Renault - la piste chinoise

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Dieu
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19 Nov 2009
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Peking
Espionnage chez Renault : la piste chinoise

Le Figaro, Cyrille Pluyette

Les trois hauts dirigeants mis à pied sont soupçonnés d'avoir transmis des secrets industriels concernant la voiture électrique de deuxième génération. Le groupe enquête sur un possible bénéficiaire chinois.

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La stupéfaction ne cesse de grandir chez Renault, touché par une incroyable affaire d'espionnage industriel. Les trois hauts dirigeants mis à pied lundi, «en position particulièrement stratégique dans l'entreprise», menaçaient «consciemment et délibérément» des «actifs stratégiques, intellectuels et technologiques», a déclaré jeudi la direction, évoquant «un faisceau d'éléments convergents». Le groupe, pour qui les faits sont «très graves», étudie les options qui conduiront «inévitablement à un dépôt de plainte».
«L'affaire paraît sérieuse», a réagi Éric Besson, le ministre de l'Industrie, estimant, après avoir discuté avec la direction de Renault, que l'expression de «guerre économique» était «adaptée». Il a indiqué avoir réclamé le renforcement des mesures en matière de secret industriel pour les entreprises bénéficiant d'argent public.


Les informations secrètes diffusées à l'extérieur concernent, selon plusieurs sources, la batterie et le moteur des futurs véhicules électriques, ceux qui sortiront après 2012. Les trois cadres incriminés pourraient avoir vendu des brevets non encore déposés à un ou plusieurs intermédiaires spécialisés dans l'intelligence économique, estimaient jeudi des sources internes. Concernant le destinataire final de ces informations, Renault soupçonne un acteur chinois, selon plusieurs sources internes. Les services secrets français, qui prennent cette affaire au sérieux, ont démarré une enquête qui privilégie également la piste chinoise, selon nos informations.


Le groupe est d'autant plus en état de choc que la voiture électrique est son projet phare. Il souhaite en effet devenir avec son allié Nissan, le numéro un de ce marché. Le constructeur français, qui lancera 4 voitures électriques sur 2011-2012, a déposé 56 brevets sur la voiture électrique ; 34 dépôts sont imminents et 115 autres sont en cours d'analyse. Au total, Renault-Nissan a investi 4 milliards d'euros dans cette technologie, dont 1,5 milliard dans la batterie, le nerf de la guerre. L'ensemble des constructeurs chinois talonne le groupe, avec 1,36 milliard investi dans la batterie électrique, selon le cabinet Roland Berger. La Chine a lancé un ambitieux programme de développement des véhicules électriques regroupant 16 constructeurs publics. Elle prévoit d'investir environ 15 milliards de dollars en dix ans sur les véhicules verts.


Le plus gradé des trois hommes incriminés, Jean-Michel Balthazard, membre du comité de direction et directeur de la division «amont et projets», était réputé pour son implication dans le groupe. Embauché en 1980, il avait piloté le développement de la Laguna 3 jusqu'à fin 2005. Son adjoint, Bertrand Rochette, en charge des avant-projets, a également été mis à pied. De même que Matthieu Tenenbaum, adjoint du directeur du projet véhicules électriques.

Plusieurs mois d'enquête

Les trois hommes faisaient l'objet depuis plusieurs mois d'une enquête menée par le comité de déontologie du groupe, alerté fin août. Lundi, après que «suffisamment d'éléments» ont été réunis pour prouver que des données confidentielles avaient été transmises à l'extérieur, des agents de sécurité du Technocentre ont fait irruption dans leur bureau et saisi leur matériel informatique. Ces personnes ont été immédiatement sommées de quitter l'entreprise. Le comité d'éthique leur fera part des griefs qui leur sont reprochés le 17 janvier, selon des sources internes. Un entretien qui pourrait aboutir à leur licenciement.


