Sujet Unique : Airbus Russe - Intervention Russe en Syrie - Situations / Libye - Tunisie ...

L’Etat islamique féroce dans ses fiefs

885729-carte-syrie-irak-parution-le-17-juin-2016-big.png

Si l’organisation jihadiste continue de perdre du terrain face à la coalition, elle organise la guérilla, notamment dans les villes de Manbij et de Fallouja, utilisant les civils comme boucliers humains.


Extrait : Aux discours optimistes et annonciateurs d’une victoire imminente ont succédé les déclarations prudentes et inquiètes. Il y a moins d’un mois, les villes de Manbij, dans le nord de la Syrie, et de Fallouja, en Irak, deux fiefs de l’Etat islamique (EI), semblaient sur le point d’être reprises. Des milliers d’hommes avaient été mobilisés de chaque côté de la frontière. Ils avaient le soutien de forces spéciales occidentales, dont des soldats français en Syrie. Dans le ciel, bombardiers, chasseurs et hélicoptères d’attaque de la coalition frappaient sans relâche. Plus nombreux, mieux équipés et soutenus par une aviation puissante, les combattants anti-Daech ne pouvaient qu’avancer. C’est ce qu’ils ont fait dans les premiers jours, progressant de village en village. Comme prévu aussi, ils ont ralenti à mesure qu’ils s’approchaient des villes. Mais ils se heurtent depuis à une résistance féroce. «Il est évident que l’EI s’est mieux préparé que ce que nous avions anticipé,explique Ahmad Mohamad, un activiste réfugié à Gaziantep dont la famille vit toujours à Manbij. Mercredi, ils ont réussi à lancer une contre-offensive au nord de la ville alors que nous les encerclons. La reprise de Manbij sera compliquée.»

Le même sentiment prévaut à Fallouja. Mercredi, un porte-parole militaire américain reconnaissait que la ville n’était pas encore encerclée et que les combats étaient «difficiles». «Les forces antiterroristes et celles de la police rencontrent une forte résistance de Daech», a ajouté un colonel de la police irakienne.

Suite de l'article >>>

Source : Liberation
 
Des rebelles syriens ont décapité un enfant

Une vidéo diffusée hier sur les réseaux sociaux montre des combattants rebelles décapitant un jeune garçon après l'avoir capturé près d'Alep, dans le nord de la Syrie. La vidéo montre le garçon étendu à l'arrière d'un camion et un combattant qui commence à le décapiter avec un petit couteau.

Un autre combattant crie: "Nous ne laisserons personne à Handarat", localité située au nord d'Alep et où les rebelles et les forces du régime syrien s'affrontent. Dans cette zone d'Handarat se situe un camp de réfugiés palestinien qui a été largement abandonné au cours des années. L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), une ONG basée en Grande-Bretagne, a confirmé que la vidéo montrait des combattants rebelles.

Dans une vidéo antérieure, l'enfant était assis à l'arrière d'un camion avec des combattants qui l'accusaient d'être un membre des brigades Al-Qods, un groupe palestinien se battant au côté du régime du président syrien Bachar al-Assad. Amnesty International a déclaré dans un rapport publié en juillet que des rebelles islamistes et djihadistes actifs en Syrie étaient coupables de crimes de guerre, les accusant d'être responsables "d'une effrayante vague d'enlèvements, de tortures et d'exécutions sommaires". L'organisation humanitaire a nommé dans ce rapport cinq groupes rebelles opérant dans le nord de la Syrie, parmi lesquels le groupe islamiste Noureddine Zinki.

Selon l'OSDH, les rebelles que l'on voit sur la vidéo montrant la décapitation d'un enfant sont des combattants de Noureddine Zinki. Le groupe rebelle a publié un communiqué dans lequel il affirme que cette décapitation est "une erreur individuelle qui ne représente pas la politique générale du groupe". "Les personnes qui ont commis cette infraction ont été arrêtées et remises" à une commission d'enquête, ajoute Noureddine Zinki.

D'après Rami Abdel Rahmane, directeur de l'OSDH, "le jeune garçon n'a pas plus de 13 ans, il a été capturé mardi dans la région d'Handarat, mais les faits ont eu lieu dans une zone d'Alep tenue par les rebelles, le quartier Al-Machad pour être précis."
M. Abdel Rahmane n'a pas été en mesure de dire si le garçon était un Palestinien ni s'il était un enfant-soldat.

