès à ces systèmes d'armes améliorerait ses opérations aériennes contre les forces terrestres russes. En outre, l'armée de l'air américaine aurait proposé le transfert de MQ-9 Reaper UAS à l'Ukraine au printemps 2022. Certains membres du Congrès ont exprimé leur soutien à l'envoi de grands UAS à l'Ukraine. Par exemple, le 21 septembre 2022, un groupe bipartisan de 17 membres de la Chambre des représentants a écrit au secrétaire à la défense Lloyd Austin pour lui faire part de son soutien au transfert d'UAS tels que le MQ-1C Gray Eagle ou le MQ-9A Reaper. De même, le 22 novembre 2022, un groupe bipartisan de 16 sénateurs a également écrit au secrétaire Austin pour lui faire part de son soutien au transfert du MQ-1C Gray Eagle. Le Congrès a autorisé le transfert d'UAS armés à l'Ukraine (par le biais de l'Initiative d'assistance à la sécurité de l'Ukraine) dans la loi d'autorisation de la défense nationale James M. Inhofe pour l'exercice 2023, P.L. 117-263, §1241(b). L'administration aurait exprimé la crainte que la Russie ne s'empare de certains composants électroniques sensibles de ces aéronefs, tels que les caméras électro-optiques/infrarouges, et ne les exploite. Cet Insight aborde les questions potentielles que le Congrès pourrait examiner si l'administration propose un transfert potentiel de grands UAS à l'Ukraine au fur et à mesure de l'évolution de la situation dans la zone de conflit.

Les grands UAS tels que le MQ-1C Gray Eagle et le MQ-9A Reaper, parfois appelés UAS de moyenne altitude et de longue endurance, assurent une surveillance et une reconnaissance continues et peuvent être équipés d'armes telles que le missile AGM-114 Hellfire II, la bombe guidée par laser GBU-12 Paveway II et la munition d'attaque directe conjointe GBU-38 (JDAM). Les grands UAS ont besoin d'une piste de 5 000 pieds pour décoller et atterrir, ainsi que d'une station de contrôle au sol (GCS) pouvant accueillir plusieurs équipages de deux personnes pour piloter l'aéronef. Le signal de radiofréquence reliant l'aéronef à la station de contrôle au sol peut être en visibilité directe ou relayé par une autre plateforme aérienne ou un satellite. (Pour plus d'informations, voir le CRS Report R47188, Unmanned Aircraft Systems : Rôles, missions et concepts futurs).

Les États-Unis ont fourni des UAS de petite et moyenne taille à l'Ukraine. L'administration Biden a d'abord annoncé le transfert de ces UAS à l'Ukraine en mars 2022, y compris le Phoenix Ghost et le Switchblade, classés comme UAS tactiques, et le RQ-20B Puma AE, un UAS de reconnaissance. En août 2022, l'administration a annoncé le transfert prévu de l'UAS de surveillance ScanEagle moyen pour améliorer la capacité de l'armée ukrainienne à trouver et cibler l'artillerie russe et les positions des troupes.


Report to Congress on Large Unmanned Aerial System Transfer to Ukraine

1599602124680.png
15 mars 2023
 
Dernière édition:

lafoy-china

Modo en rolls
Membre du personnel
08 Mar 2009
19 819
11 764
198
Hong-Kong - Dongguan - Beijing - Paris -
Il est peu probable que la Russie récupère quoi que ce soit d'utile d'un drone américain abattu, a déclaré jeudi le secrétaire de presse du Pentagone.

16 mars 2023 - 6:32 PM

La Russie cherche probablement à récupérer un drone américain MQ-9 tombé en mer Noire après qu'un avion russe l'a heurté, endommageant son hélice. Les États-Unis ont décidé d'abattre le drone après l'avoir jugé incontrôlable en raison des dommages qu'il avait subis, a rapporté USNI News.

Communique :
En abattant le drone, les États-Unis ont pris des mesures pour le protéger, a déclaré le secrétaire de presse du Pentagone, le général de brigade Patrick Ryder, bien qu'il ait refusé d'entrer dans les détails. Le drone est également tombé en eau profonde, ce qui a rendu les opérations de récupération plus difficiles.

"Le point essentiel est qu'il s'agit d'une propriété américaine et d'un outil de renseignement, de surveillance et de reconnaissance", a déclaré M. Ryder à la presse. "Une fois encore, nous disposons de capacités et de moyens pour protéger et sauvegarder les informations, que nous avons prises, mais je dois m'en tenir là.

Le secrétaire du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie, Nikolai Patrushev, a déclaré à une chaîne de télévision russe que la Russie essaierait de récupérer le drone, bien qu'il ne soit pas certain que le pays y parvienne, selon le site des médias d'État russes TASS.

M. Ryder a reconnu l'existence d'informations selon lesquelles la Russie aurait déjà récupéré certaines parties du drone, mais il n'a pas pu les corroborer.

D'après les observateurs de navires, la Russie s'est montrée plus active en mer Noire mercredi.

" ***MISE A JOUR***#La marine russe (/FSB) est active dans le nord de la mer Noire, au large de Sébastopol, en Crimée, aujourd'hui. Les nuages cachent cependant une grande partie de la zone.

En général, il s'agit d'une augmentation des niveaux d'activité. Ils avaient beaucoup diminué après l'attaque du drone maritime ukrainien en octobre de l'année dernière#OSINT pic.twitter.com/upM2iiIr2R

- H I Sutton (@CovertShores) 15 mars 2023 "

La flotte russe de la mer Noire est restée près de la côte dans les ports de Sébastopol et de Novorossiysk en raison des attaques des forces ukrainiennes, qui ont notamment utilisé un drone pour attaquer le port de Sébastopol, a rapporté précédemment USNI News.

Les efforts de récupération sont compliqués en raison de la profondeur à laquelle le drone est tombé, a déclaré le président de l'état-major interarmées, le général Mark Milley, lors d'une conférence de presse tenue mercredi à l'issue d'une réunion du groupe de contact avec l'Ukraine.

"Il s'agit probablement d'une profondeur de 4 000 ou 5 000 pieds d'eau, quelque chose comme ça. Toute opération de récupération est donc très difficile à cette profondeur, pour qui que ce soit", a déclaré M. Milley.

Les États-Unis n'ont pas non plus de navires de guerre en mer Noire, qui est fermée aux navires de guerre des pays autres que ceux de la mer Noire. Les États-Unis pourraient demander l'aide d'un pays allié, comme la Roumanie, mais M. Ryder n'a pas précisé si un allié ou un partenaire avait l'intention d'apporter son aide.

Une autre complication est que le drone s'est probablement brisé lorsqu'il a touché l'eau, a indiqué M. Milley.

"Il n'y a probablement pas grand-chose à récupérer, franchement", a-t-il déclaré. "En ce qui concerne la perte de renseignements sensibles, etc., nous prenons normalement des mesures d'atténuation, et nous en avons pris, de sorte que nous sommes convaincus que tout ce qui avait de la valeur n'en a plus.

Le Commandement européen des États-Unis a publié jeudi une vidéo déclassifiée du Su-27 russe percutant le drone MQ-9. La vidéo montre également l'avion russe libérant du carburant devant le MQ-9 avant la collision.

Il n'est pas inhabituel pour le Pentagone de publier des vidéos d'incidents tels que la collision avec le drone, a déclaré M. Ryder lors de la conférence de presse.

"Dans ce cas précis, compte tenu du comportement imprudent et dangereux des Russes et afin de démontrer publiquement le type d'actions qu'ils ont entreprises, nous avons estimé qu'il était important de fournir ces images", a déclaré M. Ryder. "Il est certain qu'il y a certaines considérations à prendre en compte lorsqu'il s'agit d'images, notamment la classification, afin de s'assurer que nous ne diffusons pas par inadvertance des informations sensibles. Mais dans ce cas, nous sommes en mesure d'y remédier et de fournir ces images".

