UE & Brexit

Deal or No Deal ?


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La conséquence direct d'un no-deal c'est surtout que les fournisseurs continentaux deviennent moins compétitifs par rapport à leurs concurrents britanniques et mondiaux.
Encore faut-il qu'il y ait des concurrents britanniques ... Prends l'automobile par exemple. Tous les Britanniques ne peuvent pas s'offrir une Rolls, Bentley ou Jaguar... et Honda va fermer son usine de Swindon (c'est ballot, personne ne leur a dit qu'ils allaient être si compétitifs) :siffle:
La frontiere physique sera dans le sens Irlande Nord -> Sud si l'UE veut être enquiquinante
Mais dans l'autre sens, les britanniques feront ce qu'ils voudront. Et là l'UE aura l'air bête si une frontière est ouverte et pas l'autre.
Tu veux dire que l'UE pourra imposer des droits de douane sur les marchandises venant d'Irlande du Nord, mais pourra exporter vers l'Irlande du Nord tout ce qu'elle veut sans droits de douane ??? Je me demande vraiment qui aura l'air bête ... :siffle:

Il n'est pas nécessaire d'avoir un accord commercial pour que 2 pays puissent commercer entre eux, qu'on se le dise !

Il n'est même pas nécessaire de faire du commerce avec d'autres pays : la Corée du Nord arrive (presque) a s'en passer ... qu'on se le dise ! :ptdr:
 
Tu en as du courage à encore répondre. Attendons 2 mois pour voir la formidable compétitivité de l’UK se dévoiler.
Et c’est vrai, mes traités avec l’UK ne servent à rien vu que l’encre n’a pas le temps d’être sèche que le traité est déjà caduc.
 
Pour les USA, il n'y a pas d'accord commercial actuellement entre les 2 pays (dont les échanges sont sensiblement équilibrés), donc la conséquence directe sera qu'il n'y aura aucune conséquence particulière.

Il n'est pas nécessaire d'avoir un accord commercial pour que 2 pays puissent commercer entre eux, qu'on se le dise !
«La relation spéciale (avec les USA) est vitale pour la Grande-Bretagne après le Brexit ».

C'est pas moi qui le dit, c'est Farage... et je ne pense pas qu'on puisse le soupçonner d'être anti-Brexit ! :siffle:
 
Encore faut-il qu'il y ait des concurrents britanniques ... Prends l'automobile par exemple. Tous les Britanniques ne peuvent pas s'offrir une Rolls, Bentley ou Jaguar... et Honda va fermer son usine de Swindon (c'est ballot, personne ne leur a dit qu'ils allaient être si compétitifs) :siffle:
N'importe quel pays ne peut avoir que des usines qui ouvrent, ça suit un cycle de vie aussi. Après une hirondelle ne fait pas le printemps, Nissan y investit actuellement. Après si c'est l'intérêt de la Grande Bretagne d'importer des automobile, et bien il baisseront les droits de douanes, et si ce n'est pas le cas, ou pour favoriser la ré-implantation d'usine de constructeurs étrangers, ils les augmenneront. Et ainsi ils agiront en fonction de leur intérêts.

Ensuite j'aimerai dire que pour un européiste français parler de l'industrie automobile britannique, c'est un peu une histoire de poutre et de paille. Parce que contrairement à la Grande Bretagne désormais, elle finance les pays de l'Est dans lesquels les constructeurs français délocalisent pour ensuite revendre sur le marché sans le moindre droit de douane, ou même emploient des travailleurs détachés en France.

Du coup, j'ai repris ton dessin appliqué à cet exemple du côté français:
mal.jpg

Enfin, l'industrie automobile est justement au coeur des priorités allemandes dans ces négociations. Mais pourquoi donc si il n'y a plus de constructeurs britanniques ? :rolleyes: À ben peut-être qu'au lieu de venir d'Allemagne, les voitures pourraient venir d'Asie.


