Reflexions & ruptures sociologiques de notre epoque ...

Le 20eme siecle a ete nettement plus interessant que le 19eme. Ne serait-ce qu'au point de vue des decouvertes scientifiques, des luttes ideologiques, etc. le 19eme siecle en comparaison, c'est flasque. A part le chemin de fer et l'electricite, on a rien invente au 19eme siecle.
  • 1800 - Le tisserand de soie français JM Jacquard invente le métier Jacquard.
  • 1800 - comte Alessandro Volta invente la batterie .
  • 1804 - Friedrich Winzer (Frederick Albert Winsor) a breveté le gaz de houille.
  • 1804 - L'ingénieur minier anglais Richard Trevithick met au point une locomotive à vapeur mais est incapable de produire un prototype viable.
  • 1809 - Humphry Davy invente la lampe à arc, la première lumière électrique.
  • 1810 - L' Allemand Frederick Koenig invente une presse à imprimer améliorée.
  • 1810 - Peter Durand invente la boîte de conserve.
  • 1814 - La première locomotive à vapeur à succès , conçue par George Stephenson, fait ses débuts.
  • 1814 - Joseph von Fraunhofer invente le spectroscope destiné à l'analyse chimique des objets lumineux.
  • 1814 - À l'aide d'une camera obscura , Joseph Nicéphore Niépce prend la première photographie. Le processus prend huit heures.
  • 1815 - Humphry Davy invente la lampe de mineur.
  • 1816 - René Laënnec invente le stéthoscope.
  • 1819 - Samuel Fahnestock fait breveter la fontaine à soda .
  • 1823 - Charles Mackintosh invente son imperméable éponyme (alias «le Mac») en Écosse.
  • 1824 - Le professeur Michael Faraday invente les ballons jouets.
  • 1824 - Joseph Aspdin obtient un brevet anglais pour le ciment Portland .
  • 1825 - William Sturgeon invente l'électroaimant.
  • 1827 - John Walker invente les allumettes des temps modernes.
  • 1827 - Charles Wheatstone invente le microphone.
  • 1829 - WA Burt invente le typographe, précurseur de la machine à écrire.
  • 1829 - Louis Braille développe sa méthode éponyme d'impression en relief pour la lecture des aveugles.
  • 1830 - Le Français Barthelemy Thimonnier invente une machine à coudre rudimentaire .
  • 1831 - Cyrus H. McCormick invente la première faucheuse commercialement viable .
  • 1831 - Michael Faraday invente la dynamo électrique.
  • 1834 - Henry Blair , le deuxième Afro-Américain à recevoir un brevet américain, invente le semoir de maïs.
  • 1834 - Jacob Perkins invente une machine à glace à l'éther, précurseur du réfrigérateur moderne.
  • 1835 - Polymon Merrick fait breveter la clé .
  • 1835 - Charles Babbage invente une calculatrice mécanique.
  • 1836 - Francis Pettit Smith et John Ericcson s'associent pour inventer l'hélice.
  • 1836 - Samuel Colt invente le premier revolver .
  • 1837 - Samuel Morse invente le télégraphe. (Le code Morse arrive l'année suivante.)
  • 1837 - Le maître d'école anglais, Rowland Hill invente le timbre-poste.
  • 1839 - Thaddeus Fairbanks invente les balances à plate-forme.
  • 1839 - Charles Goodyear invente le caoutchouc vulcanisé.
  • 1839 - Louis Daguerre invente le daguerréotype.
  • 1840 - Les Anglais John Herschel inventent le plan .
  • 1841 - Samuel Slocum fait breveter l'agrafeuse.
  • 1844 - L' Anglais John Mercer invente un procédé pour augmenter la résistance à la traction et l'affinité pour les colorants dans les fils de coton.
  • 1845 - Elias Howe invente la machine à coudre moderne .
  • 1845 - Robert William Thomson fait breveter des pneumatiques en caoutchouc vulcanisé.
  • 1845 - Le dentiste du Massachusetts, le Dr William Morton, est le premier à utiliser l'anesthésie pour une extraction dentaire.
  • 1847 - Le hongrois Ignaz Semmelweis invente les antiseptiques.
  • 1848 - Waldo Hanchett fait breveter la chaise de dentiste.
  • 1849 - Walter Hunt invente la goupille de sécurité.
  • 1851 - Isaac Singer invente sa machine à coudre éponyme et, quatre ans plus tard, fait breveter un moteur de machine à coudre.
