SMIC, 35 heures, jours fériés : le détail des propositions du patronat

  • Auteur de la discussion Panda Rebel
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Je pense que le vrai problème c'est qu'en France, les gens veulent .... du travail tout simplement ... à part une certaine catégorie de branleurs qui profitent ouvertement et aux yeux de tous du système et dont pour certains, le crient haut et fort ...

Or malheureusement, c'est bien ce qu'il manque, le travail ... Une grosse majorité des chômeurs ont une fierté et ne rechigneraient pas à retourner au turbin ...

Mais problème, pour revenir au vrai problème, les emplois malheureusement, il n'y en a pas assez pour tout monde ...

Ceux qui sont de trop ? On en fait quoi ?
Il y a pénurie de main d'oeuvre dans certains secteurs. Et trop de main d'oeuvre dans d'autres.
Avec un vrai Commissariat au Plan, on aurait forme il y a 20 ans le personnel dont on a besoin maintenant. Juste une piste de réflexion...

Les Chinois, ils forment des centaines d’ingénieurs, de techniciens et d’opérateurs dans le secteur du nucléaire car ils savent que d'ici 20 ans, avec 50 réacteurs en opération, il en auront besoin. Par contre, les formations en couture, c'est passe de mode, ils savent que le textile va se faire la malle au Bangladesh.
En France, on est plutôt cigale que fourmi, on se préoccupe de rien, on planifie rien, et on se retrouve "fort dépourvus quand la bise fut venue".
 
Il y a pénurie de main d'oeuvre dans certains secteurs. Et trop de main d'oeuvre dans d'autres.

Certes, mais veux tu dire par là qu'il y a assez d'emplois pour tout le monde en France mais que la main d'oeuvre est mal repartie ? o_O

J'ai un gros doute quand même là dessus ...

Les Chinois, ils forment des centaines d’ingénieurs, de techniciens et d’opérateurs dans le secteur du nucléaire car ils savent que d'ici 20 ans, avec 50 réacteurs en opération, il en auront besoin.

On verra bien dans 20 ans (voir même bien plus tôt à mon avis) si cela tient la route ....

Là, tu parles d'une catégorie, mais il faudrait voir cela sur l'ensemble de la population ...

La Chine, experte en planification depuis des lustres, forment des myriades d'étudiants ....

Cela n'empêche pas ceux-ci aujourd'hui, comme demain et dans 10 ans, d'être au chômage ou de vivoter de petits boulots ...

Le tableau n'est pas si rose que cela et ne risque pas de s'arranger ... Qu'ils prévoient des formations bien spécifiques pour des secteurs bien précis, je le conçois .... Mais qu'ils prévoient le plein emploi et pas une population assistée (avec un minima très bas), là, j'ai envie de rire ...
 
Certes, mais veux tu dire par là qu'il y a assez d'emplois pour tout le monde en France mais que la main d'oeuvre est mal repartie ? o_O

J'ai un gros doute quand même là dessus ...
Je ne dis pas cela, mais en planifiant un peu, il y a bien moyen de sortir qques centaines de milliers de gens du chomage.
Deuxièmement, le levier principal pour augmenter la quantité d'emploi, c'est l'innovation et l'export. On ne peut pas devenir défaitiste et se contenter de dire qu'on n'a besoin que de 10 millions de travailleurs sur une population de 60 millions, car on voit bien que ce n'est pas tenable.
C'est a nous de nous bouger le cul, et de créer de nouveaux produits qui créeront des emplois.
 
..
C'est a nous de nous bouger le cul, et de créer de nouveaux produits qui créeront des emplois.
Bonsoir Fizz,
Entamons maintenant le débat sur la fiscalité, les charges, les prêts... :p
(Beaucoup sont déjà partis les créer ailleurs qu en France. Et les français sont plutôt innovants et ne manquent pas de ressources ou d idées. Enorme gâchis pour la France. )
 
Ceux qui sont de trop ? On en fait quoi ?
On les vend aux Chinois, ils mangent n'importe quoi.

