R-I-P: Personnalités disparues

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Son Altesse Royale le Grand-Duc Jean Henri de Luxembourg le 23 avril 2019

Accordez-lui Seigneur le repos éternel,
et que brille sur lui la lumière sans déclin.
A vous revient l’hymne de louange, Dieu, en Sion
et à vous il sera rendu hommage en Jérusalem.
Ps. 2

Rip your Altesse Royale

En tant que fondateur du Polo club du Luxembourg , je suis particulierement attriste ...
 
Dernière édition:
Haut en couleur. C'est ce qui caractérisait le mieux les rôles comiques de Jean-Pierre Marielle. Mais cela ne doit pas éclipser la profondeur de certaines de ses compositions dans des rôles dramatiques. Et puis il y a cette voix, chaude et caverneuse, qui depuis des décennies a fait le bonheur des imitateurs.

"Les César ? J'en ai rien à foutre, je ne suis pas un acteur de tombola. L'important, c'est devant la caméra. C'est servir un auteur, en découvrir un nouveau"


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Haut en couleur. C'est ce qui caractérisait le mieux les rôles comiques de Jean-Pierre Marielle. Mais cela ne doit pas éclipser la profondeur de certaines de ses compositions dans des rôles dramatiques. Et puis il y a cette voix, chaude et caverneuse, qui depuis des décennies a fait le bonheur des imitateurs.

"Les César ? J'en ai rien à foutre, je ne suis pas un acteur de tombola. L'important, c'est devant la caméra. C'est servir un auteur, en découvrir un nouveau"


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RIP
 
Mort de Peter Mayhew, le Chewbacca de «Star Wars»
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DISPARITION Peter Mayhew culminait à 2,21 mètres, ce qui lui avait permis d'être choisi par George Lucas pour interpréter Chewbacca jusqu'en 2015

L’acteur Peter Mayhew, qui a longtemps endossé le costume de Chewbacca, extraterrestre géant et poilu de la saga «Star Wars», est mort mardi à l’âge de 74 ans à son domicile, au Texas, a annoncé jeudi sa famille sur son compte Twitter.

Né à Londres en mai 1944, Peter Mayhew culminait à 2,21 mètres, ce qui lui avait permis de décrocher son premier rôle au cinéma en 1976 sur le tournage de « Sinbad et l’oeil du tigre », dans lequel il incarnait un minotaure.

« C’était le plus gentil des géants »
Dès l’année suivante, il avait été choisi par George Lucas pour jouer Chewbacca dans le premier opus de « Star Wars » et avait continué à camper le célèbre Wookie jusque dans « Le Réveil de la Force » (2015), avant d’être remplacé en raison de problèmes de santé.
Il était toutefois resté « consultant » pour conseiller son successeur dans le rôle de Chewbacca, le basketteur finlandais Joonas Suotamo (2,09 m)

« C’était le plus gentil des géants. Un grand homme avec un coeur encore plus grand qui ne manquait jamais de me faire sourire, et un ami loyal que j’aimais profondément », lui a rendu hommage sur Twitter Mark Hamill, qui l’a côtoyé en tant que Luke Skywalker.

Un personnage adoré par les fans
Les grognements inarticulés qui caractérisent le langage du fidèle compagnon et co-pilote de Han Solo dans « Star Wars » étaient certes fabriqués par les ingénieurs du son. Mais les fans de la saga estiment que l’expressivité et la gestuelle de Peter Mayhew sous l’imposant déguisement (réputé avoir été confectionné avec des poils de yak) ont beaucoup contribué au succès de son personnage.
Après sa retraite, Peter Mayhew, qui avait beaucoup perdu en mobilité, avait continué à se consacrer aux fans de la saga et participé à de nombreux rassemblements de par le monde.

Une cérémonie à sa mémoire sera organisée pour sa famille et ses amis le 29 juin, précisent ses proches. Quant aux fans en deuil, ils pourront se recueillir début décembre à Los Angeles lors d’un rassemblement auquel sa famille participera, avec certains des effets personnels de l’acteur.
 
