Discussions sur l'aviation (boeing 737-8 max, ...)

Comme cite precedement dans un autre post 1-5-10 -15 milliards de dollars c'est abstrait , mais quand on multiple 1000 millions de dollars x 15 ca l'est beaucoup moins ! ;)

On peut meme faire 1 dollar x 10 x10 x10 x 10 x 10 x 2 x 5 x 3 x (2+3) x (9+1) x (12 -2) x (180/(2x9))
Tout de suite ca commence a causer.
 
Safran impacté par l'arrêt de la production du Boeing 737 MAX

CFM International, le motoriste détenu à 50-50 par Safran et General Electric, va réduire "fortement" les cadences de production du moteur "Leap" à la suite de l'annonce lundi soir par Boeing de la suspension en janvier de la production du 737 MAX pour une durée indéterminée.

Extrait :
Sans surprise, CFM International, le motoriste détenu à 50-50 par Safran et General Electric, va réduire "fortement" les cadences de production du moteur "Leap" à la suite de l'annonce lundi soir par Boeing de la suspension en janvier de la production du 737 MAX pour une durée indéterminée. CFM est le fournisseur exclusif de cet avion, immobilisé depuis l'accident d'Ethiopian Airlines le 10 mars dernier, le deuxième quelques mois après celui de Lion Air fin octobre (346 morts au total).

* En effet, un arrêt complet de la production des moteurs destinés à Boeing pénaliserait fortement les fournisseurs du motoriste, beaucoup moins solides financièrement.


* Le probleme il n'y a pas que Safran qui est concerne tout les sous traitants qui equipent ces appareils le sont egalement !

ça s'appelle la mondialisation poussée à l’extrême ou plus simplement la spécialisation poussée à l'extrême. Chaque pays se spécialise dans un domaine et ensuite on assemble le tout mais si un maillon part en sucette et bien tous les autres dégustent.
 
Boeing 737 : justice et CFM pour le MAX, le dernier NG pour KLM

Une société de leasing irlandaise poursuit Boeing en justice en raison de l’immobilisation continue de ses 737 MAX, tandis que Safran pourrait réduire de 84 à 30 par mois la production des moteurs Leap-1B qui sont destinés au monocouloir remotorisé. Le tout dernier 737NG à être assemblé est destiné à la compagnie aérienne KLM.

Extrait :
Le loueur d’avions Timeaero basé à Dublin a engagé des poursuites à Chicago contre Boeing afin d’annuler les contrats d’achats portant sur 22 737 MAX, et réclame au moins 185 millions de dollars au titre des dommages et intérêts. La société, qui avait signé sa commande en 2014, n’avait reçu mardi que deux des quatre exemplaires attendus selon la plainte lue par CNN ; elle évoque donc une rupture de contrat et une fraude. Boeing « a délibérément et en toute connaissance de cause failli à révéler les problèmes de sécurité associés au design du 737 MAX », accuse Timeaero, selon qui le constructeur aurait refusé de rembourser les avances perçues. Les retards de livraison lui auraient coûté « des pertes substantielles de contrats et de revenus ». Boeing a refusé de commenter « en raison du processus judiciaire en cours » les poursuites qui font suite à celles similaires annoncées en juillet par la société de leasing russe Avia Capital Services (ACS, filiale de Rostec, avait commandé 35 MAX 8). L’avionneur a déjà mis de côté 5 milliards de dollars pour compenser les clients du MAX, mais certains analystes estiment que le coût total pourrait être proche du triple.


 
Dernière édition:
Lancement de la capsule spatiale de Boeing, Starliner, pour un vol d'essai crucial vers l'ISS

Une fusée Atlas V a décollé tôt vendredi de Cap Canaveral en Floride pour tenter de placer en orbite la nouvelle capsule spatiale de Boeing, Starliner, un test grandeur nature avant qu'elle ne transporte des astronautes de la Nasa vers la Station spatiale internationale en 2020.


Communique :
Seuls un mannequin baptisé Rosie et une peluche Poochie se trouvent à bord pour cette mission de huit jours. Les premières minutes du vol se déroulaient normalement, avec une séparation réussie du premier étage, selon les images retransmises par la Nasa. Starliner doit s'amarrer à la station spatiale environ 25 heures après le lancement.

