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Poterie colorée de la culture Majiayao, on a l'impression qu'il est encore possible aujourd'hui d'utiliser ces pots colorés pour servir du vin ou faire du thé, en bon état, il y a 6000 ans - fabriquée en Chine.

:grin: 😝 😸
Les définitions de l'archéologie et de la civilisation telles que définies par les chercheurs occidentaux ne semblent pas tenir la route face aux artefacts trouvés en Chine ; elles sont pâles, scientifiquement dénuées de sens et indéfendables.

 
Dernière édition:

La Chine, à la conquête du Temps (1/2) - Les Jésuites à la conquête de la Cité interdite


Duree 48:30
14 novembre 2024

Synopsis : Matteo Ricci, un jeune jésuite formé à la géométrie et à l’algèbre, va pénétrer en Chine à la fin du 16ème siècle. Il va découvrir combien la cosmologie et l’art de mesurer le temps sont au centre de la civilisation chinoise et de l’autorité impériale, le ‘mandat du ciel’ de l’empereur. Sur trois générations, trois jésuites vont se battre pour le pouvoir dans la cité interdite. En s'appuyant sur des reconstitutions historiques et un accès sans précédent aux laboratoires de recherche internationaux, l'Empire du temps donne vie à l'inlassable quête chinoise de l'ordre parfait …Les astronomes de nos jours, les historiens et les scientifiques s'appuient sur des parallèles fascinants entre le passé et le présent : des duels de la cour du 16ème siècle entre des astronomes-mathématiciens jésuites aux laboratoires modernes de chronométrage dans leur course pour les données toujours plus précises.


La Chine, à la conquête du Temps (2/2) - Le Procès des Jésuites


Duree 48:46


 
Dernière édition:

Le British Museum devient propriétaire d’un ensemble de céramiques chinoises d'une valeur de 1,2 milliard d’euros


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Les Vases de David datant de 1351 et un flacon en forme de bouteille . The Trustees of the British Museum
15 novembre 2024

Le don de 1 700 pièces issues de la collection Percival David est le plus important de l’histoire des musées britanniques.

Article : Il s’agit du don d’objet le plus précieux de l’histoire des musées britanniques. Le British Museum va recevoir en don des céramiques chinoises d'une valeur estimée à un milliard de livres sterling (environ 1,2 milliard d’euros), un record pour le musée londonien, a-t-il annoncé. Parmi les pièces phares de cette donation, figure un bol dans lequel l'empereur Chenghua (1465-1487) se faisait servir du vin, explique le British Museum dans un communiqué publié mercredi soir.

La collection, qui compte 1 700 pièces, inclut également les « Vases de David » qui datent de 1351 et dont la découverte a révolutionné la datation des céramiques bleues et blanches. Cette collection était exposée au British Museum depuis 2009 dans le cadre d'un prêt de la Sir Percival David Foundation. Cette dernière a décidé de faire le don au musée de toutes ces pièces.




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Nicholas Cullinan, directeur du British Museum, et Colin Sheaf, président de la Fondation Sir Percival David. British Museum
Percival David (1892-1964) était un homme d'affaires britannique passionné par la Chine. Il s'est rendu pour la première fois dans ce pays, dont il a appris la langue, il y a exactement un siècle, en 1914. Il a acheté des céramiques chinoises jusqu'à sa mort, en Europe, au Japon, à Hong Kong et en Chine, constituant l'une des plus belles collections privées au monde dans ce domaine. En 1929, il avait déjà donné au British Museum un sanctuaire Ming, qui fait partie des plus belles pièces du musée.

Le British Museum « est le lieu le plus approprié pour la collection » de Percival David, a affirmé Colin Sheaf, le président de la Fondation. Elle a attiré « des millions de visiteurs chaque année » depuis qu'elle y est exposée dans le cadre du prêt, s'est-il félicité.