L'architecte Ieoh Ming Pei, concepteur de la pyramide du Louvre, est mort à l'âge de 102 ans

L'architecte américain d’origine chinoise Ieoh Ming Pei est mort dans la nuit du mercredi 15 au jeudi 16 mai, à l'âge de 102 ans, a annoncé, jeudi son fils au New York Times (en anglais). Il est à l'origine de multiples édifices de styles différents aux États-Unis et en Chine, mais il est resté célèbre pour avoir conçu la pyramide du Louvre. Il a également été l'architecte de la Banque de Chine à Hong Kong.

A l'occasion des 30 ans de la pyramide du Louvre, au printemps, franceinfo s'était plongé dans les archives. Car l'édifice, inauguré en 1989, a vu le jour dans la douleur, dans une bataille acharnée et des hurlements à "la profanation culturelle".

La légitimité de Ieoh Ming Pei était également questionnée. "'Que vient faire ici ce Chinois d’Amérique avec son modèle archéomoderne d’inspiration égyptienne ?'", s'interrogeaient certains critiques, relevait un journaliste de France 3, soulignant "la petite musique xénophobe". Mais 30 ans après, l'œuvre de Ieoh Ming Pei est unanimement célébrée comme une réussite.

On doit aussi à cet architecte la conception du bâtiment est de la National Gallery of Art de Washington, une des ailes du Boston Museum of Fine Arts ainsi que la John Fitzgerald Kennedy Library de Dorchester, dans le Massachusetts.

Né en avril 1917 à Canton, fils d'un riche banquier, Ieoh Ming Pei avait quitté sa patrie en 1935 pour aller étudier l'architecture aux Etats-Unis. Devenu américain, il avait fondé son propre studio en 1955. Il a été couronné en 1983 du prix Pritzker, le "Nobel" de l'architecture.

 
L'architecte Ieoh Ming Pei, concepteur de la pyramide du Louvre, est mort à l'âge de 102 ans

L'architecte américain d’origine chinoise Ieoh Ming Pei est mort dans la nuit du mercredi 15 au jeudi 16 mai, à l'âge de 102 ans, a annoncé, jeudi son fils au New York Times (en anglais). Il est à l'origine de multiples édifices de styles différents aux États-Unis et en Chine, mais il est resté célèbre pour avoir conçu la pyramide du Louvre. Il a également été l'architecte de la Banque de Chine à Hong Kong.

A l'occasion des 30 ans de la pyramide du Louvre, au printemps, franceinfo s'était plongé dans les archives. Car l'édifice, inauguré en 1989, a vu le jour dans la douleur, dans une bataille acharnée et des hurlements à "la profanation culturelle".

La légitimité de Ieoh Ming Pei était également questionnée. "'Que vient faire ici ce Chinois d’Amérique avec son modèle archéomoderne d’inspiration égyptienne ?'", s'interrogeaient certains critiques, relevait un journaliste de France 3, soulignant "la petite musique xénophobe". Mais 30 ans après, l'œuvre de Ieoh Ming Pei est unanimement célébrée comme une réussite.

On doit aussi à cet architecte la conception du bâtiment est de la National Gallery of Art de Washington, une des ailes du Boston Museum of Fine Arts ainsi que la John Fitzgerald Kennedy Library de Dorchester, dans le Massachusetts.

Né en avril 1917 à Canton, fils d'un riche banquier, Ieoh Ming Pei avait quitté sa patrie en 1935 pour aller étudier l'architecture aux Etats-Unis. Devenu américain, il avait fondé son propre studio en 1955. Il a été couronné en 1983 du prix Pritzker, le "Nobel" de l'architecture.

Il n'aura pas eu le temps de concourir pour Notre Dame...
 
Formule 1 : Niki Lauda, le dernier envol du «  Phoenix  »
Sacrée trois fois champion du monde, cette légende de la F1 est décédée à 70 ans. Retour sur la carrière d'un des plus grands pilotes de l'histoire.

Il y était farouchement opposé. Fin juillet 1976, Niki Lauda, fer de lance de l'écurie Ferrari, menait la fronde avec d'autres pilotes pour ne pas prendre part au Grand Prix d'Allemagne. Et pour cause : en ces temps où les pilotes de F1 flirtaient avec la mort chaque week-end de compétition, impossible d'assurer la sécurité autour du mythique tracé du Nürburgring, déjà considéré comme l'un des plus dangereux au monde. Avec ses 22,8 km, sa centaine de virages, ses montées et ses descentes à n'en plus finir qui obligent à retenir son souffle et à prier que la monoplace reste sur la piste, le circuit faisait peur, même aux pilotes.

