Reflexions & ruptures sociologiques de notre epoque ...

Cassandre au chômage technique par Renaud Lambert
« Manière de voir » #173 • octobre-novembre 2020

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Il y a encore quelques mois, le plus sûr moyen pour un conseiller du pouvoir de faire valoir ses droits à la retraite consistait à plaider pour un accroissement de la dette publique. Se présenter en short, coiffé d’un chapeau de paille et boules de pétanque à la main lors d’une réunion de travail n’aurait pas constitué un message plus clair. Les choses ont changé.

Extrait :
En 2020, les créances de l’État français devraient dépasser 120 % du produit intérieur brut (PIB), du jamais-vu. Jean Pisany-Ferry, Xavier Ragot et Philippe Martin, les économistes qui entourent l’Élysée, plaident néanmoins pour « une augmentation massive de la dette publique (1) » sans qu’on les congédie. Au contraire, tout comme leurs homologues des pays riches, ils sont entendus : les États de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) devraient emprunter 17 000 milliards d’euros supplémentaires cette année. Une telle perspective conduisait hier le Financial Times à plaider pour qu’on « coupe, et qu’on coupe fort », dans les dépenses publiques. Le flegme a depuis remplacé l’effroi : « Nous sommes encore loin du moment où la dette deviendra un problème » (2), estime désormais le quotidien de la City.

Jusqu’à la crise du Covid-19, les discours sur la dette métamorphosaient les dirigeants politiques en entomologistes : le monde était composé de cigales, des individus et des États aux poches trouées, engourdis par une torpeur méditerranéenne ; et de fourmis, des épargnants et des capitales à la frugalité grisâtre, mais capables de venir en aide aux premiers. L’univers bucolique de Jean de La Fontaine cédait alors la place aux trompettes de l’Apocalypse : « Si rien n’est fait, notre pays risque tout simplement la faillite ! », avertissait par exemple le député Les Républicains Éric Ciotti, le 23 mai 2018 (3). Deux ans plus tard, la dette n’est plus l’antichambre de la banqueroute, mais son antidote : « La France préfère l’endettement à la faillite », explique, le 21 avril 2020, le ministre de l’action et des comptes publics Gérald Darmanin, issu de la même formation politique que M. Ciotti. Que s’est-il donc passé ?

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Extrait : llustrant le théorème de régression de Mises, l'or a servi de monnaie pendant des millénaires, et l'étalon-or a été en vigueur dans tous les pays développés jusqu'en 1914, date à laquelle il est abandonné en faveur d'un système plus souple (le change-or) jusqu'en 1971 et son abandon total (changes flottants) : comme l'explique Antal E. Fekete, on a remplacé une "valeur positive" (les métaux) par une "valeur négative" (la dette).
Le système de l'étalon-or permet de mieux résister à l'expansion du crédit et de la dette publique. Au contraire d'une monnaie fiduciaire, une monnaie à contrepartie en or ne peut pas être émise arbitrairement par un État : elle empêche l'inflation par dévaluation et lève en théorie toute incertitude sur la pérennité de la monnaie, ce qui permet à l'autorité monétaire d'avoir un crédit sain, et de prêter plus facilement :

C'est un sujet tres mysterieux , tout cet argent qui apparait subitement il y a 6 mois on ne pouvait pas trouver a Bruxelles 7 milliards d'euro suite au Brexit ca bataillait ferme pour amputer des budgets ( deshabiller paul pour habiller jacques ) , et subitement on en a 1000 voir beaucoup plus en cas de necessite ! :hum:C'est magique , en fait ! :)

A Kind of Magic Queen
 
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Pierre Vermeren: «Les élites de la République de 1900 se sentaient une responsabilité sociale, aujourd’hui elles font sécession»Pierre Vermeren, normalien et agrégé d’histoire, professeur d’histoire contemporaine à l’universitéParis-1, est l’auteur de nombreux livres salués par la critique.

FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN - Dans une oeuvre magistrale qui retrace 150 ans d’histoire politique, sociale et culturelle française, «On a cassé la République» (Tallandier), l’historien décrit les valeurs qui avaient permis l’enracinement du régime républicain et leur lent effritement. Servi par un style limpide et vivant, il éclaire avec brio les questions de notre présent.

FIGAROVOX.- Votre livre raconte les fondements du «républicanisme à la française». Qu’est-ce que c’est au juste?

Pierre VERMEREN.-
Le discours aujourd’hui dominant psychologise et moralise la République et la citoyenneté. Or en 1870, les pères fondateurs de la République ont établi l’impérative nécessité de venger l’humiliation de la France face à l’Allemagne, tout en affirmant leur volonté d’édifier une république politiquement égalitaire, fidèle aux grands principes de 1789. Pour parvenir à ces fins, ils ont réformé la nation. D’abord, en unifiant les Français par leurs institutions: l’école obligatoire, l’armée de conscription, le régime communal, et la loi votée au Parlement. Puis en forgeant une élite nationale conforme aux articles 1 et 6 de la Déclaration des droits de l’homme et du Citoyen: l’instruction pour tous, l’excellence pour les meilleurs.

Face à l’Allemagne, ils ont mobilisé le peuple par un nationalisme intellectuel de combat, et bâti une armée aussi puissante que la sienne (malgré notre déclin démographique relatif). Enfin, la République exercerait toute la force nécessaire face à ses ennemis réels ou supposés, qu’ils soient d’extrême-gauche, monarchistes, catholiques ou étrangers.

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Heureusement il y a encore des personnes qui reflechissent de nos jours ! Mais le mal est fait ... Comme je citai un jour sur le forum les hommes politiques des siecles passes etaient peut etre egalement des filous pour certains et tiraient leurs epingles du jeu , mais ils agissaient dans l'interet de la France principalement , France qui inspirait la crainte et le respect jusqu'en 1970 , de nos jours les filous sont toujours la mais ils agissent pour leurs propres comptes (en banque) ,la France ignoree voir ridiculisee et promenee en laisse comme un caniche nain par l'Allemagne qui regente l' UE egalement ( ce que je ne manque pas de faire remarquer souvent ) et ne parlons meme pas de la vassalite , vis a vis des Etats Unis qui tourne au masochisme ! La est la difference ...
 
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Les enjeux démocratiques du refus des mesures de protection par Serge Champeau Philosophe, chercheur à l’Instituto de Gobernanza Democratica (Espagne)
6 octobre 2020

Depuis le début de la crise sanitaire, les comportements qui expriment un refus explicite des mesures de protection prises par les pouvoirs publics (non-respect du port du masque, de la distanciation physique et des diverses interdictions de regroupement, méfiance à l’égard du vaccin à venir, etc.) font l’objet de diverses interprétations, étayées ou non par des enquêtes empiriques. Ils témoigneraient de l’inconscience de certains de nos concitoyens, de leur individualisme ou égoïsme, de leur défiance à l’égard des élites politiques et scientifiques, de leur scepticisme face aux contradictions des experts, d’un esprit national enclin à l’indiscipline ou à la révolte contre l’autorité, ou encore du ressentiment de certaines catégories d’âge ou couches sociales...

Extrait :
En mettant en évidence des motivations qui ne sont pas nécessairement conscientes, ces interprétations de comportements – qui, fort heureusement, restent pour l’instant minoritaires – sont susceptibles de faire avancer le débat public sur la meilleure manière de lutter contre l’épidémie, en permettant aux auteurs de ces comportements de mieux appréhender le sens de leurs propres actes et aux autres de ne pas céder trop rapidement aux sentiments d’incompréhension, d’impatience ou de colère.

Parallèlement à cette démarche interprétative, une autre approche me semble cependant nécessaire, celle qui, focalisée sur les conséquences objectives et non sur les motivations subjectives, s’attache à décrire les voies dans lesquelles de tels comportements risquent de nous engager. Deux d’entre elles me paraissent constituer un risque majeur pour notre démocratie : le choix d’une politique utilitariste et celui d’une stratégie défaitiste.