LE FIGARO flash info
 
Trois militaires français sont morts en mission en Libye

FRANCE  .jpg

Le ministère français de la Défense a confirmé une information publiée dans la presse et ainsi, pour la première fois, reconnu officiellement la présence de soldats français dans ce pays.

Trois militaires français ont été tués en Libye, a annoncé mercredi le ministère de la Défense, confirmant ainsi pour la première fois la présence de soldats français dans ce pays. Dans un communiqué, Jean-Yves Le Drian «déplore la perte de trois sous-officiers français décédés en service commandé en Libye», sans plus de précisions.

Des informations publiées par la presse avaient auparavant fait état de deux membres des services spéciaux tués dimanche lorsque leur hélicoptère avait été abattu par une milice islamiste, près de Benghazi.

Dans son communiqué, le ministre de la Défense «salue le courage et le dévouement de ces militaires engagés au service de la France, qui accomplissent, tous les jours, des missions dangereuses contre le terrorisme» et il adresse ses condoléances à leurs familles.

Un peu plus tôt sur France Info, Stéphane Le Foll, porte-parole du gouvernement, avait confirmé la présence de forces spéciales en Libye, mais pas les informations faisant état de la mort de leurs membres. La France admettait jusqu'ici que ses avions militaires survolaient ce pays pour collecter de l'information et du renseignement.

Dès le mois de décembre, Le Figaro révélait que Paris préparait les plans d'une intervention sur le sol libyen. En février, le journal Le Monde avait fait état d'une présence secrète de la France en Libye. Le quotidien évoquait des «actions militaires non officielles» et des «frappes ponctuelles très ciblées». Le ministère de la Défense avait aussitôt répliqué en lançant une «enquête pour compromission du secret de la défense nationale». Jean-Yves Le Drian n'avait pas démenti ces informations. Quelques jours avant, Laurent Fabius, alors ministre des Affaires étrangères, avait dit qu'il n'était «pas question que nous intervenions militairement en Libye». Il avait prévenu que l'armée française n'avait pas les moyens d'intervenir sur un nouveau théâtre.

Source : LE FIGARO

RIP
 
Quoi?Hillary Clinton vend des armes à ISIS? le wikis a dit ça.
Est-ce que les Français le croient? :grin::cool:
C'est choquant. Je pense que les 3 militaires français ont été tués en Libye par les armes USA.
 
Les américains a perturbé le Moyen - Orient , et ils en tirer le profit, et après USA dit aux pays européens de résoudre ces problèmes de bordel,
ça importe le terrorisme dans l'Europe.
Mais les pays européens sont très enthousiastes de faire ça, y compris la France!
Pourquoi avant, par exemple il y a 30 ans, il n'y avait pas le terrorisme?
et Où sont cachés les terribles armes de Saddam Hussein? :grin::grin:
quelqu'un peut me donner une réponse? est-ce que là sont les résultats rapporté par la démocratie?
C'est pour ça que la démocratie a complètement perdu sa place en Chine, que les chinois n'ont aucun d'intérêt pour ce type de démocratie.
c'est la tache noir pour la vraie démocratie, s'il existe, ce qui s'est passé à Moyen - Orient.:D:girl::hs:
 
quelqu'un peut me donner une réponse? est-ce que là sont les résultats rapporté par la démocratie?
C'est pour ça que la démocratie a complètement perdu sa place en Chine, que les chinois n'ont aucun d'intérêt pour ce type de démocratie.
c'est la tache noir pour la vraie démocratie, s'il existe, ce qui s'est passé à Moyen - Orient.


Ouais, t'as raison.
La dictature par contre, ca n'a apporte que des bonnes choses. Y a pas de guerre ni de terrorisme avec les dictatures, c'est bien connu.

La democratie n'a rien a voir la dedans d'ailleurs, la majorite du peuple etait contre les interventions au moyen orient a l'epoque. C'est justement parce que la veritable democratie n'a pas ete respectee qu'il y a tous ces problemes aujourd'hui, n'essaie pas d'inverser les roles...
 
