Tensions Internationales en Mer de Chine

Un cas de situation similaire a celle du golfe du Tonkin ou cela a degenere ?

  • Oui !

    Votes: 13 38,2%
  • Non !

    Votes: 21 61,8%

  • Nombre total d'électeurs
    34
Mer d'Andaman, Golfe du Bengale.... on n'est plus en Mer de Chine là ....;)

Par sondage acoustique, ils vont avoir retrouvé un navire chinois ancien et des vases Ming sur un haut fond, qui se découvre presque à marée basse et revendiquer la zone ...

Ils ne sont pas à une revendication fumeuse près !!!!
 
Les Philippines décident de mettre fin à un important accord militaire avec les États-Unis

Alors que la Chine venait de prendre le contrôle du récif philippin de Scarborough, situé au large de l’île de Luçon, Manille et Washington décidèrent, en 2014, de renforcer leurs relations militaires en révisant les clauses d’un traité de défense mutuelle signé en 1951.

Extrait :
Seulement, depuis qu’il a été élu à la tête des Philippines, Rodrigo Duterte amorça un rapprochement avec Pekin et Moscou et remit en cause les relations militaires de son pays avec les États-Unis, en raison notamment de ses rapports avec le président Obama, ce dernier n’ayant pas ménagé ses critiques à l’égard des méthodes aussi expéditives que musclées de son homologue philippin.
« J’ai donné suffisamment de temps aux Américains pour jouer avec les soldats philippins », alla jusqu’à affirmer M. Duterte, après avoir dit envisager la tenue d’exercices militaires avec la Russie et la Chine.
Plus tôt, le président philippin avait prié les conseillers militaires américains affectés auprès des forces philippines engagées contre le groupe terroriste Abu Sayyaf de quitter l’île de Mindanao et décidé de mettre un terme aux patrouilles communes avec l’US Navy.

 
Dernière édition:
Pour un amiral américain, la décision de Manille de rompre un accord militaire va affecter la lutte contre l’EI

Pour le président Trump, que Manille ait décidé de mettre un terme à un accord militaire donnant un cadre légal à la présence de militaires américains aux Philippines [le Visiting Forces Agreement, ndlr] n’est pas un problème.

Extrait :
« Pour être honnête, cela ne m’a jamais vraiment préoccupé. […] Cela m’est vraiment égal, s’ils veulent le faire, ce n’est pas un problème, cela nous fera économiser beaucoup d’argent », a en effet déclaré M. Trump.
Cependant, et une fois de plus, les responsables militaires ne partagent pas l’avis du chef de la Maison Blanche. Tel est notamment le cas de l’amiral Philip Davidson, le chef de l’US Indo-Pacific Command [USINDOPACOM].
Conformément aux dispositions de l’accord en question, il reste six mois à Washington pour tenter de convaincre Manille de revenir sur sa décision. « Nous avons donc un peu de temps pour mener des efforts diplomatiques. J’espère que nous aurons un bon résultat », a confié l’amiral Davidson, le 12 février.

Les Philippines font face à deux menaces. En effet, la Chine, qui a déjà pris le contrôle sur le récif de Scarborough, situé au large de l’île de Luçon [ce qui conduisit Manille à saisir la Cour permanente d’arbitrage de La Haye, qui lui donné raison, ndlr], a des vues sur d’autres territoires, comme celui de Pag-asa. Et, des groupes jihadistes ayant fait allégeance à l’État islamique [EI] après avoir été proches, pour certains, d’al-Qaïda, sont particulièrement actifs dans le sud de l’archipel.

 
Un destroyer chinois a visé un avion de patrouille américain P-8 Poseidon avec un laser

En octobre 2018, une étude publiée par la Fondation pour la recherche stratégique [FRS] rappelait que la Chine s’était engagée très tôt dans le mise au point d’armes laser à « vocation stratégique comme tactique ».

Extrait : Ce qui semblait d’ailleurs « cohérent » avec sa doctrine de défense active, laquelle « prescrit une stratégie opérationnelle résolument offensive concentrée sur le déni d’accès de l’ennemi [comprendre les forces américaines principalement] » et vise, entre autres, « à contre-attaquer ou à attaquer de façon préemptive les ‘lignes extérieures’ de la puissance ennemie, notamment ses systèmes C4ISR [Computerized Command, Control, Communications – Intelligence, Surveillance, Reconnaissance].

