Un Chinois explique l'économie aux Français

Il faut s'y faire: la France a besoin de moins en moins d'ouvriers (hausse de productivité, automatisation, délocalisation, fermeture d'usine).
Ça sert a rien de pleurer, c'est l'un des effets de la mondialisation.
Ceux qui s'en sortiront seront ceux qui sauront se reconvertir a temps (franchement, qui a envie que ses enfants deviennent ouvriers en France? Aux parents de les pousser dans la bonne direction).

Par ailleurs, on a vu ce que les effets de manches de Montebourg ont change: rien.

Le problème de la France étant - plus que la compétitivité - la qualité moyenne de ses produits manufacturés.
Ce qui manque, c'est l'innovation. A contrario, en Allemagne, ils ont des bons produits qu'ils peuvent vendre plus cher, et donc continuer a produire sur leur sol.
En se focalisant sur la compétitivité, le gouvernement fait fausse route car il y aura toujours moins cher que nous (Espagne, Portugal). Le grand gagnant sera le MEDEF, et je ne crois pas que les embauches vont repartir juste en baissant le coût du travail de qques %.
Il n'est pas question de pleurer.

Juste d'être juste.

L'ouvrier à au moins ce droit : qu'on cesse de dire que c'est de sa faute parce qu'il coute trop cher !

Le tord de l'ouvrier en matière de mondialisation, c'est de ne pas avoir pris le pouvoir.
 
[QUOTE="Jean7, post: 497335, member: 4614"
Le tord de l'ouvrier en matière de mondialisation, c'est de ne pas avoir pris le pouvoir.[/QUOTE]
Bonjour Jean
C'est un peu dire que les passagers peuvent prendre les commandes d'un A380 ou meme d'un Piper Navajo voir un planeur , il faut un peu redescendre sur terre , et la pas besoin de procedures d’atterrissages ! Le populisme a ses limites ...
 
Dernière édition:
À un moment, faut arrêter avec "le populisme" comme concept épouvantail à ressortir de derrière les fagots pour éviter la question des classes populaires.
De même qu'il faut arrêter avec ce mythe de la compétence qui ferait que le prolo ne serait pas capable de se prendre en main.
 
De même qu'il faut arrêter avec ce mythe de la compétence qui ferait que le prolo ne serait pas capable de se prendre en main.
Bonjour Tyller
Alors pourquoi ne le fait il pas ? L'argent ?
10 prolos comme tu dit qui se groupent et qui apportent chacun 2000 euros ou + par le biais d'un credit Cetelem ou autres Usuriers du genre ,peuvent lancer leur entreprise et la confier a 1 , tout en continuant a travailler , mais il est plus aise d'acheter des equipements Hifi ou autres merdouilles avec cette somme que de se poser les questions de bases , et de continuer ainsi a hurler sous la lune .
Apres ca plait ou pas , c'est mon point de vue ..
 
Bonjour Lafoy,
Elle me gêne un peu cette phrase car a mon sens, il n y a pas de comparaisons possibles... Les passagers d un avion n ont aucunes influences sur un vol, en tout cas l inverse est très rare (Agression personnel de bord, attentat...). Ils n apportent rien a un vol (Durant le vol). Ils se font servir, ils se reposent, ils se divertissent. Bref aucunes productivités ou évolutions. Contrairement aux ouvriers d une entreprise.
Ce qui me fait réagir a ton post:
Bonjour Tyller
Alors pourquoi ne le fait il pas ? L'argent ?
10 prolos comme tu dit qui se groupent et qui apportent chacun 2000 euros ou + par le biais d'un credit Cetelem ou autres Usuriers du genre ,peuvent lancer leur entreprise et la confier a 1 , tout en continuant a travailler , mais il est plus aise d'acheter des equipements Hifi ou autres merdouilles avec cette somme que de se poser les questions de bases , et de continuer ainsi a hurler sous la lune .
Apres ca plait ou pas , c'est mon point de vue ..
On ne peut pas reprocher a un employé, ouvrier... de ne pas créer sa société ou encore lui faire des remarques sur ses depenses...
Sur les 10 ouvriers, combien veulent être patron? Combien veulent avoir des responsabilités?

Et parce que ils ne le veulent pas, ce serait une raison suffisante pour s en servir comme esclave? Les mettre plus bas que terre? Leur reprocher leur quotidien ou leur manque d ambitions? Les payer au compte gouttes? Non je ne crois pas.
Le travail a une valeur. Quel que soit son niveau. Quel que soit son statut social. Quel que soit son parcours. Quel que soit ses désirs ou ambitions?
Tout en ne perdant pas une chose de vue... Le chômage, les "assistes"... arrangent bien le monde de l entreprise et le monde politique.
 
