Reflexions & ruptures sociologiques de notre epoque ...

Remède à l’incertitude par Philippe Descamps

octobre-novembre 2021

la fin de l’été 2021, la pandémie de Covid-19 a déjà fait 4,5 millions de morts dans le monde (1). En dépit de confinements plus ou moins sévères et de l’injection de près de six milliards de doses de vaccin, une nouvelle vague obscurcit l’horizon.

Extrait :
La défiance populaire engendrée par les incohérences des politiques sanitaires n’épargne plus les experts, dont les dérapages alimentent la chronique. Rarement l’incertitude sanitaire fut aussi pesante, l’atmosphère intellectuelle aussi poisseuse.

Les temps de crise invitent plus que jamais à renoncer au sens commun, à choisir l’épreuve des faits, l’expérimentation, la vérification par l’observation. Mais les attentes vis-à-vis de la science débordent ses fondements et ses limites, en réclamant des certitudes complètes, des prévisions exactes ou en surévaluant la vision de « grands hommes », voire de « grandes gueules ». « Détacher son esprit des sens », comme y invitait René Descartes, requiert non seulement de renoncer à une explication unique, mais aussi de comprendre l’accélération des connaissances. Tel l’Univers, le savoir connaît une expansion à un rythme croissant. Plus nous apprenons, plus les réponses appellent de nouvelles questions, plus vastes encore.

Dans un monde où la majorité de la population adhère à l’idée d’une présence divine, la science ne prétend pas apporter une « vérité », des résultats définitifs. La valeur d’une théorie tient à ce qu’elle peut être réfutée, au moins partiellement, par de nouvelles découvertes étayées. La relativité générale d’Albert Einstein compléta ainsi le paradigme newtonien de la gravitation universelle. La mécanique quantique permit de comprendre des propriétés des atomes indéchiffrables par la physique classique.


Suite de l'analyse >>>


Analyse quoique succinte , mais realiste de monsieur Descamps tres bien construite de mon avis !
 

Crack à Paris : Valérie Pécresse veut «ouvrir un centre de désintoxication

Valérie Pécresse plaide pour un centre de désintoxication plutôt qu'une salle de shoot.

Extrait : La présidente de la région Ile-de-France (Libres, ex-LR) et candidate à la présidentielle de 2022 Valérie Pécresse a demandé lundi 27 septembre sur BFMTV l'ouverture d'un «centre de désintoxication» pour lutter contre le phénomène de consommation de crack à Paris. «Il faut une réponse qui ne soit pas que sécuritaire, qui ne soit pas que de déplacer les problèmes, il faut une réponse sanitaire: il faut ouvrir un centre de désintoxication», a-t-elle plaidé.


:francais: Un club Med dedie ne serait pas mal non plus ? Serieusement , on en est ou la ? :hum:
 
L'ignorance de l'origine de la cause...

Un autre sujet intéressant après le crack, les 35h.
[...]Les juges vont ainsi devoir trancher entre deux visions divergentes du progrès social. D’un côté, la maire socialiste défend les acquis des agents municipaux, et refuse d’augmenter trop fortement leur temps de travail. De l’autre, le gouvernement estime qu’au nom de l’équité, tous les fonctionnaires doivent travailler autant, à Paris comme ailleurs. Un débat à la fois technique, juridique, et très politique, alors qu’Anne Hidalgo est décidée à défier Emmanuel Macron pour l'élection présidentielle de 2022.


Trente-cinq heures : les juges appelés à arbitrer entre Anne Hidalgo et le gouvernement
 
Chine. Les moins de 16 ans n’ont plus le droit de diffuser leurs parties de jeux vidéo en ligne

..............................
Les géants chinois du jeu vidéo dans le collimateur du gouvernement
Il s’agit d’une nouvelle offensive du gouvernement, qui avait déjà annoncé des restrictions liées au temps accordé par les plus jeunes aux jeux vidéo en ligne. Fin août, la Chine a en effet annoncé que les moins de 18 ans ne pouvaient plus jouer en ligne qu’une heure par jour, et uniquement les vendredis, samedis et dimanches. Soit trois heures maximum par semaine. Les mineurs ne peuvent, par ailleurs, jouer « qu’entre 20 h et 21 h », précise le texte.
En outre, depuis 2019, les mineurs chinois ont déjà l’interdiction de jouer en ligne entre 22 h et 8 h. Il est également interdit aux 8-16 ans de dépenser plus de 25 euros par mois pour s’offrir des accessoires virtuels. Les 16-18 ans doivent, quant à eux, se limiter à une dépense mensuelle de 50 euros, rappelle BFM TV. Les géants chinois du jeu vidéo sont conscients d’être dans le collimateur du gouvernement. Ainsi, ils ne cessent de développer des outils afin d’identifier chaque joueur pour faire appliquer ces nouvelles règles.