Tu veux dire que l'UE pourra imposer des droits de douane sur les marchandises venant d'Irlande du Nord, mais pourra exporter vers l'Irlande du Nord tout ce qu'elle veut sans droits de douane ??? Je me demande vraiment qui aura l'air bête ... :siffle:
Je pensais surtout aux personnes, mais pour les marchandises cela pourrait fonctionner pareil, avec une déclaration des entreprises lors de la réception des marchandises en Irlande du Nord. Et des contrôles pour s'assurer qu'il n'y a pas de trafics à grande échelle. L'Irlande du Nord est grande comme un département français avec une frontière terrestre de 360 kilomètre, ça ne devrait être difficile de surveiller cette zone.

Il n'est même pas nécessaire de faire du commerce avec d'autres pays : la Corée du Nord arrive (presque) a s'en passer ... qu'on se le dise ! :ptdr:
Ah oui, le fameux exemple de la Corée du Nord. Une sorte de point Godwin commercial.

Il n'y a pas d'accord de libre échange actuellement entre les 2 plus grands exportateurs mondiaux (la Chine et l'Allemagne), tu vas sans doute me dire qu'il y a un risque de collectivisation de l'appareil productif par le prolétariat dans ces 2 pays ? Et les USA, 1ère puissance économique mondiale, n'a pas d'accord de libre échange avec ces 2 pays, donc du coup c'est un pays complètement fermé aussi?

La Grande Bretagne, ainsi que la Fance, n'a jamais été complètement fermée, cela n'a aucun sens de parler de la Corée du Nord.
 
Tu en as du courage à encore répondre. Attendons 2 mois pour voir la formidable compétitivité de l’UK se dévoiler.
Et c’est vrai, mes traités avec l’UK ne servent à rien vu que l’encre n’a pas le temps d’être sèche que le traité est déjà caduc.
Ça fait longtemps que tu ne nous a pas relayé un article parlant d'une "possible" prévision cataclysmique, tu n'en as plus sous la main, ou alors tu en as marre de ne pas les prévisions se réaliser? :)


«La relation spéciale (avec les USA) est vitale pour la Grande-Bretagne après le Brexit ».

C'est pas moi qui le dit, c'est Farage... et je ne pense pas qu'on puisse le soupçonner d'être anti-Brexit ! :siffle:
La "special relationship" :
1. n'a jamais inclus d'accord de libre échange
2. et donc du coup est trèèèèès loin de limiter au commerce

Il aurait fallu que les médias français qui vous ont guidé tout au long de ces 4 dernières années vers de mauvaises analyses contextualisent les propos de Nigel "Legend" Farage. Mais bon comme ils sont autant aveuglés par leur européisme que vous, cela ne risquait pas d'arriver.

Pour finir, un bon mot de Farage: No deal, no problem!
 
Les négociateurs de Brexit continuent de parler mais Boris Johnson avertit le Royaume-Uni de se préparer à un "no-deal " By Cristina Gallardo

10/16/20 Updated 10/17/20,

Le premier ministre britannique a déclaré que l'UE avait "refusé de négocier sérieusement".

Communique :
LONDRES - Le premier ministre britannique va continuer à négocier avec l'UE, mais a accusé Bruxelles de ne pas s'engager dans des négociations pour un accord à la canadienne.
Dans un clip vidéo diffusé vendredi, M. Johnson a déclaré que le Royaume-Uni devrait se préparer à un "no-deal" à partir de janvier 2021.

Le premier ministre britannique avait précédemment fixé une date limite pour le sommet du Conseil européen de cette semaine afin de convenir d'un accord commercial avec Bruxelles. Cependant, les négociateurs n'ont pas réussi à faire des progrès sur les principaux points d'achoppement, notamment les quotas de pêche, les conditions de concurrence équitables que Bruxelles veut garantir au Royaume-Uni pour qu'il n'affaiblisse pas le bloc, et la gouvernance de tout accord.
Plus tard vendredi, le négociateur en chef du Royaume-Uni, David Frost, s'est entretenu avec son homologue européen Michel Barnier pour faire le point sur le clip vidéo de Johnson et a accepté de s'entretenir à nouveau "en début de semaine prochaine", a déclaré un porte-parole de Downing Street aux journalistes.