C'est un peu dire que les passagers peuvent prendre les commandes d'un A380 ou meme d'un Piper Navajo voir un planeur ...
Pour peu qu'ils aient passé quelques heures sur Flight Simulator, certains s'en croient bien capables... (Tout comme certains syndicalistes, pour avoir passé quelques années à serrer des boulons, avant de se trouver une sinécure pour le reste de leur carrière - à base d'heures de délégation, représentation, et autres réunions syndicales - se croient qualifiés pour définir la stratégie d'un groupe industriel....)
 
À un moment, faut arrêter avec "le populisme" comme concept épouvantail à ressortir de derrière les fagots pour éviter la question des classes populaires.
De même qu'il faut arrêter avec ce mythe de la compétence qui ferait que le prolo ne serait pas capable de se prendre en main.
Ils sont peut-être capable de se prendre en main.... mais cela ne les qualifie par pour prendre en main la destinée d'une entreprise!
 
Le tord de l'ouvrier en matière de mondialisation, c'est de ne pas avoir pris le pouvoir.
1) le tort, pas le tord...;)

2) "c'est de ne pas avoir pris le pouvoir" ---> "C'est la lutte finale, groupons nous et demain, l'Internationale sera le genre humain...". Y en a qu'on essayé.... On a vu le résultat!

3) il est amusant de constater que lorsque les syndicalistes se retrouvent "au pouvoir" dans le cas de gros Comités d'Entreprises, ils refusent aux salariés de ces Comités les conditions et avantages dont eux même bénéficient en tant que salariés
 
Sur les 10 ouvriers, combien veulent être patron? Combien veulent avoir des responsabilités?.

Et pourquoi ne le veulent-ils pas?

Par altruisme, pour ne pas avoir à exploiter leurs semblables?

Ou parce que c'est tellement plus facile de râler, de se plaindre? La critique est aisée, mais l'art est difficile!
 
C'est plus un cours de bon sens qu'un cours d'économie. Le problème en France, c'est le corporatisme qui bloque toute évolution, des Hommes politiques qui confondent Métier de politicien, et engagement politique et une population qui ne se sent pas impliquée dans l'entreprise (Cf. notre patrimoine composé essentiellement d'immobilier, de livrets A et d'assurance vie => Epargne non-productive, aucune prise de risque).
 
Et pourquoi ne le veulent-ils pas?

Par altruisme, pour ne pas avoir à exploiter leurs semblables?

Ou parce que c'est tellement plus facile de râler, de se plaindre? La critique est aisée, mais l'art est difficile!

Bonjour Chris,
1. Peut être que pour la plupart d entre eux, contrairement a certains managers que j ai pu côtoyer, se connaissent.
2. On peut aussi entreprendre sans que le fric ou le pouvoir soient les moteurs de la vie.
3. Commençons par valoriser ou revaloriser le TRAVAIL, quel que soit son poste.
 
@lafoy-china :
J'étais partis un peu crûment dans ma réponse, je m'y suis donc repris à deux fois pour écrire quelque chose de clair pour bien te faire comprendre mon propos.

D'une part, évitons les stéréotypes si tu le veux bien. Non, tous le monde ne prends pas de crédit pour s'acheter des équipements hifi ou autres "merdouilles" de même que non, tous le monde ne se complait pas dans des situations précaire.
Pour qui en aurait déjà vécu il est tout de même aisé de se rendre compte que ces situations sociales n'ont rien d'enviable ou à envier mais on souvent tendances à se renforcer au fil du temps : il est rare d'entre dire "plus tu est précaire moins de chance tu as de l'être"... la mécanique tends tout de même à enfoncer ceux qui le sont déjà (je peux y revenir dans une autre réponse si besoin).

Pour la seconde parte et ta question donc, "pourquoi ne le fait-il pas", nous parlons de se prendre en main donc.
Déjà et lis moi bien mon cher Lafoy, ils le font déjà bien pour la plus part. Ce n'est sans doutes pas de tes standards, mais tu n'as ni vocation à juger ni légitimité à le faire.
Car oui, la plus part des ouvriers se prennent bien en main, certains sont tout à fait satisfait de travailler et n'expriment pas nécessairement la volonté de monter une entreprise ou d'investir plus qu'il ne leur suffit. Beaucoup épargnent afin de se mettre à l'abris du besoin souvent par le biais d'un crédit leur servant à s'offrir un toit qui systématiquement sera la chaine les retenant vers d'autre champs plus hospitaliers. On fait même face à un des comportement grégaire en l'occurrence (tu sais, quand on fait comme les gens autour par mimétisme, comme le trader qui va investir dans des subprimes pour aucune raison intelligible sinon que d'autre investissent) qui n'aident en rien à avoir une meilleur situation.

Pour en revenir à l'essentiel : beaucoup d'ouvrier, la majorité vous ne les entendez ni ne les entendrez jamais se plaindre et une part même si sans doutes en deçà de la moyenne est relativement satisfaite de sa situation initiale.
Mais alors... me direz-vous, il est ou le problème ?