Chute de la population => c'est bon pour la planète
Inversion de la courbe du chomage => fuck yeahhh
Augmentation des exports => on redresse la balance commerciale
Augmentation de la motivation => on aura les travailleurs les plus efficients de la planète

Challenges_done_2.jpg
 
Bonjour Jean
Gagner bien sa vie n'est pas toujours le fait du hasard ou la chance d'etre nes avec une cuillere en Or dans la bouche , nombreux sont qui ont fait des sacrifices et des longues etudes voir travailler dur pour obtenir une bonne situation , c'est un peu reducteur ta facon d'envisager les choses et en l’occurrence je ne vois pas de quel droit et obligation ces personnes devraient participer a un tirage au sort .
Certes dans la vie il y a des aleas pour beaucoup et c'est bien triste car on ne sait jamais de quoi demain sera fait et rien n'est jamais acquit , mais bien souvent " Comme on fait son lit on se couche " ce proverbe est adapte dans bien des situations !
C'est pour leur bien.
De quel droit les priverait-on de l'insécurité puisque c'est un bienfait ?
Je ne fais que prolonger le raisonnement par lequel le CDI devrait serait néfaste.

Ce qui nous tue est la question suivante : on est ensemble ou on est chacun pour soit ?
Il n'y en a pas d'autre.


Jean7, pourquoi basculer dans le grotesque? Dis-nous plutôt ce que tu ferais pour endiguer le chômage et la consommation d'antidepresseurs en France.
Mais nous sommes dans le grotesque.
Si tu considère ma proposition comme grotesque tu devrais penser de même quand on parle de grapiller les petits garde-fous qui ne servent qu'à conserver un peu la dignité de notre nation.

C'est lamentable de raisonner comme ils le font. " On est dans la merde ? profitons-en encore ! ".
C'est grotesque, oui, le mot est juste !

Quand on est tous dans la mouise, prôner de sacrifier les autres sans rien avancer de sacrifice personnel ne mérite que des paires de claques et je suis gentil.

Pour endiguer le chômage et motiver les troupes, je prône un CDI solidaire. En cas de Trafalgar, tout le monde réduit la voilure, on ne vire personne et on continue à se battre ensemble. Au lieu de virer massivement les plus bas salaires d'une entreprise (et dans la foulée augmenter les salaires de ceux qui ont courageusement sacrifié leurs collègues), on réduirait proportionnellement et en respectant un plancher tous les salaires de l'entreprise à concurrence de la même économie. Ainsi on garde les muscles et on encourage la maîtrise à se sortir les doigts du ... pour trouver des solutions.

Le fonctionnement CDI solidaire pourrait être tout d'abord expérimenté sur des entreprises volontaires.
Puis étendu par des incitations fiscales financées par une pénalisation de celles qui voudraient rester au système vieux exploitant.
On pourrait aussi accorder à ces entreprises seulement et sur un principe de vote interne la possibilité de choisir pour elle-même ses propres paramètres de fonctionnement (genre heures et horaires de travail, jours féries etc) a condition qu'elle réponde en plus à des critères de répartition des charges salaires/dividendes. Pas question d'asservir toute entreprises aux actionnaires en leur autorisant d’accéder à des avantages concurrentiels pour d'autre raison que sa survie.
 
Je ne dis pas cela, mais en planifiant un peu, il y a bien moyen de sortir qques centaines de milliers de gens du chomage.
Deuxièmement, le levier principal pour augmenter la quantité d'emploi, c'est l'innovation et l'export. On ne peut pas devenir défaitiste et se contenter de dire qu'on n'a besoin que de 10 millions de travailleurs sur une population de 60 millions, car on voit bien que ce n'est pas tenable.
C'est a nous de nous bouger le cul, et de créer de nouveaux produits qui créeront des emplois.
Hé oui mais le problème est bien là.
Si on reste dans le chacun pour soi, coupons tous les ponts et ça ira mieux, qui sera assez con pour ne pas se remplir les poches en virant ses collègues alors que c'est facile à faire et que c'est la France qui paye ?
C'est dans les boites qu'il faut se creuser le choux et se battre, mais il faut savoir pour quoi on se bat !
Je généralise sans doute, mais dans ce que j'ai pu voir, la destruction du but d'entreprise a été une étape clef et un choix managérial.
Ce choix a propulsé ceux qui l'ont fait dans le lot des sur-nantis et a contribué à la monté du chômage.
D'autres choix étaient largement possibles !
 