"Dès le début, nous avons été parfaitement clairs sur le fait que nous ne voulions rien de plus compliqué qu'une relation à la canadienne basée sur l'amitié et le libre-échange", a déclaré M. Johnson. "À en juger par le dernier sommet européen de Bruxelles, cela ne marchera pas pour nos partenaires européens. Ils veulent pouvoir continuer à contrôler notre liberté législative, notre pêche, d'une manière totalement inacceptable pour un parti indépendant".

M. Johnson a ajouté : "Étant donné qu'ils ont refusé de négocier sérieusement pendant une grande partie des derniers mois et que ce sommet semble exclure un accord de type canadien, j'ai conclu que nous devrions nous préparer pour le 1er janvier avec des arrangements qui ressemblent davantage à ceux de l'Australie, basés sur les principes simples du libre-échange mondial".

Le Royaume-Uni sera prêt à "écouter" s'il y a un "changement fondamental d'approche" de la part de l'UE, a ajouté M. Johnson. Dans le cas contraire, le Royaume-Uni optera pour la "solution australienne", c'est-à-dire la non-réalisation d'un accord. Le Premier ministre a indiqué qu'il était prêt à conclure des mini-accords avec Bruxelles dans des domaines tels que la sécurité sociale, l'aviation et la coopération nucléaire si le Royaume-Uni et l'UE ne parvenaient pas à un accord de type canadien.
Après la diffusion du clip vidéo de Johnson, un fonctionnaire de l'UE a déclaré que Bruxelles donnerait probablement quelques semaines supplémentaires aux négociateurs. "S'il n'y a pas d'accord dans les deux ou trois semaines à venir, nous devons sérieusement commencer à préparer un scénario sans accord. Dans ce cas, cela n'a pas beaucoup de sens de mettre beaucoup plus d'énergie dans les négociations", a déclaré le fonctionnaire.

"La pression des pays de l'UE pour publier des plans d'urgence sur la Commission augmente, mais la Commission attend pour ne pas envoyer le mauvais signal à Londres et parce qu'on ne sait pas quel serait l'impact sur les négociations en cours", a ajouté le fonctionnaire.
Les dirigeants européens se sont réunis à Bruxelles pour un sommet jeudi et vendredi et ont appelé "le Royaume-Uni à prendre les mesures nécessaires pour rendre un accord possible".

Le négociateur en chef de l'UE, Michel Barnier, a déclaré lors d'une conférence de presse tenue lors du sommet qu'il souhaitait se rendre à Londres lundi pour faire avancer les négociations, en faisant pression sur Londres pour qu'elle poursuive les discussions après que les dernières semaines n'aient pas permis de faire une percée.

Le négociateur en chef britannique, David Frost, a exprimé sa déception face aux conclusions publiées par les dirigeants lors du sommet. "Surpris que l'UE ne s'engage plus à travailler "intensivement" pour parvenir à un futur partenariat", a tweeté M. Frost, soulignant que des discussions intensives avaient été convenues avec la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, le 3 octobre. "Il a également été surpris par la suggestion que pour obtenir un accord, toutes les initiatives futures doivent venir du Royaume-Uni.
La rhétorique a continué à s'intensifier vendredi, le porte-parole du premier ministre en ayant parlé aux journalistes : "Les négociations commerciales sont terminées, l'UE y a effectivement mis fin en disant qu'elle ne veut pas changer sa position de négociation", a déclaré le porte-parole. "Michel Barnier ne devrait venir à Londres la semaine prochaine que s'il est prêt à discuter de toutes les questions sur la base d'un texte juridique, de manière accélérée, sans que le Royaume-Uni ne soit obligé de faire tous les gestes".