17 mars 2023
 
Dernière édition:

lafoy-china

Modo en rolls
Membre du personnel
08 Mar 2009
19 819
11 764
198
Hong-Kong - Dongguan - Beijing - Paris -
Observatoire de la diplomatie : Poser les bases d'un accord de paix en Ukraine by Blaise Malley / Blaise Malley is a reporter for Responsible Statecraft. He is a former associate editor at The National Interest and reporter-researcher at The New Republic. His writing has appeared in The New Republic, The American Prospect, The American Conservative, and elsewhere. & Connor Echols / Connor Echols is a reporter for Responsible Statecraft. He was previously an associate editor at the Nonzero Foundation, where he co-wrote a weekly foreign policy newsletter. Echols recently completed a fellowship with the Center for Arabic Study Abroad in Amman, Jordan, and he received his bachelor’s degree from Northwestern University, where he studied journalism and Middle East and North African Studies

1679050018639.png

17 mars 2023

Kiev et Moscou semblent toujours déterminés à se battre, mais cela ne devrait pas empêcher l'Occident de planifier un moyen de mettre fin à la guerre.

Analyse : Alors que la guerre en Ukraine s'éternise, aucune des deux parties n'a indiqué qu'elle était prête à trouver une solution diplomatique à ce conflit. Mais cela ne signifie pas que les États-Unis - et d'autres pays susceptibles de jouer un rôle dans la facilitation d'un futur accord - ne devraient pas déjà préparer le terrain pour d'éventuelles négociations, affirme l'ancien diplomate américain Tom Pickering dans un récent essai publié dans Foreign Affairs.

M. Pickering expose en détail les mesures nécessaires qui permettraient à Washington, à Moscou et à Kiev d'être dans la meilleure position possible pour trouver une solution acceptable. "Toutes les parties au conflit ont clairement indiqué qu'elles pensaient qu'il était trop tôt pour la diplomatie", écrit M. Pickering, qui a été diplomate pendant plus de quarante ans, notamment en tant qu'ambassadeur en Russie au milieu des années 1990. "Mais à un moment donné, le temps des négociations viendra, et il est essentiel que les États-Unis planifient soigneusement ce jour.

"Ne pas le faire condamnerait Washington à une approche précipitée et mal pensée de la fin de la guerre - une erreur que les États-Unis ont commise dans tous les conflits sérieux dans lesquels ils se sont retrouvés impliqués depuis 1945. Aucune guerre ne se termine sans conséquences politiques. Soit les États-Unis s'engagent à façonner ces conséquences pour servir leurs intérêts, soit d'autres les façonneront à leur place".

Pickering définit trois phases importantes pour toute solution diplomatique : les préparatifs préalables, au cours desquels les différentes parties règlent leurs différends internes et commencent à communiquer avec les autres parties ; les pré-négociations, au cours desquelles les parties conviennent, entre autres, du lieu des négociations et des participants ; et enfin les pourparlers diplomatiques proprement dits.

"Comme les plans de bataille, les plans de paix peuvent ne pas survivre au premier contact avec l'ennemi, mais le travail préparatoire effectué avant les négociations permet d'éclairer la prise de décision et d'améliorer les chances d'une issue favorable", écrit-il.

Chacune de ces étapes nécessitera de se confronter à des questions difficiles. À ce stade, du point de vue de Washington, il est primordial d'entamer le processus de préparation préalable.

"On ne sait pas encore quand il sera possible de progresser vers la phase suivante du rétablissement de la paix - les pré-négociations. Les dirigeants mondiaux ont intensifié leurs appels à la paix, et Washington et d'autres tierces parties ont entamé des contacts informels et confidentiels avec les autres parties afin d'évaluer leur attitude à l'égard de la diplomatie. Mais le chemin vers les pré-négociations est parfois sinueux. Les efforts visant à mettre de l'ordre dans les affaires internes sont extrêmement utiles pour préparer des stratégies, mais ils sont également difficiles, imprévisibles et constamment sujets à des changements", écrit M. Pickering.

Dans le reste de l'article, M. Pickering suggère des réponses possibles à de nombreuses autres questions centrales, tout en reconnaissant qu'aucune d'entre elles ne sera simple à résoudre.

"La Russie et l'Ukraine ne sont pas encore prêtes pour des discussions directes. Mais avec prudence et confidentialité, les dirigeants des États-Unis et d'autres tiers importants devraient accélérer leurs préparatifs et entamer des pré-négociations", conclut-il. "Sinon, la Russie et l'Ukraine pourraient tomber dans un cercle vicieux d'auto-illusion, de refus de la diplomatie et de guerre sans fin.

In other diplomatic news related to the war in Ukraine :

- Selon le
Wall Street Journal, le président chinois Xi Jinping prévoit d'appeler le dirigeant ukrainien Volodymyr Zelensky la semaine prochaine, pour la première fois depuis l'invasion russe. Cette initiative, qui intervient trois semaines seulement après la publication par la Chine d'un "document de synthèse" sur la manière de mettre fin au conflit, souligne l'intérêt de M. Xi pour un rôle de médiateur entre les parties belligérantes. M. Xi devrait également rencontrer le président russe Vladimir Poutine à Moscou.

- Selon le
Wall Street Journal, le secrétaire d'État Antony Blinken s'est rendu cette semaine en Éthiopie et au Niger dans le cadre des efforts déployés par l'administration Biden pour contrer l'influence de la Russie et de la Chine en Afrique. La vice-présidente Kamala Harris a elle aussi prévu de se rendre au Ghana, en Tanzanie et en Zambie à la fin du mois.

17 mars 2023
17 mars 2023
17 mars 2023
 
Dernière édition:

lafoy-china

Modo en rolls
Membre du personnel
08 Mar 2009
19 819
11 764
198
Hong-Kong - Dongguan - Beijing - Paris -
Conférence de presse régulière du porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Wang Wenbin, le 17 mars 2023 ( extraits )

CCTV : La Chine a annoncé aujourd'hui que le président Xi Jinping effectuera une visite d'État en Russie. Pourriez-vous nous faire part du programme de cette visite ? Quels objectifs la Chine espère-t-elle atteindre grâce à cette visite ?

Wang Wenbin :
Ces dernières années, le président Xi Jinping et le président Vladimir Poutine ont entretenu des échanges étroits. Ils ont tracé la voie et donné des orientations pour que le partenariat stratégique global de coordination entre la Chine et la Russie connaisse une croissance soutenue et régulière en vue d'une nouvelle ère. Les deux parties ont trouvé la voie de relations entre grands pays caractérisées par la confiance stratégique, le bon voisinage et la coopération, établissant ainsi un nouveau modèle pour les relations internationales. Au cours de sa prochaine visite d'État en Russie, le président Xi aura un échange de vues approfondi avec le président Poutine sur les relations bilatérales et les grandes questions internationales et régionales d'intérêt commun, renforcera la coordination stratégique et la coopération pratique entre les deux pays et donnera un nouvel élan à la croissance des relations bilatérales.

À l'heure actuelle, une situation inédite depuis un siècle évolue à un rythme plus rapide et le monde est entré dans une nouvelle période d'instabilité et de transformation. La Chine et la Russie sont des membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies et des pays majeurs, et l'importance et l'influence des relations Chine-Russie dépassent largement le cadre bilatéral. 

La prochaine visite d'État du président Xi en Russie sera un voyage d'amitié. Elle permettra d'approfondir la confiance et la compréhension mutuelles entre la Chine et la Russie et de consolider le fondement politique et le soutien public de l'amitié de longue date entre les deux peuples.

La visite du président Xi sera un voyage de coopération. Elle stimulera la coopération bilatérale mutuellement bénéfique dans tous les domaines, formera une plus grande synergie et approfondira la coopération entre l'initiative "la Ceinture et la Route" et l'Union économique eurasienne, et aidera les deux pays à atteindre leurs objectifs respectifs de développement et de rajeunissement.

La visite du président Xi sera un voyage pour la paix. Sur la base de la non-alliance, de la non-confrontation et du non-ciblage d'une tierce partie, la Chine et la Russie continueront à pratiquer un véritable multilatéralisme, à promouvoir une plus grande démocratie dans les relations internationales, à œuvrer à la construction d'un monde multipolaire, à améliorer la gouvernance mondiale et à contribuer au développement et au progrès dans le monde. La Chine maintiendra une position objective et équitable sur la crise ukrainienne et jouera un rôle constructif dans la promotion des pourparlers de paix.

Agence de presse Xinhua : Malgré le marasme de l'économie mondiale, la coopération pratique entre la Chine et la Russie s'est développée de manière constante. Quel effet la prochaine visite du président Xi Jinping en Russie aura-t-elle sur le renforcement de la coopération pratique bilatérale ? Quelles sont les attentes de la Chine ?