Pour endiguer le chômage et motiver les troupes, je prône un CDI solidaire. En cas de Trafalgar, tout le monde réduit la voilure, on ne vire personne et on continue à se battre ensemble. Au lieu de virer massivement les plus bas salaires d'une entreprise (et dans la foulée augmenter les salaires de ceux qui ont courageusement sacrifié leurs collègues), on réduirait proportionnellement et en respectant un plancher tous les salaires de l'entreprise à concurrence de la même économie. Ainsi on garde les muscles et on encourage la maîtrise à se sortir les doigts du ... pour trouver des solutions.
Ton idée semble juste a première vue.
Mais est-ce applicable?
1. Si le plancher est au SMIC - est-ce ton intention? - cela reviendra a surtout faire baisser les salaires des managers et middle managers (imaginons qu'il faille réduire la masse salariale de 20%, avec 75% des employés qui sont déjà paye au SMIC. C'est les 25% restants qui vont morfler). Que vont-ils faire? Ils vont chercher du boulot ailleurs car celui qui gagnait 2 fois le SMIC va perdre la moitie de son salaire. En tout cas, la motivation sera nulle pour eux. Tu veux qu'ils bossent 3 fois plus qu'avant, qu'ils se "sortent les doigts du... pour trouver des solutions"? Ils vont surtout se sortir les doigts du ... pour mettre a jour leur CV et surfer sur LinkedIn toute la journée. Finalite de l'histoire: la boite coule, tout le monde a perdu son taf.
2. Si on ne met pas de plancher, alors on va arriver des a des situations dramatiques ou certains bosseront a plein temps pour qques centaines d'euros. Esclavagisme?
3. Imaginons que le coup de Trafalgar est passe, que tout le monde a bien bosse pour trouver des solutions: l'image de l'entreprise a de toute façon été écornée par cette période difficile, et beaucoup d’employés s'imagineront que cela arrivera a nouveau, d'ou de toute façon recherche d'emploi ailleurs.
 
C'est pour leur bien.
De quel droit les priverait-on de l'insécurité puisque c'est un bienfait ?
Je ne fais que prolonger le raisonnement par lequel le CDI devrait serait néfaste.

Ce qui nous tue est la question suivante : on est ensemble ou on est chacun pour soit ?
Il n'y en a pas d'autre.
Bonjour Jean
Au lieu d'essayer constamment de tirer ceux qui sont en haut (tout est relatif) vers le bas , ne pense tu pas qu'il serait plus intelligent de tirer ceux du bas vers le haut ?
Ok ca demande des contraintes personnelles , des formations et tout le toutim , et surtout de la volonte de s'extraire de sa condition , mais je pense que le jeu en vaut la chandelle ..
 
Ton idée semble juste a première vue.
Mais est-ce applicable?
1. Si le plancher est au SMIC - est-ce ton intention? - cela reviendra a surtout faire baisser les salaires des managers et middle managers (imaginons qu'il faille réduire la masse salariale de 20%, avec 75% des employés qui sont déjà paye au SMIC. C'est les 25% restants qui vont morfler). Que vont-ils faire? Ils vont chercher du boulot ailleurs car celui qui gagnait 2 fois le SMIC va perdre la moitie de son salaire. En tout cas, la motivation sera nulle pour eux. Tu veux qu'ils bossent 3 fois plus qu'avant, qu'ils se "sortent les doigts du... pour trouver des solutions"? Ils vont surtout se sortir les doigts du ... pour mettre a jour leur CV et surfer sur LinkedIn toute la journée. Finalite de l'histoire: la boite coule, tout le monde a perdu son taf.
2. Si on ne met pas de plancher, alors on va arriver des a des situations dramatiques ou certains bosseront a plein temps pour qques centaines d'euros. Esclavagisme?
3. Imaginons que le coup de Trafalgar est passe, que tout le monde a bien bosse pour trouver des solutions: l'image de l'entreprise a de toute façon été écornée par cette période difficile, et beaucoup d’employés s'imagineront que cela arrivera a nouveau, d'ou de toute façon recherche d'emploi ailleurs.