 
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Les négociateurs de Brexit continuent de parler mais Boris Johnson avertit le Royaume-Uni de se préparer à un "no-deal "


Tant mieux, on aurait du commencer par ca actuellement. De toutes facons un "no deal" ne signifie pas qu'on discute plus. Ca signifie qu'on discute avec le RU en situation de grande faiblesse ce qui est nettement a notre avantage.
 
Un hard Brexit pourrait coûter à l'UE 33 milliards d'euros en exportations annuelles
20 octobre 2020

Les chances d'obtenir un Brexit sans accord à la fin de 2020 ont considérablement augmenté pour atteindre 45 %.

Extrait :
Bien que nous attendions toujours un compromis de dernière minute, étant donné les conséquences sociales, politiques et économiques d'un tel résultat en plus de la crise Covid-19 qui se poursuit au Royaume-Uni et dans toute l'Europe en général, un Brexit dur pourrait coûter jusqu'à 33 milliards d'euros d'exportations annuelles vers l'UE, l'Allemagne (8,2 milliards d'euros), les Pays-Bas (4,8 milliards d'euros) et la France (3,6 milliards d'euros) pays les plus touches . En cas de non-accord au 1er janvier 2021 (probablement annoncé après la mi-novembre pour permettre au moins un mois de préparation), le Royaume-Uni pourrait connaître une contraction de - 5% du PIB et une baisse de -15% des exportations, outre une inflation supérieure à 5% pendant au moins six mois.

Cette dernière sera principalement alimentée par la forte hausse des prix à l'importation (+15%) : (ii) une augmentation significative des barrières non tarifaires (perturbation de la chaîne d'approvisionnement, obstacles administratifs, augmentation des coûts et du temps de transport) - les estimations suggèrent que celles-ci pourraient se traduire par un tarif ad valorem de +10% sur la valeur des produits pour les importations en provenance de pays tels que la France, l'Allemagne ou l'Espagne, puisqu'ils font partie de l'Union douanière et du marché unique, et d'environ +5% sur les importations en provenance de Norvège, membre du marché unique mais pas de l'Union douanière. (iii) une dépréciation prévue de -10% de la livre sterling (voir figure 1).

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Brexit : l'UE appelle Londres à renoncer à toute «tactique de négociation»

Le président du Conseil européen, Charles Michel, a appelé mercredi 21 octobre le Royaume-Uni à renoncer à toute «tactique de négociation» dans les discussions sur la relation commerciale post-Brexit, actuellement dans l'impasse alors que le temps presse.

Extrait : «Le Royaume-Uni a maintenant un choix important à faire concernant son propre avenir. Il ne s'agit pas de choisir une tactique de négociation. Il s'agit de choisir le modèle de société et le modèle d'économie pour leur propre avenir», a-t-il déclaré devant le Parlement européen.
Il a reproché à Londres de vouloir accéder au marché unique européen «tout en étant capable de s'écarter de nos normes et réglementations quand cela lui convient». Mais «on ne peut pas avoir le beurre, l'argent du beurre, et le sourire de la crémière», a-t-il lancé.

Le beurre monsieur Michel je vous conseille d'en mettre un peu de cote , monsieur Johnson est en train de vous la faire a l'envers a l'approche du 3 novembre , suivant les resultats la quantite variera ! ;)
 
Brexit : l'UE appelle Londres à renoncer à toute «tactique de négociation»

Le président du Conseil européen, Charles Michel, a appelé mercredi 21 octobre le Royaume-Uni à renoncer à toute «tactique de négociation» dans les discussions sur la relation commerciale post-Brexit, actuellement dans l'impasse alors que le temps presse.