Restait à savoir si l’Armée populaire de libération [APL] serait alors en mesure de déployer de telles armes. À ce propos, l’étude de la FRS évoquait l’hypothèse selon laquelle cela pouvait être effectivement le cas avec les destroyers de Type 052D de sa composante navale. Mais il n’y avait alors aucune certitude. Ce qui n’est peut-être plus le cas après l’incident que vient de dénoncer le commandement de la flotte américaine du Pacifique [USPACFLT].

En effet, dix jours après les faits, ce dernier a indiqué qu’un avion de patrouille maritime P-8A Poseidon de l’US Navy avait été visé par un laser par un navire chinois alors qu’il volait au-dessus des eaux internationales, à environ 380 nautiques à l’ouest de l’île de Guam, où les États-Unis disposent d’une importante base militaire. Et donc au-dessus de la mer des Philippines.

« Le P-8A Poseidon évoluait dans l’espace aérien international conformément aux règles et réglementations internationales. Les avions du destroyer de la République populaire de Chine ont été dangereuses et non professionnelles », a fait valoir la marine américaine.

Selon cette dernière, le navire chinois impliqué dans cet incident serait le « Hohhot », un destroyer de type 052D [ou Luyang III] portant le numéro 161. Ce bâtiment, affecté à la flotte de la mer du Sud de l’APL, est entré en service en janvier 2019.

Le laser utilisé par le navire chinois n’était « pas visible à l’oeil nu mais il a été détecté en vol par les capteurs embarqués » à bord de l’avion de patrouille maritime, a précisé la flotte américaine du Pacifique. Ce qui signifie que le faisceau pointé vers le P-8A Poseidon a été émis dans le spectre infrarouge.

 
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Mer de Chine: Pékin dénonce un passage «provocateur» de l'US Navy

La Chine a accusé mercredi les Etats-Unis de «provoquer des troubles» après le passage d'un navire de guerre américain en mer de Chine méridionale, à proximité d'îles contrôlées par Pékin.


Communique :
Un destroyer américain «a fait irruption sans autorisation» mardi dans les eaux de l'archipel des Paracels, a indiqué dans un communiqué Li Huamin, porte-parole de la Zone d'opération sud de l'armée chinoise. La marine américaine conduit régulièrement des opérations baptisées «liberté de navigation» en mer de Chine méridionale afin de tenir tête à Pékin, qui y revendique la quasi-totalité des îles face à ses voisins (Malaisie, Vietnam, Philippines, Bruneï). La Chine a alors déployé des avions et des navires qui ont intimé l'ordre au bateau de quitter la zone, a-t-il précisé.

Les Paracels constituent un groupe d'îles situées au large de la Chine et du Vietnam, uniquement revendiquées par ces deux pays. Elles sont contrôlées par Pékin depuis plus de 40 ans. «Sous couvert de liberté de navigation, les États-Unis ne cessent de montrer leurs muscles et de provoquer des troubles en mer de Chine méridionale», a indiqué M. Li. «Cet hégémonisme enfreint les règles du droit international.» En vertu de sa stratégie de «Pivot vers l'Asie», Washington s'est rapproché ces dernières années des pays opposés aux prétentions territoriales de Pékin dans la région. Un porte-avions américain vient ainsi d'achever cette semaine une escale de plusieurs jours dans le port vietnamien de Danang (centre).

 
Avec deux porte-avions touchés par le Covid-19, l’US Navy pourrait manquer de moyens en cas de crise dans le Pacifique

Si, dans la marine, on insiste sur la propreté, c’est pour éviter de voir une épidémie se propager au sein de l’équipage d’un navire, où de nombreux marins travaillent, mangent et dorment dans des espaces restreints, donc propices à la diffusion d’un virus.


Extrait :
En clair, les mesures de distanciation sociale préconisées pour freiner la propagation du coronavirus SARS Cov-2 [responsable de la maladie Covid-19] sont impossibles à appliquer à bord d’un bâtiment. Et il n’est pas envisageable d’y instaurer un régime de quarantaine en isolant les malades des biens portants, même si des navires comme un porte-avions disposent de structures médicales modernes.
Selon des études sur le paquebot Diamond Princess, qui a été affecté par le Covid-19 en février dernier, il a été constaté que le taux de contagiosité [nombre moyen de personnes contaminée à partir d’un individu infecté] avait été quatre fois plus élevé qu’à Wuhan [Chine], qui était alors épicentre de l’épidémie.
Or, cette semaine, trois marins du porte-avions américain USS Theodore Roosevelt, alors déployé en mer des Philippines, ont été testés positifs au Covid-19. Et les choses sont allées très vite : trois jours plus tard, ils étaient une trentaine à être dans cette situation.