Plancher au smic, oui, sauf si en interne l'ensemble du personnel estime qu'il est utile d'aller plus bas.

Et pourquoi la motivation serait nulle pour eux non d'un chien ? Il n'y a que le fric qui compte ?
Je parle de l'esprit CDI. Les gars ne se sont pas engagé sur le navire pour la graille. Ou alors ils sont monté sur un autre bateau.
Ils savent tout ça à la signature du contrat.
Le panier de crabes fratricides. Tu crois qu'il n'y a plus personne qui veuille bosser pour autre chose que trop de fric ?
Et il ne s'agit absolument pas de bosser 3 fois plus. Mais de bosser à autre chose. Au lieu par exemple de chercher des moyens pour expliquer aux chinois comment faire notre boulot, chercher comment le garder par exemple ! Je te promet que les mecs qui bossent pour la désindustrialisation font des heures sup pas toujours payées.

Et ou as-tu vu quand on a surmonté ensemble un coup de tabac qu'on ne se sente pas plus forts et plus conquérants ?
Aujourd'hui, on bat en retraite sans combattre en tirant à la courte paille ceux qu'on laisse sur la champ de bataille...
 
Bonjour Jean
Au lieu d'essayer constamment de tirer ceux qui sont en haut (tout est relatif) vers le bas , ne pense tu pas qu'il serait plus intelligent de tirer ceux du bas vers le haut ?
Ok ca demande des contraintes personnelles , des formations et tout le toutim , et surtout de la volonte de s'extraire de sa condition , mais je pense que le jeu en vaut la chandelle ..
La question n'est pas là.
Je fait le constat que ceux qui sont en haut ne jouent pas le jeu, ne pensent qu'à leur pomme, qu'on en crève et qu'on leur laisse gérer leurs petites affaires pépère.
On demande à la société de panser les plaies. Alors qu'elle devrait les empêcher.
 
L'erreur de la gauche est de croire que le capitalisme est dénué de retombées sociales.
C'est totalement faux et c'est pourtant pas compliqué à comprendre, pour la peine j'ai fait un schéma vite fait :

capitalisme.jpg

Plus les entrepreneurs sont riches, plus les classes inférieures le seront.
La Chine l'a très bien compris. L'inégalité salariale est nécessaire à l'ascension du peuple dans son ensemble.
Le CDI tue l'entrepreneuriat, et donc tue l'économie.
 
Et pourquoi la motivation serait nulle pour eux non d'un chien ? Il n'y a que le fric qui compte ?
Je parle de l'esprit CDI. Les gars ne se sont pas engagé sur le navire pour la graille. Ou alors ils sont monté sur un autre bateau.
Ils savent tout ça à la signature du contrat.
Le panier de crabes fratricides. Tu crois qu'il n'y a plus personne qui veuille bosser pour autre chose que trop de fric ?
Et il ne s'agit absolument pas de bosser 3 fois plus. Mais de bosser à autre chose. Au lieu par exemple de chercher des moyens pour expliquer aux chinois comment faire notre boulot, chercher comment le garder par exemple ! Je te promet que les mecs qui bossent pour la désindustrialisation font des heures sup pas toujours payées.
J'ai l'impression que ton mode de pensée c'est "le travail c'est la vie, le travail c'est le bonheur, le travail c'est la sante".
Or, on travaille parce qu'on a besoin d'argent, c'est une contrainte forte.
Le jour ou j'ai assez d'argent, j'aurai sans doute des activités épanouissantes, mais j'aurai arrêté le travail au sens de "faire des taches qui ne me font pas envie".
En mettant en place le revenu minimum citoyen, on libérerait un tant soit peu les gens de la contrainte financière, ils pourraient décider de bosser la ou ils veulent.
Combien d'entre nous travaillons dans une société ou même un secteur qui ne nous fait pas ban :censure:..., juste parce qu'il y a des factures a payer, ou bien parce que notre carriere a pris un tournant particulier a un instant t? Nous serions plus productifs dans l'entreprise dans nos rêves, dans le secteur d’activité qui nous faisait rêver enfant, mais a cause de toutes les barrières (financière on l'a dit, rigidité des entreprises d'embaucher des profils atypiques, etc) on reste bloques.
En fluidifiant le marche du travail, et en instaurant le revenu minimum citoyen, les gens pourront enfin bosser la ils le veulent.