Des céramiques issues de la collection vont être prêtées au Shanghai Museum et au Metropolitan Museum à New York. « Wow! Je suis ravi de cette décision exceptionnelle prise par les administrateurs de la Sir Percival David Foundation », a réagi George Osborne, le président du British Museum. « Il s'agit du plus important legs au British Museum de notre longue histoire. C'est un véritable vote de confiance en notre avenir », a-t-il ajouté.

Fondé en 1753, le musée londonien abrite une collection de huit millions d'objets, parmi lesquels la pierre de Rosette ou les frises du Parthénon, acquises à l'époque coloniale et revendiquées par la Grèce. Le célèbre musée londonien a été au centre d'un scandale quand il a annoncé en 2023 que 2 000 objets de ses collections, principalement des petites pièces non exposées, avaient été volés. Plusieurs centaines ont depuis été retrouvees .



Ca risque de polemiquer serieusement , et ce a tort ou a raison ... :hum:
 
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Le British Museum devient propriétaire d’un ensemble de céramiques chinoises d'une valeur de 1,2 milliard d’euros


Voir la pièce jointe 138201
Les Vases de David datant de 1351 et un flacon en forme de bouteille . The Trustees of the British Museum
15 novembre 2024

Le don de 1 700 pièces issues de la collection Percival David est le plus important de l’histoire des musées britanniques.

Article : Il s’agit du don d’objet le plus précieux de l’histoire des musées britanniques. Le British Museum va recevoir en don des céramiques chinoises d'une valeur estimée à un milliard de livres sterling (environ 1,2 milliard d’euros), un record pour le musée londonien, a-t-il annoncé. Parmi les pièces phares de cette donation, figure un bol dans lequel l'empereur Chenghua (1465-1487) se faisait servir du vin, explique le British Museum dans un communiqué publié mercredi soir.

La collection, qui compte 1 700 pièces, inclut également les « Vases de David » qui datent de 1351 et dont la découverte a révolutionné la datation des céramiques bleues et blanches. Cette collection était exposée au British Museum depuis 2009 dans le cadre d'un prêt de la Sir Percival David Foundation. Cette dernière a décidé de faire le don au musée de toutes ces pièces.




Voir la pièce jointe 138202

Nicholas Cullinan, directeur du British Museum, et Colin Sheaf, président de la Fondation Sir Percival David. British Museum
Percival David (1892-1964) était un homme d'affaires britannique passionné par la Chine. Il s'est rendu pour la première fois dans ce pays, dont il a appris la langue, il y a exactement un siècle, en 1914. Il a acheté des céramiques chinoises jusqu'à sa mort, en Europe, au Japon, à Hong Kong et en Chine, constituant l'une des plus belles collections privées au monde dans ce domaine. En 1929, il avait déjà donné au British Museum un sanctuaire Ming, qui fait partie des plus belles pièces du musée.

Le British Museum « est le lieu le plus approprié pour la collection » de Percival David, a affirmé Colin Sheaf, le président de la Fondation. Elle a attiré « des millions de visiteurs chaque année » depuis qu'elle y est exposée dans le cadre du prêt, s'est-il félicité.

Des céramiques issues de la collection vont être prêtées au Shanghai Museum et au Metropolitan Museum à New York. « Wow! Je suis ravi de cette décision exceptionnelle prise par les administrateurs de la Sir Percival David Foundation », a réagi George Osborne, le président du British Museum. « Il s'agit du plus important legs au British Museum de notre longue histoire. C'est un véritable vote de confiance en notre avenir », a-t-il ajouté.

Fondé en 1753, le musée londonien abrite une collection de huit millions d'objets, parmi lesquels la pierre de Rosette ou les frises du Parthénon, acquises à l'époque coloniale et revendiquées par la Grèce. Le célèbre musée londonien a été au centre d'un scandale quand il a annoncé en 2023 que 2 000 objets de ses collections, principalement des petites pièces non exposées, avaient été volés. Plusieurs centaines ont depuis été retrouvees .



Ca risque de polemiquer serieusement , et ce a tort ou a raison ... :hum:
Une grande partie de la porcelaine a été volée et pillée par la Grande-Bretagne et la France lors des guerres de l'opium avec la dynastie Qing. En fait, elles devraient être rendues à leurs propriétaires légitimes.
C'est ainsi que l'on peut parler d'un pays civilisé, sans quoi tous les mots et la propagande ne font que pâlir.
 