Le mot utilitariste est pris ici dans le sens que lui a donné la tradition philosophique britannique (de Bentham à Stuart Mill et Sidgwick et au-delà) – à cette différence près que la politique induite par ces comportements de refus des protections repose sur une version simpliste et inexacte de l’utilitarisme. Cette dernière, pour le dire en quelques mots, consiste à accepter de sacrifier une catégorie de citoyens pour améliorer la somme totale de bonheur dans une société, c’est-à-dire le bonheur du plus grand nombre – une interprétation qui diffère sensiblement de celle des fondateurs de l’utilitarisme, lesquels ont généralement considéré, à l’instar de Stuart Mill, qu’une action est morale si elle tend au plus grand bonheur de tous, chacun étant considéré comme également digne d’être heureux.

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Analyse brillante de ce philosophe qui incite a revisiter " La Republique " de Platon .

" La vie, qui a en partage la tempérance, le courage, la sagesse, ou la santé, est plus agréable que celle où se trouvent l'intempérance, la lâcheté, la folie ou la maladie " . Platon .
 
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Petit aperçu du monde d'après... pour certains !
 
Coronavirus : les jeunes se vivent comme la génération sacrifiée de la crise Par Philippe Mabille
12/10/2020

SONDAGE EXCLUSIF. La crise sanitaire est en train de voler la jeunesse de nos enfants. C'est la principale leçon de notre sondage exclusif IFOP pour La Tribune et Europe 1 que nous dévoilons ce lundi à Station F à l'occasion d'un événement intitulé "Partageons l'économie". La Tribune, qui fête cette année ses 35 ans, a demandé aux 18-30 ans leurs craintes et leurs espoirs. Bonne nouvelle, ils restent confiants dans l'avenir. Mais le choc de la Covid-19 bouleverse profondément leur entrée dans la vie et leur vision du monde.

Extrait : « J'ai conscience des sacrifices qui ont été demandés à notre jeunesse ces derniers mois. On sortira de cette crise en étant encore plus au rendez-vous de ce que nous leur devons. Je m'en porte garant. » Invité il y a une semaine à s'exprimer devant des entrepreneurs à l'occasion de Bpifrance InnoGénération (BIG), Emmanuel Macron l'a reconnu. La jeunesse paye un très lourd tribut à la crise sanitaire. Et c'est bien ce que confirme le sondage exclusif Ifop pour La Tribune et Europe1 que nous dévoilons ce lundi à Station F à l'occasion d'un événement intitulé « Partageons l'économie » (diffusion en live video sur latribune.fr ce lundi puis en Replay).

Dans cette enquête réalisée début octobre, intitulée « Le regard des jeunes Français à l'heure du Coronavirus : état d'esprit, place dans la société et impacts de la crise sanitaire » (1) , les symptômes d'un mal profond sont présents : 87% se disent d'accord avec l'affirmation que « ce sont les jeunes générations qui vont payer pendant des décennies la dette contractée au cours de la crise du coronavirus », 78% se plaignent de ne pas pouvoir vivre une vie sociale et affective normale, 66% s'estiment injustement accusés d'être responsables de la reprise de l'épidémie. N'en jetez plus, la France est au bord d'une crise, voire d'une guerre des générations. Une courte majorité, de 54%, pense même qu'à la faveur de cette crise sanitaire, les jeunes générations ont été sacrifiées au profit des Français les plus âgés. Dans le détail, le résultat est plus nuancé : il y a une égalité parfaite entre celles et ceux des 18-30 ans qui se disent « plutôt d'accord » ou « plutôt pas d'accord » (35% chaque).