Pour la 2eme phrase, je suis tout a fait d'accord avec toi.
(Petite pique totalement gratuite: je préconise d'inviter Montebourg en guest star a ces séances de brainstorming d'entreprise, et de décider l'oppose de ce qu'il dit pour être sur d'aller dans la bonne direction)
 
Un article date d'aujourd'hui (désolé c'est le figaro):

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/...ntre-cdi-et-contrat-precaire-s-est-creuse.php

Extrait:
En 30 ans, le fossé entre CDI et contrat précaire s'est creusé

Les salariés en CDD et intérim signent des contrats de plus en plus courts et décrochent de moins en moins un CDI. Le marché du travail français est de plus en plus dual.
D'un côté des salariés protégés en CDI, de l'autre la masse des précaires: la segmentation du marché du travail français s'est dramatiquement accrue ces trente dernières années. C'est ce que montre un chapitre de l'étude «Emploi et salaires», publiée ce mercredi par l'Insee. En 1982, près de la moitié des embauches se faisaient en CDI. En 2011, cette part est tombée à 5 %! Pour autant, la proportion de salariés précaires dans les effectifs du secteur privé n'a pas explosé: 13 % des salariés étaient en «formes particulières d'emploi» en 2011, c'est-à-dire en CDD, intérim, contrats aidés et apprentissage, contre 5 % en 1982. [...]

Pis, ce sont toujours les mêmes qui subissent les difficultés. «Les emplois instables constituent une trappe pour ceux qui les occupent», écrit l'Insee. En 2011, seulement 22 % des personnes ayant été en CDD, intérim ou stage, étaient en CDI un an plus tard. En 1982, ce taux dépassait les 50 %… Les jeunes peu diplômés sont particulièrement pénalisés par ce système dual.
 
L'erreur de la gauche est de croire que le capitalisme est dénué de retombées sociales.
C'est totalement faux et c'est pourtant pas compliqué à comprendre, pour la peine j'ai fait un schéma vite fait : Voir la pièce jointe 55894
c'est joli, on dirait des piqures de moustique :D
Plus les entrepreneurs sont riches, plus les classes inférieures le seront.
Heu, l'inverse aussi, non ?
Donc en gros, plus les gens sont riches et plus ils sont riches...

Mais quel rapport entre ça et :
Le CDI tue l'entrepreneuriat, et donc tue l'économie.
Ce qui est à moitié vrais.
Il ne suffit absolument pas d'entreprendre pour être bénéfique à l'économie.
Il faut réussir.

Entreprendre pour échouer... je ne vois pas l'intérêt pour l'économie.
Alors oui, on fait baisser transitoirement le chiffre du chômage en en classant un certain nombre dans la case auto-entrepreneur par exemple. Le temps qu'ils se cassent la gueule parce que tous seuls dans la jungle quand on a appris qu'à obéir, c'est pas gagné gagné.

Mais pour ceux qui entreprennent tous seul, ces questions n'ont aucun sens.
On parle d'entreprises susceptibles d'embaucher.
Et là, l'angoisse "normale" du patron qui embauche, c'est pas de savoir s'il pourra virer le type sans que ça lui coute un rond. A choisir, ne préférerait-il pas augmenter ses chances d'avoir un collaborateur sur qui il puisse compter même en cas de coup dur ? Du genre qui pédale plus fort quand c'est plus dur pas pour la prime de Noël mais par respect pour l'effort partagé.
Combien d'artisans déplorent de ne pas pouvoir trouver d'employé valable ? C'est à dire qui veuille vraiment bosser, tout simplement ? C'est pas une question d'argent. C'est une question de respect. Perso, on a besoin de toi tu viens on en a plus besoin tu te casse, c'est pas un système où je me sentirais respecté même si je peux le comprendre.
 