 
Aviation civile : Check
Capsule spatial : Check
Next ?

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Starliner vole enfin... sur la mauvaise orbite

La capsule de Boeing tant attendue ne rejoindra pas la Station spatiale internationale comme prévu. Elle devrait malgré tout rentrer sur Terre après deux jours de vol.

Communique : Lancée ce 20 décembre à 11h36 UTC à l'aide d'une fusée Atlas 5 mise en œuvre depuis la base militaire de Cape Canaveral en Floride, la cabine CST 100 Starliner de Boeing n'a pas atteint la bonne orbite.
Attendue depuis (au moins) le mois d’août, cette mission automatique Boe-OFT (Boeing Orbital Flight Test) devait rejoindre la Station spatiale internationale, s'y amarrer, puis rentrer sur Terre une semaine plus tard, autorisant un premier vol habité au premier trimestre 2020, avec les astronautes américains Christopher Ferguson, Michael Fincke et Nicole Mann.

Anomalie du temps de mission.
Le lanceur a parfaitement rempli sa mission, mais la cabine n’a pas allumé ses moteurs comme prévu, 35 minutes après le décollage, pour l’insertion sur orbite. Cela ferait suite à une anomalie du compteur interne de temps de mission écoulé MET (Mission Elapsed Time) du vaisseau, visiblement décalé d’une heure.
Les tentatives du pilote automatique pour tenter de repositionner le Starliner auraient dès lors entraîné une trop grande consommation d’ergols, selon Jim Bridenstine, l’administrateur de la Nasa.

Des simulations amateur montrent que les corrections d’orbite ont permis d’éviter que la mission ne s’échoue dans les eaux de la Polynésie vers 12h50…

Retour dans 48 heures.
Parvenu dès lors sur une orbite stable et sécurisée, Starliner reste sous contrôle et son retour devrait désormais être provoqué le 22 décembre. Il s’effectuera sur le polygone d'essais de missile de White Sands (White Sands Missile Range), au sud du Nouveau-Mexique.
La cabine CrewDragon de SpaceX pour sa part ne devrait pas voler avant février prochain. Ainsi, depuis le dernier vol de la navette spatiale américaine, en juillet 2011, les États-Unis n'ont pas été capables d'envoyer des hommes et des femmes dans l'espace par leurs propres moyens.

 
Boeing 737 MAX : United Airlines repousse la reprise des vols en juin

La compagnie aérienne United Airlines a annoncé vendredi qu’elle repoussait au 4 juin 2020 la date d’une éventuelle remise en service de ses Boeing 737 MAX, avion dont la flotte mondiale est clouée au sol depuis mi-mars suite à deux crashs meurtriers.

Communique :
Elle ne s’attend désormais pas à ce que ses avions MAX retournent dans le ciel avant le printemps, soit trois mois plus tard que la date estimée précédemment, ce qui entraînera l’annulation de plus de 8.000 vols supplémentaires, a-t-elle expliqué dans un communiqué.
American Airlines et Southwest Airlines, deux autres compagnies américaines exploitant également le 737 MAX, ont aussi reporté à plusieurs reprises la date de remise en service. Elles tablent pour le moment sur une reprise des vols respectivement les 12 et 13 avril.
La décision de ces compagnies américaines fait suite à l’annonce par les régulateurs américains de l’aviation civile plus tôt ce mois-ci qu’ils n’autoriseront pas l’avion à revoler cette année. En outre, aucune date de remise en service n’a été avancée, ce qui contraint l’avionneur américain Boeing à arrêter, à partir de janvier, la production de cet avion vedette dont les exemplaires fraîchement sortis d’usine s’entassent sur les parkings faute d’être livrés à leurs compagnies clientes.

Le Boeing 737 MAX est interdit de vol dans le monde entier depuis le 13 mars à la suite d’un accident d’un exemplaire d’Ethiopian Airlines survenu le 10 mars, moins de cinq mois après une catastrophe similaire chez Lion Air le 29 octobre 2018. Les deux catastrophes aériennes ont fait 346 morts.