Le problème (entre autre facteurs) voyez-vous, c'est que quand bien même le reste évolue, les revenues, eux, n'évoluent pas de la même manière ce qui créer une distention entre le revenu et le coût de la vie**. entre autre facteur sociaux et sociétaux (avez vous déjà entendu parlé de ce fabuleux concept qu'est la reproduction social ?)
Ces problèmes là par ailleurs, ne se règle pas avec 20 000 euros pour créer une entreprise avec un salarié (ce qui, me semble personnellement être un suicide, mais bon, si tu as des bon plans pour lancer ta boite à 20k euros, en France, j'ouïe), sans compter que tous le monde n'a pas l'esprit entrepreneurial ni l'ambition de l'être (quelle folie n'est-ce pas), beaucoup n'ont comme pour seul ambition d'avoir la paix et la possibilité d'arriver à vivre avec un minimum de décence, ce qui par ailleurs leur est refusé et par le monde économique et par le monde politique (et par toi mon cher Lafoy).

Peut être même... allez savoir, ces veaux seraient conscient qu'ils ne sont pas capable de tenir une entreprise... mon dieu, ils seraient donc... doué d'intelligence.

Je fais tout de même court, pas envie de me lancer dans une diatribe dithyrambique que vous ne lirez qu'en diagonal et probablement pour m'en ressortir une réponse du type éristique.


** sources (prix à la consommation) :
http://www.insee.fr/fr/themes/indicateur.asp?id=78
http://www.insee.fr/fr/themes/indicateur.asp?id=29&type=1&page=indic_cons.asp
 
Non mais Tchang Kaï-Chek y était, et c'est lui aui depuis la France à demander à son compagnon Mao Zedong de créer le partie communiste lorsque Mao Zedong était planqué dans le quartier français de Shanghai.

Alors, Jiang Jieshi, n'a alors ni de près, ni de loin, jamais contribué à la création du Parti Communiste Chinois. Zhou Enlai, Deng Xiaoping ou encore Cai Hesen d'accord, parmi le directoire des 13 membres de 1921, dont faisait partie Mao, mais Jiang Jieshi, lui qui était justement issu du Kuomintang de Sun, n'a jusqu'a preuve du contraire jamais participé à la création de son futur ennemi. En France il a plutôt fait de jolies photos...
 
Alors, Jiang Jieshi, n'a alors ni de près, ni de loin, jamais contribué à la création du Parti Communiste Chinois. Zhou Enlai, Deng Xiaoping ou encore Cai Hesen d'accord, parmi le directoire des 13 membres de 1921, dont faisait partie Mao, mais Jiang Jieshi, lui qui était justement issu du Kuomintang de Sun, n'a jusqu'a preuve du contraire jamais participé à la création de son futur ennemi. En France il a plutôt fait de jolies photos...

Pour avoir corrige un memoire sur JiangJieshi, je suis d'accord avec toi, JiangJieshi faisait parti du kuotmintang et etait a l'oppose de Mao.
 
@lafoy-china :
J'étais partis un peu crûment dans ma réponse, je m'y suis donc repris à deux fois pour écrire quelque chose de clair pour bien te faire comprendre mon propos.

D'une part, évitons les stéréotypes si tu le veux bien. Non, tous le monde ne prends pas de crédit pour s'acheter des équipements hifi ou autres "merdouilles" de même que non, tous le monde ne se complait pas dans des situations précaire.
Pour qui en aurait déjà vécu il est tout de même aisé de se rendre compte que ces situations sociales n'ont rien d'enviable ou à envier mais on souvent tendances à se renforcer au fil du temps : il est rare d'entre dire "plus tu est précaire moins de chance tu as de l'être"... la mécanique tends tout de même à enfoncer ceux qui le sont déjà (je peux y revenir dans une autre réponse si besoin).

Pour la seconde parte et ta question donc, "pourquoi ne le fait-il pas", nous parlons de se prendre en main donc.
Déjà et lis moi bien mon cher Lafoy, ils le font déjà bien pour la plus part. Ce n'est sans doutes pas de tes standards, mais tu n'as ni vocation à juger ni légitimité à le faire.
Car oui, la plus part des ouvriers se prennent bien en main, certains sont tout à fait satisfait de travailler et n'expriment pas nécessairement la volonté de monter une entreprise ou d'investir plus qu'il ne leur suffit. Beaucoup épargnent afin de se mettre à l'abris du besoin souvent par le biais d'un crédit leur servant à s'offrir un toit qui systématiquement sera la chaine les retenant vers d'autre champs plus hospitaliers. On fait même face à un des comportement grégaire en l'occurrence (tu sais, quand on fait comme les gens autour par mimétisme, comme le trader qui va investir dans des subprimes pour aucune raison intelligible sinon que d'autre investissent) qui n'aident en rien à avoir une meilleur situation.