Ce qui a motivé la décision d’interrompre la mission du navire pour l’envoyer en escale à Guam afin d’y mettre ses 5.000 marins en quarantaine et procéder à des tests de dépistage. Et, pour le moment, on ignore quand l’USS Theodore Roosevelt pourra reprendre la mer.
« Nous prenons cette menace très au sérieux et nous travaillons rapidement pour identifier et isoler les cas positifs tout en empêchant la propagation du virus à bord du navire. Aucun marin n’a été hospitalisé ou n’est gravement malade », a commenté l’amiral Mike Gilday, le chef de l’US Navy.
Seulement, le second porte-avions américain déployé dans la région Asie-Pacifique, l’USS Ronald Reagan, est à son tour touché par l’épidémie de Covid-19, avec au moins deux de ses marins testés positifs. Le navire est actuellement amarré à la base navale de Yokosuka.

 
Avec deux porte-avions touchés par le Covid-19, l’US Navy pourrait manquer de moyens en cas de crise dans le Pacifique

Si, dans la marine, on insiste sur la propreté, c’est pour éviter de voir une épidémie se propager au sein de l’équipage d’un navire, où de nombreux marins travaillent, mangent et dorment dans des espaces restreints, donc propices à la diffusion d’un virus.

Extrait :
En clair, les mesures de distanciation sociale préconisées pour freiner la propagation du coronavirus SARS Cov-2 [responsable de la maladie Covid-19] sont impossibles à appliquer à bord d’un bâtiment. Et il n’est pas envisageable d’y instaurer un régime de quarantaine en isolant les malades des biens portants, même si des navires comme un porte-avions disposent de structures médicales modernes.
Selon des études sur le paquebot Diamond Princess, qui a été affecté par le Covid-19 en février dernier, il a été constaté que le taux de contagiosité [nombre moyen de personnes contaminée à partir d’un individu infecté] avait été quatre fois plus élevé qu’à Wuhan [Chine], qui était alors épicentre de l’épidémie.
Or, cette semaine, trois marins du porte-avions américain USS Theodore Roosevelt, alors déployé en mer des Philippines, ont été testés positifs au Covid-19. Et les choses sont allées très vite : trois jours plus tard, ils étaient une trentaine à être dans cette situation.

Ce qui a motivé la décision d’interrompre la mission du navire pour l’envoyer en escale à Guam afin d’y mettre ses 5.000 marins en quarantaine et procéder à des tests de dépistage. Et, pour le moment, on ignore quand l’USS Theodore Roosevelt pourra reprendre la mer.
« Nous prenons cette menace très au sérieux et nous travaillons rapidement pour identifier et isoler les cas positifs tout en empêchant la propagation du virus à bord du navire. Aucun marin n’a été hospitalisé ou n’est gravement malade », a commenté l’amiral Mike Gilday, le chef de l’US Navy.
Seulement, le second porte-avions américain déployé dans la région Asie-Pacifique, l’USS Ronald Reagan, est à son tour touché par l’épidémie de Covid-19, avec au moins deux de ses marins testés positifs. Le navire est actuellement amarré à la base navale de Yokosuka.

Il serait intéressant de savoir comment ces marins ont été contaminés.
Quelle était leur dernière escale?
D'autres personnes sont-elles montées à bord depuis?
 
Il serait intéressant de savoir comment ces marins ont été contaminés.
Quelle était leur dernière escale?
D'autres personnes sont-elles montées à bord depuis?
Geishas ? :siffle:
 
Bonjour Toto
Desole de te decevoir mais les Geishas ne sont pas des prostituees ! ;)

Toutes ? :eek:
Cela dit il n'est pas nécessaire d'avoir une relation sexuelle pour être contaminé ! Une cérémonie du thé peut faire l'affaire... quitte à être déçu !
 