 
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Fait divers : un adolescent marocain jugé pour tentative de vol d’un Airbus à Paris-Orly

Un adolescent marocain a comparu vendredi devant le tribunal pour enfants de Créteil, pour avoir tenté de voler en juin dernier un Airbus A321 de la compagnie Vueling sur le tarmac de l’aéroport Paris-Orly.


Sans papier et sans domicile fixe depuis deux ans en France, il voulait rentrer au Maroc. Comment ? En prenant les commandes d’un avion !
En juin dernier à l’aéroport Paris-Orly, le jeune homme réussit à éviter tous les contrôles et à se faufiler sur le tarmac, raconte Le Parisien. Après avoir essayé d’entrer dans un premier avion, il parvient à se glisser dans un autre, un Airbus A321 de la compagnie espagnole Vueling, en déplaçant un escalier mobile…

Heureusement, un technicien au sol aperçoit une lumière qui émane du cockpit. Il monte dans l’avion et découvre le jeune homme installé dans un siège de pilote, un casque de pilotage sur la tête et qui commence à appuyer sur les boutons. Les forces de l’ordre arrivent ensuite pour interpeller l’apprenti-pilote qui se débat fortement.
Le jeune marocain serait âgé de 16 ans mais refuse de se soumettre à des prélèvements ADN. Durant toute la procédure, il aurait également eu plusieurs comportements incohérents – il se serait notamment masturbé devant des policiers et aurait craché devant la magistrate du parquet. « Son idée, c’était de prendre l’avion, pas évidemment d’en voler un », explique pour sa défense l’avocate du jeune homme, cité par Le Parisien. Le juge du tribunal pour enfants devra décider si la place du jeune apprenti-pilote est en prison ou en hôpital psychiatrique.


Le syndrome du Hibou ... ;) Ils dorment le jour et volent la nuit !
 
Fait divers : un adolescent marocain jugé pour tentative de vol d’un Airbus à Paris-Orly

Un adolescent marocain a comparu vendredi devant le tribunal pour enfants de Créteil, pour avoir tenté de voler en juin dernier un Airbus A321 de la compagnie Vueling sur le tarmac de l’aéroport Paris-Orly.

Sans papier et sans domicile fixe depuis deux ans en France, il voulait rentrer au Maroc. Comment ? En prenant les commandes d’un avion !
En juin dernier à l’aéroport Paris-Orly, le jeune homme réussit à éviter tous les contrôles et à se faufiler sur le tarmac, raconte Le Parisien. Après avoir essayé d’entrer dans un premier avion, il parvient à se glisser dans un autre, un Airbus A321 de la compagnie espagnole Vueling, en déplaçant un escalier mobile…

Heureusement, un technicien au sol aperçoit une lumière qui émane du cockpit. Il monte dans l’avion et découvre le jeune homme installé dans un siège de pilote, un casque de pilotage sur la tête et qui commence à appuyer sur les boutons. Les forces de l’ordre arrivent ensuite pour interpeller l’apprenti-pilote qui se débat fortement.
Le jeune marocain serait âgé de 16 ans mais refuse de se soumettre à des prélèvements ADN. Durant toute la procédure, il aurait également eu plusieurs comportements incohérents – il se serait notamment masturbé devant des policiers et aurait craché devant la magistrate du parquet. « Son idée, c’était de prendre l’avion, pas évidemment d’en voler un », explique pour sa défense l’avocate du jeune homme, cité par Le Parisien. Le juge du tribunal pour enfants devra décider si la place du jeune apprenti-pilote est en prison ou en hôpital psychiatrique.


Le syndrome du Hibou ... ;) Ils dorment le jour et volent la nuit !
Il voulait seulement prendre l'avion... au sens littéral c'est plutôt cohérent !
 
Airbus profite des déboires du Boeing 737 MAX, contrairement à ce qui se dit

Certes, à court terme, Airbus ne peut pas proposer aux clients du B737 MAX de les remplacer par des A320 Neo. Mais, les déboires de l'avion américain place Airbus dans une situation stratégique idéale pour dominer largement le marché des avions moyen-courriers, lequel représente plus de 70% des ventes d'avions. Analyse.