Wang Wenbin :
La Chine et la Russie sont l'une pour l'autre les plus grands voisins et les principaux marchés émergents, et la coopération entre les deux pays bénéficie d'une forte résilience, d'un vaste potentiel et d'une grande marge de manœuvre. La Chine et la Russie ont continué d'approfondir et d'étendre leur coopération pratique dans tous les domaines, guidées par le principe du respect mutuel et des avantages réciproques. Il en va de l'intérêt fondamental des deux pays et des deux peuples.

Cette année marque le début du nouveau voyage de la Chine vers la construction d'un pays socialiste moderne à tous égards. Nous allons accélérer un développement de haute qualité, étendre une ouverture de haut niveau et favoriser un nouveau paradigme de développement. Nous pensons que cela offrira de nouvelles opportunités aux pays du monde, y compris à la Russie. 

Au cours de la visite du président Xi en Russie, les deux chefs d'État auront un échange de vues approfondi sur les questions d'intérêt mutuel liées à la coopération pratique. Suivant le principe du respect mutuel et du bénéfice mutuel, les deux parties continueront à prendre des mesures concrètes pour rechercher une plus grande synergie entre l'initiative "la Ceinture et la Route" et l'Union économique eurasienne, maintenir conjointement les chaînes industrielles et d'approvisionnement stables et sans entraves, intensifier les échanges à différents niveaux, cimenter le soutien public aux relations amicales entre les deux pays, travailler ensemble pour le progrès soutenu de la coopération Chine-Russie, apporter plus de bénéfices aux deux peuples et injecter plus d'énergie positive dans la reprise économique mondiale.

The Hindu : Nous avons vu le compte rendu de la conversation téléphonique que le ministre des affaires étrangères Qin Gang a eue avec son homologue ukrainien. Je voulais juste savoir s'ils avaient discuté d'une éventuelle conversation téléphonique entre le président Xi Jinping et le président Zelenskyy ? Cette conversation pourrait-elle avoir lieu la semaine prochaine ? 

Wang Wenbin :
Vous avez dû apprendre de quoi les deux parties ont principalement parlé puisque vous avez lu le compte-rendu. La position de la Chine sur la crise ukrainienne est cohérente et claire. Nous maintenons la communication avec toutes les parties.

CGTN : Certains hommes politiques occidentaux décrivent la relation entre la Chine et la Russie comme une alliance du mal ou une alliance de l'autocratie, estimant que des relations plus étroites entre la Chine et la Russie constitueraient un défi pour l'ordre international. Lors de sa visite en Russie, le président Xi discutera-t-il avec le président Poutine de la formation d'une alliance ? Et discuteront-ils de l'établissement d'un ordre international dominé par la Chine et la Russie ?

Wang Wenbin : Les relations entre la Chine et la Russie sont fondées sur le principe de non-alliance, de non-confrontation et de non-ciblage d'une tierce partie. Les deux pays suivent toujours la voie du partenariat plutôt que de l'alliance et du dialogue plutôt que de la confrontation, et développent un nouveau type de relations entre grands pays, caractérisées par le respect mutuel, la coexistence pacifique et la coopération gagnant-gagnant.

La Chine s'est engagée en faveur du système international centré sur les Nations unies et de l'ordre international étayé par le droit international. Nous défendons un véritable multilatéralisme, œuvrons en faveur d'un monde multipolaire et d'une plus grande démocratie dans les relations internationales, et rendons la gouvernance mondiale plus juste et équitable. La façon dont la Chine et la Russie développent leur partenariat stratégique de coordination profitera aux deux peuples et au monde entier. Elle est totalement différente de ce que certains pays ont fait, notamment en s'accrochant à la mentalité de la guerre froide, en se liguant contre d'autres pays, en créant des cliques et en attisant la confrontation des blocs, et en s'engageant dans des pratiques hégémoniques, de domination et d'intimidation.

Au cours de sa visite en Russie, le président Xi procédera à un échange de vues approfondi avec le président Poutine sur les relations bilatérales et les grandes questions internationales et régionales, élaborera conjointement un nouveau plan pour le développement des relations bilatérales et approfondira encore la coopération mutuellement bénéfique entre la Chine et la Russie dans tous les domaines.

Shenzhen TV : Récemment, certains médias ont affirmé que la Chine fournissait une aide militaire et des articles à double usage à la Russie et qu'elle l'aidait à contourner systématiquement les sanctions. La question des différentes formes d'aide chinoise à la Russie sera-t-elle abordée lors de la rencontre entre les deux présidents ?

Wang Wenbin :
La Chine s'engage dans une coopération économique et commerciale normale avec tous les pays, y compris la Russie, sur la base de l'égalité et du bénéfice mutuel. La coopération entre la Chine et la Russie est tout à fait transparente. Elle a pour but d'apporter des avantages aux deux peuples et de promouvoir la croissance mondiale. Elle est libre de toute perturbation ou coercition de la part d'une tierce partie.

Je tiens à rappeler que la Chine gère toujours les exportations d'articles militaires de manière prudente et responsable et qu'elle réglemente les exportations d'articles à double usage conformément aux lois et réglementations en vigueur. Dans le même temps, nous sommes toujours opposés aux sanctions unilatérales et à la juridiction des armes longues qui ne reposent ni sur le droit international ni sur le mandat du Conseil de sécurité des Nations unies. La position et les pratiques cohérentes de la Chine contrastent fortement avec les actes de certains pays qui appliquent deux poids deux mesures en matière de ventes d'armes et qui continuent à jeter de l'huile sur le feu dans la crise ukrainienne.

China Daily : Il y a peu, la Chine a publié un document intitulé "Position de la Chine sur le règlement politique de la crise ukrainienne". La Russie a réagi positivement à ce document. Le président Xi va-t-il développer davantage la position et la proposition de la Chine à la Russie au cours de sa visite, et tenter d'influencer la Russie pour un règlement politique de la crise ukrainienne ?

Wang Wenbin :
La visite du président Xi en Russie concerne également la paix. La sauvegarde de la paix dans le monde et la promotion du développement commun sont les objectifs de notre politique étrangère. Sur la question de l'Ukraine, la Chine se place toujours du côté de la paix et du dialogue et du bon côté de l'histoire. La position de la Chine sur le règlement politique de la crise ukrainienne, récemment publiée, réitère les idées fondamentales de l'appel du président Xi à des efforts conjoints dans quatre domaines, quatre principes et trois observations. Elle expose pleinement la position objective et équitable de la Chine sur la question de l'Ukraine. Ce que nous demandons se résume à soutenir les pourparlers pour la paix.

Nous avons toujours pensé que le dialogue politique était le seul moyen de résoudre les conflits et les différends. Attiser les flammes, alimenter la lutte, les sanctions unilatérales et la pression maximale ne feront qu'attiser les tensions et aggraver la situation. Cela ne répond pas aux intérêts et aux attentes de la grande majorité des pays du monde. La Chine maintiendra une position objective et juste sur la crise ukrainienne et d'autres questions internationales et régionales sensibles, et continuera à jouer un rôle constructif dans le règlement politique de la crise.

RIA Novosti : Le président Xi visitera-t-il une autre ville que Moscou lors de son séjour en Russie ?

Wang Wenbin :
En ce qui concerne le programme de la visite du président Xi en Russie, nous communiquerons des informations en temps voulu. Nous vous invitons à consulter régulièrement notre site pour obtenir des mises à jour.

1677088214960.png
 

Dgibe

Dieu suprême
13 Mai 2016
3 567
1 515
163
40
Chengdu
Conférence de presse régulière du porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Wang Wenbin, le 17 mars 2023 ( extraits )

CCTV : La Chine a annoncé aujourd'hui que le président Xi Jinping effectuera une visite d'État en Russie. Pourriez-vous nous faire part du programme de cette visite ? Quels objectifs la Chine espère-t-elle atteindre grâce à cette visite ?

Wang Wenbin :
Ces dernières années, le président Xi Jinping et le président Vladimir Poutine ont entretenu des échanges étroits. Ils ont tracé la voie et donné des orientations pour que le partenariat stratégique global de coordination entre la Chine et la Russie connaisse une croissance soutenue et régulière en vue d'une nouvelle ère. Les deux parties ont trouvé la voie de relations entre grands pays caractérisées par la confiance stratégique, le bon voisinage et la coopération, établissant ainsi un nouveau modèle pour les relations internationales. Au cours de sa prochaine visite d'État en Russie, le président Xi aura un échange de vues approfondi avec le président Poutine sur les relations bilatérales et les grandes questions internationales et régionales d'intérêt commun, renforcera la coordination stratégique et la coopération pratique entre les deux pays et donnera un nouvel élan à la croissance des relations bilatérales.