Une grande partie de la porcelaine a été volée et pillée par la Grande-Bretagne et la France lors des guerres de l'opium avec la dynastie Qing. En fait, elles devraient être rendues à leurs propriétaires légitimes.
C'est ainsi que l'on peut parler d'un pays civilisé, sans quoi tous les mots et la propagande ne font que pâlir.
Au moins les objets que les Anglais et Français avaient pris ont été bien conservés, à l'abri dans des musées, et n'ont pas été détruits pr les Gardes Rouges pendant la Révolution Culturelle... Vous devriez remercier les Anglais et les Français d'avoir préservé le patrimoine !
 
Une grande partie de la porcelaine a été volée et pillée par la Grande-Bretagne et la France lors des guerres de l'opium avec la dynastie Qing. En fait, elles devraient être rendues à leurs propriétaires légitimes.
C'est ainsi que l'on peut parler d'un pays civilisé, sans quoi tous les mots et la propagande ne font que pâlir.
Renseigne-toi auprès de sources fiables au lieu de répéter les mauvaises chansons nationalistes qui font plus de mal qu’autre chose.


Je répétais les même conneries moi aussi sur ce sujet avant de creuser l’affaire.

Pour les domaines que je connais : les jiaguwen.
Il existait un gros marché alimenté par les pillards, les faussaires et les marchands chinois au début du XXe siècle qui vendaient aux étrangers et à ma connaissance, les exemplaires dans les pays occidentaux ne relèvent pas de vol de pays occidentaux, même si ça peut bien entendu exister. Les marchands chinois aimaient vendre aux étrangers car ils payaient mieux.

Quant au musée Cernuschi à Paris, il est constitué principalement de dons de mécènes et d’acquisition de son riche donateur et de son entourage.

Pour le musée Guimet à Paris, j’avais proposé à ma belle-soeur de le visiter, elle a rétorqué « Non je ne veux pas y aller, tout a été volé par les étrangers » . On a éclaté de rire avec ma femme. On lui a répondu, la majorité a été vendu par des Chinois, qui eux avaient peut-être volé. Je me suis renseigné auprès des spécialistes du musée et selon eux, il y a un doute sur une infime partie de la collection, qui pourrait être le pillage de je ne sais plus quel général français.


Pour la porcelaine et la céramique, je ne sais pas, mais renseigne-toi. Et avant d’écrire n’importe quoi sur l’histoire de Chine, instruis-toi et arrête de diffuser de la très mauvaise vulgarisation fruit de multiples copier-coller.

C’est un sport national dans beaucoup de pays de reporter la faute sur les étrangers, mais il vaut mieux d’abord se regarder soi-même. On a notre plaie en France aussi.

Cela dit, aujourd’hui je vais peut-être visiter 頤和園 , il fait beau à Pékin.
 
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Renseigne-toi auprès de sources fiables au lieu de répéter les mauvaises chansons nationalistes qui font plus de mal qu’autre chose.


Je répétais les même conneries moi aussi sur ce sujet avant de creuser l’affaire.

Pour les domaines que je connais : les jiaguwen.
Il existait un gros marché alimenté par les pillards, les faussaires et les marchands chinois au début du XXe siècle qui vendaient aux étrangers et à ma connaissance, les exemplaires dans les pays occidentaux ne relèvent pas de vol de pays occidentaux, même si ça peut bien entendu exister. Les marchands chinois aimaient vendre aux étrangers car ils payaient mieux.

Quant au musée Cernuschi à Paris, il est constitué principalement de dons de mécènes et d’acquisition de son riche donateur et de son entourage.

Pour le musée Guimet à Paris, j’avais proposé à ma belle-soeur de le visiter, elle a rétorqué « Non je ne veux pas y aller, tout a été volé par les étrangers » . On a éclaté de rire avec ma femme. On lui a répondu, la majorité a été vendu par des Chinois, qui eux avaient peut-être volé. Je me suis renseigné auprès des spécialistes du musée et selon eux, il y a un doute sur une infime partie de la collection, qui pourrait être le pillage de je ne sais plus quel général français.