Bonsoir, même si la rengaine "Les géants chinois du jeu vidéo dans le collimateur du gouvernement " laisse un goût anti-chinois, il en est pas moins vrais que il y as une vraie guerre a mener.

personnellement j'ai doter ma fille d'un téléphone de la même marque que le mien , qui me permet un contrôle parental total en temps réel.
je peux gérer toute les app , temps de connections, par app , screen time, ect. depuis mon téléphone , et la localiser a 50 mètres près. elle le sait.

je pense que le gouvernement chinois fait actuellement ce que les parents aurait du faire depuis très longtemps, gèrer les enfants sur le net.

=> les restrictions surviennent toujours lorsqu'il y as trop d'abus.
 
n autre sujet intéressant après le crack, les 35h.
Bonsoir, lorsque on est passer de ~ 37 a 35 , on exécutais réellement 40 , donc les RTT pour les anciens contrat de travail .
les cadres , avons continuer ( dans ma boite) le vendredi après-midi, réunions moins stressante ect.. mais comme on continuais a faire ~ 40 heures par semaine on as recut 11 jours de RTT, + 5 jour d'ancienneté + les conges normal. Je n'ai jamais réussi a prendre tous ces congés, ( cela n'as pas permis a partager mon temps de travail avec un autre ) , tous les congés non pris ont été intégrer dans un compte épargne. l’accumulation sur ce compte m'as permis de solder l'emprunt de ma maison , mais en aucun cas l’embauche d'un chômeur.
Vu de ma porte la France, les entreprises on perdu gros, les mec comme moi on as gagner gros, les chômeurs eux sont rester les mêmes.
 

La Civilisation Chrétienne, des Evangiles à la Théorie du Genre par Mat A


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15 octobre 2021

« Quelle est donc la source de nos maux ? Car sans motif, sans cause appréciable, tous les Hellènes n'auraient pas jadis embrassé avec tant d'ardeur la liberté, ni maintenant la servitude. Il régnait alors, ô Athéniens ! il régnait dans le cœur de tous les peuples un sentiment éteint aujourd'hui, sentiment qui triompha de l'or des Perses, maintint la Grèce libre, demeura invincible sur terre et sur mer, mais dont la perte a tout ruiné, et bouleversé la patrie de fond en comble. Quel était-il, ce sentiment? Était-ce le résultat d'une politique raffinée? Non : c'était une haine universelle contre les perfides payés par ceux qui voulaient asservir la Grèce ou seulement la corrompre. (…) Mais, de nos jours, tout cela s'est vendu comme en plein marché. (…) En vaisseaux, en troupes, en revenus, en ressources diverses pour la guerre, en tout ce qui fait la force d'un État, nous sommes beaucoup plus riches que nous n'étions alors : eh bien ! tous ces avantages sont paralysés, anéantis par un infâme trafic » - Démosthène, Troisième Philippique, (36-40), 341AVJC.

Extrait : Dès le IVème siècle AVJC Démosthène, appelant ses concitoyens athéniens à réagir devant les avancées macédoniennes en Grèce, posait le constat suivant : la Grèce qui ne fut jamais aussi riche, mais elle semble être devenue incapable de défendre sa propre civilisation. Une décadence morale aurait neutralisé toutes ses forces, et paralysé tous les bienfaits que lui aurait apportés son développement économique. Comment comprendre une telle situation ?

Nous avons avons étudié la dernière fois l’hypothèse posée par Ernest Renan dans L’Avenir de la science (voir « Qu'eût fait Napoléon avec des raisonneurs ? ») : le développement d’une civilisation et son raffinement (étant comprise dans ce raffinement la « curialisation de la société » de Norbert Elias ; voir De l'ensauvagement et la pacification des sociétés européennes : « Et Louis XIV inventa Instagram » ) engendrerait l’émergence et le renforcement constant de la conscience individuelle ainsi qu’une rationalisation générale de la vie, jusqu’à un point où les individus rationnels et civilisés en viennent à ne plus être en mesure de pouvoir défendre leurs propres civilisations. L’homme civilisé « dit Moi avec une énergie sans pareille », « tient (...) profondément à la vie », « en fait trop d'estime pour la jouer au hasard », disait Renan. Aussi, sa civilisation finit par s’effondrer sous les coups de boutoirs d’une autre civilisation, une civilisation « barbare », qui sera à son tour amenée au cours de son développement à suivre la même trajectoire, et s’effondrera en bout de course pour les mêmes raisons.

Cette hypothèse, si elle venait à correspondre à la réalité des dynamiques civilisationnelles, serait lourde de conséquences. Ainsi que l’affirmait Renan : « Si l'humanité est ainsi faite qu'il y ait pour elle des illusions nécessaires, que trop de raffinement amène la dissolution et la faiblesse, que trop bien savoir la réalité des choses lui devienne nuisible, s'il lui faut des superstitions et des vues incomplètes, si le légitime et nécessaire développement son être est sa propre dégradation, l'humanité est mal faite, elle est fondée sur le faux, elle ne tend qu'à sa propre destruction, puisque ceux qui ont vaincu grâce à leurs illusions sont ensuite entraînés forcément à se désillusionner par la civilisation et le rationalisme. Notre symbole est de la sorte détruit ; car notre symbole, c'est la légitimité du progrès ».