Extrait : «Le Royaume-Uni a maintenant un choix important à faire concernant son propre avenir. Il ne s'agit pas de choisir une tactique de négociation. Il s'agit de choisir le modèle de société et le modèle d'économie pour leur propre avenir», a-t-il déclaré devant le Parlement européen.
Il a reproché à Londres de vouloir accéder au marché unique européen «tout en étant capable de s'écarter de nos normes et réglementations quand cela lui convient». Mais «on ne peut pas avoir le beurre, l'argent du beurre, et le sourire de la crémière», a-t-il lancé.

Le beurre monsieur Michel je vous conseille d'en mettre un peu de cote , monsieur Johnson est en train de vous la faire a l'envers a l'approche du 3 novembre , suivant les resultats la quantite variera ! ;)
Bojo est un bon joueur de poker ... il bluffe bien.

En lui demandant de renoncer à toute tactique de négociation, l'UE vient de montrer son jeu (en partie en tout cas), et semble prête à se dégonfler, alors que c'est maintenant qu'il faut tenir bon.
 
Les constructeurs automobiles de l'UE font pression sur Barnier pour qu'il assouplisse les règles relatives aux véhicules électriques Brexit

Le niveau de flexibilité doit être augmenté de manière significative", affirme le principal lobbyiste de l'industrie.

Extrait :
BERLIN - * Cela a pris un certain temps, mais les constructeurs automobiles européens s'efforcent d'aider le Royaume-Uni à obtenir certaines concessions dans le cadre de négociations bloquées sur un accord commercial post-Brexit.

Le lobby européen de l'automobile pousse le négociateur en chef de l'Union européenne pour l'accord Brexit, Michel Barnier, à assouplir sa position sur les règles régissant le commerce des voitures électriques de l'autre côté de la Manche. Plus précisément, des règles sur la quantité de contenu d'une voiture finie qui doit être produite localement, au Royaume-Uni ou dans l'UE, afin de permettre le commerce des véhicules finis en franchise de droits.

Certaines parties de la position de négociation actuelle de la Commission "ne fonctionnent pour aucun constructeur automobile", a écrit le patron de l'ACEA, Eric Mark Huitema, qui représente à Bruxelles 16 des plus grands constructeurs automobiles du monde, dans une lettre à Barnier datée du 19 octobre et obtenue par le politico.
"Le niveau de flexibilité doit être augmenté de manière significative", écrit Huitema.

Quelque 80 % des véhicules produits au Royaume-Uni sont exportés, dont plus de la moitié vers les marchés de l'UE, ce qui rend cette question cruciale pour les futures relations commerciales. Les constructeurs automobiles tels que Toyota, Nissan et BMW possèdent d'importantes usines de production de véhicules au Royaume-Uni, certains produisant désormais des voitures électriques dans le cadre des efforts visant à réduire les émissions de CO2 et à atteindre les objectifs climatiques.


* Comme prevu les pressions commencent au vu de l'echeance toute proche , apportant ainsi de l'eau au moulin de la strategie du " contre la montre " de monsieur Johnson , ca commence par les automobiles et va creer un mimetisme pour les autres industries qui vont emboiter le pas !
Si monsieur Barnier concede sur les automobiles electriques et les batteries ( pretexte ) , il devra lacher du lest dans tout les domaines sous peine de declencher un tolle !

Inspiration du jour ! L'expiation ...

" Pour la première fois l'aigle baissait la tête. Sombres jours ! l'empereur revenait lentement, Laissant derrière lui brûler Moscou fumant. Il neigeait. L'âpre hiver fondait en avalanche. Après la plaine blanche une autre plaine blanche. On ne connaissait plus les chefs ni le drapeau. Hier la grande armée, et maintenant le troupeau. "
- Victor Hugo
 
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Pas de référendum sur l'unité irlandaise pendant cinq ans pour cause de Brexit By Shawn Pogatchnik
October 22, 2020

Le Premier ministre déclare que l'Irlande a pour objectif principal " landing Brexit, warts and all. ".