Pour la porcelaine et la céramique, je ne sais pas, mais renseigne-toi. Et avant d’écrire n’importe quoi sur l’histoire de Chine, instruis-toi et arrête de diffuser de la très mauvaise vulgarisation fruit de multiples copier-coller.

C’est un sport national dans beaucoup de pays de reporter la faute sur les étrangers, mais il vaut mieux d’abord se regarder soi-même. On a notre plaie en France aussi.

Cela dit, aujourd’hui je vais peut-être visiter 頤和園 , il fait beau à Pékin.
頤和園=颐和园
J'ai remarqué un phénomène : pourquoi beaucoup des amis français écrivent-ils en caractères traditionnels ?
c'est simplement qu'il y a 1,4 milliard de personnes en Chine continentale qui les utilisent. Ce n'est qu'à Taïwan et à Hong Kong(30 millions de personnes) que les gens utilisent certains caractères traditionnels.
Je dirais que dans l'usage réel, les caractères simplifiés sont plus répandus et mieux acceptés par le peuple chinois.
Ce n'est pas que j'aie une aversion pour les caractères traditionnels,
En revanche, l'étude des caractères chinois traditionnels est nécessaire si l'on veut comprendre les racines des caractères chinois. Mais pour la plupart des gens, ces études ne sont pas nécessaires ; savoir qu'ils peuvent les utiliser est suffisant. Ce sont des choses à faire pour les experts en langues.

Palais d'été(颐和园)est magnifique, n'est-ce pas ?
:grin:
 
頤和園=颐和园
J'ai remarqué un phénomène : pourquoi beaucoup des amis français écrivent-ils en caractères traditionnels ?
c'est simplement qu'il y a 1,4 milliard de personnes en Chine continentale qui les utilisent. Ce n'est qu'à Taïwan et à Hong Kong(30 millions de personnes) que les gens utilisent certains caractères traditionnels.
Je dirais que dans l'usage réel, les caractères simplifiés sont plus répandus et mieux acceptés par le peuple chinois.
Ce n'est pas que j'aie une aversion pour les caractères traditionnels,
En revanche, l'étude des caractères chinois traditionnels est nécessaire si l'on veut comprendre les racines des caractères chinois. Mais pour la plupart des gens, ces études ne sont pas nécessaires ; savoir qu'ils peuvent les utiliser est suffisant. Ce sont des choses à faire pour les experts en langues.

Palais d'été(颐和园)est magnifique, n'est-ce pas ?
:grin:
Si tu suivais un peu sur le forum, tu remarquerais que @Silouane Rédemption étudie les caractères anciens....
Donc pas vraiment ceux simplifiés.

Perso, je préfère les simplifiés car ils sont plus facile à retenir. Mais bon que maintenant personne n'écrit plus que sur smartphone, la difficulté est amoindrie.
 
頤和園=颐和园
J'ai remarqué un phénomène : pourquoi beaucoup des amis français écrivent-ils en caractères traditionnels ?
c'est simplement qu'il y a 1,4 milliard de personnes en Chine continentale qui les utilisent. Ce n'est qu'à Taïwan et à Hong Kong(30 millions de personnes) que les gens utilisent certains caractères traditionnels.
Je dirais que dans l'usage réel, les caractères simplifiés sont plus répandus et mieux acceptés par le peuple chinois.
Ce n'est pas que j'aie une aversion pour les caractères traditionnels,
En revanche, l'étude des caractères chinois traditionnels est nécessaire si l'on veut comprendre les racines des caractères chinois. Mais pour la plupart des gens, ces études ne sont pas nécessaires ; savoir qu'ils peuvent les utiliser est suffisant. Ce sont des choses à faire pour les experts en langues.