À l'heure actuelle, une situation inédite depuis un siècle évolue à un rythme plus rapide et le monde est entré dans une nouvelle période d'instabilité et de transformation. La Chine et la Russie sont des membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies et des pays majeurs, et l'importance et l'influence des relations Chine-Russie dépassent largement le cadre bilatéral. 

La prochaine visite d'État du président Xi en Russie sera un voyage d'amitié. Elle permettra d'approfondir la confiance et la compréhension mutuelles entre la Chine et la Russie et de consolider le fondement politique et le soutien public de l'amitié de longue date entre les deux peuples.

La visite du président Xi sera un voyage de coopération. Elle stimulera la coopération bilatérale mutuellement bénéfique dans tous les domaines, formera une plus grande synergie et approfondira la coopération entre l'initiative "la Ceinture et la Route" et l'Union économique eurasienne, et aidera les deux pays à atteindre leurs objectifs respectifs de développement et de rajeunissement.

La visite du président Xi sera un voyage pour la paix. Sur la base de la non-alliance, de la non-confrontation et du non-ciblage d'une tierce partie, la Chine et la Russie continueront à pratiquer un véritable multilatéralisme, à promouvoir une plus grande démocratie dans les relations internationales, à œuvrer à la construction d'un monde multipolaire, à améliorer la gouvernance mondiale et à contribuer au développement et au progrès dans le monde. La Chine maintiendra une position objective et équitable sur la crise ukrainienne et jouera un rôle constructif dans la promotion des pourparlers de paix.

Agence de presse Xinhua : Malgré le marasme de l'économie mondiale, la coopération pratique entre la Chine et la Russie s'est développée de manière constante. Quel effet la prochaine visite du président Xi Jinping en Russie aura-t-elle sur le renforcement de la coopération pratique bilatérale ? Quelles sont les attentes de la Chine ?

Wang Wenbin :
La Chine et la Russie sont l'une pour l'autre les plus grands voisins et les principaux marchés émergents, et la coopération entre les deux pays bénéficie d'une forte résilience, d'un vaste potentiel et d'une grande marge de manœuvre. La Chine et la Russie ont continué d'approfondir et d'étendre leur coopération pratique dans tous les domaines, guidées par le principe du respect mutuel et des avantages réciproques. Il en va de l'intérêt fondamental des deux pays et des deux peuples.

Cette année marque le début du nouveau voyage de la Chine vers la construction d'un pays socialiste moderne à tous égards. Nous allons accélérer un développement de haute qualité, étendre une ouverture de haut niveau et favoriser un nouveau paradigme de développement. Nous pensons que cela offrira de nouvelles opportunités aux pays du monde, y compris à la Russie. 

Au cours de la visite du président Xi en Russie, les deux chefs d'État auront un échange de vues approfondi sur les questions d'intérêt mutuel liées à la coopération pratique. Suivant le principe du respect mutuel et du bénéfice mutuel, les deux parties continueront à prendre des mesures concrètes pour rechercher une plus grande synergie entre l'initiative "la Ceinture et la Route" et l'Union économique eurasienne, maintenir conjointement les chaînes industrielles et d'approvisionnement stables et sans entraves, intensifier les échanges à différents niveaux, cimenter le soutien public aux relations amicales entre les deux pays, travailler ensemble pour le progrès soutenu de la coopération Chine-Russie, apporter plus de bénéfices aux deux peuples et injecter plus d'énergie positive dans la reprise économique mondiale.

The Hindu : Nous avons vu le compte rendu de la conversation téléphonique que le ministre des affaires étrangères Qin Gang a eue avec son homologue ukrainien. Je voulais juste savoir s'ils avaient discuté d'une éventuelle conversation téléphonique entre le président Xi Jinping et le président Zelenskyy ? Cette conversation pourrait-elle avoir lieu la semaine prochaine ? 

Wang Wenbin :
Vous avez dû apprendre de quoi les deux parties ont principalement parlé puisque vous avez lu le compte-rendu. La position de la Chine sur la crise ukrainienne est cohérente et claire. Nous maintenons la communication avec toutes les parties.

CGTN : Certains hommes politiques occidentaux décrivent la relation entre la Chine et la Russie comme une alliance du mal ou une alliance de l'autocratie, estimant que des relations plus étroites entre la Chine et la Russie constitueraient un défi pour l'ordre international. Lors de sa visite en Russie, le président Xi discutera-t-il avec le président Poutine de la formation d'une alliance ? Et discuteront-ils de l'établissement d'un ordre international dominé par la Chine et la Russie ?


Wang Wenbin : Les relations entre la Chine et la Russie sont fondées sur le principe de non-alliance, de non-confrontation et de non-ciblage d'une tierce partie. Les deux pays suivent toujours la voie du partenariat plutôt que de l'alliance et du dialogue plutôt que de la confrontation, et développent un nouveau type de relations entre grands pays, caractérisées par le respect mutuel, la coexistence pacifique et la coopération gagnant-gagnant.

La Chine s'est engagée en faveur du système international centré sur les Nations unies et de l'ordre international étayé par le droit international. Nous défendons un véritable multilatéralisme, œuvrons en faveur d'un monde multipolaire et d'une plus grande démocratie dans les relations internationales, et rendons la gouvernance mondiale plus juste et équitable. La façon dont la Chine et la Russie développent leur partenariat stratégique de coordination profitera aux deux peuples et au monde entier. Elle est totalement différente de ce que certains pays ont fait, notamment en s'accrochant à la mentalité de la guerre froide, en se liguant contre d'autres pays, en créant des cliques et en attisant la confrontation des blocs, et en s'engageant dans des pratiques hégémoniques, de domination et d'intimidation.

Au cours de sa visite en Russie, le président Xi procédera à un échange de vues approfondi avec le président Poutine sur les relations bilatérales et les grandes questions internationales et régionales, élaborera conjointement un nouveau plan pour le développement des relations bilatérales et approfondira encore la coopération mutuellement bénéfique entre la Chine et la Russie dans tous les domaines.

Shenzhen TV : Récemment, certains médias ont affirmé que la Chine fournissait une aide militaire et des articles à double usage à la Russie et qu'elle l'aidait à contourner systématiquement les sanctions. La question des différentes formes d'aide chinoise à la Russie sera-t-elle abordée lors de la rencontre entre les deux présidents ?

Wang Wenbin :
La Chine s'engage dans une coopération économique et commerciale normale avec tous les pays, y compris la Russie, sur la base de l'égalité et du bénéfice mutuel. La coopération entre la Chine et la Russie est tout à fait transparente. Elle a pour but d'apporter des avantages aux deux peuples et de promouvoir la croissance mondiale. Elle est libre de toute perturbation ou coercition de la part d'une tierce partie.

Je tiens à rappeler que la Chine gère toujours les exportations d'articles militaires de manière prudente et responsable et qu'elle réglemente les exportations d'articles à double usage conformément aux lois et réglementations en vigueur. Dans le même temps, nous sommes toujours opposés aux sanctions unilatérales et à la juridiction des armes longues qui ne reposent ni sur le droit international ni sur le mandat du Conseil de sécurité des Nations unies. La position et les pratiques cohérentes de la Chine contrastent fortement avec les actes de certains pays qui appliquent deux poids deux mesures en matière de ventes d'armes et qui continuent à jeter de l'huile sur le feu dans la crise ukrainienne.

China Daily : Il y a peu, la Chine a publié un document intitulé "Position de la Chine sur le règlement politique de la crise ukrainienne". La Russie a réagi positivement à ce document. Le président Xi va-t-il développer davantage la position et la proposition de la Chine à la Russie au cours de sa visite, et tenter d'influencer la Russie pour un règlement politique de la crise ukrainienne ?

Wang Wenbin :
La visite du président Xi en Russie concerne également la paix. La sauvegarde de la paix dans le monde et la promotion du développement commun sont les objectifs de notre politique étrangère. Sur la question de l'Ukraine, la Chine se place toujours du côté de la paix et du dialogue et du bon côté de l'histoire. La position de la Chine sur le règlement politique de la crise ukrainienne, récemment publiée, réitère les idées fondamentales de l'appel du président Xi à des efforts conjoints dans quatre domaines, quatre principes et trois observations. Elle expose pleinement la position objective et équitable de la Chine sur la question de l'Ukraine. Ce que nous demandons se résume à soutenir les pourparlers pour la paix.