  • 1852 - Jean Bernard Léon Foucault invente le gyroscope, indispensable au développement des systèmes de navigation, des pilotes automatiques et des stabilisateurs.
  • 1854 - John Tyndall démontre les principes de la fibre optique .
  • 1856 - Louis Pasteur, pionnier des sciences de la santé, développe le processus de pasteurisation.
  • 1857 - George Pullman invente sa voiture-lit éponyme pour les trains.
  • 1858 - Hamilton Smith fait breveter une machine à laver rotative .
  • 1858 - Jean Joseph Étienne Lenoir invente un moteur d'automobile à combustion interne électrique à allumage par étincelle à double effet alimenté au gaz de houille, qu'il brevète deux ans plus tard.
  • 1861 —Elisha Graves Otis fait breveter les freins de sécurité des ascenseurs , créant ainsi un ascenseur plus sûr.
  • 1861 - Linus Yale invente sa serrure à cylindre éponyme .
  • 1862 - Richard Gatling fait breveter sa mitrailleuse .
  • 1862 - Alexander Parkes crée le premier plastique synthétique .
  • 1866 —J. Osterhoudt fait breveter une boîte de conserve avec un ouvre-clé.
  • 1866 - Les Anglais Robert Whitehead inventent la torpille.
  • 1867 - Alfred Nobel fait breveter la dynamite.
  • 1867 - Christopher Scholes invente le prototype de la machine à écrire moderne.
  • 1868 - George Westinghouse invente les aérofreins.
  • 1868 - Robert Mushet invente l' acier au tungstène .
  • 1868 - JP Knight invente le feu de signalisation.
  • 1872 - AM Ward crée le premier catalogue de vente par correspondance.
  • 1873 - Joseph Glidden invente le fil de fer barbelé .
  • 1876 - Alexander Graham Bell fait breveter le téléphone.
  • 1876 —Nicolaus August Otto invente le premier moteur à combustion interne à quatre temps pratique.
  • 1876 - Melville Bissell fait breveter la balayeuse à tapis.
  • 1878 - Thomas Edison invente le phonographe à cylindre (connu alors sous le nom de phonographe à feuille d'étain).
  • 1878 - Eadweard Muybridge invente les images animées.
  • 1878 - Sir Joseph Wilson Swan invente le prototype d'une ampoule électrique pratique.
  • 1879 - Thomas Edison invente la première ampoule électrique à incandescence commercialement viable .
  • 1880 - La British Perforated Paper Company lance le papier toilette.
  • 1880 - L'inventeur anglais John Milne crée le sismographe moderne .
  • 1881 - David Houston fait breveter un film pour appareil photo au format rouleau .
  • 1884 - Lewis Edson Waterman invente le premier stylo-plume pratique.
  • 1884 - LA Thompson construit et inaugure la première montagne russe des États-Unis sur un site de Coney Island, New York.
  • 1884 - James Ritty invente une caisse enregistreuse mécanique fonctionnelle.
  • 1884 - Charles Parson fait breveter la turbine à vapeur.
  • 1885 - Karl Benz invente la première automobile pratique propulsée par un moteur à combustion interne.
  • 1885 - Gottlieb Daimler invente la première moto à moteur à essence.
  • 1886 - John Pemberton présente Coca-Cola .
  • 1886 - Gottlieb Daimler conçoit et construit la première automobile à quatre roues au monde.
  • 1887 - Heinrich Hertz invente le radar.
  • 1887 - Emile Berliner invente le gramophone.
  • 1887 - FE Muller et Adolph Fick inventent les premières lentilles de contact portables.
  • 1888 - Nikola Tesla invente le moteur et le transformateur à courant alternatif.
  • 1891 - Jesse W. Reno invente l' escalator .
  • 1892 - Rudolf Diesel invente le moteur à combustion interne diesel, qu'il brevète six ans plus tard.
  • 1892 - Sir James Dewar invente la fiole à vide Dewar.
  • 1893 —WL Judson invente la fermeture éclair .
  • 1895 - Les frères Auguste et Louis Lumière inventent une caméra portable qui sert également d'unité de traitement de film et de projecteur. L'invention s'appelle le Cinématographe et en l'utilisant, les Lumières projettent le film pour un public.
  • 1899- JS Thurman fait breveter l' aspirateur à moteur .
  • 1899 - Découverte du radium et du plutonium par Pierre (1859-1906) et Marie Curie (1867-1934).