Communique :
DUBLIN - L'Irlande ne poursuivra pas un référendum sur l'unité irlandaise pendant les cinq prochaines années car cela alimenterait inutilement les tensions avec les protestants d'Irlande du Nord, a déclaré jeudi le Premier ministre Micheál Martin.
M. Martin a fait cette déclaration alors qu'il lançait "Shared Island", le programme phare de son gouvernement pour améliorer les relations et les liens avec l'Irlande du Nord. Il engage la République d'Irlande à investir 500 millions d'euros dans les infrastructures transfrontalières au cours des cinq prochaines années - la première fois que les contribuables du sud investiraient de manière significative dans des projets au nord de la frontière.

Il a déclaré que l'organisation d'un "sondage frontalier" sur l'unification de l'Irlande du Nord avec la République d'Irlande "serait trop divisible".

Les règles relatives à un scrutin frontalier sont incluses dans l'accord de paix du vendredi saint de 1998 pour l'Irlande du Nord, en clin d'œil aux nationalistes irlandais de la région britannique, menés par le Sinn Féin. Ce parti fait partie du gouvernement intercommunautaire d'Irlande du Nord mais dirige l'opposition à Dublin, où le chef du parti Fianna Fáil, Martin, est premier ministre depuis juillet.
Lors du lancement de Shared Island au château de Dublin, Martin a répondu aux appels de plusieurs militants et universitaires basés en Irlande du Nord. Certains lui ont demandé pourquoi il ne soutiendrait pas un vote pour l'unité de toute l'île, étant donné que 56 % des électeurs d'Irlande du Nord ont rejeté Brexit lors du référendum britannique de 2016. Voter pour l'unité, ont-ils affirmé, permettrait à la majorité pro-européenne du Nord de retrouver le chemin de l'adhésion à l'UE.

"J'ai eu une vision claire une fois que Brexit a eu lieu, il ne devrait pas être un catalyseur pour quelque chose comme un sondage à la frontière. J'ai pensé que ce serait trop divisible et que cela ne ferait qu'exacerber les tensions là-bas à cause de Brexit lui-même", a déclaré Martin.

Il a ajouté que le programme Shared Island allait promouvoir un " cheminement évolutif " de coopération intensifiée entre les deux parties de l'Irlande en matière de transport, de santé, d'éducation et de culture.

"Ma principale responsabilité à l'heure actuelle est de m'assurer que nous débarquons du Brexit, les verrues et tout le reste - et je n'approuve pas le Brexit - que nous débarquions dans une zone de débarquement aussi raisonnable que possible pour le bénéfice de tous sur l'île, du Royaume-Uni et de l'Europe ", a-t-il déclaré.

Poursuivre un vote sur l'unité irlandaise dans le paysage post-Brexit "serait extrêmement problématique", a-t-il déclaré, ajoutant : "Pour les cinq prochaines années, un sondage frontalier n'est pas à notre ordre du jour. Certaines personnes n'aiment pas cela".
L'Irlande s'était engagée à investir dans les infrastructures d'Irlande du Nord dans le cadre de l'accord de 1998. Mais cet investissement n'a jamais eu lieu, puisqu'il a été officiellement retiré au début de la crise budgétaire irlandaise, une décennie plus tard, lorsque l'État a été confronté à un krach immobilier et à un renflouement international.

Parmi les projets longtemps en suspens figurent une autoroute pour l'ouest de l'Irlande, à prédominance catholique, et un pont enjambant la frontière à travers le Carlingford Lough.

"Depuis de très nombreuses années maintenant, depuis l'accord du Vendredi Saint, de nombreux projets transfrontaliers ont été discutés", a déclaré M. Martin. "Nous voulons faire correspondre la rhétorique, l'ambition et les ressources réelles pour obtenir des résultats".