Nous avons toujours pensé que le dialogue politique était le seul moyen de résoudre les conflits et les différends. Attiser les flammes, alimenter la lutte, les sanctions unilatérales et la pression maximale ne feront qu'attiser les tensions et aggraver la situation. Cela ne répond pas aux intérêts et aux attentes de la grande majorité des pays du monde. La Chine maintiendra une position objective et juste sur la crise ukrainienne et d'autres questions internationales et régionales sensibles, et continuera à jouer un rôle constructif dans le règlement politique de la crise.

RIA Novosti : Le président Xi visitera-t-il une autre ville que Moscou lors de son séjour en Russie ?

Wang Wenbin :
En ce qui concerne le programme de la visite du président Xi en Russie, nous communiquerons des informations en temps voulu. Nous vous invitons à consulter régulièrement notre site pour obtenir des mises à jour.

Voir la pièce jointe 130280
Ça me fait un peu peur lorsque la porte parole dit que la Chine se place du bon côté de l’histoire.

Autant je suis assez d’accord que la Chine est relativement plus “gentille” que d’autres pays (les états-Unis en tête).

Mais je ne sais pas si c’est mon interprétation, mais j’ai l’impression que ça sous-entend qu’une mega crise/guerre mondiale se dessine et que la Chine veut se poser en “gentil” la dedans, non responsable et que c’est la faute des autres.

Après j’ai souri en lisant qu’avec la Russie ils prônaient le “non-ciblage d’une tierce partie” (remarque états-Unis + Europe + Japon ça fait 3 et non pas une tierce partie :hum: ).
 

chwpaul

Alpha & Oméga
20 Juil 2009
3 476
949
173
Le monde ne serait-il pas plus paisible et plus heureux aujourd'hui si les gens continuait de prendre la route de la soie entre la Chine, l'Asie occidentale et le continent européense en se déplaçaient sur le dos des chameau, portant des poches d'eau fait en peau de mouton,et des rations sèches, pour faire du commerce, comme ils le faisaient dans l'Antiquité ? :grin: :dead:
 

Dgibe

Dieu suprême
13 Mai 2016
3 567
1 515
163
40
Chengdu
Le monde ne serait-il pas plus paisible et plus heureux aujourd'hui si les gens continuait de prendre la route de la soie entre la Chine, l'Asie occidentale et le continent européense en se déplaçaient sur le dos des chameau, portant des poches d'eau fait en peau de mouton,et des rations sèches, pour faire du commerce, comme ils le faisaient dans l'Antiquité ? :grin: :dead:
Malheureusement non, la période pendant laquelle le monde a connu le moins de guerre est en fait les 30 dernières années, depuis la chute de l’URSS.

La montée de nouvelles puissances (comme la Chine) et le changement de l’équilibre du pouvoir va par contre engendrer un monde plus instable, la fin de la période de paix devrait prendre fin sous peu. Je pense que c’est aussi pour cela que les messages comme ci-dessus (on est du bon côté de l’histoire, on est les gentils,…) deviennent récurrents. Et c’est probablement une bonne chose, car les États-Unis seront bien sûr les premiers à utiliser la Chine en bouc émissaire pour les instabilités.
 

chwpaul

Alpha & Oméga
20 Juil 2009
3 476
949
173
Malheureusement non, la période pendant laquelle le monde a connu le moins de guerre est en fait les 30 dernières années, depuis la chute de l’URSS.

La montée de nouvelles puissances (comme la Chine) et le changement de l’équilibre du pouvoir va par contre engendrer un monde plus instable, la fin de la période de paix devrait prendre fin sous peu. Je pense que c’est aussi pour cela que les messages comme ci-dessus (on est du bon côté de l’histoire, on est les gentils,…) deviennent récurrents. Et c’est probablement une bonne chose, car les États-Unis seront bien sûr les premiers à utiliser la Chine en bouc émissaire pour les instabilités.
Vous êtes trop pessimiste. Le monde dans son ensemble devient plus pacifique et la situation des gens s'améliore. Bien qu'il y ait actuellement une guerre en Ukraine, elle sera bientôt terminée.
Les gens vont bientôt consacrer leur énergie à trouver des moyens de gagner de l'argent, mais j'ai constaté que je perdais de l'argent tous les mois sur Amazon ces derniers temps et cela me perturbe beaucoup. Je pense ouvrir une boutique en ligne sur Taobao pour voir si je peux gagner de l'argent.😁😂
Pour l'instant, j'ai l'impression qu'il ne suffit pas de compter sur mon salaire, alors je cherche d'autres moyens pour gagner de l'argent.
 

chwpaul

Alpha & Oméga
20 Juil 2009
3 476
949
173
Malheureusement non, la période pendant laquelle le monde a connu le moins de guerre est en fait les 30 dernières années, depuis la chute de l’URSS.

La montée de nouvelles puissances (comme la Chine) et le changement de l’équilibre du pouvoir va par contre engendrer un monde plus instable, la fin de la période de paix devrait prendre fin sous peu. Je pense que c’est aussi pour cela que les messages comme ci-dessus (on est du bon côté de l’histoire, on est les gentils,…) deviennent récurrents. Et c’est probablement une bonne chose, car les États-Unis seront bien sûr les premiers à utiliser la Chine en bouc émissaire pour les instabilités.
Vous avez des préjugés à l'égard de la Chine. La montée en puissance de la Chine ne s'est pas faite par la guerre, la colonisation et le pillage, alors comment peut-elle constituer une menace ?
Regardez combien la Chine a aidé d'autres pays ! Ce sont des faits évidents.
Lorsque certaines personnes disent que la Chine est une menace, c'est parce qu'elle se développe trop rapidement, ce qui suscite chez elles de la jalousie et de la souffrance.
Ce n'est pas la faute de la Chine.😁🤕
 

Dgibe

Dieu suprême
13 Mai 2016
3 567
1 515
163
40
Chengdu
Vous avez des préjugés à l'égard de la Chine. La montée en puissance de la Chine ne s'est pas faite par la guerre, la colonisation et le pillage, alors comment peut-elle constituer une menace ?
Regardez combien la Chine a aidé d'autres pays ! Ce sont des faits évidents.
Lorsque certaines personnes disent que la Chine est une menace, c'est parce qu'elle se développe trop rapidement, ce qui suscite chez elles de la jalousie et de la souffrance.
Ce n'est pas la faute de la Chine.😁🤕
Ce n’est pas du tout ce que je dis au contraire. La Chine n’est pas à blâmer.
Il est bien sûr absurde de vouloir contenir le développement de la Chine comme voudraient le faire les Etats-Unis. Mais il faut être conscient des changements qui vont arriver dans le futur. Et la Chine fait bien de s’y préparer à l’avance.
 

lafoy-china

Modo en rolls
Membre du personnel
08 Mar 2009
19 819
11 764
198
Hong-Kong - Dongguan - Beijing - Paris -
Le piège de Biden en Ukraine

1679361485469.png
Editorial credit: Alessia Pierdomenico / Shutterstock.com
20 mars 2023

Trois facteurs clés montrent pourquoi l'administration doit maintenant appuyer sur la pédale d'accélérateur des négociations avec la Russie.

Analyse : Trois grands facteurs sont à l'œuvre qui façonneront les perspectives de la guerre en Ukraine. Chacun d'entre eux affecte les autres de manière potentiellement renforcée. Ensemble, ils pourraient bientôt créer une dynamique susceptible de limiter considérablement la capacité de l'administration Biden à orienter les événements vers les résultats souhaités.

Le premier est l'évolution du champ de bataille. Soutenues par la mobilisation ordonnée par Poutine à l'automne dernier, les forces russes se rapprochent de l'encerclement de Bakhmout, et les Ukrainiens semblent être sur le point de subir leur premier revers significatif depuis l'été dernier. Si cette bataille s'est avérée lente et coûteuse pour la Russie, elle fait payer un lourd tribut à l'Ukraine.

Le Washington Post rapporte que les défenses ukrainiennes souffrent d'une grave pénurie de munitions et de troupes expérimentées - deux éléments auxquels l'Occident n'est pas en mesure de remédier de sitôt. L'envoi de troupes américaines ou de l'OTAN risquerait d'entraîner un affrontement direct avec l'armée russe et une escalade potentielle vers un conflit nucléaire. Les stocks occidentaux d'obus d'artillerie et de missiles pour la guerre s'amenuisent, ce qui a des répercussions sur l'état de préparation militaire des États-Unis ailleurs dans le monde. Il devient évident que les États-Unis et leurs alliés ne peuvent pas augmenter leur production de défense assez rapidement pour répondre aux besoins urgents de l'Ukraine.