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Suite de l'analyse >>>


Mon commentaire du 13 octobre publie dans la rubrique Cancel culture : Le wokisme est en train de detruire la civilisation occidentale et son relatif equilibre par l'intermediaire des divisions tant raciales que dans le domaine des stereotypes des genres et comportements sociaux qui prennent tres rapidement le dessus ( voir omnipresents au quotidien ) , le peril est immense tout est ouvert aux revendications et a la moindre broutille booste par les reseaux sociaux qui s'enflamment illico , en Chine actuellement nous pouvons observer les methodes contraires ! :chinois:
 
Société sur le chemin du néo-féodalisme... chacun sa chapelle, sa cité-citadelle ! ses patrons-seigneurs, ses milices et ses voyous-protecteurs...
De quoi foutre un sacré bourdon... pas fâché d'être plus ou moins sur le départ ! :chinois:
 

L’islam politique : définition et enjeux d’un mouvement pluriel H. Seniguer Maître de conférences en science politique à Sciences Po Lyon, directeur adjoint de l’Institut d’études de l’islam et des sociétés du monde musulman (IISMM) et chercheur au laboratoire Triangle, UMR 5206, Lyon.


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28 octobre 2021

Léa Robert / Thomas Delage : Lors d’un entretien accordé à France 24, le secrétaire général de la Ligue islamique mondiale (LIM), Mohammed al-Issa, a réaffirmé que « l’islam politique n’a sa place ni en France, ni ailleurs ». Comment peut-on définir ce concept d’islam politique ? Que signifie-t-il ?

H. Seniguer :
Malgré de nombreuses conceptualisations scientifiques qui datent déjà de plusieurs années, dans la littérature française et anglo-saxonne, force est de constater que le flou persiste dans les débats médiatiques et politiques de notre pays. Le vocable est souvent utilisé pour disqualifier des personnes, groupes ou adversaires qui usent publiquement d’un référentiel musulman pour interpeller l’État ou les acteurs étatiques. Précisons davantage le propos : scientifiquement, « islam politique » est synonyme d’islamisme, autrement dit l’idéologisation de l’islam sous-tendue par un projet politique, de société et d’État alternatif au modèle occidental. Ses promoteurs, qu’on appelle communément « les islamistes », sont des « intégraux » ou « intégralistes ». En d’autres termes, ils estiment que l’islam a réponse à tout en matière politique, économique, éducative et culturelle. Mais, pragmatiques, en fonction des sociétés où ils évoluent et des séquences historiques, ces acteurs peuvent se révéler minimalistes (comme c’est le cas de la fédération Musulmans de France) ou maximalistes dans leurs revendications (comme c’est le cas encore actuellement des talibans afghans, entre autres), légalistes ou violents suivant les pays et les acteurs concernés. Ils ne se ressemblent donc pas toujours trait pour trait. Or, justement, dans ces débats, il y a deux biais prégnants : un conservateur musulman contestataire de décisions ou de déclarations politiques, ou pourfendeur de « l’islamophobie », peut être rapidement assimilé à un islamiste, d’une part ; et d’autre part, un islamiste même légaliste, réel ou présumé, peut être jugé idéologiquement complice du terrorisme qui a décimé la rédaction de Charlie Hebdo ou la salle de spectacles du Bataclan en 2015. Et sa dénonciation du terrorisme, répétée, n’y changera rien. Enfin, je tiens à préciser que le secrétaire général de la LIM fait lui-même de la politique au nom de l’islam.

Suite de l'entretien >>>


Extrait : Aujourd’hui, nous vous proposons un peu de la poésie caustique, humoristique et satirique de Clément Marot, avec une ballade qu’il faisait alors à l’attention d’un moine dévoyé: frère Lubin.
En réalité, outre le fait que Lubin soit un nom propre, on retrouve ce surnom de « Frère Lubin » dans la littérature à partir du moyen-âge central. Il a été utilisé par les auteurs satiriques et peut-être même de manière populaire pour désigner l’archétype du moine qui sous des dehors dociles et pieux cachait en réalité un loup.

 
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L’Art d’avoir toujours raison (Schopenhauer)

En cette période de débats politiques, la relecture de cet étrange essai de Schopenhauer, philosophe allemand, a quelque chose de revigorant et permet de cerner les enjeux rhétoriques de ces débats dont l’expression se réduit trop souvent à un spectacle médiatique, alimentés par les media trainers ou spin doctors dont le rôle est d'apprendre aux politiques comment appliquer ces techniques rhétoriques.