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12 octobre 2020

Reflexion choisie : « Le jeune homme confie toujours le commandement de son âme au plaisir qui surgit soudainement, comme s’il était soumis au destin, jusqu’à ce qu’il en soit rassasié, puis il s’abandonne à un autre, et cela sans en mépriser aucun, mais en les nourrissant de manière égale. (…) Si on se risque à lui dire que certains plaisirs découlent de désirs nobles et bons, alors que d’autres naissent de désirs mauvais, et qu’il faut cultiver et valoriser les premiers, réprimer et dompter les seconds, dans toutes ces circonstances il hoche la tête en signe de dédain. Pour lui, selon ce qu’il prétend, ils sont tous pareils et doivent être considérés de valeur égale. (…) Il passe ses journées à satisfaire sur cette lancée le désir qui fait irruption : aujourd’hui il s’enivre au son des flûtes, demain il se contente de boire de l’eau et se laisse maigrir ; un jour il s’entraîne au gymnase, le lendemain il est lascif et indifférent à tout, et parfois on le voit même donner son temps à ce qu’il croit être la philosophie. Souvent il s’engage dans la vie politique et, se levant sur un coup de tête, il dit et fait ce que le hasard lui dicte. S’il lui arrive d’envier les gens de guerre, le voilà qui s’y implique ; s’agit-il des commerçants, il se précipite dans les affaires. Sa vie ne répond à aucun principe d’ordonnancement, à aucune nécessité ; au contraire, l’existence qu’il mène lui semble mériter le qualificatif d’agréable, libre, bienheureuse, et il vit de cette manière en toute circonstance. »

Platon, République, VIII

Mauvais moment a passer c'est une certitude , mais apres la pluie le beau temps ! Positivons , ce ne sont pas non plus les tranchees boueuses de 1914/1918 ...
 
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Général Pierre de Villiers: «C’est une attaque à l’existence même de notre nation, de notre civilisation» Par Alexandre Devecchio

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FIGAROVOX/TRIBUNE - Après la décapitation de Samuel Paty, professeur d’histoire-géographie de 47 ans, assassiné par un islamiste, le général Pierre de Villiers appelle le gouvernement à passer des déclarations aux actes. Il propose notamment de fermer les mosquées islamistes, d’expulser les imams radicaux et de reprendre le contrôle de nos frontières nationales.

Extrait :
Les faits sont têtus et la décapitation de ce professeur à Conflans Sainte Honorine constitue une étape de plus dans le délitement de notre pays. Qu’un professeur puisse être ainsi exécuté de sang-froid à la sortie de son collège, sur notre territoire, au titre de l’Islam n’est pas seulement un assassinat ; c’est une attaque à l’existence même de notre nation, de notre civilisation.

Permettez-moi d’abord de penser à sa famille, à ses proches, à ses collègues, à ses élèves, à toutes celles et ceux qui connaissaient et appréciaient ce professeur d’histoire géographie. La nouvelle est terrible et la peine inconsolable. Je sais par expérience combien il est difficile d’affronter la mort quand elle nous frappe aussi brutalement, aussi sauvagement.

Permettez-moi aussi d’encourager tous nos enseignants, où qu’ils soient. Ils portent en eux l’avenir de notre jeunesse, de notre pays. En aucun cas, nous ne devons céder à cette intimidation barbare. La peur est mauvaise conseillère.

Il est temps de fermer toutes les salles de prières islamistes. Nous savons très bien où elles se situent, pour l’essentiel dans des cités, où un accord tacite règne entre les salafistes et les caïds.
L’heure est venue de corréler les paroles et les actes. Combien de lois, de décrets, de déclarations ont été prononcées depuis le 7 janvier 2015, date de la tuerie à Charlie Hebdo. Combien de plans ont été annoncés à grand renfort d’éléments de langage et de phases de communication. Seule la force fait reculer la violence. Le combat sera long. Encore faut-il le mener en acte. L’urgence est à l’action et non plus aux déclarations.

Il est temps de fermer toutes les salles de prières islamistes non officielles et radicales. Je pèse mes mots: nous savons très bien où elles se situent, pour l’essentiel dans des cités, où un accord tacite règne entre les salafistes et les caïds. Mon expérience dans les banlieues me le confirme. Nous ne pouvons pas laisser tomber ceux qui continuent à se battre pour aider ces populations dans leur grande majorité de bonne volonté.