Extraits :
Airbus ne profite-t-il vraiment pas des déboires de son rival Boeing, comme l'assurent son directeur commercial, Christian Scherer et certains observateurs? Pas si sûr... Certes, comme l'explique l'avionneur européen, Airbus ne peut pas proposer à des compagnies aériennes pénalisées par l'immobilisation du B737 MAX de les remplacer par des avions de la famille A320 Neo (A319,A320, A321) qui boxent dans la même catégorie que l'avion américain (150-220 sièges). Le carnet de commandes des A320 est tellement fourni qu'une compagnie qui passe commande aujourd'hui devra en effet patienter jusqu'en 2024 avant de recevoir les premiers exemplaires.

Surtout, la situation stratégique d'Airbus est d'autant plus confortable que l'avionneur européen peut se permettre d'attendre de voir venir Boeing sur le marché des monocouloirs, celui du 737 et l'A320. Et ce, quel que soit le scénario mis en place par son rival. Si Boeing conserve son 737 MAX, un retour à la "normale", si retour à la normale il y a, n'est pas attendu avant deux ans à partir de la remise en service de l'appareil, pour l'heure inconnue. United Airlines vient de repousser à juin l'éventuelle mise en service de l'appareil.

Suite de l'analyse >>>

 
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Spirit Airlines commande 100 Airbus de la famille des A320neo

Communique : PARIS (Reuters) - La compagnie aérienne américaine à bas coût Spirit Airlines a annoncé lundi qu'elle allait acheter 100 nouveaux appareils Airbus de la famille des A320neo, avec une option pour en acquérir jusqu'à 50 de plus.
L'accord prévoit une livraison des appareils - un mélange de A319, A320 et A321 - allant jusqu'en 2027.

 
Boeing : le Congrès dit avoir reçu des documents préoccupants sur le 737 MAX

Boeing a envoyé les documents «tard dans la soirée» lundi, quelques heures à peine après avoir annoncé la démission de son PDG


Extrait :
Boeing a transmis lundi soir à la commission des Transports du Congrès américain de nouveaux documents qui «semblent pointer une image très inquiétante» de la réponse de Boeing aux problèmes de sécurité concernant le 737 MAX, a déclaré mardi 24 décembre un conseiller du Congrès américain.
Boeing a envoyé les documents «tard dans la soirée» lundi quelques heures à peine après avoir annoncé la démission immédiate de son directeur exécutif, Dennis Muilenburg, a précisé l'assistant de cette commission qui mène actuellement une enquête sur le 737 MAX, cloué au sol depuis le 13 mars à la suite de deux accidents meurtriers.
«Le personnel continue d'examiner ces dossiers, mais à l'instar d'autres dossiers précédemment divulgués par Boeing, ils semblent montrer un tableau très inquiétant concernant deux préoccupations exprimées par les employés de Boeing, sur l'engagement de l'entreprise sur la sécurité, et les efforts de certains employés pour s'assurer que les projets de production de Boeing ne soient pas contrariés par les régulateurs ou d'autres», a-t-il expliqué.

 
Le conseiller juridique de Boeing sur le 737 MAX va quitter ses fonctions

Boeing a annoncé jeudi que son conseiller spécial pour les litiges liés aux deux accidents mortels du 737 MAX quitterait ses fonctions à la fin de l'année. J. Michael Luttig, 65 ans, qui s'occupe depuis le 1er mai des questions juridiques relatives aux crashs des vols de Lion Air et d'Ethiopian Arlines, a fait savoir au conseil d'administration de l'entreprise qu'il avait l'intention de partir.

Communique :
Avant d'endosser le rôle de conseiller spécial, Luttig avait été le directeur juridique («general counsel») de Boeing. Brett Gerry, nommé lui-même directeur juridique en mai, va récupérer les attributions de M. Luttig, a indiqué un porte-parole du groupe.
Boeing traverse la pire crise de son histoire, son avion vedette étant cloué au sol depuis mars après les deux catastrophes qui ont coûté la vie à 346 personnes. Lundi, le patron de Boeing Dennis Muilenburg a été contraint de démissionner et sera remplacé, en janvier, par David Calhoun, membre de longue date du conseil d'administration.
D'autres hauts responsables de Boeing dans les secteurs de la communication et des vols commerciaux ont également quitté l'entreprise ces derniers mois. M. Luttig avait rejoint l'avionneur américain après avoir servi pendant 15 ans au sein des cours d'appel fédérales des Etats-Unis. Il a également travaillé à la Maison-Blanche sous la présidence de Ronald Reagan.