M. Martin a déclaré avoir discuté de ces projets avec le Premier ministre britannique Boris Johnson lors d'un sommet en août 2019 à Hillsborough, en Irlande du Nord. Il a déclaré que M. Johnson s'est engagé à "faire plus que correspondre" aux fonds engagés par l'Irlande.

"Boris Johnson est un premier ministre ambitieux et il a souvent une vision globale de la situation", a déclaré M. Martin. "Et je ne doute pas qu'il voudra embrasser le concept d'île partagée et travailler avec nous pour faire avancer l'agenda".

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Article connexe
8 avril 2020

Globalement en Irlande comme en Ecosse pas de referendum en perspective ! Decision de Monsieur Micheál Martin en Irlande , et l'autre interdit en Ecosse par monsieur Johnson ...
 
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Le Brexit rend la Grande-Bretagne "moins utile aux Etats-Unis", selon un ancien diplomate By Cristina Gallardo
October 26, 2020

Peter Ricketts prévient que Paris et Berlin vont dépasser Londres en importance pour les États-Unis - surtout si Joe Biden devient président.

Extrait : L
ONDRES - La Grande-Bretagne n'est plus le "centre de gravité" de l'Europe aux yeux de l'Amérique - et en particulier si Joe Biden est élu président le mois prochain - selon l'ancien diplomate de haut rang et collègue de banc Peter Ricketts.
Après 40 ans de défense des intérêts de la Grande-Bretagne dans le monde, Ricketts a offert une interprétation qui donne à réfléchir sur l'impact de Brexit sur la position internationale du Royaume-Uni.

"Lorsque Biden se tournera vers l'Europe, il verra davantage Paris et Berlin comme le centre de gravité de ce qui est vraiment important pour l'Amérique en Europe, tant sur le plan économique que sur celui de la sécurité, et la Grande-Bretagne sera plutôt considérée comme une exception, plutôt en dehors du courant dominant de l'Europe", a-t-il déclaré.

"Il y aura bien sûr toujours une relation bilatérale importante en matière de défense et de sécurité, mais dans d'autres domaines, la Grande-Bretagne n'aura pas la même importance qu'elle a l'habitude d'avoir à Washington car, franchement, la Grande-Bretagne est moins utile à l'administration américaine"
.

L'ancien ambassadeur du Royaume-Uni à Paris et à l'OTAN et critique de longue date de Boris Johnson passe maintenant son temps à examiner la politique du gouvernement en matière de sécurité et de justice à la Chambre des Lords, à faire des recherches sur les conflits et la sécurité en tant que professeur invité au King's College de Londres, et à conseiller la société aérospatiale Lockheed Martin U.K.

À une semaine des élections américaines, Ricketts est le dernier d'une série d'anciens poids lourds de la diplomatie à donner des conseils à Downing Street sur la manière de gérer un éventuel changement de garde à la Maison Blanche.
Ivan Rogers, qui a été le représentant permanent du Royaume-Uni à Bruxelles de 2013 à 2017, a déclaré à l'Observer Johnson qu'il attendait de voir le résultat de l'élection présidentielle américaine avant de décider de quitter l'Union européenne sans accord commercial. Alors que Downing Street a rejeté la théorie de Rogers, disant au Playbook londonien de POLITICO qu'elle était "démente", le gouvernement britannique, ainsi que le reste du monde, suit certainement avec intérêt les événements qui se déroulent de l'autre côté de l'Atlantique.

S'adressant au POLITICO depuis son domicile londonien, M. Ricketts a déclaré qu'une victoire de Biden à l'élection présidentielle américaine du 3 novembre inaugurera un "style beaucoup moins conflictuel, plus courtois et plus consultatif" envers les partenaires internationaux des États-Unis, y compris la Grande-Bretagne. Mais, a-t-il ajouté , Downing Street ne doit pas se faire d'illusions en pensant que cela facilitera ses relations avec les États-Unis.

Suite de l'article en langue anglaise >>>


Elementaire mon cher Watson !