Une série de disparitions suscite l’inquiétude à Hongkong

Un truc que je ne comprends pas ceci dit : le mec est revenu pour chercher des datas... bon, soit. Mais quand même ils avaient pas en tête que c'était possible qu'il se lâche et dise ce qui lui arrive... à quel moment le mec en charge à dit "nan, c'est bon, tkt bro, on a cela sous contrôle" ?

Y'a un truc un peu wtf quand même.

Mise en garde, menaces sur la famille à HK, menaces sur la famille étendue en mainland, pressions et on pense "tenir" le gars et ca fonctionne généralement "bien" mais pas toujours. Ensuite, il y aura sans doute un prix à payer, certains sont prêts à le payer car ils estiment que la cause est suffisamment importante...
 
Un truc que je ne comprends pas ceci dit : le mec est revenu pour chercher des datas... bon, soit. Mais quand même ils avaient pas en tête que c'était possible qu'il se lâche et dise ce qui lui arrive...
Sur les 5, il y en a 4 qui ont été temporairement libérés, et les 3 premiers sont rentrés en Chine continentale dans les 24/48 heures sans faire de vagues durant leur passage à HK.
Et en même temps, quand tu te fais kidnapper pendant tes vacances en Thailande, tu peux te douter que tu n'iras pas loin si tu fais le malin.
 
Le chef de l’exécutif de Hongkong réclame des explications à Pékin

LE MONDE du 22 juin 2016

Après la stupéfaction créée par les révélations détaillées de l’un des cinq libraires « disparus » de Hongkong, le chef de l’exécutif, Leung Chun-ying, a finalement pris sa plume pour demander des explications à Pékin. Car les révélations de Lam Wing-kee ont confirmé le pire scénario que tout le monde soupçonnait : une ingérence policière chinoise dans la vie de l’ancienne colonie britannique.

A peine rentré de sa détention de huit mois en Chine, Lam Wing-kee, l’un des cofondateurs de la librairie Causeway Bay Books et de la maison d’édition Mighty Current, connues pour vendre des livres interdits en Chine, car critiques de la nomenklatura chinoise, a raconté jeudi 16 juin, lors d’une conférence de presse, son enlèvement, en octobre 2015, au poste-frontière de Shenzhen par les hommes d’une unité de sécurité spéciale, et les circonstances de la détention qui avait suivi, hors de tout cadre légal. Lam Wing-kee a également affirmé que son collègue Lee Po, qui, pour sa part, avait disparu de Hongkong en décembre 2015, avait bien été emmené de force en Chine.

Selon Lam Wing-kee, c’est Lee Po lui-même qui le lui a dit. L’enlèvement de Lee Po, que celui-ci a nié depuis sa libération, est généralement considéré comme le plus grave des cinq cas puisque des forces de l’ordre chinoises seraient intervenues sur le territoire même de la région administrative spéciale de Hongkong. Preuves de l’extradition forcée de Lee Po : les services d’immigration hongkongais n’ont aucune trace de sa sortie du territoire et ses papiers d’identité étaient restés chez lui.

http://pan.baidu.com/s/1bS4b3C
 
Le chef de l’exécutif de Hongkong réclame des explications à Pékin

LE MONDE du 22 juin 2016

Après la stupéfaction créée par les révélations détaillées de l’un des cinq libraires « disparus » de Hongkong, le chef de l’exécutif, Leung Chun-ying, a finalement pris sa plume pour demander des explications à Pékin. Car les révélations de Lam Wing-kee ont confirmé le pire scénario que tout le monde soupçonnait : une ingérence policière chinoise dans la vie de l’ancienne colonie britannique.

A peine rentré de sa détention de huit mois en Chine, Lam Wing-kee, l’un des cofondateurs de la librairie Causeway Bay Books et de la maison d’édition Mighty Current, connues pour vendre des livres interdits en Chine, car critiques de la nomenklatura chinoise, a raconté jeudi 16 juin, lors d’une conférence de presse, son enlèvement, en octobre 2015, au poste-frontière de Shenzhen par les hommes d’une unité de sécurité spéciale, et les circonstances de la détention qui avait suivi, hors de tout cadre légal. Lam Wing-kee a également affirmé que son collègue Lee Po, qui, pour sa part, avait disparu de Hongkong en décembre 2015, avait bien été emmené de force en Chine.

Selon Lam Wing-kee, c’est Lee Po lui-même qui le lui a dit. L’enlèvement de Lee Po, que celui-ci a nié depuis sa libération, est généralement considéré comme le plus grave des cinq cas puisque des forces de l’ordre chinoises seraient intervenues sur le territoire même de la région administrative spéciale de Hongkong. Preuves de l’extradition forcée de Lee Po : les services d’immigration hongkongais n’ont aucune trace de sa sortie du territoire et ses papiers d’identité étaient restés chez lui.

http://pan.baidu.com/s/1bS4b3C

Je ne comprends pas la levee de bouclier.. Pourtant le slogan etait clair des le depart.. 2 pays, 1 systeme.. je ne voies pas ou il y a incomprehension.. Mr.Leung comme Pekin donne l'impression d'avoir la meme vision de la situation..
 