Dernière édition:
Les veritables Geishas oui toutes vu qu' il y a un genre de Bushido * moral pour exercer cet art ! C'est dans l'imagerie populaire occidentale qu'elle sont definie differement !

* Article : La geisha est l'ambassadrice et la garante de l'art traditionnel japonais. Ayant suivi une formation d'environ 5 ans dans une okiya (maison de geisha), la geisha confirmée a atteint un niveau d'excellence et de haute maîtrise des arts et du raffinement japonais. Dame de compagnie pour les élites, la geisha a pour rôle d'animer les soirées et les ozashiki (banquets) organisés par les riches hommes d'affaires.

La vie d'une geisha est régie par de nombreuses règles et conventions très strictes. Représentant l'élégance, la volupté et le raffinement, la geisha en fonction se doit de surveiller chacun de ses gestes. Elle ne peut par exemple pas se rendre dans certains magasins, boutiques ou restaurants qui ne satisfont pas les critères de la bienséance japonaise. La geisha est une artiste, maîtrisant à la perfection les arts ancestraux du Japon. Elles est ainsi danseuse, joueuse de shamisen (luth japonais à 3 cordes), chanteuse, spécialiste de l'ikebana (art floral japonais), de la cérémonie du thé et possède également une excellente culture générale ainsi que l'art de la conversation.

La plupart des geisha vivent dans une okiya, maisons de geisha réparties dans cinq quartiers appelés hanamachi (littéralement « ville de fleurs »), dont les plus importants sont Gion et Pontocho. Se devant de respecter des règles de vie strictes et très codifiées, elles consacrent énormément de temps à structurer et à prendre soin de leur apparence. Les geisha passent ainsi plusieurs heures chaque jour à s'habiller, à se coiffer mais aussi à se maquiller à la perfection. Elles sortent en général en fin de journée, aux alentours de 17h30, pour rejoindre leurs lieux de rendez-vous qui sont souvent des ochaya, les maisons de thé japonaises où sont organisées les soirées et réceptions.

Les clients fortunés, hommes d'affaires, hommes politiques, riches particuliers ou même parfois touristes, paient des sommes très importantes pour pouvoir passer du temps avec une geisha. Les honoraires d'une geisha sont déterminés en fonction de leur temps de présence. En règle générale et suivant les traditions ancestrales, il n'est pas possible de contacter directement une geisha dans le but de solliciter ses services. Il est de rigueur de passer par le patron de l'ochaya, qui se chargera lui-même de contacter la maison-mère des geishas pour vérifier leurs disponibilités et organiser la soirée. De même, on ne peut entrer dans un établissement organisant ces banquets sans avoir préalablement été invité ou parrainé par un habitué. De plus, la facture correspondant à la prestation des geisha n'est jamais fournie au client au sein même de l'ochaya, ce serait en effet une offense au raffinement et à la grâce du lieu et du moment. La facture est toujours envoyée au client quelques jours ou semaines plus tard, ce qui explique en partie la nécessité pour ces établissements de n'intégrer que des clients connus et assurément honnêtes.

Dans le monde très discret des geisha, les honoraires appliqués à leurs prestations sont tenus plus ou moins secrets. On peut toutefois estimer à environ 500 euros le prix pour une prestation de 2 heures lors d'un banquet. Les tarifs varient selon les quartiers mais n'augmentent pas avec l'âge et l'expérience de la geisha. Les geisha peuvent également recevoir des pourboires (goshugi) d'un montant minimal de 75 euros et qui constituent une part très importante de leurs revenus.


 
Toutes ? :eek:
Cela dit il n'est pas nécessaire d'avoir une relation sexuelle pour être contaminé ! Une cérémonie du thé peut faire l'affaire... quitte à être déçu !
Ca fait cher la tasse de the pour un matelot en bordee ! ;)

On peut toutefois estimer à environ 500 euros le prix pour une prestation de 2 heures lors d'un banquet
 
Ca fait cher la tasse de the pour un matelot en bordee ! ;)

On peut toutefois estimer à environ 500 euros le prix pour une prestation de 2 heures lors d'un banquet
On ne sait pas si c'est le matelot ou le commandant qui est contaminé ! :siffle:
 
On ne sait pas si c'est le matelot ou le commandant qui est contaminé ! :siffle:

Un jeune (capitaine de vaisseau) anchois qui a dû trainer avec une étoile de mer dans le Maine.

