«S’ils résistent, tuez-les» : déjà 1 900 morts dans l'épuration antidrogue aux Philippines

Vous êtes caustique Monsieur Duterte

Lien youtube, résumé :
Le président philippin pris d un élan humaniste souhaite un joyeux Noël aux trafiquants de drogue en les avertissant que s ils n arrêtent pas leur trafic, ce sera leur dernier Noël.
 
Dernière édition:
Le moins que l'on puisse dire c'est qu'il a la biensceance d'etre coherent:
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Philippines President Rodrigo Duterte has set off yet another controversy by ordering his troops to bomb extremist kidnappers even though there are hostages among them. Duterte said the deaths of civilians and captives should be considered "collateral damage" when the army bombs the positions of the extremists.
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Lien
 
Le moins que l'on puisse dire c'est qu'il a la biensceance d'etre coherent:
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Philippines President Rodrigo Duterte has set off yet another controversy by ordering his troops to bomb extremist kidnappers even though there are hostages among them. Duterte said the deaths of civilians and captives should be considered "collateral damage" when the army bombs the positions of the extremists.
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Lien
Celle-là est pas mal non plus :

Going further, he blamed the hostages for being kidnapped
 
Capture d’écran 2017-01-21 à 07.48.12.png
 
http://www.courrierinternational.co...ue-duterte-suspend-la-guerre-contre-la-drogue





On était plusieurs ici à noter les dérives possibles, eh ben en voilà une illustration...

non.
car fort possible, de par ses propos très directs et l'effet de foule, que ce soit la dérive inverse qui s'installe.

Philippines : après la guerre antidrogue, la chasse aux policiers corrompus
  • Par Lisa Hanoun
  • Publié le 30/01/2017 à 17:29
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En marge d'une violente campagne contre les trafics de drogue prolongée jusqu'en 2022, le président philippin Rodrigo Duterte a annoncé vouloir se débarrasser des « ripoux ».

«Vous, les policiers, vous êtes les plus corrompus. Vous êtes corrompus jusqu'à la moelle. C'est dans votre sang», a déclaré dimanche Rodrigo Duterte, pour qui «40% des policiers se livrent à des activités illégales». Alors que le président philippin a annoncé dimanche vouloir prolonger la guerre antidrogue «jusqu'au dernier jour de son mandat», il compte désormais également «nettoyer» la police, récemment impliquée dans plusieurs affaires d'extorsion, notamment celle d'un homme d'affaires sud-coréen enlevé par des agents, puis assassiné.

http://www.lefigaro.fr/internationa...idrogue-la-chasse-aux-policiers-corrompus.php
 
Le 18 octobre, il avait été conduit jusqu’au siège de la police nationale, à Camp Crame, dans l’est de Manille.
Jee Ick-joo y fut étranglé jusqu’à la mort, selon le récit de la police philippine.

Lien retiré

Source:
http://www.lemonde.fr/asie-pacifiqu...ne-embarrasse-les-autorites_5066262_3216.html


Selon l’opposition, l’affaire illustre les dérives de la lutte du président Rodrigo Duterte contre le trafic de drogue.
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L’impunité promise par le président philippin, Rodrigo Duterte, à ses policiers commence à avoir des conséquences négatives sur le plan international. Le ministre des affaires étrangères sud-coréen, Yun Byung-se, s’est dit sous le choc après avoir appris le sort qui avait été réservé à un ressortissant résidant aux Philippines, Jee Ick-joo.
Des policiers s’étaient présentés, le 18 octobre 2016, au domicile de cet homme de 53 ans, expatrié à Angeles, dans le nord de l’archipel. Ils l’avaient embarqué en présentant un faux mandat soi-disant dans le cadre de la campagne contre le trafic de drogue, grande cause portée par le chef de l’Etat depuis son installation au pouvoir en juin.

Deux semaines plus tard, un kidnappeur avait appelé l’épouse de M. Jee, exigeant une rançon pour lui rendre la liberté. Elle avait alors effectué un virement de cinq millions de pesos (94 000 euros) dans l’espoir de revoir son mari. Puis ils avaient demandé encore l’équivalent de 85 000 euros pour lui épargner la vie.

En réalité, le Sud-Coréen était déjà mort, et ce depuis la date même de son enlèvement maquillé en arrestation. Le 18 octobre, il avait été conduit jusqu’au siège de la police nationale, à Camp Crame, dans l’est de Manille. Jee Ick-joo y fut étranglé jusqu’à la mort, selon le récit de la police philippine. Récit invérifiable pour la famille sud-coréenne : le corps fut aussitôt transféré au crématorium tenu par un ancien policier, sans autopsie. L’opération avait été pilotée par un commissaire des stupéfiants, Ricky Santa Isabel. Il se serait rendu depuis.


En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/asie-pacifiqu...torites_5066262_3216.html#x6k1iIQjPLhqdL3A.99