Un accident terrifiant
Pourtant, à une voix près, ces derniers décidèrent d'y participer, malgré le danger et la pluie persistante qui s'abattait sur le tracé. Compétiteur, Niki Lauda – qui vient de perdre la vie à 70 ans – s'est rapidement replongé dans la course et parvient le samedi à signer le 2e temps des qualifications, derrière James Hunt avec qui il se bat pour le titre mondial. Le duel entre les deux hommes, feuilleton d'alors, est devenu avec le temps l'une des plus belles pages de l'histoire de la discipline, qu'Hollywood s'est chargé de raconter aux jeunes générations (avec le film Rush, sorti en 2013).

Lors de la course, un mauvais départ oblige Lauda à se battre pour revenir sur la tête de course. Dans une courbe rapide, il perd soudainement le contrôle de sa monoplace et heurte violemment le rail de sécurité. La voiture rebondit et prend feu. Les pilotes qui parviennent à le dépasser arrêtent leur monoplace pour venir le secourir. Touché gravement au visage et aux mains, affaibli par des gaz nocifs, il est transporté à l'hôpital. Il y reçoit l'extrême-onction, réservée aux catholiques en fin de vie. « C'est la vision de ce prêtre penché sur mon lit qui m'a donné la force de me battre », a-t-il confié quelques années plus tard.


Trois titres et une compagnie aérienne
Lauda, qui était jusqu'alors présenté comme un pilote froid et arrogant, devient un rescapé. Blessé, celui qui a déjà été champion du monde en 1975 revient dans les paddocks quarante jours après son accident, à Monza en Italie. Son visage porte les stigmates de l'intensité des flammes et d'épais bandages recouvrent son corps. Les observateurs y voient une folie, les tifosi – fans jusqu'au bout des ongles de Ferrari – un miracle.

Il s'incline pour le titre mondial lors de l'unique manche, au Japon, avant de devenir champion du monde un an plus tard en 1977. Son troisième et ultime sacre aura lieu en 1984 au volant d'une McLaren. Entre ses deux titres, Niki Lauda s'est lancé avec abnégation dans son autre passion : l'aviation civile. Fort d'un nom connu dans le monde entier, ce pilote d'avion chevronné fonde en 1979 une compagnie, Lauda Air, qui desservira pendant plus de 30 ans une quinzaine de destinations, de la Grèce à Hong Kong depuis son Autriche natale.

Un habitué des paddocks et un fin businessman
Le triple champion du monde n'en oublie pas la F1 pour autant. Jeune retraité, il devient conseiller pour Ferrari (de 1993 à 1995), patron de l'éphémère écurie Jaguar (2000) puis président non exécutif de Mercedes depuis 2012, rôle qu'il occupait jusqu'à aujourd'hui. Niki Lauda ne manque pas une course et fait partie des figures de la plus prestigieuse des disciplines automobiles. Toujours affublé d'une casquette, il répondait sans rechigner à la presse du monde entier en mêlant avec malice, sagesse et franchise, quitte à égratigner parfois certains pilotes ou dirigeants d'écurie.


Depuis le début des années 2000, Niki Lauda s'est également affirmé comme un businessman hors pair : il a vendu Lauda Air à Air Berlin en 2011. En janvier 2018, il parvient à récupérer la compagnie, doublant le groupe IAG-Vueling. Deux mois plus tard, il cède 75 % de ses parts à Ryanair, tout en restant codirigeant de la compagnie, renommée LaudaMotion.

Une existence marquée par la douleur
Mais la vie de Niki Lauda, devenu le vieux sage respecté par toute une discipline, reste jalonnée par la douleur. Ce père de quatre enfants a dû faire face en tant que patron de Lauda Air au crash d'un de ses vols entre Bangkok et Vienne, en mai 1991, pour une défaillance technique. Les 230 passagers y perdirent la vie.