Face aux «nombreuses rumeurs» qui circulent et sont «de nature à porter atteinte à l'image et à l'efficacité» du groupe, Patrick Pélata, le directeur général délégué de Renault, a envoyé un courrier électronique aux salariés les appelant à la «réserve».

http://www.lefigaro.fr/societes/201...espionnage-chez-renault-la-piste-chinoise.php
 
J'ai lu aussi certains articles... n'est-ce pas curieux qu'on trouve la piste "chinoise" en premier?
Ca déclencle sérieusement mon scepticisme. A suivre... si on trouves des preuves.
Merci pour les infos et liens. :)
 
Piste chinoise ou non, le problème c'est avant tout la divulgation elle-meme et le fait de ses auteurs. La question de la nationalité du destinataire n'est que du pipeau d'exacerbation sociale politicienne. Des entreprises de même nationalité peuvent aussi se bouffer entre elles, si on peut parler encore de nationalité quand on a affaire a une multinationale...
 
Je vous confirme la rumeur :).


LePoint.fr datant du 07/01/2011
Renault "piégé" par un sous-traitant français

Les cadres de la marque au losange soupçonnés d'espionnage au profit de la Chine auraient été rémunérés sur des comptes à l'étranger.


La piste chinoise se précise dans l'affaire d'espionnage technologique qui ébranle Renault. Selon nos informations, Michel B., Bertrand R. et Matthieu T., les trois cadres du constructeur soupçonnés d'avoir transmis des informations confidentielles pour le compte du secteur automobile chinois, auraient en fait été approchés indirectement. C'est un sous-traitant automobile français qui aurait servi d'intermédiaire entre eux et des interlocuteurs chinois. Les trois salariés mis à pied par Renault auraient été rémunérés au moyen de comptes bancaires à l'étranger, selon des informations obtenues par Le Point.fr. C'est une société privée, engagée par le géant de l'automobile, qui a remonté la piste des fuites.
S'il est apparu nettement, dès la révélation de l'affaire, que les informations transmises par les trois salariés concernaient le secteur stratégique du véhicule électrique, on sait aussi désormais avec certitude qu'elles touchaient précisément aux plans de fabrication des batteries. Les rêves de leadership mondial du groupe Renault-Nissan sur un marché hyper-concurrentiel sont ainsi mis à mal. Et l'entreprise peut se mordre les doigts : d'après nos informations, les brevets transmis étaient "dans des cartons, en attente d'être déposés". Le constructeur ne serait donc pas protégé contre une réappropriation pure et simple de ses technologies mises au point au prix de milliards d'euros d'investissement.

Naïveté
"Les entreprises françaises n'ont pas la culture de l'intelligence économique", commente-t-on du côté de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI). "Aujourd'hui, tout est pourtant mis en place pour les sensibiliser, mais elles sont d'une grande naïveté. Beaucoup ne jouent pas le jeu et préfèrent même lutter en interne." Si le risque d'espionnage industriel est sous-estimé dans les entreprises, les services secrets, eux, sont inquiets de voir le phénomène grandir, en particulier depuis la Chine. Le "passage à l'offensive chinois" inquiète beaucoup. C'est pourtant "ce qu'on appelle un cas d'espionnage classique", explique un fin limier des services secrets. "Les Chinois sont coutumiers des faits. Ils repassent à l'offensive."
Officiellement, la DCRI n'a pas encore été saisie de l'enquête, étant donné que le constructeur n'a pas encore porté plainte. Elle peut bien sûr l'être à tout moment. Le ministre de l'Industrie Éric Besson avait jugé, jeudi, sur RTL que Renault, qui appartient à hauteur de 15 % à l'État, faisait face à une véritable "guerre économique".
 
Il y a pas mal de raisons qui poussent à privilégier la piste chinoise. C'est bien de remettre en question mais l'OP ne faisait qu'évoquer une des pistes. Si ça vous intéresse vraiment vous pourrez faire les recherches vous-même.
 