La médecine au XIXe siècle

Extrait choisis : Les progrès incessants des sciences physiques et naturelles, sciences auxquelles la médecine est si intimement liée, lui ont imprimé dès le commencement du XIXe siècle une direction toute nouvelle et bien digne d'observation. Les premières années du siècle ont vu naître une véritable réforme de la médecine, préparée et pressentie, cela va sans dire, par les savants des siècles précédents, mais n'en ayant pas moins amené une modification radicale et rapide dans l'art de connaître les maladies et de les guérir.

La mesure de la température ou thermométrie, dont l'utilité avait déjà été reconnue par Boerhaave, fut systématisée par Bouillaud. Piorry, Andral, Donné, Gavarret, Roger, Wunderlich, Charcot l'appliquèrent heureusement au diagnostic des diverses maladies. La thérapeutique a tout particulièrement profité des découvertes de la chimie et de la physique. La découverte d'un grand nombre de corps nouveaux, expérimentés d'abord par le physiologiste, puis par le clinicien, a été le point de départ de traitements plus rationnels, qui, à la vérité, s'adressent beaucoup plus souvent aux symptômes qu'à la cause de la maladie. La découverte des divers alcaloïdes sous l'impulsion première de Serturner, de Pelletier et de Caventou, de Regnault, de Dumas, de Stass, a débarrassé la thérapeutique d'un grand nombre de formules compliquées, et lui a fourni des substances actives, facilement dosables, dont le nombre s'accrut rapidement.

La découverte des anesthésiques, en facilitant les opérations chirurgicales, et en supprimant la sensibilité, par l'emploi de l'éther (Jackson), du protoxyde d'azote (Horace Wells), du chloroforme (Flourens et Simpson), a marqué une ère nouvelle dans la thérapeutique des affections chirurgicales. L'emploi de l'électricité comme moyen thérapeutique a également été expérimenté. Les sciences naturelles ont apporté elles aussi un heureux appoint à la médecine. Nous voulons parler tout particulièrement du parasitisme qui a été l'occasion d'une révolution véritable dans la connaissance des maladies. Les champignons parasites découverts par Schoenlein, Robin, Davaine, les différents parasites animaux, bientôt bien connus et décrits, ne forment que la partie de beaucoup la moins importante de ce parasitisme; les divers microbes, au contraire, jouent un rôle tellement important dans la pathologie que leur étude a transformé complètement la connaissance des maladies, et a donné des moyens plus puissants pour les combattre.

La recherche de la cause des maladies, non pas la cause apparente, mais la cause profonde, immédiate, avait de tout temps préoccupé les médecins. Connaître la cause d'une maladie, n'est-ce pas connaître les moyens de la prévenir, et dans une certaine mesure ceux de la guérir? Aussi de grands efforts avaient-ils été faits dans ce sens. Les conditions générales des maladies, les intoxications aiguës et chroniques avaient été étudiées par Bertillon, Grisolle, Tanquerel des Planches, Blandet, Lancereaux, Tardieu, etc. L'influence de l'hérédité avait été particulièrement étudiée par Lucas, Motel, etc. Mais la cause réelle d'un grand nombre d'affections échappait encore. Avec les travaux de Pasteur, un grand nombre de maladies, réunies sous le nom de maladies infectieuses, sont connues dans leur essence. Une d'entre elles, et des plus terribles, la diphtérie, a trouvé son remède. De tous côtés se poursuivent des recherches qui permettent d'espérer les plus heureux résultats. Ce que le début du XIXe siècle a vu s'accomplir pour la connaissance et la classification des maladies, leur diagnostic sur l'être vivant, la fin du siècle le voit se compléter par la connaissance des causes d'un grand nombre de ces maladies, par la connaissance également du remède approprié à certaines d'entre elles.

 
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Lafoy n'aurait pas pu vivre au 19eme siecle, le copy/paste ayant ete invente le siecle suivant :grin:

 
Lafoy n'aurait pas pu vivre au 19eme siecle, le copy/paste ayant ete invente le siecle suivant :grin:

On va dire que lorsque on a la maitrise du copie colle en rapport avec le sujet , ca evite de degoiser des monceaux de conneries et autres monticules d'absurdites en permanence et de passer pour un guignol par la meme occasion ! Tu devrais t'y mettre serieusement , ce serait un bienfait inestimable pour nos yeux ...:)
 
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Le 20eme siecle a ete nettement plus interessant que le 19eme. Ne serait-ce qu'au point de vue des decouvertes scientifiques, des luttes ideologiques, etc. le 19eme siecle en comparaison, c'est flasque. A part le chemin de fer et l'electricite, on a rien invente au 19eme siecle.
Chaque siècle apporte son long de progrès, de découvertes de nouvelles théories et pratiques qui accélèrent les découvertes scientifiques des siècles suivant.

Les développement des mathématiques (en France en 1794 , création de l'école polytechnique), plus que de l'enseignenent de l'arithmétique, les maths influes tout un ensemble de semaine scientifique qui progresse notablement : la physique, la thermodynamique (la vapeur pour la révolution industrielle) , le magnétisme, l'électricité (Maxwell, Gauss, Ampère,...), la mécanique des fluides, la résistance des matériaux et l'élasticité, la chimie, l'optique, unimorfisation du système d'unité de base du Système International

L'enseignement se professionnalise ( université, musées) s'améliore grandement en qualité et se structure, les disciplines sont créé (maths, physiques, biologie merci Lamarck) grâce à l'évolution très croissante de ses domaines. l'Europe devient un réel modèle pour les différents pays dans le monde.