Toute sa vie, sa fragilité pulmonaire lui a constamment rappelé ce maudit accident d'août 1976. Il a également subi deux greffes de reins en 1997 et en 2005, puis en 2018, où il est opéré en urgence à l'hôpital général de Vienne. Longtemps, son absence marquera les paddocks : cela fait plus d'un demi-siècle que la Formule 1 s'est habituée à écrire son histoire aux côtés de sa légende vivante et de son « phoenix », Niki Lauda.

Paix à ses cendres ...
 
La mort fait partie de la Vie et pourtant une disparition est toujours triste. Certaines sont injustes, terribles ou encore comme celle ci remuent ou émeuvent plus que d'autres.

MICHEL SERRES, 88 ans.
Philosophe

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Mgr Etienne Li Side, évêque de Tianjin, est mort samedi à l’âge de 92 ans.

L’Eglise officielle a refusé que ses funérailles aient lieu à la cathédrale de Tianjin, ni d’ailleurs dans aucune autre église. Des prêtres (on voit aussi sur la photo des religieuses de la congrégation qu’il avait fondée) ont seulement pu avoir un moment de prière dans le salon funéraire où le corps avait été placé.

Les amis de François refusent des funérailles catholiques à un évêque catholique… Et François ne dit rien. Ce doit être dans l’accord secret, sans doute.

La première fois que Mgr Li Side fut arrêté, c’était en… 1958. Il était prêtre à la cathédrale de Tianjin. Relâché en 1962, il retourne à la cathédrale, et l’année suivante il est de nouveau arrêté. Il restera dans un camp jusqu’en 1982. Il revient à la cathédrale, et il est alors consacré évêque secrètement. En 1989, ayant participé à une réunion d’évêques, de prêtres et de fidèles qui demandaient plus de liberté religieuse, il est de nouveau arrêté. Il est libéré en 1991. Mais l’année suivante il est envoyé en résidence surveillée dans un village perdu dans les montagnes. Il y est resté 27 ans, jusqu’à sa mort. Les autorités communistes pensaient qu’il serait vite oublié, mais au contraire de plus en plus de personnes allaient le voir. Le gouvernement l’avait remplacé par un évêque qui avait été clandestin (ordonné par Mgr Li Side), et qui avait fini par rejoindre l’Eglise officielle. Il est mort en 2006. Et c’est depuis lors que de nombreux prêtres (y compris la majorité des prêtres de l’Eglise officielle) allaient voir Mgr Li Side, qu’ils considéraient comme leur évêque (ce qu’il était), particulièrement pour la messe chrismale…

La source : ici
 

Décès de Roger Béteille, père fondateur d'Airbus

Roger Béteille, l'un des pères fondateurs du consortium européen Airbus Industrie et ancien directeur général du constructeur aéronautique, est mort à l'âge de 97 ans, a-t-on appris samedi auprès de la société.
«Il est décédé le vendredi 14 juin», trois jours avant l'ouverture du Salon du Bourget, lundi dernier, près de Paris, a déclaré à l'AFP un porte-parole d'Airbus.

Le salon, qui se termine dimanche, célèbre cette année le cinquantenaire du constructeur européen, né en 1969 des efforts communs de la France, de la Grande-Bretagne et de l'Allemagne, rejoints plus tard par l'Espagne, de se doter d'un concurrent commercialement viable face à l'américain Boeing.

A Toulouse, l'usine d'assemblage du long courrier Airbus A350 a été baptisée en 2012 Roger Béteille, lequel fut aussi en 1955 co-pilote sur le premier vol de la Caravelle.

En 1967, au début du programme Airbus, Roger Béteille était directeur technique chez Sud-Aviation (l'ancêtre d'Aérospatiale) et coordonateur pour les programmes d'avion en coopération.

«Pour être compétitifs, il a fallu spécialiser les industriels. Les Allemands ont pris le fuselage et les empennages, les Britanniques les ailes, et les Français les fuselages centraux et les postes de pilotage», avait déclaré Roger Béteille en 1999 à l'AFP.

«J'ai réussi à monter un système dans lequel chaque partenaire s'occupe de ses oignons, mais accepte que les autres aient leur mot à dire», avait-il alors expliqué.


R.I.P