Je me souviens d'un article que j'avais trouvé sur Internet concernant les secrets des fabriquant automobiles, et je me souviens d'une page entière concernant des "agents" d'une marque Française, qui lors des expositions ou autres salons automobiles, mitraillaient sous toutes les coutures les nouvelles voitures chinoises présentés par les marques.
L'espionnage industriel n'est pas une nouveauté, pour ma part, fustiger les Chinois, qui entre nous rachètent déjà un tas de marques à travers le monde, semble mesquin.
Mais je pense que le problème est ailleurs. Je suis en Chine depuis maintenant 3 ans, et j'ai fais le tour de toutes les marques automobiles chinoises, et je peux vous dire que les fabriquants (autres que chinois) ont un soucis certain à se faire: les voitures sont jolies, ultra équipées, et fiable.
Je rigole souvent lorsque certaine personnes trouvent que tel ou tel modèle est inspirée de telle ou telle marque.
Je n'encourage pas l'espionnage industriel bien sur, mais c'est à se demander parfois si il n'est pas encouragé par ces dites-marques....
A plus,

Oliv
 
Fiable... il y en beaucoup qui ne réussissent pas les crash test et ne peuvent entrer sur le marché européen.
Je trouve quand même assez scandaleux que les commentaires ne vous émoustillent pas plus que cela... Devant une puissance aussi nationaliste que la Chine, un peu de solidarité envers les entreprises françaises ne ferait pas de mal. Quand on aura perdu nos technologies, à part le tourisme il ne nous restera plus grand chose.
Aya.
 
Oliv je me permet de te corriger sur ton commentaire pour avoir travailler dans le milieu automobile... ce sont les chinois qui en 2004/2006 se faisaient jeter du salon de l'auto à paris pour avoir été surpris avec mètre, pied à coulisse et appareil photo... De plus j'ajouterais tout de même qu'aucune marque chinoise n'a jamais rien apportée en tant qu'avancé technologique à l'automobile.
Je crois que certain se prennent décidément pour des chinois communiste persuadés que la propriété n'existe pas et que l'on doit tout partager... bel exemple de naïveté encore une fois des français...
 
J'avais cru lire que la piste chinoise avait ete ecarte pour le moment.
En mm ts, la Chine souhaite devenir le leader du vehicule electrique donc ils ont tout interet a pomper a droite a gauche. Ca s'apple faire du benchmark :D
 
ne confond pas analyse de la concurrence et espionnage industriel : étudier une auto dans un salon, c'est "juste" se tenir au fait de ce que sort la concurrence et de ce qui est déjà public, et c'est parfaitement légal, en plus d'être partagé dans tout le secteur automobile (et même dans quasiment tous les secteurs). Tous les constructeurs achètent des voitures concurrentes (voire se les échange), et ne font pas que les prendre en photo mais les démontent aussi ! Et ils restent au fait de ce qui se fait ailleurs, il n'y a pas de copie servile entre eux (copie qui de toute façon est illégale en Europe).
Pour ce qui est de l'espionnage, c'est détourner de vrais secrets techniques (pas des photos de salon), avant qu'ils soient rendus publics : c'est du vol.
Enfin "l'inspiration" des constructeurs chinois pour sortir certains modèles n'est pas qu'une idée farfelue : il y a dans la rue des copies hallucinantes, par exemple une copie très fidèle de la Peugeot 107/Citroen C1, une autre de la Smart, et encore une d'une BMW X5 (pour ne citer que les plus évidentes) - qui reprennent tout de leur modèle européen dans l'apparence (en Europe, cela violerait des dizaines de brevets et serait immédiatement condamnable), et pas grand chose dans la vraie technique (prend un mur avec l'une de ces copies, on te retrouve en purée finement mixée ...). Il faut quand même admettre que les chinois s'autorisent des choses qu'aucun autre ne se permettrait de faire ...