Le tableau de Mendeleïev voit le jour.
De la notion de chaleur nous passons à la thermodynamique, qui apporte un un véritable processus pour le basculement d'une société artisanale vers une révolution industrielle.

Toutes ces apports, transformations affectent différents secteurs qui évoluent ou développent de nouveaux concepts et des travaux : l'économie, la société, l'agriculture, la médecine, le droit, la politique, l'environnement, les sciences naturelles (Darwin par exemple), l'astronomie, la philosophie, la littérature.

La fin du 19eme siècle ouvre de nouvelles de decouvertes telles que la radioactivité, les ondes radios, les instruments se perfectionnent et deviennent de plus en plus précis.
La mondialisation des échanges du 19 siecle (culturels, financier, langues) va ainsi marquer la croissance au cours du 20eme siècle et s'amplifier de manière très forte.

Denigrer le 19eme et les précédents siècles n'est qu une pure méconnaissance et un refus de l'esprit de comprendre, d' apprendre d'améliorer socialement la société.
 
On va dire que lorsque on a la maitrise du copie colle en rapport avec le sujet , ca evite de degoiser des monceaux de conneries et autres monticules d'absurdites en permanence et de passer pour un guignol par la meme occasion !

Ouais enfin bon, ca rend pas plus poli apparement :grin: Ta mere t'as jamais appris la politesse?


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Ouais enfin bon, ca rend pas plus poli apparement :grin: Ta mere t'as jamais appris la politesse?


Voir la pièce jointe 120278
L'elementaire politesse sur un forum est de ne pas raconter et de publier n'importe quelles fadaises ou inepties pour se rendre interessant sur des sujets dedies , cela produit l'effet inverse ! Quand on ne sait pas il faut s'abstenir , ou bien encore faire des recherches sur les sujets discutes avec des moyens appropries ! Ce n'est pas un probleme d'ignorer personne ne possede la science infuse , mais ou il y a un probleme majeur c'est de degoiser absolument n'importe quoi , car dans ces conditions le debat n'est pas possible et devient une pitrerie !
 

Cinq plats du futur

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L’Impossible Burger est notamment fabriqué avec des protéines de blé et de pomme de terre, de l’huile de noix de coco et de l’hème dérivé de levure, qui lui donne son air saignant. « Nous tentons de déterminer à l’échelle moléculaire ce qui fait que la viande est de la viande, explique Jessica Appelgren, d’Impossible Foods, et de le reproduire à partir du règne végétal. »

Au menu pour 2050 : chips d’insectes, bière de chiendent, burgers végétariens bien saignants, huile d’algues et Soylent, une boisson lyophilisée, censée faire office de repas complet, créée par un informaticien de la Silicon valley.

Extrait : Les besoins alimentaires mondiaux devraient augmenter de moitié d’ici le milieu de ce siècle, et la population dépasser les 9 milliards d’habitants. Comment nourrir l’humanité sans déforester davantage ni développer l’agriculture intensive – l’une des activités qui contribuent le plus au changement climatique ? Et comment préserver la santé des sols au bénéfice des cultures ?
L’une des solutions envisagées : trouver de nouvelles façons de produire des protéines. Plusieurs entreprises proposent des burgers de viande vegan, sous la forme d’une galette de protéines de pois, couleur de bœuf grâce à de la betterave, ou d’un steak végétal qui « saigne » du jus grâce à une protéine de laboratoire – l’hème. Autre possibilité, les insectes comestibles, riches en protéines. L’intérêt environnemental, notamment pour les grillons, est évident. Ceux-ci apportent plus de protéines et de micronutriments par kilogramme que le bœuf. Ils se développent dans l’obscurité et dans une forte promiscuité, permettant une production industrielle sur une surface minuscule. De plus, ils génèrent assez peu de déchets, à l’inverse des grands élevages porcins et bovins.


:eek: Ca tombe bien en 2050 je serai certainement mort , je m'en sort plutot bien ! :jumproll: Bon appetit quand meme aux survivants ... :)
En attendant je reste dans mon epoque , niveaux Burgers ! :Faim:


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Cinq plats du futur

L’Impossible Burger est notamment fabriqué avec des protéines de blé et de pomme de terre, de l’huile de noix de coco et de l’hème dérivé de levure, qui lui donne son air saignant. « Nous tentons de déterminer à l’échelle moléculaire ce qui fait que la viande est de la viande, explique Jessica Appelgren, d’Impossible Foods, et de le reproduire à partir du règne végétal. »

Au menu pour 2050 : chips d’insectes, bière de chiendent, burgers végétariens bien saignants, huile d’algues et Soylent, une boisson lyophilisée, censée faire office de repas complet, créée par un informaticien de la Silicon valley.