Pis, ce sont toujours les mêmes qui subissent les difficultés. «Les emplois instables constituent une trappe pour ceux qui les occupent», écrit l'Insee. En 2011, seulement 22 % des personnes ayant été en CDD, intérim ou stage, étaient en CDI un an plus tard. En 1982, ce taux dépassait les 50 %… Les jeunes peu diplômés sont particulièrement pénalisés par ce système dual.
Bonjour Fizz
Et a l'epoque des Brigades du Tigre 72,5 % ;), il faut remettre les pendules a l'heure , a notre epoque ce ne sont plus les memes conditions , le code du travail a triple de volume et les conditions economiques egalement mais dans le sens oppose .
Dans une entreprise il y a des charges fixes si les affaires ronronnent pas de soucis , mais si tu passes 2 ou 3 mois a travers ce n'est pas le probleme de tes employes en CDI qui ne sont pas concernes par ce probleme , ni l'etat pour encaisser ses charges sociales ,il faut continuer a mettre la main au portefeuille et 1 mois ca passe vite et ainsi de suite , tu as vite fait de mettre la clef sous le paillasson .
Sans compter que pour licencier un salarie qui fait n'importe quoi , c'est mission impossible, ou alors ca va te couter un bras .

Ce sont les 2 grandes raisons qui incitent les employeurs petits ou grands a preferer les interimaires ou les CDD . Car demain c'est un autre jour ! Comme dit l'autre

code.jpg
 
Dernière édition:
J'ai l'impression que ton mode de pensée c'est "le travail c'est la vie, le travail c'est le bonheur, le travail c'est la sante".
Or, on travaille parce qu'on a besoin d'argent, c'est une contrainte forte.
Le jour ou j'ai assez d'argent, j'aurai sans doute des activités épanouissantes, mais j'aurai arrêté le travail au sens de "faire des taches qui ne me font pas envie".
En mettant en place le revenu minimum citoyen, on libérerait un tant soit peu les gens de la contrainte financière, ils pourraient décider de bosser la ou ils veulent.
Combien d'entre nous travaillons dans une société ou même un secteur qui ne nous fait pas ban :censure:..., juste parce qu'il y a des factures a payer, ou bien parce que notre carriere a pris un tournant particulier a un instant t? Nous serions plus productifs dans l'entreprise dans nos rêves, dans le secteur d’activité qui nous faisait rêver enfant, mais a cause de toutes les barrières (financière on l'a dit, rigidité des entreprises d'embaucher des profils atypiques, etc) on reste bloques.
En fluidifiant le marche du travail, et en instaurant le revenu minimum citoyen, les gens pourront enfin bosser la ils le veulent.
Hé bien c'est là qu'intervient la qualité du management.
On peut prendre son pied même en faisant des trucs idiots ou à priori pas intéressant.
On peut aussi aller à reculons faire les meilleurs métiers du monde.
C'est une question de considération. De relation employeur/employé.

Si je t'accorde autant de respect qu'à une ligne de budget d'investissement, tu ne seras jamais motivé pour bosser pour moi quand bien même à la base le métier te branche. Faire des trucs intéressant pour des ânes, c'est pas ban :censure:... non plus !
Si tu sens que moi aussi je peux mouiller la chemise pour toi et consentir au même moment pour les mêmes raisons aux mêmes sacrifices, ce n'est plus le métier qui t'intéresse. C'est la réussite.
 
Hé bien c'est là qu'intervient la qualité du management.
On peut prendre son pied même en faisant des trucs idiots ou à priori pas intéressant.
On peut aussi aller à reculons faire les meilleurs métiers du monde.
C'est une question de considération. De relation employeur/employé.