Je me souviens d'un article que j'avais trouvé sur Internet concernant les secrets des fabriquant automobiles, et je me souviens d'une page entière concernant des "agents" d'une marque Française, qui lors des expositions ou autres salons automobiles, mitraillaient sous toutes les coutures les nouvelles voitures chinoises présentés par les marques.
L'espionnage industriel n'est pas une nouveauté, pour ma part, fustiger les Chinois, qui entre nous rachètent déjà un tas de marques à travers le monde, semble mesquin.
Mais je pense que le problème est ailleurs. Je suis en Chine depuis maintenant 3 ans, et j'ai fais le tour de toutes les marques automobiles chinoises, et je peux vous dire que les fabriquants (autres que chinois) ont un soucis certain à se faire: les voitures sont jolies, ultra équipées, et fiable.
Je rigole souvent lorsque certaine personnes trouvent que tel ou tel modèle est inspirée de telle ou telle marque.
Je n'encourage pas l'espionnage industriel bien sur, mais c'est à se demander parfois si il n'est pas encouragé par ces dites-marques....
A plus,

Oliv
 
J'y crois pas trop non plus. Il va falloir attendre un peu pour l'éclaircissement de cette affaire. Renault n'a pas porté plainte, il doit y avoir une embrouille...
 
Je crois que certain se prennent décidément pour des chinois communiste persuadés que la propriété n'existe pas et que l'on doit tout partager
Juste pour info, Volvo est maintenant chinois, pas besoin de partager , ils rachètent.

Pour info , il faut savoir que 60% des composants de la voiture électrique Zoé sont fabriqués à l'étranger (plus facile à espionner si l'on veut) alors quand je lis
Devant une puissance aussi nationaliste que la Chine, un peu de solidarité envers les entreprises françaises ne ferait pas de mal. Quand on aura perdu nos technologies, à part le tourisme il ne nous restera plus grand chose.
on ne peut que sourire. Ça fait longtemps que l'on ne parle plus de frontières entre multinationale, ce qui n'empêche pas le gvt français de donner 100 millions d'euros pour que les composants soient fabriqués en France, ben oui tu vois c'est toi qui paye pour que Renault fasse travailler les français, les lois ne servent à rien tout est donnant donnant...
Enfin "l'inspiration" des constructeurs chinois pour sortir certains modèles n'est pas qu'une idée farfelue : il y a dans la rue des copies hallucinantes, par exemple une copie très fidèle de la Peugeot 107/Citroen C1, une autre de la Smart, et encore une d'une BMW X5 (pour ne citer que les plus évidentes) - qui reprennent tout de leur modèle européen dans l'apparence (en Europe, cela violerait des dizaines de brevets et serait immédiatement condamnable), et pas grand chose dans la vraie technique (prend un mur avec l'une de ces copies, on te retrouve en purée finement mixée ...). Il faut quand même admettre que les chinois s'autorisent des choses qu'aucun autre ne se permettrait de faire
On disait la même chose des Japs il y a 30 ans , résultat Toyota leader mondial de l'automobile...Moi je suis plutôt du genre wait n see...
 
Oui et non, car si dépôt de plainte, alors pièce a conviction et preuves demandées, donc par conséquent c'est étaler le contenu du "carton" au grand public...

et donc tu ne te limites plus a un concurrent au courant de ton projet, mais tu le divulgues a tous gratuitement.

et puis les procédures de justice internationale, c'est un peu du pipeau, couteuses et loooonnnngues. encore plus s'il s'avere d'en decoudre avec la chine...

nan le mieux pour le losange, c'est de faire profil bas, et de régler le problème en interne. et construire tres rapidement cette technologie si elle s'avère révolutionnaire, ou laisser tomber dans le cas contraire. car les nouveaux detenteurs du contenu de ce carton sont déjà dans la phase recherche-développement financée a coups de RMB plus ou moins officiels, aux montants bien supérieurs a Renault.
 
Espionnage chez Renault : la piste chinoise se précise

LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 11.01.11 | 06h37 • Mis à jour le 11.01.11 | 08h12
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Dans une concession Renault à Pékin, le 10 janvier 2011.AFP/LIU JIN


Une société chinoise a alimenté les comptes ouverts en Suisse et au Liechtenstein par deux des trois cadres supérieurs de Renault mis en cause dans l'affaire d'espionnage industriel qui ébranle le constructeur, selon les enquêteurs privés recrutés par le groupe pour faire la lumière sur l'histoire, indique Le Figaro.