Le chef de l’exécutif de Hongkong réclame des explications à Pékin

LE MONDE du 22 juin 2016

Après la stupéfaction créée par les révélations détaillées de l’un des cinq libraires « disparus » de Hongkong, le chef de l’exécutif, Leung Chun-ying, a finalement pris sa plume pour demander des explications à Pékin. Car les révélations de Lam Wing-kee ont confirmé le pire scénario que tout le monde soupçonnait : une ingérence policière chinoise dans la vie de l’ancienne colonie britannique.

A peine rentré de sa détention de huit mois en Chine, Lam Wing-kee, l’un des cofondateurs de la librairie Causeway Bay Books et de la maison d’édition Mighty Current, connues pour vendre des livres interdits en Chine, car critiques de la nomenklatura chinoise, a raconté jeudi 16 juin, lors d’une conférence de presse, son enlèvement, en octobre 2015, au poste-frontière de Shenzhen par les hommes d’une unité de sécurité spéciale, et les circonstances de la détention qui avait suivi, hors de tout cadre légal. Lam Wing-kee a également affirmé que son collègue Lee Po, qui, pour sa part, avait disparu de Hongkong en décembre 2015, avait bien été emmené de force en Chine.

Selon Lam Wing-kee, c’est Lee Po lui-même qui le lui a dit. L’enlèvement de Lee Po, que celui-ci a nié depuis sa libération, est généralement considéré comme le plus grave des cinq cas puisque des forces de l’ordre chinoises seraient intervenues sur le territoire même de la région administrative spéciale de Hongkong. Preuves de l’extradition forcée de Lee Po : les services d’immigration hongkongais n’ont aucune trace de sa sortie du territoire et ses papiers d’identité étaient restés chez lui.

http://pan.baidu.com/s/1bS4b3C
je vois pas le problème sauf si le gars vend les livres interdit en chine
si HK, c'est pas interdit là bas que je sache
 
le chef de l’exécutif, Leung Chun-ying, a finalement pris sa plume pour demander des explications à Pékin.

J'aimerais bien des explications également sur la logique d'envoyer 11 gars chercher un libraire à Hong Kong et renvoyer le libraire lui meme chercher un disque dur quand on aurait pu envoyer quelqu'un à sa place...
 
J'aimerais bien des explications également sur la logique d'envoyer 11 gars chercher un libraire à Hong Kong et renvoyer le libraire lui meme chercher un disque dur quand on aurait pu envoyer quelqu'un à sa place...
Disque dur dans un coffre dans une banque. Impossible d'y accéder sans le titulaire du compte. Par exemple.
Ou alors...
Complot des libraires pour vivre nourris/logés/blanchis pendant plusieurs mois sur le dos des contribuables chinois
 
suite du feuilleton:

Pékin se fait menaçant avec le libraire hongkongais «disparu»

"Pékin fait monter la pression sur Hong Kong autour de l'affaire du libraire de l'ancienne colonie britannique, qui a échappé aux griffes de la justice chinoise. Accusé par les forces de sécurité de la République populaire d'avoir violé les termes de sa liberté conditionnelle, Lam Wing-kee, dont le témoignage sur ses huit mois de détention à Ningbo, dans le sud du pays, a bouleversé les Hongkongais, est sous la menace de sévères mesures de rétorsion s'il ne se livre pas aux autorités du continent. L'exécutif hongkongais a proposé de le placer sous protection policière pour tenter d'empêcher une nouvelle disparition aux mains de la République populaire...."

la suite sur:
http://www.lefigaro.fr/internationa...cant-avec-le-libraire-hongkongais-disparu.php
 
Finalement, concernant le libraire dont on parle le plus (Lam Wing-kee), lorsqu'il a été attrapé, c'était en Chine continentale où à HK ? Je crois bien en Chine continentale, ce qui donne un peu de poids aux arguments de Pékin (d'un point de vue légal).

Il n'y a pas de traité d'extradition entre HK et la Chine continentale, mais si le libraire a été attrapé sur le territoire de la Chine continentale, cela ne viole pas ce principe.

Par contre il y avait d'autres libraires qui avaient disparus, et là il me semble que c'était moins claire, je ne croit pas qu'ils aient tous été capturés en Chine continentale. Est-ce qu'on en sait plus ?
 
C'est vraiment pas des flêches les mecs qui l'on laissé partir à HK en croyant que tout se passerait bien...
 