Palais d'été(颐和园)est magnifique, n'est-ce pas ?
:grin:
Je pense la même chose, il faudrait plutôt apprendre les caractères simplifiés. Ceux qui sont intéressés aux caractères censés traditionnels peuvent les apprendre par la suite, ce n’est pas compliqué.

En France, on est passé d’une époque où les maoïstes dominaient dans les universités françaises dans les années 60-70; on apprenait le chinois avec le petit livre rouge et les caractères simplifiés aux Langes O à Paris. Je suis de la génération suivante, en majorité, on apprenait d’abord les caractères dit traditionnels.

Je suis passé facilement au simplifié même si j’ai mis du temps à écrire correctement certains caractères en simplifié. Sans réfléchir, mon 欧 de 欧洲 était pendant longtemps un mélange de 歐 et de 欧. Le mot était dans le nom de la société !

Je n’ai jamais compris pourquoi on appelait 繁体字 caractères traditionnels en français ou en anglais aussi ( l’habitude vient du Japon apparemment), de nombreux caractères dit traditionnels sont très éloignés des premières formes des caractères et certains caractères simplifiés existent depuis de nombreux siècles, d’autres étaient des variantes utilisées depuis longtemps ou encore des abréviations.

颐和园 était finalement un peu loin, du coup on est allé à 天坛 que j'aime bien. J'ai habité trois ans à côté de 颐和园, je connais bien.
 
Les caractères chinois traditionnels (anglais : unsimplified Chinese character [18]), également connus sous le nom de « chinois traditionnel », par opposition au « chinois simplifié » / « caractères simplifiés ». Exemple de caractères : « 為 » et « 衆 » sont des caractères traditionnels, tandis que «为 » et « 众 » sont des caractères simplifiés.

Dans la longue histoire des caractères chinois, il y a deux voies principales de développement : les caractères chinois simplifiés et les caractères chinois traditionnels, et la voie principale d'évolution est celle des caractères chinois simplifiés.
En d'autres termes, les caractères simplifiés existent également depuis l'Antiquité, ils ont toujours coexisté avec les caractères chinois traditionnels, et ce n'est que plus tard, en Chine continentale, après la collation, que l'utilisation unifiée des seuls caractères simplifiés a été instaurée.

Les caractères chinois traditionnels sont toujours utilisés à Hong Kong, Macao et Taïwan, ainsi qu'en Chine continentale, où ils sont conservés ou utilisés dans le contexte des reliques culturelles et des monuments, des variations de noms de famille, de la calligraphie et de la gravure de sceaux, des inscriptions manuscrites et des besoins spéciaux.

En outre, sur le continent, il est généralement préconisé que le public se concentre sur « la compréhension du traditionnel et l'écriture du simple ».

Les caractères traditionnels ne sont pas orthodoxes.
De nombreux opposants aux caractères chinois simplifiés affirment toujours que « les caractères chinois traditionnels sont l'accumulation de la culture chinoise traditionnelle, tandis que les caractères chinois simplifiés sont une invention postérieure à la fondation de la nouvelle Chine, ce qui les fait apparaître comme (soi-disant) “incultes” ». Sous l'exagération de certains médias de la Taiwan et Hongkong, les caractères simplifiés ont été identifiés comme un produit de l'ingérence politique dans le développement des caractères chinois. En conséquence, il y a toujours des fantômes du passé qui « reviennent d'entre les morts », essayant d'établir une « orthodoxie » imaginaire en évoquant des symboles de l'ancien temps, tels que « la culture chinoise est dans la Taiwan et Hongkong ». Ils qualifient même les caractères chinois simplifiés de « caractères handicapés » et identifient les caractères chinois traditionnels comme des « caractères orthodoxes », remettant ainsi en question l'héritage de la culture traditionnelle sur le continent.