Extrait : Les besoins alimentaires mondiaux devraient augmenter de moitié d’ici le milieu de ce siècle, et la population dépasser les 9 milliards d’habitants. Comment nourrir l’humanité sans déforester davantage ni développer l’agriculture intensive – l’une des activités qui contribuent le plus au changement climatique ? Et comment préserver la santé des sols au bénéfice des cultures ?
L’une des solutions envisagées : trouver de nouvelles façons de produire des protéines. Plusieurs entreprises proposent des burgers de viande vegan, sous la forme d’une galette de protéines de pois, couleur de bœuf grâce à de la betterave, ou d’un steak végétal qui « saigne » du jus grâce à une protéine de laboratoire – l’hème. Autre possibilité, les insectes comestibles, riches en protéines. L’intérêt environnemental, notamment pour les grillons, est évident. Ceux-ci apportent plus de protéines et de micronutriments par kilogramme que le bœuf. Ils se développent dans l’obscurité et dans une forte promiscuité, permettant une production industrielle sur une surface minuscule. De plus, ils génèrent assez peu de déchets, à l’inverse des grands élevages porcins et bovins.


:eek: Ca tombe bien en 2050 je serai certainement mort , je m'en sort plutot bien ! :jumproll: Bon appetit quand meme aux survivants ... :)
En attendant je reste dans mon epoque , niveaux Burgers ! :Faim:



manger plus sainement en ultra transformant les aliments
Mdr
 

Au menu pour 2050 : ... une boisson lyophilisée ...

De l'eau en poudre ! Voilà une idée qu'elle est bonne ... :siffle:
Il suffira d'ajouter 100cl d'eau potable à la poudre pour obtenir un bon litre d'eau ... :grin:
 

Les révolutions technologiques ne sont pas qu’une question de technologie Par Marianna Epicoco Maitre de conférences en sciences économiques, Université de Lorraine .

8 decembre 2021

OPINION. Plusieurs facteurs exogènes d’ordre sociaux ou politiques contribuent à l’émergence de phases de transformation de l’économie.

Extrait : Depuis les travaux cités ci-dessus de l'économiste américain Simon Kuznets dans les années 1930, des chercheurs d'approches différentes ont montré que les technologies dites « radicales », telles que la machine à vapeur, l'électricité ou l'ordinateur, constituent la principale source de développement économique à long terme. Autrement dit, ce sont les premiers vecteurs de transformation du système économique à la fois sur un plan quantitatif (croissance économique) et qualitatif (changements structurels et changements institutionnels).

En effet, selon ces études, les technologies radicales sont à l'origine des révolutions technologiques, c'est-à-dire, un « processus de destruction créatrice » qui créé de nouveaux secteurs et impacte profondément les industries existantes, en détruisant certaines et en rajeunissant d'autres. La succession au cours du temps des révolutions technologiques, à son tour, est à l'origine de la croissance à long terme de l'économie (la ligne pointillée dans le graphique), et de ses fluctuations, aussi appelées vagues longues de développement économique (la ligne droite dans le graphique).

Chaque vague représente l'impact sur la production d'une révolution technologique. Dans le graphique, les vagues ont la même longueur et la même amplitude, mais en réalité, ce n'est généralement pas le cas.


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Évolution stylisée du processus de développement économique
Suite de l'analyse >>>

 
Dernière édition:

Les crispations de la jeunesse contemporaine par Vincenzo Cicchelli Maître de conférences, chercheur au Ceped (Université de Paris/IRD) &

Sylvie Octobre Sociologue, chargée d’études (DEPS-Doc, MC), chercheuse au Centre Max Weber

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20 décembre 2021

De nombreuses crises globales ont secoué la société française au cours des vingt dernières années, et elles ont affecté les piliers fondateurs du modèle républicain : une intégration par le travail dont les promesses sont mises à mal par la crise économique et par le déséquilibre démographique des générations ; une vision commune d’une culture nationale, sur lesquelles s’appuie le «creuset français », actuellement au centre du débat public et politique sur la crise migratoire et l’intégration « à la française » ; un pacte démocratique progressiste et humaniste qui suppose une égalité des chances dans le domaine éducatif, seule garante d’une mobilité sociale ascendante devenue parfois défaillante.