Pour en revenir à l'essentiel : beaucoup d'ouvrier, la majorité vous ne les entendez ni ne les entendrez jamais se plaindre et une part même si sans doutes en deçà de la moyenne est relativement satisfaite de sa situation initiale.
Mais alors... me direz-vous, il est ou le problème ?

Le problème (entre autre facteurs) voyez-vous, c'est que quand bien même le reste évolue, les revenues, eux, n'évoluent pas de la même manière ce qui créer une distention entre le revenu et le coût de la vie**. entre autre facteur sociaux et sociétaux (avez vous déjà entendu parlé de ce fabuleux concept qu'est la reproduction social ?)
Ces problèmes là par ailleurs, ne se règle pas avec 20 000 euros pour créer une entreprise avec un salarié (ce qui, me semble personnellement être un suicide, mais bon, si tu as des bon plans pour lancer ta boite à 20k euros, en France, j'ouïe), sans compter que tous le monde n'a pas l'esprit entrepreneurial ni l'ambition de l'être (quelle folie n'est-ce pas), beaucoup n'ont comme pour seul ambition d'avoir la paix et la possibilité d'arriver à vivre avec un minimum de décence, ce qui par ailleurs leur est refusé et par le monde économique et par le monde politique (et par toi mon cher Lafoy).

Peut être même... allez savoir, ces veaux seraient conscient qu'ils ne sont pas capable de tenir une entreprise... mon dieu, ils seraient donc... doué d'intelligence.

Je fais tout de même court, pas envie de me lancer dans une diatribe dithyrambique que vous ne lirez qu'en diagonal et probablement pour m'en ressortir une réponse du type éristique.


** sources (prix à la consommation) :
http://www.insee.fr/fr/themes/indicateur.asp?id=78
http://www.insee.fr/fr/themes/indicateur.asp?id=29&type=1&page=indic_cons.asp
Mon cher Tyller
Je te remercie de ta reponse , mais ma remarque initiale etait vis a vis de cette affirmation ! C'est tout ... ;) Et si ceci n'est pas du populisme explique moi ce que c'est !
Le tord de l'ouvrier en matière de mondialisation, c'est de ne pas avoir pris le pouvoir.
 
Les ouvriers Chinois sont ce qu’étaient les ouvriers francais dans les années 50... Aujourd'hui un ouvrier Français vit très bien et sans aucun problème. Effets de la mondialisation ou pas, il n'y a rien a dire il vit très bien... Sauf pour le licenciement, c'est claire que c'est une question incontournable. Hormis le licenciement, la seule justification qu'il a pour se plaindre, c'est dans ses gènes, nous sommes Français, donc nous sommes râleurs... De plus, nos ouvriers Français sont dans le luxe comparativement aux ouvriers Chinois, et ça, personne ne peut le nier. Toutefois, un ouvrier (Fr/Ch), malheureusement/heureusement voit son temps évoluer (les années 50, internet, les portables, les ordis, les new technologies, les bons produits ne coûtaient rien.... n'existaient pas encore, il était donc peut être plus abordable d’être ouvrier a cette époque). Enfin nous ne pouvons pas ignorer la force et l’utilité de tous les ouvriers du monde. Ils sont a la base de nos pyramides capitalistes, ils sont les pieds de l’être humain. Sans eux, d'une certaine manière nous ne pourrions marcher. J'ai un grand frère ouvrier, il vit, il s'amuse, il est heureux, il vit le moment présent, a contrario, j'ai un grand oncle qui a passé 35 ans dans la même boite et qui a du faire face a un licenciement économique. Le premier est l'une des preuves que les ouvriers peuvent vivre bien dans leurs conditions en France (même s'il se plaint de façon grégaire...), le second est aussi une preuve de l'unique et seule faiblesse a être ouvrier aujourd'hui en France, la peur du licenciement (surtout a un age avancé). Concernant la Chine, elle est entrain d’écrire son histoire, il faut du temps au temps.
 
Aujourd'hui un ouvrier Français vit très bien et sans aucun problème. Effets de la mondialisation ou pas, il n'y a rien a dire il vit très bien... De plus, nos ouvriers Français sont dans le luxe comparativement aux ouvriers Chinois, et ça, personne ne peut le nier.

Edouard change ton avatar ! Il apprend vite ce petit ! Mais n'exagere pas quand meme , Tyller et les rares iwoks survivants du forum sont en train de s'etrangler ...;)

edouard.jpg
 
Regarde ta première réponse à ma personne...mais peu importe en fait, tu esquives et si j'en ai conscience tu l'as aussi plus que probablement, je refuse par ailleurs de me faire enfermer dans un méta débat qui n'a rien à voir..