Tout au long de l'histoire de la Chine, depuis l'Antiquité jusqu'à la dynastie des Han de l'Ouest, les polices officielles standardisées différaient considérablement des polices traditionnelles chinoises modernes. Ce n'est qu'avec l'apparition de l'écriture officielle de la dynastie Qin, qui prévalait sous la dynastie Han de l'Est, qu'elle s'est rapprochée de l'écriture traditionnelle chinoise moderne. Les caractères chinois standardisés émis par la cour impériale à travers la préparation de « livres de caractères » dans les dynasties successives avaient une autorité officielle sur les divers caractères simplifiés utilisés spontanément par le peuple. Cependant, l'écriture des sceaux était encore utilisée pour les sceaux de jade et les sceaux officiels à tous les niveaux dans les dynasties postérieures à la dynastie Qin. Le développement et la mise en œuvre des caractères simplifiés ont commencé en Chine continentale en 1956. Depuis lors, les caractères simplifiés sont devenus les caractères chinois standardisés en Chine continentale. Les caractères chinois traditionnels sont les caractères chinois traditionnels par opposition aux caractères simplifiés.

L'adoption et la promotion des caractères chinois simplifiés revêtent une grande importance sociale. Ils sont plus faciles à lire et à écrire et ont permis de promouvoir et d'augmenter considérablement les taux d'alphabétisation, en particulier chez les femmes et les enfants issus de familles pauvres, ce qui est important pour la réalisation de l'équité sociale.
Bien que certaines personnes n'apprécient pas Mao Zedong, dans ce domaine, Mao Zedong a promu le développement culturel.

En outre, en termes de réalisations littéraires, Mao Zedong était un très grand poète, et l'on peut dire que sa poésie est plus forte que celle de peu d'autres personnes dans l'histoire culturelle moderne de la Chine.
:grin: 😝

 
Dernière édition:
J'avais fait une note pour un travail d'un copain sur les caractères, voir la pièce jointe. Il y a plus de précisions sur les origines de ces caractères " simples"
 

Fichiers joints

  • Vous avez dit caractère traditionnel ou complexe.pdf
    781,3 KB · Vues: 15
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J'avais une note pour un travail d'un copain sur les caractères, voir la pièce jointe. Il y a plus de précision sur les origines de ces caractères " simples"
Admirable, vraiment admirable. On ne peut pas dire le contraire... Génial, c'est génial !
Vous êtes meilleurs que les Chinois en chinois !
👍👍 :grin:
 
L'histoire légendaire du cheval-dragon portant la figure et du Hetu Luoshu(龙马负图和河图洛书) est explorée et étudiée, ainsi que les choses qui y sont sous-entendues. S'agit-il de science ou de superstition ? Comment en est-on arrivé là ? Que racontent-elles vraiment ?



:grin: 😝
 
Exploration de la créativité artistique féminine à Jiangnan sous les dynasties Ming et Qing


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Une illustration de la dynastie Qing représente les fiançailles de la courtisane de Qinhuai, Li Xiangjun et Hou Fangyu,
tirées de la pièce Peach Blossom Fan

29 novembre 2024

Le musée de Hangzhou accueille une exposition unique de 160 peintures et œuvres calligraphiques réalisées par des femmes érudites, en collaboration avec 16 autres musées et galeries en Chine. Les visiteurs de l'exposition peuvent découvrir l'art des femmes des dynasties Ming (1368-1644) et Qing (1644-1911) dans la région de Jiangnan.

Histoire : Jiangnan fait référence à la partie sud du cours inférieur du fleuve Yangtze, couvrant principalement l'actuelle Shanghai, le sud de la province du Jiangsu et le nord de la province du Zhejiang.

Depuis le milieu du XIVe siècle, cette région a connu un développement social et économique rapide, parallèlement à une pensée académique florissante. Les familles ouvertes d'esprit ont fait de grands progrès, permettant à leurs filles et à leurs épouses d'étudier la littérature, la calligraphie et la peinture.

Avant la dynastie Ming, la société féodale confinait souvent les femmes à leur domicile, estimant qu'elles devaient éviter tout contact avec l'extérieur et se consacrer uniquement à leur mari et à leurs enfants, les privant ainsi de vie sociale.

En conséquence, le système éducatif féodal a conduit à la domination des hommes dans la littérature et l'art. Les femmes n'avaient pas le droit de recevoir d'éducation et les femmes analphabètes étaient souvent considérées comme ayant une meilleure moralité grâce à cela.