Idee : Schopenhauer livre dans l'Art d'avoir toujours raison une liste de stratagèmes pour celui qui souhaite convaincre en public. Convaincre ne signifie pas faire éclater la vérité, mais bel et bien vaincre un opposant sur le plan argumentatif. Cet essai fait d'ailleurs souvent référence à la sophistique, telle que Socrate la dénonçait. Mais Schopenhauer n’invite pas son lecteur à mentir, il donne une méthode pour se débarrasser et ridiculiser ses opposants en public. L’Art d’avoir raison est un guide de combat rhétorique, qui ne recule devant rien : ni la mauvaise foi, ni les vices de la raison. Cependant, l'Art d'avoir Raison est un ouvrage sérieux, qui prend pied dans l'anthropologie de Schopenhauer : c'est en effet la nature humaine de l'homme, grosse d'une “vanité inée” à laquelle s'ajoute une “mauvaise foi innée” qui conduit Schopenhauer à écrire ce guide rhétorique :

La dialectique éristique est l’art de la controverse, celle que l’on utilise pour avoir raison, c’est-à-dire per fas et nefas. On peut en toute objectivité avoir raison, et pourtant aux yeux des spectateurs, et parfois pour soi-même, avoir tort. En effet, si un adversaire réfute une preuve, et par là donne l’impression de réfuter une assertion, il peut pourtant exister d’autres preuves. Les rôles ont donc été inversés : l’adversaire a raison alors qu’il a objectivement tort. Ainsi, la véracité objective d’une phrase et sa validité pour le débatteur et l’auditeur sont deux choses différentes (c’est sur ce dernier que repose la dialectique)”


Les 36 stratagèmes de la dialectique éristique selon Schopenhauer


1. L’exagération : Exagérer les propos de son adversaires, les vôtres paraîtront alors plus raisonnables.

2. L’homonymie : Manipuler le sens des propos de votre adversaire.

3. La généralisation : Généraliser un argument particulier et attaquer ensuite cette idée.

4. la parcimonie : Masquer vos conclusion s jusqu'à la fin.

5. L’utilisation des croyances de votre adversaire contre lui.

6. La déformation des paroles de votre adversaire ou de ce qu’il cherche à prouver.

7. Le questionnement à outrance de votre adversaire, permettant de le déstabiliser.

8. Faire en sorte que votre adversaire soit en colère (une personne en colère est moins à même d’utiliser son jugement)

9. La manipulation des réponses de votre adversaire, pour parvenir à des conclusions différentes, voire opposées

10. Crier victoire même quand vos arguments sont vaincus.

11. En fin de débat, résumer vos conclusions en les posant comme des faits établis.

12. L’utilisation de métaphores qui vous sont favorables.

13. Utiliser une contre-proposition absurde à l’argument de votre adversaire et l’assimiler à son argument.

14. Essayez de bluffer votre adversair, en avançant vos conclusions même si il refuse vos prémisses. Si votre adversaire est timide ou stupide, et si vous vous posséder beaucoup d'impudence et une bonne voix, la technique peut réussir.

15. Éluder une proposition trop difficile à prouver.

16. Pointer des soi-disant paradoxes ou contradictions dans la pensée de votre adversaire.

17. Ambiguïser tous les propos de votre adversaire. Par exemple, s’il parle de Dieu, parlez de « religion ».

18. La négation de la défaite. Si l’argument de votre adversaire est victorieux, ne le laissez pas conclure.

19. Généraliser. Si votre adversaire pointe une faiblesse dans vos arguments, parlez de fiabilité de la connaissance humaine, par exemple, ou en tout cas d’un point incontestable.

20. Piéger votre adversaire en le faisant admettre vos conclusions si il reconnaît un seul de vos arguments.

21. Répondre au mensonge par le mensonge.

22. Mettez en doute tout propos de votre adversaire.

23. Etendre et exagérer les propos de votre adversaire.

24. Utiliser des syllogismes.

25. Contrer les généralisations de votre opposant.

26. Retourner les arguments de votre adversaire contre lui-même

27. En cas de colère de votre adversaire, exacerbez-la

28. Rendre inaudible l’adversaire. Lorsque le public est composé d'individus profanes sur le sujet en débat, lui demander une explication sur un sujet long et technique, afin de le faire pâraître compliqué et ennuyeux aux yeux du public.

29. Le déni. Si vous voyez que vous êtes battu, créer une diversion : commencer un autre sujet.

30. Utiliser des arguments d’autorité.

31. Feindre l’incompétence .Si vous ne savez pas répondre aux arguments de votre adversaire, déclarez que votre adversaire croit être plus compétent que tout le monde.

32. Pratiquer l’outrance : associer l’argument de votre opposant à une catégorie odieuse, par exemple l’obscurantisme ou le fascisme.

33. Dissocier théorie et pratique. Réfuter l’applicabilité des arguments de votre adversaire et les renvoyer à des chimères théoriques.