Extrait :
Comment les jeunes imaginent-ils de refonder un vivre ensemble dans ces temps d’incertitudes, de fragmentations et de tiraillements ? Telle est la question que nous avons explorée dans notre ouvrage Une jeunesse crispée. Le vivre ensemble face aux crises globales (2021). Pour ce faire, nous avons donné la parole à 54 jeunes de 18 à 30 ans (interviewés en 2018 et 2019), et de profils variés (filles et garçons, étudiants et travailleurs, avec ou sans trajectoire migratoire, etc.).

Qu’est-ce qui peut encore unir les jeunes Français par-delà ce qui les sépare ? Les réponses données par les jeunes à cette question peuvent s’organiser selon quatre inscriptions et projections de soi dans un commun, que nous avons appelées esprits ou grammaires morales, obtenues en croisant position sur les échelles de l’appartenance (attachement local/national versus attachement global/supranational) et attitudes face à l’altérité culturelle (ouverture versus fermeture). Ces quatre esprits se fondent sur des prises de position tout à la fois tranchées et nuancées, cohérentes et ambiguës, exprimant de fortes déceptions, indignations et impatiences. Le registre des passions tristes (telles l’acrimonie, l’aigreur, l’amertume, la colère, l’égoïsme, la frustration, le ressentiment) côtoie celui des passions joyeuses (telles l’altruisme, l’amabilité, la bienveillance, l’empathie, l’espoir, la modération).

Suite de l'analyse >>>


Analyse societale interessante mais c'est bigrement complique tout ceci , sur le papier tout parait simple mais entre l'analyse des sujets et la realite comportementale au quotidien , il y a un abysse ! :hum:
 

Les crispations de la jeunesse contemporaine par Vincenzo Cicchelli Maître de conférences, chercheur au Ceped (Université de Paris/IRD) &

Sylvie Octobre Sociologue, chargée d’études (DEPS-Doc, MC), chercheuse au Centre Max Weber

20 décembre 2021

De nombreuses crises globales ont secoué la société française au cours des vingt dernières années, et elles ont affecté les piliers fondateurs du modèle républicain : une intégration par le travail dont les promesses sont mises à mal par la crise économique et par le déséquilibre démographique des générations ; une vision commune d’une culture nationale, sur lesquelles s’appuie le «creuset français », actuellement au centre du débat public et politique sur la crise migratoire et l’intégration « à la française » ; un pacte démocratique progressiste et humaniste qui suppose une égalité des chances dans le domaine éducatif, seule garante d’une mobilité sociale ascendante devenue parfois défaillante.

Extrait :
Comment les jeunes imaginent-ils de refonder un vivre ensemble dans ces temps d’incertitudes, de fragmentations et de tiraillements ? Telle est la question que nous avons explorée dans notre ouvrage Une jeunesse crispée. Le vivre ensemble face aux crises globales (2021). Pour ce faire, nous avons donné la parole à 54 jeunes de 18 à 30 ans (interviewés en 2018 et 2019), et de profils variés (filles et garçons, étudiants et travailleurs, avec ou sans trajectoire migratoire, etc.).

Qu’est-ce qui peut encore unir les jeunes Français par-delà ce qui les sépare ? Les réponses données par les jeunes à cette question peuvent s’organiser selon quatre inscriptions et projections de soi dans un commun, que nous avons appelées esprits ou grammaires morales, obtenues en croisant position sur les échelles de l’appartenance (attachement local/national versus attachement global/supranational) et attitudes face à l’altérité culturelle (ouverture versus fermeture). Ces quatre esprits se fondent sur des prises de position tout à la fois tranchées et nuancées, cohérentes et ambiguës, exprimant de fortes déceptions, indignations et impatiences. Le registre des passions tristes (telles l’acrimonie, l’aigreur, l’amertume, la colère, l’égoïsme, la frustration, le ressentiment) côtoie celui des passions joyeuses (telles l’altruisme, l’amabilité, la bienveillance, l’empathie, l’espoir, la modération).

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Analyse societale interessante mais c'est bigrement complique tout ceci , sur le papier tout parait simple mais entre l'analyse des sujets et la realite comportementale au quotidien , il y a un abysse ! :hum:

un pacte démocratique progressiste et humaniste qui suppose une égalité des chances dans le domaine éducatif, seule garante d’une mobilité sociale ascendante devenue parfois défaillante.

Cette homélie
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"C'était mieux avant" ;)
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Culture woke : un péril civilisationnel par Denis Lafay


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6 janvier 2022

De la presse à l'enseignement, de l'art à l'entreprise, la pensée woke et son excroissance, la cancel culture, s'imposent. Et bouleversent l'époque. Lorsqu'il devient « dictature intellectuelle et morale », le wokisme infecte les rapports humains et sociaux, lézarde le fonctionnement de la démocratie, fracture davantage une société déjà copieusement fragmentée. Et au final, disqualifie l'objet même, si noble, qu'il est censé poursuivre : révéler et réparer les oppressions subies par les minorités, faire profiter la civilisation des trésors que recensent la singularité et la communauté.