Selon le quotidien, qui ne précise pas ses sources, l'enquête diligentée par Renault a permis de découvrir au Liechtenstein un compte recelant 130 000 euros. Une somme de 500 000 euros a été déposée sur un autre compte, ouvert en Suisse. L'argent proviendrait d'une société domiciliée à Pékin, la Lien retiré Lien retiré, présentée comme un géant de la distribution électrique.
Pour rendre plus opaque le circuit financier des présumés pots-de-vin, les versements occultes auraient transité par une série d'intermédiaires établis à Shanghai et sur l'île de Malte.
"Dans un premier temps, tout semblait indiquer que Renault ait voulu régler cette affaire en interne, en toute discrétion et sans faire de vagues", mentionne le site du quotidien.
Pendant des mois, les trois hommes soupçonnés auraient été observés, permettant aux enquêteurs privés et à Renault de remonter la filière. Les trois cadres auront des précisions sur les faits qui leur sont reprochés dès ce mardi. Ils sont tous les trois convoqués à des entretiens préalables à un éventuel licenciement.
 
C'est du lourd là... les chèques sont gros aussi... Ce sont des années de recherches qui viennent de partir gratuitement (ou presque) dans les mains de China Power Grid.
 
Espionnage chez Renault : la piste chinoise se précise

LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 11.01.11 | 06h37 • Mis à jour le 11.01.11 | 08h12
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Dans une concession Renault à Pékin, le 10 janvier 2011.AFP/LIU JIN


Une société chinoise a alimenté les comptes ouverts en Suisse et au Liechtenstein par deux des trois cadres supérieurs de Renault mis en cause dans l'affaire d'espionnage industriel qui ébranle le constructeur, selon les enquêteurs privés recrutés par le groupe pour faire la lumière sur l'histoire, indique Le Figaro.

Selon le quotidien, qui ne précise pas ses sources, l'enquête diligentée par Renault a permis de découvrir au Liechtenstein un compte recelant 130 000 euros. Une somme de 500 000 euros a été déposée sur un autre compte, ouvert en Suisse. L'argent proviendrait d'une société domiciliée à Pékin, la Lien retiré Lien retiré, présentée comme un géant de la distribution électrique.
Pour rendre plus opaque le circuit financier des présumés pots-de-vin, les versements occultes auraient transité par une série d'intermédiaires établis à Shanghai et sur l'île de Malte.
"Dans un premier temps, tout semblait indiquer que Renault ait voulu régler cette affaire en interne, en toute discrétion et sans faire de vagues", mentionne le site du quotidien.
Pendant des mois, les trois hommes soupçonnés auraient été observés, permettant aux enquêteurs privés et à Renault de remonter la filière. Les trois cadres auront des précisions sur les faits qui leur sont reprochés dès ce mardi. Ils sont tous les trois convoqués à des entretiens préalables à un éventuel licenciement.

J'aime bien l'angle de la photo de la renault sous cet angle on dirait une super GT Italienne ,en realite elle ressemble a une boite de sardines tombee de son presentoir ..
 
risquer autant pour 130K€ c'est du délire... 500K€ on peut en effet commencer à discuter. A mon avis se méfier avant de faire des conclusions trop hatives, un des mecs inculpés a rapidement nié quoi que ce soit et avait apparemment une carrière toute tracée chez Renault (directeur du dept voiture electriques à 33 ans tout de même), cela parait assez étonnant.
 
risquer autant pour 130K€ c'est du délire... 500K€ on peut en effet commencer à discuter. A mon avis se méfier avant de faire des conclusions trop hatives, un des mecs inculpés a rapidement nié quoi que ce soit et avait apparemment une carrière toute tracée chez Renault (directeur du dept voiture electriques à 33 ans tout de même), cela parait assez étonnant.

oui pour des secrets aussi vitaux les sommes sont assez basses....j'attends de voir la suite mais ca parait pas tres clair comme histoire....