34. Postuler l’incompétence de votre adversaire en postant une question et en ne le laissant pas répondre.

35. Jeter la suspicion sur votre adversaire en lui prêtant des motifs inavouables.

36. Faire glisser les arguments sur un terrain personnel et devenir grossier, voire insultant.


:siffle:

 
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L’Art d’avoir toujours raison (Schopenhauer)

En cette période de débats politiques, la relecture de cet étrange essai de Schopenhauer, philosophe allemand, a quelque chose de revigorant et permet de cerner les enjeux rhétoriques de ces débats dont l’expression se réduit trop souvent à un spectacle médiatique, alimentés par les media trainers ou spin doctors dont le rôle est d'apprendre aux politiques comment appliquer ces techniques rhétoriques.

Idee : Schopenhauer livre dans l'Art d'avoir toujours raison une liste de stratagèmes pour celui qui souhaite convaincre en public. Convaincre ne signifie pas faire éclater la vérité, mais bel et bien vaincre un opposant sur le plan argumentatif. Cet essai fait d'ailleurs souvent référence à la sophistique, telle que Socrate la dénonçait. Mais Schopenhauer n’invite pas son lecteur à mentir, il donne une méthode pour se débarrasser et ridiculiser ses opposants en public. L’Art d’avoir raison est un guide de combat rhétorique, qui ne recule devant rien : ni la mauvaise foi, ni les vices de la raison. Cependant, l'Art d'avoir Raison est un ouvrage sérieux, qui prend pied dans l'anthropologie de Schopenhauer : c'est en effet la nature humaine de l'homme, grosse d'une “vanité inée” à laquelle s'ajoute une “mauvaise foi innée” qui conduit Schopenhauer à écrire ce guide rhétorique :

La dialectique éristique est l’art de la controverse, celle que l’on utilise pour avoir raison, c’est-à-dire per fas et nefas. On peut en toute objectivité avoir raison, et pourtant aux yeux des spectateurs, et parfois pour soi-même, avoir tort. En effet, si un adversaire réfute une preuve, et par là donne l’impression de réfuter une assertion, il peut pourtant exister d’autres preuves. Les rôles ont donc été inversés : l’adversaire a raison alors qu’il a objectivement tort. Ainsi, la véracité objective d’une phrase et sa validité pour le débatteur et l’auditeur sont deux choses différentes (c’est sur ce dernier que repose la dialectique)”


Les 36 stratagèmes de la dialectique éristique selon Schopenhauer


1. L’exagération : Exagérer les propos de son adversaires, les vôtres paraîtront alors plus raisonnables.

2. L’homonymie : Manipuler le sens des propos de votre adversaire.

3. La généralisation : Généraliser un argument particulier et attaquer ensuite cette idée.

4. la parcimonie : Masquer vos conclusion s jusqu'à la fin.

5. L’utilisation des croyances de votre adversaire contre lui.

6. La déformation des paroles de votre adversaire ou de ce qu’il cherche à prouver.

7. Le questionnement à outrance de votre adversaire, permettant de le déstabiliser.

8. Faire en sorte que votre adversaire soit en colère (une personne en colère est moins à même d’utiliser son jugement)

9. La manipulation des réponses de votre adversaire, pour parvenir à des conclusions différentes, voire opposées

10. Crier victoire même quand vos arguments sont vaincus.

11. En fin de débat, résumer vos conclusions en les posant comme des faits établis.

12. L’utilisation de métaphores qui vous sont favorables.

13. Utiliser une contre-proposition absurde à l’argument de votre adversaire et l’assimiler à son argument.

14. Essayez de bluffer votre adversair, en avançant vos conclusions même si il refuse vos prémisses. Si votre adversaire est timide ou stupide, et si vous vous posséder beaucoup d'impudence et une bonne voix, la technique peut réussir.

15. Éluder une proposition trop difficile à prouver.

16. Pointer des soi-disant paradoxes ou contradictions dans la pensée de votre adversaire.

17. Ambiguïser tous les propos de votre adversaire. Par exemple, s’il parle de Dieu, parlez de « religion ».

18. La négation de la défaite. Si l’argument de votre adversaire est victorieux, ne le laissez pas conclure.

19. Généraliser. Si votre adversaire pointe une faiblesse dans vos arguments, parlez de fiabilité de la connaissance humaine, par exemple, ou en tout cas d’un point incontestable.

20. Piéger votre adversaire en le faisant admettre vos conclusions si il reconnaît un seul de vos arguments.

21. Répondre au mensonge par le mensonge.

22. Mettez en doute tout propos de votre adversaire.

23. Etendre et exagérer les propos de votre adversaire.

24. Utiliser des syllogismes.

25. Contrer les généralisations de votre opposant.

26. Retourner les arguments de votre adversaire contre lui-même

27. En cas de colère de votre adversaire, exacerbez-la

28. Rendre inaudible l’adversaire. Lorsque le public est composé d'individus profanes sur le sujet en débat, lui demander une explication sur un sujet long et technique, afin de le faire pâraître compliqué et ennuyeux aux yeux du public.