Extrait :
Comment honorer la reconnaissance et les causes légitimes des minorités sans discréditer celles, tout aussi légitimes, de la majorité ? Immense interrogation, qui percute toute la société - et par incidence l'entreprise - sur des sujets aussi cardinaux que le genre, l'origine ethnique ou sociale, la place des femmes, les pratiques de consommation, l'histoire, ou l'enjeu environnemental. Et d'autres encore. Immenses interrogations mais désastreuses réponses, à l'aune d'un débat public et d'un traitement politique indignes, sur fond d'antagonisation et de haine. Avec pour conséquences, des résultats inverses de l'objectif escompté : la division s'impose à la concorde, hypothéquant la réalisation de progrès concrets au bénéfice des minorités elles-mêmes.

Il ne s'agit pas de contester la légitimité des revendications minoritaires, ni certains moyens employés pour les promouvoir. Dans l'histoire récente, que serait advenu le sort des noirs, des homosexuels, des handicapés, où en seraient l'émancipation et l'indépendance des femmes sans la colère, les coups d'éclats, parfois même la violence qu'ils ont exprimés ? Si François Mitterrand et Robert Badinter ne s'étaient pas battus, croit-on que l'abrogation de la peine de mort, alors minoritaire au sein de l'opinion publique, aurait vu le jour ?

Suite de l'analyse >>>

 

Pains, pizzas, fromage... Les distributeurs automatiques sont-ils l'avenir des territoires ruraux ?


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Les distributeurs alimentaires sont de plus en plus nombreux à pallier le manque de commerces de proximité dans les territoires reculés. Avec parfois des effets contre-productifs.

Extrait : Aller chercher son pain en bas de sa rue, établir un contact humain avec son commerçant de proximité, ces situations qui font le quotidien de bon nombre de citadins manquent parfois cruellement dans certains territoires isolés. Leurs habitants font face à des fermetures de commerces de première nécessité, parfois remplacés par des distributeurs automatiques.

Qu'il s'agisse de pain, d'une pièce de viande ou d'un plat préparé, l'usage de ces distributeurs se développe pour permettre aux habitants de se fournir à n'importe quelle heure de la journée près de chez eux. Les producteurs locaux peuvent également distribuer leurs produits.

Une offre complémentaire en premier lieu

Avant de devenir une offre de substitution aux commerces physiques, l'utilisation de distributeurs automatiques est d'abord vue comme un moyen d'offrir un service complémentaire au client. Stéphane Boutet, gérant de la boulangerie Au pétrin castellucien dans la Creuse, possède ainsi 7 distributeurs automatiques de pain dans plusieurs villages alentours en plus de sa boulangerie. « Le pain est exactement le même qu'en boutique, cela nous fait un chiffre d'affaires supplémentaire avec seulement une personne à payer, celle qui remplit les machines».


:eek:
 
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Todd, le disciple de la wumao female fessée analysis university, qui va se refaire encore une belle brochette d'ami.e.ee.ss.e :)
 

Le scepticisme vaccinal, une singularité française De Marie-Amélie Carpio


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Dans ce dessin, le satiriste britannique James Gillray (1756 – 1815) caricature une scène dans une institution vaccinale, montrant le vaccin contre la variole administré à des jeunes femmes effrayées, et des vaches sortant de différentes parties du corps des gens. Les opposants à la vaccination avaient décrit des cas de personnes vaccinées développant des traits bovins, ce que Gillray reprend et exagère. Gravure en couleur publiée en 1802 par H. Humphrey, St. James's Street. / Photographie de Library of Congress, Prints & Photographs Division

3 février 2022

La France compte parmi les nations qui éprouvent le plus de défiance envers la pratique vaccinale, avec le Japon et la Mongolie. Un paradoxe alors que notre pays a été l'un des pionniers des travaux sur la vaccination.


Extrait : A ce jour, seuls 4 millions de Français de plus de 18 ans n’ont pas encore été vaccinés contre la COVID-19. Mais la méfiance à l’égard des vaccins s’est bruyamment exprimée dans l’Hexagone durant la pandémie, au cours de multiples manifestations. La France se singularise du reste par son scepticisme face à la vaccination en général. Selon une étude de la revue médicale britannique The Lancet publiée en 2020, elle compte parmi les nations du monde qui éprouvent le plus de défiance envers la pratique, avec le Japon et la Mongolie.