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Bravo mon General , malheureusement en Occident et en France tout particulierement et ce depuis 40 ans on traite le phenomene exponentiel de l'islamisation , du separatisme , et de la radicalisation comme on a traite le Covid au niveau prevention , la methode du president XI a du bon dans ce domaine , car il vaut mieux prevenir que guerir , " separer le bon grain de l'ivraie " ! Dans le pays d'ou sont originaires monsieur Gilbert Trigano et le Club Med ca ne devrait pas trop poser un probleme d'organisation !
Le temps n'est plus aux ceremonies hebdomadaires teintees de nounours en peluches , bougies , bouquets , marches blanches larmoyantes et des Yaka , Faukon et autres vains attermoiements de circonstances ! " Prevention effective et Repression sans concession, si ce n'est pas suffisant " ...
 
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L'islam divise....au sens propre comme au sens figuré.
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Pour la liberté d'expression en mémoire à ce gentil prof. Un clin d'oeil en guise d'hommage qui je l'espère sera interprété comme il se doit....
Paix à son âme et son courage....
 
La charte des oligarques par Timothy Kuhner traduit par Claire Sagan
20 octobre 2020

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Avec la disparition du régime censitaire et l’instauration du suffrage universel, la participation politique dans nos sociétés démocratiques ne devrait plus être conditionnée à la propriété. Et pourtant, montre Timothy Kuhner, la politique reste inféodée au capital.

Extrait :
Dans toute société, des règles régissent la prise de décision collective et la propriété ; au cours de la majeure partie de l’histoire, ces règles ont été imbriquées. L’aristocratie, l’esclavage, le féodalisme, et l’engagisme ont montré comment le statut des personnes dans un régime politique donné peut être affecté – et non déterminé – par leur statut au sein du régime de propriété. Malheureusement, la politique a suivi la propriété.

Une telle oppression pourrait sembler désormais appartenir à l’histoire, mais ce n’est pas le cas. Aux États-Unis, en Angleterre, et dans certaines nations du Commonwealth, la participation politique était conditionnée au fait d’être propriétaire (ou à la capacité à payer l’impôt censitaire) jusqu’à une période tardive du XXe siècle. Et, en dépit de l’avancée que représente le suffrage universel, les traumatismes politiques, économiques, et environnementaux du XXIe siècle montrent combien les gouvernements continuent d’être assujettis au capital. Comment la démocratie électorale s’est-elle métamorphosée en un autre régime d’inégalité – un régime où la propriété privée a de nouveau l’ascendant ?

Nul ne pourrait se montrer plus perplexe face à une telle évolution que ceux qui luttèrent pour et contre le suffrage universel masculin en Angleterre, il y a presque 200 ans. L’inexactitude de leurs affirmations au sujet de la démocratie permet de répondre à certaines des questions les plus contrariantes de notre moment historique, notamment : laquelle, de la distribution égale ou inégale de l’influence politique, permet de défendre le bien public ? * Quelles conditions constitutionnelles sont-elles nécessaires afin de donner le pouvoir à tous les citoyens, sans distinction de statut socio-économique ? Si la démocratie n’est pas parvenue à dissocier pouvoir politique et statut économique, doit-on en déduire que la démocratie est un échec, ou bien que la démocratie est inachevée ?

À l’époque où les hommes blancs sans propriété ne pouvaient ni voter ni se présenter aux élections, James O’Brien se battit pour corriger un contresens : « Les intéressés peu scrupuleux vous diront que c’est parce que vous n’avez pas de propriété que vous n’êtes pas représentés. Je vous dis au contraire, que c’est parce que vous n’êtes pas représentés que vous n’avez pas de propriété ».

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4 juillet 2020

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Analyse sociologique tres interessante , mais philosophie * , real politique et son cortege financier font rarement bon menage !