On peut se demander si la prise de Bakhmut par la Russie s'avérera déterminante pour sa capacité à conquérir davantage de territoires ukrainiens. Mais les guerres ne se gagnent pas toujours en s'emparant de points sur une carte ; épuiser la capacité d'un adversaire à déployer et à approvisionner des forces de combat peut s'avérer tout aussi efficace. Dans une guerre d'usure, la Russie dispose d'une base de main-d'œuvre et d'une industrie militaire bien plus importantes que l'Ukraine. Même s'il parvient à contenir l'assaut russe sur Bakhmut, le pari du président ukrainien Zelensky de consacrer ses ressources limitées à une défense totale de cette ville pourrait compromettre la capacité de l'Ukraine à organiser une contre-offensive efficace ailleurs et à atteindre son objectif avoué de récupérer tous les territoires occupés par la Russie, y compris la Crimée.

Le deuxième élément en mouvement est au moins aussi important : la politique intérieure des États-Unis. Depuis des mois, l'opinion publique américaine sur la guerre est de plus en plus polarisée, les républicains remettant de plus en plus en question les objectifs de guerre des États-Unis et l'ampleur du soutien américain à l'Ukraine. Il y a un an, moins de 10 % des républicains estimaient que les États-Unis apportaient "trop de soutien" à l'Ukraine ; aujourd'hui, ils sont près de 50 %, selon un récent sondage Quinnipiac. En revanche, quelque 62 % des démocrates estiment que le soutien des États-Unis est "à peu près correct".

Ce clivage partisan s'accentuera probablement au fur et à mesure que les rapports décevants du champ de bataille ébranleront l'optimisme des Américains et que la campagne pour l'élection présidentielle de 2024 s'intensifiera. Le gouverneur de Floride Ron DeSantis et l'ancien président Donald Trump - qui, ensemble, représentent les préférences actuelles de plus de trois quarts des électeurs républicains - ont tous deux appelé explicitement à la "paix" en Ukraine et se sont opposés à une plus grande implication des États-Unis, opposant leur position au financement par "chèque en blanc" de M. Biden à la poursuite d'objectifs non définis ou impossibles à atteindre. Alors que la politique ukrainienne de M. Biden a bénéficié d'un soutien bipartisan massif au cours de l'année écoulée, il est probable qu'elle se heurte à une opposition politique de plus en plus forte à l'avenir.

Alors que le débat sur l'Ukraine s'intensifie aux États-Unis, le plus grand joker de cette guerre - la Chine - commence à s'activer. Citant des renseignements non divulgués, les États-Unis ont affirmé que la Chine envisageait de fournir une aide militaire à la Russie, et ils ont publiquement mis Pékin en garde contre cette éventualité. Pendant ce temps, alors que le président chinois Xi se prépare à rencontrer le président russe Poutine à Moscou cette semaine et à s'entretenir par téléphone avec M. Zelensky, M. Biden et ses hauts fonctionnaires ont rejeté le plan de paix pour l'Ukraine récemment dévoilé par la Chine, affirmant que l'inclinaison de Pékin vers la Russie la disqualifie en tant que médiateur potentiel.

Malgré les inquiétudes des États-Unis, il est peu probable que la Chine apporte un soutien militaire significatif à la Russie dans un avenir proche. Une telle assistance nuirait considérablement à la position de Pékin vis-à-vis de l'Europe, qui compte parmi les partenaires commerciaux les plus importants de la Chine à une époque où l'incertitude économique ne cesse de croître. Xi pourrait être prêt à risquer ces liens s'il pensait que la Russie risquait de perdre la guerre, mais rien n'indique que Pékin pense qu'une telle issue est imminente.

Pourtant, la Chine a une plus grande possibilité de jouer les pacificateurs que ne le pensent la plupart des observateurs à Washington. La Chine dispose d'une influence considérable sur la Russie, car les faux pas de Poutine en Ukraine ont rendu la Russie extrêmement dépendante de Pékin, tant sur le plan économique que géostratégique. S'étant aliéné l'Occident, Poutine peut difficilement se permettre de faire obstruction à son partenaire international le plus important si celui-ci insiste pour qu'il entame des pourparlers. Inversement, l'Ukraine est sans doute consciente que le soutien militaire que la Chine envisage d'apporter à la Russie pourrait s'avérer décisif pour l'issue de la guerre. La tentative de Pékin de jouer les médiateurs pourrait intéresser Kiev si les Ukrainiens perçoivent Washington à la fois comme peu désireux de remporter la victoire sur le champ de bataille et comme incapable d'amener la Russie à un règlement acceptable.

Que pourraient produire ces facteurs combinés ? L'administration Biden affirme depuis longtemps que la position de négociation de l'Ukraine se renforcera avec le temps, que la décision de négocier doit être prise à Kiev, et non à Washington, et que la Russie ne s'assiéra pas à la table des négociations tant qu'elle n'aura pas perdu une part importante du territoire qu'elle occupe actuellement. Mais d'ici l'été, l'Ukraine pourrait bien avoir moins de poids dans les négociations, car sa position sur le champ de bataille stagne et sa confiance dans le soutien durable des États-Unis s'érode. L'Ukraine et la Russie pourraient, pour des raisons différentes, trouver la Chine de plus en plus attrayante en tant que médiateur potentiel, même si ni l'une ni l'autre n'est encore prête à faire des concessions significatives. Washington, qui ne voit pas cet attrait, pourrait encore jouer les trouble-fête dans le cadre d'un processus de paix soutenu par la Chine, puisqu'il conserve une influence considérable sur l'Ukraine. Mais M. Biden veut-il risquer les répercussions nationales et internationales potentielles d'une opposition apparente à un règlement ?

Il n'est pas trop tard pour que l'administration Biden trouve un moyen de sortir de ce piège potentiel en appuyant sur la pédale d'accélérateur des négociations avec la Russie. Par exemple, le fait de signaler discrètement à Moscou que nous sommes prêts à discuter de l'épineuse question de l'adhésion de l'Ukraine à l'OTAN - une question que Poutine considère comme centrale dans la guerre, mais que Biden a jusqu'à présent refusé d'aborder - pourrait contribuer à modifier cette dynamique et à remodeler l'attitude de la Russie à l'égard d'un règlement.

Mais il n'est pas trop tôt pour dire que la fenêtre d'opportunité pour la diplomatie américaine risque de se rétrécir.

 

lafoy-china

Modo en rolls
Membre du personnel
08 Mar 2009
19 819
11 764
198
Hong-Kong - Dongguan - Beijing - Paris -

L’Union européenne débloque deux milliards d’euros pour livrer des munitions à l’Ukraine


20 mars 2023

Si le sujet des avions de combat a donné lieu à maints débats au cours de ces dernières semaines, les forces ukrainiennes ont des besoins beaucoup plus urgents à satisfaire pour contrer l’offensive russe.

Extrait : Outre les systèmes de défense aérienne, celles-ci doivent impérativement refaire leurs stocks de munitions, notamment d’obus de 155 mm. Et pour cause : en moyenne, elles en tirent entre 10’000 et 20’000 par jour.

D’ailleurs, Kiev a dit vouloir 350’000 obus par mois pour permettre à ses troupes de contenir les assauts russes mais aussi permettre à ces dernières de lancer des contre-offensives.
D’où le plan de l’Union européenne [UE], qui, doté de deux milliards d’euros, vise à livrer au moins un million d’obus de 155 mm aux forces ukrainiennes et à regarnir les stocks des pays membres, dont certains sont déjà presque épuisés.