Un paradoxe alors que notre pays a été l'un des pionniers des travaux sur la vaccination avec Pasteur. Pourquoi tant de doutes ? Maître de conférences d’histoire moderne à l’Université de Bourgogne, Laurent-Henri Vignaud est co-auteur d’un livre qui analyse le front du refus vaccinal à travers le monde depuis le 18esiècle. Ses conclusions : l’opposition aux vaccins se nourrit dans une large mesure des mêmes arguments à travers les siècles. En la matière, la France a connu une trajectoire à part, le premier lobby anti-vaccin apparaissant seulement dans les années 1950, et le vaccino-scepticisme ne gagnant une réelle audience que depuis les années 1990.


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Caricature anglaise de 1886 contre la loi d’obligation vaccinale de 1853, provenant de la London Society for the Abolition of Compulsory Vaccination.​

Suite du constat >>>


Special : " Manu le Degoiseur " ... :) Le constat est tres interessant , a lire ...
 
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Risque de récession du 4e type, que faire ? par Éric Chaney Conseiller économique de l’Institut Montaigne


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1 juin 2022
Les signes avant-coureurs d’une récession mondiale se multiplient. Le PIB a baissé en début d’année aux États-Unis et en France, le commerce mondial s’effondre, les enquêtes de conjoncture se dégradent, et les marchés financiers ne relèvent la tête que pour mieux plonger ensuite.

Analyse : Comme l’éventualité d’une récession est apparue après une forte accélération de l’inflation, les moyens traditionnels de la politique économique, qui agissent sur la demande à court terme, font débat. D’autres outils ressortis des années 1970, comme le contrôle des prix, l’incitation à augmenter les salaires, ou la stimulation budgétaire sous sa forme «quoiqu’il en coûte», gagnent en popularité. Pour y voir plus clair, mieux vaut se demander d’abord à quel type de récession nous risquons d’avoir affaire.

Typologie de l’après-guerre: récessions de type 1 ou 2…

Beaucoup des récession survenues depuis la Seconde Guerre mondiale furent causées par une baisse de la demande, l’enchainement typique étant une surchauffe de l’économie, un endettement excessif du secteur privé, souvent lié à une bulle immobilière, ou une inflation devenue endémique, conduisant à un durcissement monétaire précisément destiné à ralentir la demande.

La récession européenne de 1993 est de ce type, le financement budgétaire de l’unification allemande ayant provoqué une forte surchauffe économique. La « grande récession » de 2008-2009 également, même si sa phase la plus aiguë fut aggravée par l’effondrement d’une partie du système financier. La récession qui frappa les pays industrialisés en 1975 relevait initialement de cette catégorie. Début 1973, le financement monétaire et budgétaire de la guerre du Vietnam avait conduit les économies industrialisées à la surchauffe. Les banques centrales, à commencer par la Réserve fédérale américaine, avaient déjà significativement relevé leurs taux directeurs lorsque l’OPEP décida d’un embargo pétrolier, la réduction de la production de pétrole et l’augmentation discrétionnaire de son prix causant une forte baisse d’activité économique. La récession de 1975 fut donc le résultat de la répression d’un excès de demande par la politique monétaire, suivie d’un choc d’offre, d’une ampleur telle que l’histoire n’a retenu que lui.

Pour simplifier, disons que l’histoire d’après-guerre, du moins jusqu’en 2020, est marquée par deux types de récessions, selon qu’elles trouvent leur origine dans un choc de demande (type 1), ou un choc d’offre (type 2).

… jusqu’à l’arrivée du type 3, à la suite de la pandémie

Les politiques sanitaires mises en œuvre pour contrer l’expansion de la pandémie de 2020 ont brouillé les cartes, provoquant une récession de type 1 et 2 à la fois. La fermeture de sites de production et de commerce dans tous les secteurs ainsi que le confinement imposé aux particuliers firent chuter en parallèle offre et demande. La récession, de type 1 et 2, fut décidée administrativement, les autorités jugeant que c’était un moindre prix à payer pour éviter la saturation des structures médicales et limiter les pertes de vies humaines. Les politiques budgétaires d’accompagnement, que pratiquement tous les pays industrialisés adoptèrent à des intensités et sous des modalités diverses, sous forme de compensation des revenus des salariés et de soutien à la trésorerie des entreprises, rendent ce troisième type de récession encore plus particulier : ni l’offre ni la demande n’ont été sérieusement entamées potentiellement, comme l’ont montré les vives reprises de la production et de la consommation aussitôt les restrictions levées. Comme l’OMS prévenait depuis longtemps qu’une pandémie se produirait un jour ou l’autre et avertit que d’autres se produiront, baptisons ce type d’événement récession du troisième type.

Suite de l'analyse >>>



Analyse tres interessante notamment en ce qui concerne le rappel historique , apres il est toutefois conseille de mon point de vu d'attacher solidement sa ceinture les turbulences vont etres rudes , les judicieux conseils prodigues ne sont jamais ecoutes ... :)