https://www.thedrive.com/the-war-zo...ave-covid-19-cases-raising-readiness-concerns

https://www.navytimes.com/news/coro...ositive-for-covid-19-after-returning-from-us/


Suivi de près par des têtards
https://www.thedrive.com/the-war-zo...d-be-the-canary-in-the-coal-mine-for-the-navy
 
Il serait intéressant de savoir comment ces marins ont été contaminés.
Quelle était leur dernière escale?
D'autres personnes sont-elles montées à bord depuis?
Bonjour Chris

Extrait : La dernière escale du Theodore Roosevelt remonte au 4 mars, où le porte-avions a effectué une visite hautement symbolique dans le port de Danang, au Vietnam, alors que l'épidémie de Covid-19 s'était déjà largement propagée en Asie. Le Pentagone avait alors défendu cette visite, destinée à contrer l'influence géostratégique de la Chine dans la région, affirmant qu'il n'y avait encore que très peu de cas dans le pays.

 
Dernière édition:
Bonjour Chris

Extrait : La dernière escale du Theodore Roosevelt remonte au 4 mars, où le porte-avions a effectué une visite hautement symbolique dans le port de Danang, au Vietnam, alors que l'épidémie de Covid-19 s'était déjà largement propagée en Asie. Le Pentagone avait alors défendu cette visite, destinée à contrer l'influence géostratégique de la Chine dans la région, affirmant qu'il n'y avait encore que très peu de cas dans le pays.

Bonjour Lafoy,

Et pourtant ils avaient l'exemple du Diamond Princess.
D'autant plus que les possibilités de confinement sur un porte avion doivent être bien moindre que sur un bateau de croisière.
 
Bonjour Chris

Extrait : La dernière escale du Theodore Roosevelt remonte au 4 mars, où le porte-avions a effectué une visite hautement symbolique dans le port de Danang, au Vietnam, alors que l'épidémie de Covid-19 s'était déjà largement propagée en Asie. Le Pentagone avait alors défendu cette visite, destinée à contrer l'influence géostratégique de la Chine dans la région, affirmant qu'il n'y avait encore que très peu de cas dans le pays.
Bonsoir Lafoy,

Il n'y a pas qu'en Chine qu'on risque des ennuis pour oser critiquer le gouvernement : le commandant de l'USS Theodore a ete saquee pour avoir alertee sur la situation sanitaire à bord.

Le commandant du USS Roosevelt, viré pour avoir alerté sur le Covid-19, acclamé par son équipage
Brett Crozier avait écrit une lettre d'alarme à l'US Navy sur la crise sanitaire à bord du porte-avions.


ÉTATS-UNIS - Le commandant du porte-avion nucléaire américain USS Theodore Roosevelt, en proie à une épidémie galopante de Covid-19, a été acclamé par ses troupes à son départ, comme le montrent plusieurs vidéos postées ce vendredi 3 avril sur les réseaux sociaux.

On y voit le capitaine de vaisseau Brett Crozier, démis de ses fonctions jeudi après que sa lettre d’alarme à l’US Navy a fuité dans la presse, quitter le navire en passant au milieu de centaines de marins qui lui font une haie d’honneur sur le pont du porte-avion.
(...)
Une lettre de quatre pages
Dans une lettre de quatre pages à sa hiérarchie qui était parvenue au San Francisco Chronicle, le commandant Crozier avait demandé l’évacuation immédiate de son navire où plusieurs cas de Covid-19 avaient été enregistrés.

“Nous ne sommes pas en guerre. Il n’y a aucune raison que des marins meurent”, écrivait le capitaine de vaisseau Brett Crozier dans cette missive publiée mardi par le quotidien californien.

Le secrétaire à l’US Navy, Thomas Modly, n’a pas apprécié. “Nous ne sommes peut-être pas en guerre dans le sens traditionnel du mot, mais nous ne sommes pas non plus complètement en paix”, a noté jeudi Thomas Modly en annonçant le limogeage du commandant au cours d’une conférence de presse.

“Nous demandons à nos commandants de faire preuve de jugement, de maturité, de leadership et de calme sous la pression”, a-t-il ajouté. Or le commandant Crozier a “fait preuve d’un très mauvais jugement en période de crise”.
Source : https://www.huffingtonpost.fr/entry...-par-son-equipage_fr_5e8787bbc5b6d1e920818db8