 
COMAC C919 : le sixième exemplaire vole (vidéo)

Le sixième et dernier COMAC C919 assemblé pour les essais de certification a décollé pour la première fois vendredi. L’entrée en service du monocouloir chinois devant concurrencer les familles Airbus A320neo et Boeing 737 MAX ne devrait pas avoir lieu avant 2021, soit quatre ans après son vol inaugural, voire en 2022 chez la compagnie aérienne de lancement China Eastern Airlines.

Communique :
Les six exemplaires prévus par Commercial Aircraft of China Corp (COMAC) pour la certification du C919 ont désormais volé ; l’appareil AC106 a décollé le 27 décembre 2019 de l’aéroport de Shanghai-Pudong, volant pendant 2 heures et 5 minutes. Pas de détail officiel sur les tests menés pendant ce vol inaugural, mais selon le quotidien China Daily ils se concentraient sur la cabine, en particulier l’éclairage et l’isolation phonique. Le précédent prototype AC105 s’était envolé au début du mois vers Nanchang pour mener des essais par grand froid.

Deuxième jet de l’aviation moderne en Chine après l’ARJ21 du même avionneur, et conçu pour transporter en version standard bi-classe 158 passagers sur 4075 km (et jusqu’à 174 en haute densité, une version à rayon d’action allongé à 5555 km étant également évoquée), le C919 est équipé de réacteurs CFM International LEAP-1C. Il concurrencera directement les monocouloirs d’Airbus et Boeing, y compris l’A220-300 (ex Bombardier CSeries).

Environ 43 mois après le vol inaugural en mai 2017, la production des C919 de série a déjà débuté selon le constructeur chinois, qui vise une entrée en service chez China Eastern Airlines vers la fin 2021 (20 exemplaires attendus) ; en aout dernier, Wu Guanghui, concepteur en chef du C919 et vice-président de COMAC, expliquait qu’il tablait sur l’obtention en 2021 du certificat de navigabilité des autorités de l’aviation civile du pays, soit avec environ un an de retard sur l’objectif précédent.
Le C919a enregistré à ce jour 305 commandes fermes et quelque 700 engagements et intentions d’achat, exclusivement de la part de clients chinois – à l’exception de la société de leasing GECAS qui avait signé en 2012 un protocole d’accord pour dix exemplaires fermes plus dix options (destinés à des compagnies locales).

Le futur gros-porteur CR929 devrait lui décoller dès 2023, deux ans plus tôt qu’initialement avancé. L’appareil sino-russe compte rivaliser avec les A350 et 787 ; sa version de base CR929-600 est conçue pour transporter 280 passagers en trois classes sur une distance de 12.000 km, avec un vol inaugural annoncé en 2023; une version allongée et une autre raccourcie sont également dans les cartons du consortium CRAIC.

 
Boeing 737 MAX : deal avec Turkish Airlines, avril pour Alaska Airlines

La compagnie aérienne Turkish Airlines a conclu un accord avec Boeing sur l’indemnisation de ses 737 MAX et l’absence de livraisons supplémentaires, qui pourrait atteindre 225 millions de dollars. Alaska Airlines est la dernière à reporter le retour dans les airs de ses monocouloirs remotorisés, à avril 2020 au plus tôt.

Extrait :
Une annonce de la compagnie nationale turque aux autorités boursières ce 31 décembre 2019 explique que les deux parties sont arrivées à un accord sur la compensation de « certaines pertes entrainées par l’immobilisation et la non livraison » de MAX : elle avait reçu à la fin mars onze des 65 MAX 8 commandés, ainsi que le premier de 20 MAX 9. Selon le quotidien Hurriyet, la compensation serait de 150 millions de dollars, 75 millions supplémentaires étant acquis « pour les pièces de rechange et la formation » sur la nouvelle version du logiciel anti-décrochage MCAS. Turkish Airlines avait menacé plus tôt en décembre de poursuivre Boeing en justice, en raison des incertitudes pesant sur le retour dans les airs des monocouloirs remotorisés – cloués au sol en mars après deux crashes chez Lion Air puis Ethiopian Airlines, qui avaient fait 346 victimes en cinq mois.