Ce plan a fait l’objet d’un accord de principe, ce 20 mars, à l’occasion d’une réunion des ministres des Affaires étrangères et de la Défense des Vingt-Sept. Mais il doit encore être approuvé par les chefs d’État et de gouvernement, lors du Conseil européen des 23 et 24 mars.
Dans le détail, il est d’abord question de rembourser, à hauteur de un milliard d’euros, les munitions prélevées dans les stocks des États membres, au prix de « 1000 à 1300 euros » par obus, a précisé une source diplomatique auprès de l’AFP. Or, une telle munition vaut 4000 euros l’unité actuellement …

21 mars 2023
21 mars 2023

Russian Offensive Campaign Assessment, March 20, 2023

 
Dernière édition:

Naxshe

Dieu créateur
05 Jan 2016
1 588
799
153
34

L’Union européenne débloque deux milliards d’euros pour livrer des munitions à l’Ukraine


20 mars 2023

Si le sujet des avions de combat a donné lieu à maints débats au cours de ces dernières semaines, les forces ukrainiennes ont des besoins beaucoup plus urgents à satisfaire pour contrer l’offensive russe.

Extrait : Outre les systèmes de défense aérienne, celles-ci doivent impérativement refaire leurs stocks de munitions, notamment d’obus de 155 mm. Et pour cause : en moyenne, elles en tirent entre 10’000 et 20’000 par jour.

D’ailleurs, Kiev a dit vouloir 350’000 obus par mois pour permettre à ses troupes de contenir les assauts russes mais aussi permettre à ces dernières de lancer des contre-offensives.
D’où le plan de l’Union européenne [UE], qui, doté de deux milliards d’euros, vise à livrer au moins un million d’obus de 155 mm aux forces ukrainiennes et à regarnir les stocks des pays membres, dont certains sont déjà presque épuisés.

Ce plan a fait l’objet d’un accord de principe, ce 20 mars, à l’occasion d’une réunion des ministres des Affaires étrangères et de la Défense des Vingt-Sept. Mais il doit encore être approuvé par les chefs d’État et de gouvernement, lors du Conseil européen des 23 et 24 mars.
Dans le détail, il est d’abord question de rembourser, à hauteur de un milliard d’euros, les munitions prélevées dans les stocks des États membres, au prix de « 1000 à 1300 euros » par obus, a précisé une source diplomatique auprès de l’AFP. Or, une telle munition vaut 4000 euros l’unité actuellement …

21 mars 2023

Russian Offensive Campaign Assessment, March 20, 2023


Au prix des munitions ils vont nous fouttre en faillite nos génies de l'EU.
 

Chris-Strasbourg

Alpha & Oméga
27 Déc 2013
15 610
14 382
188
Strasbourg et Shanghai
Dans le détail, il est d’abord question de rembourser, à hauteur de un milliard d’euros, les munitions prélevées dans les stocks des États membres, au prix de « 1000 à 1300 euros » par obus, a précisé une source diplomatique auprès de l’AFP. Or, une telle munition vaut 4000 euros l’unité actuellement …
Il semble que le prix des obus soit encore plus élevé : 6000 euros pour un obus classique, 10 x plus pour un obus de précision :

Cela étant, le prix d’une munition de précision demeure élevé… Alors qu’un obus classique coûte 6.000 euros environ, il faut compter dix fois plus pour une fusée de précision.
Source : https://www.opex360.com/2019/12/22/...s-regiments-dartillerie-en-obus-de-precision/


Ca fait cher, juste pour tirer un coup … :ptdr:
 

lafoy-china

Modo en rolls
Membre du personnel
08 Mar 2009
19 819
11 764
198
Hong-Kong - Dongguan - Beijing - Paris -
Il semble que le prix des obus soit encore plus élevé : 6000 euros pour un obus classique, 10 x plus pour un obus de précision :


Source : https://www.opex360.com/2019/12/22/...s-regiments-dartillerie-en-obus-de-precision/


Ca fait cher, juste pour tirer un coup … :ptdr:
Bonsoir Chris

Une longue analyse complementaire tres interessante ...

Duels d’artillerie en Ukraine

24 fevrier 2023
Capture-decran-2023-02-21-a-22.12.54-990x666.png

 
Dernière édition:

lafoy-china

Modo en rolls
Membre du personnel
08 Mar 2009
19 819
11 764
198
Hong-Kong - Dongguan - Beijing - Paris -

Pour gagner du temps, les États-Unis vont livrer une ancienne version du char Abrams à l’Ukraine


1956839160af92609ba68ba7f1c4145d.jpg

22 mars 2023

Après plus d’un an de guerre, les chars mis en oeuvre par l’armée ukrainienne, de conception soviétique, sont « rincés ». Récemment, un chef de peloton a récemment confié au journal Kyiv Independant qu’il était de plus en plus difficile de faire fonctionner les T-64 restants de son unité, faute de moyens pour les réparer.

Extrait :
« Nous avons des situations où 3 à 5 chars sortent pour contrer une offensive et 2 à 3 d’entre eux ne tirent pas », a ainsi déclaré cet officier. « Aujourd’hui, ça pourrait bien marcher, ça démarre, tout va bien. Et demain ça s’éteint et on ne peut pas tirer », a-t-il ajouté. Un autre militaire ukrainien a dit la même chose à franceinfos. « Ce sont des engins [les T-64] des années 1970. Ils tombent souvent en rade », a-t-il dit, ajoutant qu’il « n’aurait pas assez de quatre heures pour faire la liste de toutes les pannes possibles ».

 
Dernière édition:

lafoy-china

Modo en rolls
Membre du personnel
08 Mar 2009
19 819
11 764
198
Hong-Kong - Dongguan - Beijing - Paris -
Conférence de presse régulière du porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Wang Wenbin, le 22 mars 2023 ( extraits )
W020230322742992322074.jpg

Shenzhen TV : Vous venez de communiquer des informations sur la visite du président Xi en Russie. Pouvez-vous nous en dire plus sur les discussions entre les deux présidents sur la question de l'Ukraine ? 

Wang Wenbin :
Lors de la visite du président Xi en Russie, les deux chefs d'État ont échangé leurs points de vue sur la question de l'Ukraine. Le président Xi a souligné que la Chine avait publié le mois dernier un document intitulé "Position de la Chine sur le règlement politique de la crise ukrainienne". En ce qui concerne la crise ukrainienne, la Chine a toujours respecté les objectifs et les principes de la Charte des Nations unies, adopté une position objective et impartiale et encouragé activement les pourparlers de paix. La Chine a fondé sa position sur les mérites de la question en soi et a défendu fermement la paix et le dialogue, en se plaçant du bon côté de l'histoire.

Les deux dirigeants ont signé une déclaration commune soulignant l'importance de résoudre la crise ukrainienne par des pourparlers de paix. Les deux parties estiment que les objectifs et les principes de la Charte des Nations unies doivent être observés et que le droit international doit être respecté. La partie russe salue la position objective et impartiale de la Chine sur la question de l'Ukraine. Les deux parties s'opposent à la pratique de tout pays ou groupe de pays visant à obtenir des avantages dans les domaines militaire, politique et autres au détriment des intérêts légitimes d'autres pays en matière de sécurité. La partie russe réaffirme son engagement en faveur de la reprise des pourparlers de paix dès que possible, ce que la Chine apprécie. La partie russe se félicite de la volonté de la Chine de jouer un rôle positif dans le règlement politique et diplomatique de la crise ukrainienne et accueille favorablement les propositions constructives présentées dans la position de la Chine sur le règlement politique de la crise ukrainienne. Les deux parties soulignent que pour régler la crise ukrainienne, les préoccupations légitimes de tous les pays en matière de sécurité doivent être respectées, qu'il convient d'éviter la confrontation des blocs et de jeter de l'huile sur le feu. Les deux parties soulignent qu'un dialogue responsable est le meilleur moyen de trouver des solutions appropriées. À cette fin, la communauté internationale devrait soutenir les efforts constructifs déployés en la matière. Les deux parties appellent à l'arrêt de toutes les actions qui conduisent à des tensions et à la prolongation des combats, afin d'éviter que la crise ne s'aggrave ou ne devienne incontrôlable. Les deux parties s'opposent à toute sanction unilatérale non autorisée par le Conseil de sécurité des Nations unies.


Bloomberg : John Kirby, porte-parole du Conseil national de sécurité des États-Unis, a critiqué le dirigeant chinois pour s'être rendu à Moscou, en particulier avant de s'entretenir avec Volodymyr Zelenskyy. Il a également déclaré que la Chine reprenait à son compte la propagande russe. Comment le ministère réagit-il à ces propos ? 