29. Le déni. Si vous voyez que vous êtes battu, créer une diversion : commencer un autre sujet.

30. Utiliser des arguments d’autorité.

31. Feindre l’incompétence .Si vous ne savez pas répondre aux arguments de votre adversaire, déclarez que votre adversaire croit être plus compétent que tout le monde.

32. Pratiquer l’outrance : associer l’argument de votre opposant à une catégorie odieuse, par exemple l’obscurantisme ou le fascisme.

33. Dissocier théorie et pratique. Réfuter l’applicabilité des arguments de votre adversaire et les renvoyer à des chimères théoriques.

34. Postuler l’incompétence de votre adversaire en postant une question et en ne le laissant pas répondre.

35. Jeter la suspicion sur votre adversaire en lui prêtant des motifs inavouables.

36. Faire glisser les arguments sur un terrain personnel et devenir grossier, voire insultant.


:siffle:
La vache , j'aurais jamais cru que Trump était lecteur de philosophie allemande.

Bon Méluche je m'en doutais mais Trump ...
 

«C’était mieux avant», symbole d’une société qui prend de l’âge ? par Serge Guérin Sociologue, professeur à l'INSEEC

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9 novembre 2021

Depuis 2013, l’enquête annuelle sur les « Fractures françaises » permet de suivre les évolutions de l’état d’esprit des Français. Enquête après enquête, la nostalgie semble participer de l’état d’esprit d’une majorité de nos concitoyens. La crainte du lendemain, le déclinisme, le pessimisme, la posture antimoderne s’expliqueraient-elles par le vieillissement démographique de la France ?


Extrait : L’hypothèse commune est qu’un pays qui prend de l’âge a tendance à regarder dans le rétroviseur. Cela viendrait confirmer ce regard dévalorisant sur l’âge porté et propagé par le démographe Alfred Sauvy il y a près de cent ans déjà. Celui qui a imposé, en 1928, la notion de vieillissement démographique a toujours soutenu qu’une population âgée allait à l’encontre du progrès au sens large (cf. Richesse et population, 1943 et Des Français pour la France. Le problème de la population, avec Robert Debré, 1946). En 1969, Robert N. Butler va proposer le terme d’âgisme pour témoigner des stéréotypes et des préjugés négatifs portés sur l’âge[2]. Pour Butler, ce terme exprime le traumatisme de la société face à la vieillesse. À titre individuel comme collectif, nous développons une aversion à l’égard du vieillissement, de la maladie, de la dépendance... À la même époque Michel de Certeau montrait que la maladie et la mort signaient une sorte de défaite de la promesse de l’Occident et de la technique. Dans nos sociétés productivistes, ce qui est en jeu c’est aussi le droit à l’impuissance et de l’inutilité́. Le terme statistique pour qualifier les retraités étant celui d’« inactifs », on voit bien combien le vocabulaire s’inscrit aussi dans cette forme de dévalorisation des aînés, des seniors, des vieux ...

Suite de l'analyse >>>


Un peu mon neveu que c'etait mieux avant , tout en admettant qu'aujourdhui est moins pire que ce qui nous attend demain , et ce sans faire preuve d'un pessimisme forcene , et soyons bon prince sans tenir compte du covid ... :)

 
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«C’était mieux avant», symbole d’une société qui prend de l’âge ? par Serge Guérin Sociologue, professeur à l'INSEEC

9 novembre 2021

Depuis 2013, l’enquête annuelle sur les « Fractures françaises » permet de suivre les évolutions de l’état d’esprit des Français. Enquête après enquête, la nostalgie semble participer de l’état d’esprit d’une majorité de nos concitoyens. La crainte du lendemain, le déclinisme, le pessimisme, la posture antimoderne s’expliqueraient-elles par le vieillissement démographique de la France ?


Extrait : L’hypothèse commune est qu’un pays qui prend de l’âge a tendance à regarder dans le rétroviseur. Cela viendrait confirmer ce regard dévalorisant sur l’âge porté et propagé par le démographe Alfred Sauvy il y a près de cent ans déjà. Celui qui a imposé, en 1928, la notion de vieillissement démographique a toujours soutenu qu’une population âgée allait à l’encontre du progrès au sens large (cf. Richesse et population, 1943 et Des Français pour la France. Le problème de la population, avec Robert Debré, 1946). En 1969, Robert N. Butler va proposer le terme d’âgisme pour témoigner des stéréotypes et des préjugés négatifs portés sur l’âge[2]. Pour Butler, ce terme exprime le traumatisme de la société face à la vieillesse. À titre individuel comme collectif, nous développons une aversion à l’égard du vieillissement, de la maladie, de la dépendance... À la même époque Michel de Certeau montrait que la maladie et la mort signaient une sorte de défaite de la promesse de l’Occident et de la technique. Dans nos sociétés productivistes, ce qui est en jeu c’est aussi le droit à l’impuissance et de l’inutilité́. Le terme statistique pour qualifier les retraités étant celui d’« inactifs », on voit bien combien le vocabulaire s’inscrit aussi dans cette forme de dévalorisation des aînés, des seniors, des vieux ...