 
Boeing 737 MAX : American Airlines aussi partagera les compensations

La compagnie aérienne American Airlines compte partager avec ses employés une partie des compensations en cours de négociations avec Boeing, au sujet de l’immobilisation au sol de ses 737 MAX depuis mars dernier et aux retards de livraisons des autres exemplaires attendus.


Extrait :
Ayant déjà reporté au 7 avril 2020 au plus tôt le retour dans les airs de ses monocouloirs remotorisés (24 MAX 8 livrés sur les cent commandés, et environ 50 espérés à la fin 2019), la compagnie américaine estime à plus d’un milliard de dollars la perte de revenus liée directement à la crise déclenchée il y a bientôt dix mois, suite aux deux accidents mortels ayant fait 346 victimes chez Lion Air puis Ethiopian Airlines. Le porte-parole Ross Feinstein a confirmé hier à CNBC que les négociations avec le constructeur se poursuivent, et que « comme nous l’avons déjà dit, nous nous attendons à ce qu’American Airlines soit compensée pour la perte de revenus causée par l’immobilisation des MAX ». Et à l’instar de la low cost Southwest Airlines le mois dernier, il a expliqué que la compagnie aérienne prévoit « qu’une partie de toute compensation reçue par American Airlines sera éligible au partage des bénéfices pour notre équipe ». »


A cette cadence il vont finir par donner les avions aux clients avec des indemnites en plus ! Ca cause de 25 milliards de dommages et interets pour l'ensemble des compagnies ....
 
La FAA et Boeing ont confirmé hier passer en revue un problème de câblage « potentiellement catastrophique » sur les 737 MAX, qui pourrait retarder un peu plus la nouvelle certification des monocouloirs remotorisés. Côté formation, l’autorité de l’aviation civile pencherait de plus en plus vers un passage obligatoire en simulateur des pilotes.

Extrait :
En décembre dernier, l’ancien ingénieur de la FAA Michael Collins avait décrit devant le Congrès comment « au moins 18 experts » du régulateur avaient conclu, alors que la certification du MAX approchait, que Boeing devait modifier les câbles des commandes de stabilisateur hérités d’un appareil des années 60 pour améliorer les redondances – avant d’être contredits par un manager de la FAA à Seattle. Le New York Times a confirmé dimanche que le régulateur a demandé le mois dernier à Boeing un audit sur la sécurité des systèmes-clés « au vu de nouvelles suppositions sur les délais de réaction des pilotes en cas d’urgence ». Dans ce cas particulier, deux faisceaux de câbles (connectés au moteur des stabilisateurs) ont été jugés trop proche l’un de l’autre, ce qui pourrait potentiellement provoquer un court-circuit et entrainer un crash si les pilotes ne réagissent pas correctement. Selon le quotidien, Boeing essaie toujours de déterminer si cela pourrait se produire en vol – auquel cas il faudrait modifier les près de 800 737 MAX déjà assemblés ; la solution serait « relativement simple » et prendrait entre une et deux heures, affirment les sources du NYT. Il est possible que d’autres protections comme le blindage, l’isolation ou des disjoncteurs puissent empêcher le court-circuit, a déclaré un responsable de l’entreprise

 
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Boeing recommande finalement une formation des pilotes sur simulateur pour le 737 MAX

Avant les accidents de Lion Air et d'Ethiopian Airlines, les pilotes des Boeing 737 MAX n'étaient formés que sur iPad ou sur ordinateur.

Extrait :
Boeing a finalement recommandé mardi 7 janvier une formation des pilotes sur simulateur, qui reproduit les conditions de vol réelles, avant la remise en service de l'avion 737 MAX cloué au sol depuis près de 10 mois après deux accidents ayant fait 346 morts.
Le constructeur aéronautique américain accède ainsi aux exigences des autorités de l'aviation civile européenne et canadienne, qui en avaient fait une condition sine qua non pour donner leur feu vert à une levée de l'interdiction de vol. Avant les accidents de Lion Air et d'Ethiopian Airlines, les pilotes aux commandes du Boeing 737 MAX n'étaient formés que sur iPad ou sur ordinateur.

 
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