* «La République, ouvrage particulièrement admiré de Zénon , tend à ce point principal unique, que nous ne devrions pas vivre répartis en cités ni en peuples, chacun défini par ses propres critères de la justice, mais que nous devrions considérer l'ensemble des hommes comme des compatriotes et des concitoyens, et qu'il y ait un mode de vie et un monde uniques, comme pour un troupeau nourri ensemble dans le même pâturage sous une loi commune. Zénon a rédigé cela comme s'il avait brossé le tableau d'un songe ou d'une image représentant une bonne législation et une république philosophiques.» (De la fortune d'Alexandre, 329 A - B).
 
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C'est un sujet tres mysterieux , tout cet argent qui apparait subitement il y a 6 mois on ne pouvait pas trouver a Bruxelles 7 milliards d'euro suite au Brexit ca bataillait ferme pour amputer des budgets ( deshabiller paul pour habiller jacques ) , et subitement on en a 1000 voir beaucoup plus en cas de necessite ! :hum:C'est magique , en fait ! :)
Et inquiétant.

Par milliards, à la hate, l'argent, c'est sans problème.
Mais on a pas hésité pendant ces décennies à miner consciencieusement tout ce qui fait tenir un pays au prétexte d'une dette faramineuse.

Une entreprise qui ne mettrait pas en budget de prévention 1/1000 de ce qu'elle serait capable de lacher en curatif... qui dirait d'elle qu'elle est bien gérée ?
 
Une entreprise qui ne mettrait pas en budget de prévention 1/1000 de ce qu'elle serait capable de lacher en curatif... qui dirait d'elle qu'elle est bien gérée ?
Sauf qu'il faudrait mettre quelques 1/1000 emes en prévention de pandémie, plus quelques 1/1000 eme en prévention d'inondation, plus quelques 1/1000 eme en prévention de séisme, plus quelques 1/1000 eme en prévention de tsunami, plus quelques 1/1000 eme en prévention d'incendie, plus quelques 1/1000 eme en prévention de tempêtes, plus quelques 1/1000 eme en prévention de canicule, plus quelques 1/1000 eme en prévention d'accident Seveso, plus quelques 1/1000 eme en prévention d'éruption volcanique, plus quelques 1/1000 eme en prévention de l'imprévu, plus, plus, plus, ....
Au total cela fait beaucoup de 1/1000 eme, et au final il est peut être plus rentable (sur un plan strictement financier) de prendre le risque ....
 
Une entreprise qui ne mettrait pas en budget de prévention 1/1000 de ce qu'elle serait capable de lacher en curatif... qui dirait d'elle qu'elle est bien gérée ?
Sans compter que ceux qui critiquent le gouvernement pour manque de prévention, de préparation, d'anticipation,... sont les mêmes qui hurlent à la dilapidation de l'argent public lorsque la catastrophe contre laquelle ils voulaient se prémunir n'arrive pas (cf épisode des vaccins de Roselyne Bachelot)
 
Sans compter que ceux qui critiquent le gouvernement pour manque de prévention, de préparation, d'anticipation,... sont les mêmes qui hurlent à la dilapidation de l'argent public lorsque la catastrophe contre laquelle ils voulaient se prémunir n'arrive pas (cf épisode des vaccins de Roselyne Bachelot)
Et alors ?
Le but de bien gérer un pays n'est pas de faire taire les hurleurs mais de bien le gérer.
Par ailleurs, il n'y a strictement aucun rapport : on voyait clairement dans le sillage de la pandémie dont tu parle qu'elle était très peu critique. Ce qui n'était pas du tout le cas de Covid19 qui a débuté par une catastrophe.
Et enfin, c'est déjà fait pour celle-ci : as-tu la naiveté de croire que tu ne vas pas payer le RemèdeVizir bien qu'on sait qu'Iznogood depuis avant qu'on nous l'impose (dans le sens consomation forcée d'abord, dans le sens payé par tes impots ensuite).
 