Suite de l'analyse >>>


Un peu mon neveu que c'etait mieux avant , tout en admettant qu'aujourdhui est moins pire que ce qui nous attend demain , et ce sans faire preuve d'un pessimisme forcene , et soyons bon prince sans tenir compte du covid ... :)


C'etait mieux avant? Vraiment? Femmes battues. Pedophiles en liberte. Pouvoir omnipotent. Pollution. Acces a l'nformation limitee. Boulots dangereux. Salete et manque d'hygiene.

Va sur youtube et matte un peu les videos de l'INA. Tu vas voir si c'etait mieux avant.
 
et j'en oubli: Guerre d'Algerie. Attentats de l'OAS. Service militaire obligatoire. Travail dans les mines. Maladies incurables hier qui sont begnines aujourd'hui.

Alors oui, on n'avait pas le covid, mais on avait le sida. Cest pas mieux.

Moi je dis a chaque epoque ses bienfaits et ses merdes.
 
C'etait mieux avant? Vraiment? Femmes battues. Pedophiles en liberte. Acces a l'nformation limitee. Boulots dangereux. Salete et manque d'hygiene.
Tu n'as apparement pas eu une vie familiale , un confort , une enfance heureuse et de surcroit tu n'as jamais ete a l'ecole , rassure toi je ne te jette pas la pierre ! Bien au contraire je suis a ton ecoute , exprime toi en toute confiance ! :calin:
 
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C’était mieux avant ? NON c’était juste différent, mais pas mieux​

Le poète latin Horace en témoignait déjà il y a presque 2 000 ans.
Art poétique (_v. 173-174) : « Mille incommodités assiègent le vieillard… Quinteux, râleur, vantant le temps passé, quand il était gosse, toujours à censurer les jeunes… »

Parmi de nombreuses imprécations antiques et atemporelles de Valerius Caton.
Poetae minores (v. 178-182.) : « Est-ce ma faute si nous n’en sommes plus à l’âge d’or ? Il m’aurait mieux valu naître alors que la Nature était plus clémente. Ô sort cruel qui m’a fait venir trop tard, fils d’une race déshéritée ! »

Les lamentations de Juvénal
Satires (v. 69-70) : « Déjà du temps d’Homère notre race baissait. La terre ne nourrit plus aujourd’hui que des hommes méchants et chétifs. »

Michel Serres
Chères Petites Poucettes, chers Petits Poucets, ne le dites pas à vos vieux dont je suis, c’est tellement mieux aujourd’hui : la paix, la longévité, les antalgiques, la paix, la Sécu, la paix, l’alimentation surveillée, la paix, l’hygiène et les soins palliatifs, la paix, ni service militaire ni peine de mort, la paix, le contrat naturel, la paix, les voyages, la paix, le travail allégé, la paix, les communications partagées, la paix…

la poétesse et philosophe américaine Susan Stewart dans « Sur la nostalgie »
« Le passé auquel la nostalgie renvoie n’a jamais existé qu’en tant que récit. […] La nostalgie porte un visage distinctement utopique, un passé qui n’a de réalité qu’idéologique. » Nous nous raccrochons à ce passé fantasmé à chaque fois que l’avenir semble nous échapper. Mais, ce faisant, nous enfermons l’indétermination du futur dans l’image sclérosée d’un « âge d’or » rassurant… mais illusoire.


Les radotages des « vieux »​

« De mon temps, on recevait une orange à Noël »
« T’as pas connu la guerre ! »
« Quand j’étais petit(e), on s’amusait avec un simple bout de bois »
« Internet ? Pfff, on faisait bien sans, jusqu’à présent ! »
« Nous, on savait lire, écrire, compter (et faire le café peut-être ?) dès la sortie de la maternelle. »
« Aujourd’hui, on n’apprend plus rien à l’école »
« Bla-bla-bla certificat d’études, bla-bla-bla bon point, bla-bla-bla tableau d’honneur… »
« T’as pas connu la faim ! »
« Vous, les jeunes… »
« T’as pas connu la crise ! »
« De mon temps… »
« Tu ne vas pas sortir habiller comme ça quand même ! » (=en jean)
« De mon temps, on savait s’habiller. »
« Ils ne font plus de beaux vêtements/bons films/belles photos/bonnes chansons (…) comme avant »
« Au moins, avant, l’électroménager, c’était du solide »
« L’autre jour… » (= il y a 15 ans)
« L’autre fois… » (= il y a 25 ans)
« Jadis… » (= il y a prescription !)
« Les jeunes d’aujourd’hui, ils n’ont aucune patience »
« La politesse se perd. »
« Il était bien, quand même, Maurice Chevalier. »
« …qu’est-ce qu’il devient ? On n’en entend plus parler ! »
« Tu te souviens de Marie-Hélène ? Mais si, réfléchis, idiote ! Tu l’as vue une fois dans ta vie, 3 jours après ta naissance… ! »
« Les jeunes d’aujourd’hui, ils n’ont aucune mémoire. »
« Les traditions se perdent. »
« C’était mieux avant »
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C’était mieux avant ? NON c’était juste différent, mais pas mieux​