Ingénieuses et uniques

Lors de l'exposition, les visiteurs ont pu voir comment les femmes vivant dans la région de Jiangnan ont commencé à émerger dans le domaine de l'art en vertu de leur ingéniosité et de leur esthétique unique.

Ma Shouzhen est considérée comme une femme pionnière de la dynastie Ming qui recherchait un statut social, symbolisant les changements émergents dans la pensée sociale des femmes.

Ma était bien connue pour ses talents dans la représentation des orchidées et du bambou, ainsi que pour l'écriture de poèmes. Au lieu de dépeindre la vie des femmes confinées dans leurs chambres, soulignant leur solitude et leur désir du monde extérieur, Ma a choisi de se concentrer sur des thèmes courants dans les genres de peinture des érudits masculins.

Avec le développement social, des hommes influents et lettrés ont commencé à soutenir les femmes dans les arts, sensibilisant le public à l'importance de l'éducation. En retour, de nombreuses femmes ont commencé à prendre conscience de leur valeur personnelle grâce à l'art et à élever leur statut social en améliorant leur niveau d'alphabétisation.

Les dons de peintre sont devenus une vertu essentielle pour les femmes instruites de la dynastie Ming, ce qui a conduit les familles à cultiver les compétences artistiques de leurs filles. En conséquence, un groupe de femmes peintres de premier plan a émergé dans la région du Jiangnan, prospère sur le plan culturel et commercial.


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Un tableau de Wen Chu, une artiste féminine de la dynastie Ming. À gauche, une critique écrite par le célèbre collectionneur d'art Wu Hufan.

Les objets exposés démontrent l'excellence de Wen Chu, une artiste féminine de la dynastie Ming, dans le dessin de fleurs et de papillons. Née dans une prestigieuse famille de peintres de l'actuelle province du Jiangsu, elle a commencé à étudier l'art pendant son enfance. De nombreux connaisseurs modernes adorent ses œuvres pour leurs émotions subtiles, leurs traits délicats et leurs mises en page élaborées qui les distinguent de celles des hommes.

Les différentes époques et hiérarchies sociales ont doté les femmes de caractères et de personnalités artistiques variés. Cependant, les femmes cultivées étaient toujours confrontées à des restrictions de voyage par rapport aux hommes. Former des associations était un moyen essentiel pour elles d'apprendre à connaître le monde extérieur.

À Hangzhou, les femmes ont créé des organisations de peinture pour partager leurs compétences et favoriser la croissance créative des femmes. Sous la dynastie Qing, la Société des poètes Jiaoyuan était une société féminine d'art et d'écriture bien connue. Elle a été fondée par des femmes dans ce qui est aujourd'hui le parc des zones humides de Xixi. Certaines sont devenues financièrement indépendantes en vendant leurs peintures.

La Société des poètes de la nouvelle Jiaoyuan, dirigée par des femmes poètes modernes, perpétue l'esprit du groupe précédent qui n'existe plus. Chaque année, des étudiants et des poètes de la province du Zhejiang organisent une cérémonie pour honorer ces femmes exceptionnelles.

Même si les femmes recherchaient le prestige social à travers l'art et la littérature, la société médiévale continuait à restreindre leur liberté. Bien que certaines femmes de la classe supérieure jouissaient d'une vie luxueuse et bien éduquée, elles se sentaient souvent contraintes et ne pouvaient exprimer leurs émotions qu'en peignant chez elles.

Comme le suggère l'exposition, les femmes étaient toujours découragées de sortir, mais elles jouaient de la cithare à six cordes, préparaient du thé, peignaient et brodaient dans le jardin. Elles étaient considérées comme la propriété de leur conjoint ou de leur père.


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Œuvres de calligraphie de Xing Cijing, une artiste féminine de la dynastie Ming

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Date: Through February , closed on Mondays

Admission: Free

Address: 18 Liangdao Hill


粮道山18号

Bibliographie
 
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