Et alors ?
Le but de bien gérer un pays n'est pas de faire taire les hurleurs mais de bien le gérer.
Par ailleurs, il n'y a strictement aucun rapport : on voyait clairement dans le sillage de la pandémie dont tu parle qu'elle était très peu critique. Ce qui n'était pas du tout le cas de Covid19 qui a débuté par une catastrophe.
Et enfin, c'est déjà fait pour celle-ci : as-tu la naiveté de croire que tu ne vas pas payer le RemèdeVizir bien qu'on sait qu'Iznogood depuis avant qu'on nous l'impose (dans le sens consomation forcée d'abord, dans le sens payé par tes impots ensuite).
Tu le savais toi en Juillet 2009 que la grippe H1N1 allait être bénigne (alors même que l'OMS disait redouter une pandémie)? :hum:
Tu le savais toi en Octobre 2019 qu'il allait y avoir une catastrophe nommée Covid en 2020 (car c'est en octobre 2019 qu'il aurait fallu commander les masques pour les avoir en février : délai de prod + délai de transport) ? :hum:

Si oui, change vite de métier, fais toi devin prévisionniste ; tu feras fortune, et tu aideras la planète entière .... :langue:
 
Et si c'était aussi évident que le COVID serait une catastrophe planétaire, pourquoi Raoult, le "plus grand spécialiste au monde" a parlé 1 mois après Wuhan de moins de morts en France que les accidents de trottinette, qu'il n'y avait pas de raisons de s'inquiéter, etc... ?

La réalité c'est qu'il est toujours plus simple de refaire l'histoire à postériori qu'à prévoir de la dangerosité d'une épidémie dans un sens ou dans l'autre.
 
Tu le savais toi en Juillet 2009 que la grippe H1N1 allait être bénigne (alors même que l'OMS disait redouter une pandémie)? :hum:
Tu le savais toi en Octobre 2019 qu'il allait y avoir une catastrophe nommée Covid en 2020 (car c'est en octobre 2019 qu'il aurait fallu commander les masques pour les avoir en février : délai de prod + délai de transport) ? :hum:

Si oui, change vite de métier, fais toi devin prévisionniste ; tu feras fortune, et tu aideras la planète entière .... :langue:
3 coups dans l‘eau.

1 Tu pleurnichais après ceux qui ont hurlé après Bachelot (et dont je n’ai jamais fais partie). Ces critiques ont été faites après que toutes les infos ont été rendues publiques. Mais en effet, fin Juillet déjà, sur France Culture, l’exagération du risque était dénoncée. De fait, les chiffres d’expansion de la pandémie montraient que le risque était mineur.
La possibilité d’une mutation était la seule véritable menace. Il n’était pas nécessaire de prédire, seulement de constater.

2 Idem pour covid19. Je n’ai jamais critiqué le fait que l’on ait pas eu ces masques en février. J’ai critiqué et critique toujours qu’au lieu de se mobiliser pour faire face à ce contretemps logistique on ait eu recours au mensonge ou à la dissimulation. La encore, pasbesoin d’être devin. Regarder ce qui se passait en Chine suffisait.

3 Vas tu me prétendre que tu as cru à l’inutilité du masque ? Ou bien encore que le covid n’irait pas en France ?
 
Et si c'était aussi évident que le COVID serait une catastrophe planétaire, pourquoi Raoult, le "plus grand spécialiste au monde" a parlé 1 mois après Wuhan de moins de morts en France que les accidents de trottinette, qu'il n'y avait pas de raisons de s'inquiéter, etc... ?
Tu as vérifié pour les trottinettes ?
Il n’y avait pas un genre de « pour l’instant « dans cette citation célèbre ? Est-ce que tu n’aurais pas confondu l’expression ´pas de raison de s’inquiéter’ avec ´Il faut savoir raison garder ´?

il disait aussi à l’époque qu’il fallait tester, isoler, soigner.
Quelle honte !
 
Il n’y avait pas un genre de « pour l’instant « dans cette citation célèbre ?