Le libraire a été "libéré" :jumproll:, mais ne semble pas "être libre" :endesaccord:,.... ou alors il a "disparu" à nouveau ...:dead:

Missing Hong Kong bookseller Gui Minhai ‘released’, but family cannot find him

Confusion surrounds claim that seller of banned books who disappeared in 2015 has been freed, after family says no one has heard from him

Gui’s daughter, Angela, said he was not necessarily free, as he had neither been seen nor heard from since his release last Tuesday and might have “disappeared again”.

The foreign ministry in Beijing confirmed on Tuesday that Gui, co-founder of Mighty Current publishing house, which specialised in political gossip about the Chinese leadership, was released a day before the Communist Party party began its twice-a-decade congress.

“From our understanding, Gui Minhai has already completely served the sentence imposed for a traffic offence, and was released on October 17,” the foreign ministry said in a statement.

That traffic offence refers to Gui’s earlier confession on state television that he had surrendered to mainland Chinese authorities for a drink-driving death he caused in 2003.

The statement made no mention of the earlier accusation that Gui had run an “illegal business” since October 2014 to deliver across the border about 4,000 books banned on the mainland to 380 customers.

The controversy began in October 2015 with Gui, a mainland-born, naturalised Swedish citizen, vanishing first from Pattaya, Thailand. He was said to have been kidnapped by Chinese agents.

His publishing associates, Lam Wing-kee, Cheung Chi-ping and Lui Por, went missing while on the mainland. Another associate, Lee Po, disappeared under similar circumstances from Hong Kong.

All five eventually surfaced on the mainland, appearing on state media to claim they had gone there voluntarily.

“According to reports we have received from the Chinese authorities, Gui Minhai has been released in China. We are working to get more information about this. We are in close contact with Gui Minhai’s family,”Sweden’s foreign ministry said in a statement on Tuesday.

But Gui’s daughter said: “I still do not know where my father is. Upon receiving the news of his release being imminent, the embassy sent senior officials to the place my father is said to have been held and where consular officers visited him on three occasions.”

According to her, a mainland official told the Swedish officials who went over to meet Gui that the bookseller had already been released at midnight.

“They were also told that he was ‘free to travel’ and that they had no idea where he was,” she said.

On Monday, she said, the Swedish consulate in Shanghai received a “strange” phone call from someone claiming to be her father. The person on the phone said he wanted to apply for a Swedish passport one or two months later but, for now, he wanted to spend some time with his mother.

“To my knowledge, my grandmother is not ill. My father is not, in fact, with her. It is still very unclear where he is. I am deeply concerned for his well being,” she said.

Woo Chih-wai, who worked at the Causeway Bay bookstore under Mighty Current until five of his associates disappeared in 2015, said he believed Gui was released due to international pressure.

But Woo doubted if Gui could leave mainland China just yet. If authorities had charged Gui for running an “illegal business”, he would not be allowed to leave the mainland for now, Woo said.

One of the previously missing booksellers, Lam, claimed in dramatic detail upon returning to Hong Kong in June last year that he was kidnapped at the border and put through eight months of mental torture.

Democratic Party lawmaker James To Kun-sun, who helped Lam at the time, said:“If, according to what the Chinese government says, Mr Gui should have been released on Oct 17, the Chinese government would be pleased to ensure that Mr Gui is seen by the whole world, that he is free.

“My feeling is the Chinese government or some of the leaders do not want Mr Gui to actually be free. That is why the fiasco happened.”

http://www.scmp.com/news/hong-kong/...llid=21577&sc_lid=146622142&sc_uid=4S3Lv3zSvT
 
Les Hongkongnais ne parlent pas bien ni le Mandarin ni l'Anglais, quand est-ce qu' ils peuvent parler un langue normale? :grin:
 
Les Hongkongnais ne parlent pas bien ni le Mandarin ni l'Anglais, quand est-ce qu' ils peuvent parler un langue normale? :grin:

Et c'est quand vas tu améliorer ton français pour que l'on te comprennes? Si tu parles de la même manière en chinois on comprend mieux ta solitude...
 
Les Hongkongnais ne parlent pas bien ni le Mandarin ni l'Anglais, quand est-ce qu' ils peuvent parler un langue normale? :grin:
Tu veux qu'ils parlent Taïwanais ou Japonais? :siffle:
 
Il paraît que les drapeaux rouges à cing étoiles flotte fièrement à Hongkong, et aussi à Taiwan, Okinawa semble vouloir devenir indépendant, c'est dit que beaucoup de Chinois ont pris cette île à la Dynastie de Qin 2000 ans avant, un jour pas loin d'ici les drapeaux rouges à cing étoiles aussi là-bas. :grin:laugh.gif