Je ne pense pas que la Chine n'est pas démocratique, que c'est la dictature. :chinois:
les forces extérieures interviennent avec imprudence une région, c'est une chose très dangereux, les deux parties ont échoué. :endesaccord:
 
Je ne pense pas que la Chine n'est pas démocratique, que c'est la dictature. :chinois:

Tant mieux pour toi si tu ne le penses pas.
Cela dit, il existe une definition officielle du terme dictature, et la Chine y correspond pas mal. Apres t'as le droit d'inventer tes propres definitions si ca te fait plaisir.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Dictature

""Néanmoins, il reste encore aujourd'hui des régimes autoritaires ou dictatoriaux, la plupart situés sur les continents africains et asiatiques alors qu’en Europe, seule laBiélorussie est encore considérée comme en étant un.

Les dictatures sont le plus souvent des régimes à parti unique, quelquefois fermés au reste du monde (Corée du Nord ou Birmanie avant 20114), ou plus ouverts commercialement (Chine).

La montée en puissance des politiques anti-terroristes dans les démocraties occidentales ont par ailleurs remis au goût du jour la théorie de la dictature constitutionnelle, pensée initialement par des juristes allemands sous laRépublique de Weimar ""


Democracy_Index_2012_green_and_red.svg.png

Il y a certes bien pire que la Chine et bien mieux que la France, aucun pays n'est parfait

les forces extérieures interviennent avec imprudence une région,

Tu parles de l'intervention de la Chine dans les iles paracell ?
 
5 ans de guerre en Syrie : un conflit sans issue ?

leurre.jpg

[Replay 28'] La Tribune publie chaque jour des extraits issus de l'émission "28 minutes", diffusée sur Arte. Aujourd'hui: la guerre en Syrie, un conflit sans issue ?


Resume : C'est une action combinée sans précédent : la Russie a bombardé des positions syriennes depuis l'Iran pour la première fois dans l'histoire de ce conflit qui dure depuis plus de 5 ans, soit plus que la Grande Guerre.

Prolongement de la bataille ou solidarité des forces pour enfin mettre un terme à la guerre civile ? L'issue est toujours aussi incertaine. En revanche, la Syrie connaît une crise humanitaire alarmante : la ville d'Alep est coupée en deux. À l'est, dans la zone contrôlée par les rebelles, 250.000 civils attendent leur évacuation. Quelle action pourra mettre un terme à ce drame humain ?

Pour en débattre, Bassma Kodmani, politologue et membre de l'opposition syrienne, Ziad Majed, politologue, spécialiste du Moyen-Orient et Rony Brauman, humanitaire, ancien président de Médecins sans frontières.

Source : LA TRIBUNE

 
Dernière édition:
Les combats entre Damas et Kurdes compliquent encore le conflit

nouveau-front-dans-la-guerre-en-syrie.jpg

BEYROUTH (Reuters) - Les combats entre l'armée syrienne et les milices kurdes ont redoublé d'intensité vendredi soir et se poursuivaient samedi à Hassaka, dans le nord-est du pays, ouvrant un nouveau front dans l'interminable guerre civile syrienne.

Extrait : Les forces gouvernementales et les Kurdes avaient jusqu'alors évité au maximum toute confrontation, l'armée de Damas consacrant l'essentiel de ses moyens à la lutte contre les rebelles arabes sunnites qui cherchent à renverser Bachar al Assad, dans l'ouest du pays, tandis que les Kurdes affrontaient principalement l'organisation djihadiste Etat islamique (EI) pour défendre ses territoires dans le nord du pays.

Depuis le début du conflit il y a cinq ans, l'armée syrienne a conservé deux enclaves dans les villes de Hassaka et Qamishli, séparées de 70 km et situées en territoire contrôlé par les Kurdes.

Le modus vivendi entre forces gouvernementales et Kurdes, qui ont occasionnellement combattu les rebelles dans le nord-ouest du pays, a poussé l'opposition syrienne à les ranger dans le même camp et à refuser que les Kurdes participent à ses côtés aux pourparlers de paix organisés par l'Onu à Genève.

Mais la donne pourrait être en train de changer. En avril, déjà, des affrontements meurtriers avaient éclaté à Qamishli entre l'armée syrienne et des combattants de la milice kurde YPG, qui constitue le fer de lance de la coalition constituée par les Etats-Unis pour lutter contre l'EI.

Les combats ont atteint une toute autre ampleur à Hassaka, où l'aviation de Damas a bombardé pour la première fois des positions tenues par les Kurdes, en accusant ces derniers de chercher à s'emparer de la totalité de la ville.

