Vivre à shanghai en solo, ça m’a donné confiance en moi

Mathieu

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15 Oct 2006
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Shanghai, People Square
www.murailledechine.com
Garance est partie vivre en Chine quelques mois pour un échange universitaire, et la déprime du début de son séjour a vite laissé place à la fierté et la saveur de réussir à se débrouiller seule.

Source : Gnews http://www.madmoizelle.com/echange-universitaire-shanghai-998136

Je me suis trouvée désœuvrée et triste. Toutes les petites mésaventures du début du séjour m’ont démotivée.
,,,
Et les expatriés pompeux qui me rétorquaient « Oh tu sais, ça fait partie de l’expérience ! » me sortaient par les yeux. Mais ni une ni deux, pour oublier l’ennui, j’ai dû m’occuper.

Je vois pas ce qu'il y a de pompeux a dire ca... Je m'attendais a lire des propos néocolonialistes après ses "expatriés pompeux" mais meme pas...
 
Dernière édition:
C'était chiant à lire, mais pas assez chiant pour être posté dans le Huffington Post.
 
lol, c'est navrant comme article : j'ai vecu 2 mois a Shanghai ouin ouin deracinee ouin ouin philosophie environnementale ouin ouin et j’ai pleuré de soulagement.

nan mais serieux?
 
Ben non, c'etait instructif. Par exemple j'ai appris l'existence d'etudes en philosophie environementale.
D'ailleurs ca m'etonne qu'elle ait pas trouve un bon stage dans son domaine, c'est super porteur comme filiale ...
 
Se débrouiller seule à Shanghai... on se rend pas bien compte le challenge !
 
L'autre jour, j'ai pris le bus seul ... sans Belle-maman. Au bout de cinq minutes, j'avais déjà cessé de pleurer :)
La prochaine fois, je prendrais un didi pour aller à Starbucks (au moins les barista parlent anglais).
 
Et les expatriés pompeux qui me rétorquaient « Oh tu sais, ça fait partie de l’expérience ! » me sortaient par les yeux. Mais ni une ni deux, pour oublier l’ennui, j’ai dû m’occuper.

Je vois pas ce qu'il y a de pompeux a dire ca... Je m'attendais a lire des propos néocolonialistes après ses "expatriés pompeux" mais meme pas...

Et au final elle a ecrit un article pour nous expliquer que finalement ca faisait partie de l'experience.
 
Je vois pas ce qu'il y a de pompeux a dire ca... Je m'attendais a lire des propos néocolonialistes après ses "expatriés pompeux" mais meme pas...
Je pense que ce qui la saoule, c'est que quand tu te plains tu cherches a avoir de l'attention et du reconfort et qu'on te dise "mais oui ma cherie ca va aller viens faire un calin". Du coup quand a la place on te repond "meibanfa, la vie c'est pas facile tous les jours" bah c'est frustrant ...
 
"J’ai pu pour la première fois vivre à l’étranger, me faire maquiller par une make up artist, parler à des inconnus, faire du roller dans des bar psychédéliques."
Tout est dans cette phrase, la nana s'étonne de son audace d'avoir échangé avec des inconnus....Une vision très nombriliste du monde....
Et dire qu'elle a été conviée pour partager cette extraordinaire destin.....
 
"J’ai pu pour la première fois vivre à l’étranger, me faire maquiller par une make up artist, parler à des inconnus, faire du roller dans des bar psychédéliques."
Tout est dans cette phrase, la nana s'étonne de son audace d'avoir échangé avec des inconnus....Une vision très nombriliste du monde....
Et dire qu'elle a été conviée pour partager cette extraordinaire destin.....
Je ne qualifierais pas ça de nombriliste.
Habitant (ou ayant habité) tous en Chine, on a du mal à imaginer la quantité de gens qui ne sont jamais sortis de leur petite ville.
 
Enfin à part si tu vis dans un petit village de 800 âmes, tu as quand même des occasions de parler à des inconnus même dans une petite ville paumé au fin fond de la cambrousse.

Mais à part ça, l'article n'est pas bien méchant quand même et plutôt positif, je ne vois pas trop ce qui peut vous choquer.
 
Bah ça dépend, quand je vivais à Bruxelles je connaissais des nanas qui venaient de petites villes aux alentours, et certaines avaient un mal fou à s’adapter, et pourtant Bruxelles n’est pas Shanghai, ni en taille ni en dépaysement... Mais à force de voir toujours les mêmes têtes et aller aux mêmes endroits, elles étaient perdues dans une grande ville où les gens ne font pas trop attention les uns aux autres et où tu te fonds un peu dans le décor (sans compter que les petites villes sont plus « uniformes » d’un point de vue démographique, donc quand t’as pas l’habitude de voir des pauvres, des « non-blancs », des riches hautains etc ça impressionne au début)

Il me semble que quelqu’un avait posté ici un article similaire à propos de français qui avaient le mal du pays à Paris d'ailleurs — comme quoi il faut pas forcément aller loin pour avoir du mal à s'adapter
 
Il me semble que quelqu’un avait posté ici un article similaire à propos de français qui avaient le mal du pays à Paris d'ailleurs — comme quoi il faut pas forcément aller loin pour avoir du mal à s'adapter

Ca dépend clairement de la personalité des personnes, je déteste Paris, j'ai beaucoup de mal avec la vie parisienne et les parisiens en général.
Par contre quand j'étais à Beijing ça allait clairement mieux pourtant je parle pas mandarin, c'était plus agréable, après j'étais étudiant.
 
Une personne dans un pays étranger, avec l'environnement et les gens inconnus, le problème de la langue, ça se comprend, cela doit être très difficile au début, mais après un moment, ce sera mieux. :grin::). Bon courage. :)
 
Ca dépend clairement de la personalité des personnes, je déteste Paris, j'ai beaucoup de mal avec la vie parisienne et les parisiens en général.
Par contre quand j'étais à Beijing ça allait clairement mieux pourtant je parle pas mandarin, c'était plus agréable, après j'étais étudiant.
C’est peut-être justement pour ça :grin:
C’est une théorie toute personnelle basée sur aucun fait scientifique, mais il me semble que la barrière de la langue sert de filtre naturel : quand les gens doivent faire un effort pour communiquer, seuls ceux qui en ont vraiment envie/besoin vont le faire. Par contre quand c’est ta langue maternelle tu comprends tout le monde, et selon ce que disent certains c’est pas forcément un avantage...

Ça + le côté dépaysement ou tout est nouveau et excitant, qu’on ressent plus en Chine qu’à Paris