Si je t'accorde autant de respect qu'à une ligne de budget d'investissement, tu ne seras jamais motivé pour bosser pour moi quand bien même à la base le métier te branche. Faire des trucs intéressant pour des ânes, c'est pas ban :censure:... non plus !
Si tu sens que moi aussi je peux mouiller la chemise pour toi et consentir au même moment pour les mêmes raisons aux mêmes sacrifices, ce n'est plus le métier qui t'intéresse. C'est la réussite.
Plus jeune, j'ai eu un manager qui bossait beaucoup et qui me donnait envie de me surpasser aussi. On terminait parfois a minuit. Il nous communiquait son envie de réussite.
Puis il est parti du jour au lendemain, pour bosser ailleurs.
Avec du recul, j'ai compris que derrière les mots "on est une grande famille" il ne recherchait qu'a tirer le meilleur de nous-même. Pendant qu'on bossait tous comme des betes, lui savait que la boite périclitait et il cherchait du boulot ailleurs. Et puis il nous a dit "demain est mon dernier jour dans la boite, ce fut un plaisir de travailler avec vous, et je suis sur que vous allez tous réussir". Et la je me suis dit que j'avais été bien naïf de pourrir ma sante au travail.
Moralité 1: Ne jamais croire un manager. Le job principal du manager est de garder son job et de se faire mousser.
Moralité 2: Bosser pour une boite qui "marche bien" (regarder les rapports financiers annuels par exemple, les coupures de presse), ne pas forcement chercher a travailler pour un manager-leader.
Moralité 3: Bosser raisonnablement bien, mais ne pas se tuer au travail
Moralité 4: Rester a son poste tant qu'on y apprend quelque chose. Si stagnation, chercher ailleurs.
 
Ben oui, c'était un manager talentueux et d'ailleurs honnête dans un cadre "chacun pour soit".
C'est toujours possible d'embobiner le monde pour mieux les utiliser.

Mais s'il a quitté la boite, c'est d'abord qu'il n'en était pas le patron. (on en sait rien en fait. il a peut-être aussi trouvé l'amour à l'autre bout du monde... enfin supposons qu'il n'a agit que par profit)...
Dans ce cas, il ne cherchait que son intérêt personnel. Il vous a au long terme déçu et démotivé. Mais ce n'était plus son affaire puisqu'il est parti au mieux de sa carrière pour une autre un cran au-dessus sans doute.

C'est l'attitude primée et encouragée dans le système actuel et elle pousse, comme tu le montre, à l'emploi jetable et à une motivation mesurée. Le seul repère qui reste, c'est le fric.
 
L'erreur de la gauche est de croire que le capitalisme est dénué de retombées sociales.
C'est totalement faux et c'est pourtant pas compliqué à comprendre, pour la peine j'ai fait un schéma vite fait :
Voir la pièce jointe 55894
Ha oui j'oubliais.
"peuple tiré par le haut [par l'entrepreneur riche]"
:hum:

Balèze le mec.
Avec ses petits bras musclés il tire le peuple vers le haut.

Ha oui, et puis il fabrique de la richesse lui-même et forcément, comme il arrive pas à tout garder, y'a des miettes qui tombent et le peuple pauvre autour ne fait rien qu'en profiter...
:ptdr:

Bon. Un peu de sérieux.
Oui, le gars, il mérite de s'enrichir si grâce à son initiative et son investissement et par l'exploitation de ressources humaines il crée des richesses. Mais au nom de quoi le peuple pauvre devrait se contenter de retombées sociales s'il est la ressource humaine exploitée pour la création de ces richesses ?

Dit sous forme de question constructive et ouverte, quel est la façon la plus juste de répartir les richesses conjointement crées ?
Dit autrement pour exclure toute moralisation quel est la façon la plus économiquement efficace de répartir les richesses conjointement crées ?

La justice n'est pas en option mais l'efficacité économique elle seule devrait suffire comme argument dans un contexte de crise pour limiter la ponction des liquidités qui au final font défaut pour que le marché puisse fonctionner.