Wang Wenbin :
J'ai pris note des remarques de M. Kirby que vous venez de citer. Il a également affirmé que la position de la Chine sur la question de l'Ukraine ne pouvait être considérée comme impartiale. Nous voudrions souligner que la Chine n'est ni à l'origine de la crise ukrainienne, ni une partie à la crise, et qu'elle n'a pas non plus fourni d'armes à l'une des parties au conflit. Depuis que la crise a éclaté, la Chine a souligné les quatre principes, appelé à des efforts conjoints dans quatre domaines, partagé trois observations et publié la position de la Chine sur le règlement politique de la crise ukrainienne, s'efforçant activement de résoudre la crise par le dialogue et la négociation. Nous n'avons pas d'agenda égoïste sur la question de l'Ukraine. Nous ne sommes pas restés les bras croisés, nous n'avons pas jeté de l'huile sur le feu et nous n'avons pas exploité la situation à des fins égoïstes. Tout ce que nous avons fait se résume à soutenir les pourparlers de paix.

Les États-Unis affirment que la position de la Chine ne peut être considérée comme impartiale. Cela signifie-t-il que le fait de déverser des armes dans le conflit devrait être considéré comme impartial ? Cela signifie-t-il que le fait de provoquer une escalade de la crise doit être considéré comme impartial ? Est-ce que cela signifie que laisser la crise s'étendre au reste du monde doit être considéré comme impartial ?

Sur la question de l'Ukraine, les voix en faveur de la paix et de la rationalité s'élèvent. La plupart des pays soutiennent l'apaisement des tensions, les pourparlers de paix et s'opposent à ce que l'on jette de l'huile sur le feu. C'est également la position de la Chine. La visite du président Xi Jinping en Russie est un voyage d'amitié, de coopération et de paix. Elle a été chaleureusement accueillie au niveau international. Nous appelons les États-Unis à réfléchir à leur propre rôle dans la question ukrainienne, à cesser de jeter de l'huile sur le feu et à cesser de rejeter la responsabilité sur la Chine. Nous resterons fermement du côté de la paix et du dialogue et du bon côté de l'histoire, et nous travaillerons avec le reste du monde pour jouer un rôle constructif dans la facilitation d'un règlement politique de la question ukrainienne.


Source

1677088214960.png

Press Briefing by NSC Coordinator for Strategic Communications John Kirby / March 21, 2023

Source

1679552209136.png
 
Dernière édition:

Elise D

Dieu créateur
15 Mai 2014
1 097
983
158
Shanghai
Conférence de presse régulière du porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Wang Wenbin, le 22 mars 2023 ( extraits )
W020230322742992322074.jpg

Shenzhen TV : Vous venez de communiquer des informations sur la visite du président Xi en Russie. Pouvez-vous nous en dire plus sur les discussions entre les deux présidents sur la question de l'Ukraine ? 

Wang Wenbin :
Lors de la visite du président Xi en Russie, les deux chefs d'État ont échangé leurs points de vue sur la question de l'Ukraine. Le président Xi a souligné que la Chine avait publié le mois dernier un document intitulé "Position de la Chine sur le règlement politique de la crise ukrainienne". En ce qui concerne la crise ukrainienne, la Chine a toujours respecté les objectifs et les principes de la Charte des Nations unies, adopté une position objective et impartiale et encouragé activement les pourparlers de paix. La Chine a fondé sa position sur les mérites de la question en soi et a défendu fermement la paix et le dialogue, en se plaçant du bon côté de l'histoire.

Les deux dirigeants ont signé une déclaration commune soulignant l'importance de résoudre la crise ukrainienne par des pourparlers de paix. Les deux parties estiment que les objectifs et les principes de la Charte des Nations unies doivent être observés et que le droit international doit être respecté. La partie russe salue la position objective et impartiale de la Chine sur la question de l'Ukraine. Les deux parties s'opposent à la pratique de tout pays ou groupe de pays visant à obtenir des avantages dans les domaines militaire, politique et autres au détriment des intérêts légitimes d'autres pays en matière de sécurité. La partie russe réaffirme son engagement en faveur de la reprise des pourparlers de paix dès que possible, ce que la Chine apprécie. La partie russe se félicite de la volonté de la Chine de jouer un rôle positif dans le règlement politique et diplomatique de la crise ukrainienne et accueille favorablement les propositions constructives présentées dans la position de la Chine sur le règlement politique de la crise ukrainienne. Les deux parties soulignent que pour régler la crise ukrainienne, les préoccupations légitimes de tous les pays en matière de sécurité doivent être respectées, qu'il convient d'éviter la confrontation des blocs et de jeter de l'huile sur le feu. Les deux parties soulignent qu'un dialogue responsable est le meilleur moyen de trouver des solutions appropriées. À cette fin, la communauté internationale devrait soutenir les efforts constructifs déployés en la matière. Les deux parties appellent à l'arrêt de toutes les actions qui conduisent à des tensions et à la prolongation des combats, afin d'éviter que la crise ne s'aggrave ou ne devienne incontrôlable. Les deux parties s'opposent à toute sanction unilatérale non autorisée par le Conseil de sécurité des Nations unies.


Bloomberg : John Kirby, porte-parole du Conseil national de sécurité des États-Unis, a critiqué le dirigeant chinois pour s'être rendu à Moscou, en particulier avant de s'entretenir avec Volodymyr Zelenskyy. Il a également déclaré que la Chine reprenait à son compte la propagande russe. Comment le ministère réagit-il à ces propos ? 

Wang Wenbin :
J'ai pris note des remarques de M. Kirby que vous venez de citer. Il a également affirmé que la position de la Chine sur la question de l'Ukraine ne pouvait être considérée comme impartiale. Nous voudrions souligner que la Chine n'est ni à l'origine de la crise ukrainienne, ni une partie à la crise, et qu'elle n'a pas non plus fourni d'armes à l'une des parties au conflit. Depuis que la crise a éclaté, la Chine a souligné les quatre principes, appelé à des efforts conjoints dans quatre domaines, partagé trois observations et publié la position de la Chine sur le règlement politique de la crise ukrainienne, s'efforçant activement de résoudre la crise par le dialogue et la négociation. Nous n'avons pas d'agenda égoïste sur la question de l'Ukraine. Nous ne sommes pas restés les bras croisés, nous n'avons pas jeté de l'huile sur le feu et nous n'avons pas exploité la situation à des fins égoïstes. Tout ce que nous avons fait se résume à soutenir les pourparlers de paix.

Les États-Unis affirment que la position de la Chine ne peut être considérée comme impartiale. Cela signifie-t-il que le fait de déverser des armes dans le conflit devrait être considéré comme impartial ? Cela signifie-t-il que le fait de provoquer une escalade de la crise doit être considéré comme impartial ? Est-ce que cela signifie que laisser la crise s'étendre au reste du monde doit être considéré comme impartial ?

Sur la question de l'Ukraine, les voix en faveur de la paix et de la rationalité s'élèvent. La plupart des pays soutiennent l'apaisement des tensions, les pourparlers de paix et s'opposent à ce que l'on jette de l'huile sur le feu. C'est également la position de la Chine. La visite du président Xi Jinping en Russie est un voyage d'amitié, de coopération et de paix. Elle a été chaleureusement accueillie au niveau international. Nous appelons les États-Unis à réfléchir à leur propre rôle dans la question ukrainienne, à cesser de jeter de l'huile sur le feu et à cesser de rejeter la responsabilité sur la Chine. Nous resterons fermement du côté de la paix et du dialogue et du bon côté de l'histoire, et nous travaillerons avec le reste du monde pour jouer un rôle constructif dans la facilitation d'un règlement politique de la question ukrainienne.


Source

Voir la pièce jointe 130336

Press Briefing by NSC Coordinator for Strategic Communications John Kirby / March 21, 2023

Source

Voir la pièce jointe 130337
Je ne vois pas comment ce monsieur peut prétendre aider à résoudre un problème qu’il persiste à nommer « crise ukrainienne », démontrant ainsi soit sa mauvaise foi soit sa totale incompréhension
 

Mathieu

Alpha & Oméga
Admin
Membre du personnel
15 Oct 2006
11 326
4 671
298
Shanghai, People Square
www.murailledechine.com
Je ne vois pas comment ce monsieur peut prétendre aider à résoudre un problème qu’il persiste à nommer « crise ukrainienne », démontrant ainsi soit sa mauvaise foi soit sa totale incompréhension
Il y a une crise et elle se déroule physiquement en Ukraine... c'est un terme neutre qui évite de prendre position pour/contre l'une des nombreuses parties à l'origine de la crise et de se focaliser plutôt sur ce que chacun est prêt à accepter pour sortir de la crise.