"Les combats continuent à l'intérieur de la ville", a déclaré samedi un responsable kurde, au lendemain du départ de nombreux habitants des quartiers sous contrôle kurde pour échapper aux bombardements.

Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), les combats ont fait au moins 25 morts depuis jeudi.

Suite de l'article >>>

Source : LA TRIBUNE Reuters
 
C'est parti .... à moins que cela ne soit pas un pétard mouillé ou juste une parade ...

Capture d’écran 2016-08-24 à 17.06.26.png
 
C'est parti .... à moins que cela ne soit pas un pétard mouillé ou juste une parade ...
Après les 51 morts dans un attentat contre un mariage en Turquie, le gouvernement turc se devait de calmer un peu la volonté de vengeance de la population (surtout après le gros putsch raté).

En revanche la phrase "Opération en Syrie pour chasser Daech de Djarabulus, frontalière de la Turquie", ça fait un peu genre "allez décapiter des innocents et violer des fillettes un peu plus loin de notre frontière s'il-vous-plaît". Daech doit être détruit, et non repoussé de 20 ou 30 kilomètres. Mais bon le problème c'est que tant que Daech extermine les Kurdes, le gouvernement turc ne va pas dégommer l'ennemi-de-mon-ennemi-qui-est-donc-"mon ami".
 
Après les 51 morts dans un attentat contre un mariage en Turquie, le gouvernement turc se devait de calmer un peu la volonté de vengeance de la population (surtout après le gros putsch raté).

En revanche la phrase "Opération en Syrie pour chasser Daech de Djarabulus, frontalière de la Turquie", ça fait un peu genre "allez décapiter des innocents et violer des fillettes un peu plus loin de notre frontière s'il-vous-plaît". Daech doit être détruit, et non repoussé de 20 ou 30 kilomètres. Mais bon le problème c'est que tant que Daech extermine les Kurdes, le gouvernement turc ne va pas dégommer l'ennemi-de-mon-ennemi-qui-est-donc-"mon ami".

Surtout que Erdogan ou son premier ministre a récemment dit qu'il n'y avait qu'un seul interlocuteur en Syrie : Bachar (et cela malgré l'animosité historique entre les deux pays) ...

Et histoire de bien faire ch**** les américains, depuis quelques jours, l'armée turc bombarde les positions de DAECH mais en profite pour passer une couche sur la rebellion, et comme par hasard, celle soutenu par les américains ...

Mais comme tu le dis si bien, si c'est juste histoire de pousser la poussière sous un tapis quelques dizaines de kilomètres plus loin .... C'est pas fini alors ...
 
Syrie, l’impossible jeu des puissants

904176-000_fk7me.jpg

Il y aurait bien des raisons de se réjouir de l’accord conclu le 9 septembre entre Russes et Américains sur la Syrie. Hélas, face à des conflits comme ceux qui sévissent en Mésopotamie, une colombe ne suffit pas à annoncer la paix.

Extrait : On peut pourtant parler de colombe et on aurait tort de faire la fine bouche : cet accord, bancal et fragile, est méritoire, même utile, de bien des points de vue. D’abord, parce qu’il montre que la diplomatie n’est pas morte. Examinons ce curieux paradoxe : on négocie moins depuis 1989 que durant la période bipolaire ou même celle de la guerre froide. Mis de côté le secteur commercial, transiger rimait, ces derniers temps, avec déroger : la «superpuissance» que d’aucuns voyaient même en «hyperpuissance» imposait d’abord son irrésistible loi et ne regardait qu’après ce que les autres pouvaient en penser. Les interventions militaires qui en dérivaient et qui se multipliaient se distinguaient justement par le refus de négocier, à l’instar du gendarme qui ne doit aucune concession au malfrat.

L’échec fut total et il fallut la lucidité d’Obama pour reprendre, à propos de l’Iran et de la Syrie, les chemins d’une diplomatie qu’on croyait presque éteinte à jamais. Il est bon qu’on s’en souvienne : la diplomatie est une technique heureuse pour gérer les différends quand ils existent, elle est là pour prendre en charge les situations de tension, certainement pas pour distribuer les raisons ou les torts.