Il ne s'affiche ni sur chrome ni sur firefox en tout cas ! ;)


Pour le reste mon message n'était meme pas une critique de Raoult sur le fait de s'être trompé mais une réponse à ton affirmation laissant entendre que la tragédie du covid était facile à prévoir :

on voyait clairement dans le sillage de la pandémie dont tu parle qu'elle était très peu critique. Ce qui n'était pas du tout le cas de Covid19 qui a débuté par une catastrophe.

Alors que tu vois bien comment le "meilleur d'entre nous" en matière de virus réagit 1 mois après le début de Wuhan.

Et si ca ne suffit pas, voici son analyse encore 15 jours plus tard (3 semaines avant le confinement de la France) :

De facto, si nous regardons les chiffres, lundi 24 février 2020, il y avait seulement 500 nouveaux cas dans le monde de coronavirus, ces chiffres ne justifient pas cette panique massive. Il y a chaque année quelques dizaines de millions de morts dans le monde dus aux infections respiratoires virales, il y en aura quelques centaines de plus.

Pour le moment le COVID en est à 1,207,476 mort répertoriés.
 
Il ne s'affiche ni sur chrome ni sur firefox en tout cas ! ;)


Pour le reste mon message n'était meme pas une critique de Raoult sur le fait de s'être trompé mais une réponse à ton affirmation laissant entendre que la tragédie du covid était facile à prévoir :



Alors que tu vois bien comment le "meilleur d'entre nous" en matière de virus réagit 1 mois après le début de Wuhan.

Et si ca ne suffit pas, voici son analyse encore 15 jours plus tard (3 semaines avant le confinement de la France) :



Pour le moment le COVID en est à 1,207,476 mort répertoriés.
Mauvaise langues, pour Raoult, quelques centaines= 12'070 centaines
Techniquement, c'est vrai.
 
Et si c'était aussi évident que le COVID serait une catastrophe planétaire, pourquoi Raoult, le "plus grand spécialiste au monde" a parlé 1 mois après Wuhan de moins de morts en France que les accidents de trottinette, qu'il n'y avait pas de raisons de s'inquiéter, etc... ?

La réalité c'est qu'il est toujours plus simple de refaire l'histoire à postériori qu'à prévoir de la dangerosité d'une épidémie dans un sens ou dans l'autre.

Le même Raoult c'est battu pour la création de l'IHU, et en avait recommandé 6 autres en France pour lutter dans le cas d'une épidémie. Il en avait parlé des années avant Wuhan. Devin ?

C'est marrant comme il y a toujours deux faces mais certaines personnes sont tellement biaisées qu'elles n'en voient qu'une tout le temps.
 
Pour le reste mon message n'était meme pas une critique de Raoult sur le fait de s'être trompé mais une réponse à ton affirmation laissant entendre que la tragédie du covid était facile à prévoir :
Je redis : pas à prévoir, à voir.

Alors que tu vois bien comment le "meilleur d'entre nous" en matière de virus réagit 1 mois après le début de Wuhan.
Et bien il s'est planté ou a menti.
Sa conclusion était : "ces chiffres ne justifient pas cette panique massive"
Il a par ailleurs expliqué que la panique est ce qu'il redoutait le plus.
Je pense donc plutôt qu'il a menti, et je m'en fout en fait.

On avait un taux de reproduction du virus et une lethalité et un mode de transmission.
Rien ne les a démentis.

Je suis à peu près convaincu que tu n'a toi-même pas cru à ce "on ne pouvait pas savoir" que tu me sert systématiquement. Au final, ce que je voudrais vraiment savoir moi, ce qui m'importe, c'est de comprendre. Est-ce qu'ils n'ont vraiment pas vu, est-ce que des éléments auxquels nous n'avons pas accès les ont trompé, est-ce que les éléments auxquels nous avons eut accès étaient démentis par d'autres sources, est-ce qu'ils ont joué à rien n'est pire que la panique, est-ce que autre chose.

Mais la réponse ironique "t'es devin ?" est évidement lamentable das ce cas, et encore plus ici.