Le poète latin Horace en témoignait déjà il y a presque 2 000 ans.
Art poétique (_v. 173-174) : « Mille incommodités assiègent le vieillard… Quinteux, râleur, vantant le temps passé, quand il était gosse, toujours à censurer les jeunes… »

Parmi de nombreuses imprécations antiques et atemporelles de Valerius Caton.
Poetae minores (v. 178-182.) : « Est-ce ma faute si nous n’en sommes plus à l’âge d’or ? Il m’aurait mieux valu naître alors que la Nature était plus clémente. Ô sort cruel qui m’a fait venir trop tard, fils d’une race déshéritée ! »

Les lamentations de Juvénal
Satires (v. 69-70) : « Déjà du temps d’Homère notre race baissait. La terre ne nourrit plus aujourd’hui que des hommes méchants et chétifs. »

Michel Serres
Chères Petites Poucettes, chers Petits Poucets, ne le dites pas à vos vieux dont je suis, c’est tellement mieux aujourd’hui : la paix, la longévité, les antalgiques, la paix, la Sécu, la paix, l’alimentation surveillée, la paix, l’hygiène et les soins palliatifs, la paix, ni service militaire ni peine de mort, la paix, le contrat naturel, la paix, les voyages, la paix, le travail allégé, la paix, les communications partagées, la paix…

la poétesse et philosophe américaine Susan Stewart dans « Sur la nostalgie »
« Le passé auquel la nostalgie renvoie n’a jamais existé qu’en tant que récit. […] La nostalgie porte un visage distinctement utopique, un passé qui n’a de réalité qu’idéologique. » Nous nous raccrochons à ce passé fantasmé à chaque fois que l’avenir semble nous échapper. Mais, ce faisant, nous enfermons l’indétermination du futur dans l’image sclérosée d’un « âge d’or » rassurant… mais illusoire.


Les radotages des « vieux »​

« De mon temps, on recevait une orange à Noël »
« T’as pas connu la guerre ! »
« Quand j’étais petit(e), on s’amusait avec un simple bout de bois »
« Internet ? Pfff, on faisait bien sans, jusqu’à présent ! »
« Nous, on savait lire, écrire, compter (et faire le café peut-être ?) dès la sortie de la maternelle. »
« Aujourd’hui, on n’apprend plus rien à l’école »
« Bla-bla-bla certificat d’études, bla-bla-bla bon point, bla-bla-bla tableau d’honneur… »
« T’as pas connu la faim ! »
« Vous, les jeunes… »
« T’as pas connu la crise ! »
« De mon temps… »
« Tu ne vas pas sortir habiller comme ça quand même ! » (=en jean)
« De mon temps, on savait s’habiller. »
« Ils ne font plus de beaux vêtements/bons films/belles photos/bonnes chansons (…) comme avant »
« Au moins, avant, l’électroménager, c’était du solide »
« L’autre jour… » (= il y a 15 ans)
« L’autre fois… » (= il y a 25 ans)
« Jadis… » (= il y a prescription !)
« Les jeunes d’aujourd’hui, ils n’ont aucune patience »
« La politesse se perd. »
« Il était bien, quand même, Maurice Chevalier. »
« …qu’est-ce qu’il devient ? On n’en entend plus parler ! »
« Tu te souviens de Marie-Hélène ? Mais si, réfléchis, idiote ! Tu l’as vue une fois dans ta vie, 3 jours après ta naissance… ! »
« Les jeunes d’aujourd’hui, ils n’ont aucune mémoire. »
« Les traditions se perdent. »
« C’était mieux avant »
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Bonjour Loulou
A chacun sa vision des choses , mais pour en parler il faut etre ne dans la periode evoquee ! Apres en philosophie ce n'est certes pas nouveau , mais de la a dire comme madame Stewart que tout ceci n'existe qu'en tant de recit et que tout n'est qu'une ideologie assortie de fantasmes , il y a des limites ! :) Apres on verra bien demain , deja que de nos jours ce n'est pas triste d'assister a la decomposition sociale avancee ...
 
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Frachement, quand je vois comment on etait habille dans les annees 70, je ne regrette vraiment pas cette epoque...

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