Suite de l'article >>>

Source : Liberation
 
L'Amérique débloque 38 milliards de dollars pour préserver la supériorité militaire d'Israël

XVM9504fc90-7ab7-11e6-a30d-cb3a1bb30093.jpg

Le nouveau programme d'aide, portant sur la période 2019-2028, a été signé ce mercredi à Washington. Barack Obama peut se prévaloir d'avoir validé le plus important programme d'aide à un pays étranger jamais consenti par les Etats-Unis.

Extrait : Le programme d'assistance, d'une ampleur sans précédent, vise à perpétuer l'«avantage qualitatif» de l'armée israélienne au Moyen-Orient. Après plusieurs mois de négociations parfois âpres, les Etats-Unis viennent de promettre à leur plus proche allié une enveloppe de 38 milliards de dollars [environ 34 milliards d'euros] d'aide militaire sur la décennie 2019-2028. L'accord a été signé ce mercredi à Washington par le conseiller pour la sécurité nationale de Benyamin Nétanyahou, Jacob Nagel, ainsi que par le sous-secrétaire d'Etat américain pour les Affaires politiques, Thomas A. Shannon Jr.

Ce nouveau plan, décrit par chacune des parties comme conforme à ses intérêts, consacre une légère augmentation de l'aide octroyée par l'Administration américaine à l'Etat hébreu. L'accord actuellement en vigueur, conclu sous la présidence de George W. Bush, prévoit le versement de 3,1 milliards de dollars par an jusqu'en 2018. Il a, depuis trois ans, été agrémenté de «rallonges» pour un montant total d'environ 1,8 milliard de dollars, votées par le Congrès afin de financer le développement des systèmes antimissiles «Dôme de fer», «Arrow 3» ou «Fronde de David».

Le gouvernement israélien, qui a commencé à évoquer les contours du nouveau programme d'aide en 2012, espérait initialement que son montant serait porté à 45 milliards de dollars sur dix ans. Sur ce point comme sur d'autres, Benyamin Nétanyahou a cependant dû revoir ses prétentions à la baisse. Le financement des systèmes antimissiles étant désormais intégré à l'enveloppe globale, l'Etat hébreu s'est engagé à ne plus réclamer d'assistance exceptionnelle au Congrès - sauf en cas de guerre.

A terme, il aura par ailleurs l'obligation de dépenser la totalité de l'aide perçue auprès d'entreprises américaines. Cette clause marque un changement notable par rapport à l'accord précédent, qui l'autorisait à consacrer un quart des sommes allouées par Washington à l'achat de produits fabriqués en Israël afin de stimuler le développement d'un complexe militaro-industriel digne de ce nom.

Suite de l'article >>>

Source : LE FIGARO
 
14484673_1531160750244315_9011563213899942074_n.jpg
 
Quelles solutions pour sortir de la désinformation ? :(


" Depuis plusieurs semaines, radios, télévisions et journaux parisiens se déchaînent pour tenter de sauver Alep de l’horreur : une reconquête par l’armée gouvernementale syrienne. Quotidiennement, un déluge de propagande pilonne nos oreilles, nos yeux et notre intelligence collective. La première figure de cette orwellisation collective consiste à inverser la situation militaire opérationnelle : Alep n’est pas occupée par des groupes salafo-jihadistes (les mêmes qui commanditent les attentats à Paris et ailleurs), mais est assiégée par les forces nationales du « régime de Bachar la-Assad » ! Deuxième torsion du réel : la rébellion « modérée », voire « laïque » et « démocratique » – à savoir les égorgeurs de la Qaïda en Syrie – résiste vaillamment à Gengis Khan, ses Tartares syriens, russes, iraniens et hezbollahiz. Enfin, des dizaines de milliers de femmes et d’enfants meurent, tous les jours, sous les tapis de bombes… Bigre, voilà qui est effectivement préoccupant !

Dans ce concert de propagande et de désinformation, une fois de plus Le Monde tient la corde1. Depuis les beaux quartiers de Beyrouth, son correspondant Benjamin Barthe témoigne : « Déluge de feu russo-syrien pour briser Alep – Très meurtriers, les bombardements visent à anéantir la rébellion et à décourager la population ». Chapeau : « Bombarder, encercler, affamer. Pendant des mois, des années, sans discontinuer. Jusqu’à ce que l’ennemi, à bout de forces, décide de baisser les armes et d’évacuer la zone qu’il défendait ». "

Suite : http://prochetmoyen-orient.ch/alep-deluge-de-propagande/