UE & Brexit

Deal or No Deal ?


  • Nombre total d'électeurs
    8
  • Sondage fermé .

lafoy-china

Modo en rolls
Membre du personnel
08 Mar 2009
21 659
12 736
198
Hong-Kong - Dongguan - Beijing -
flag.jpg

Le Brexit ne fait que commencer

Après 47 ans de mariage houleux, les deux parties, qui ont déjà affiché des positions très fermes, doivent désormais se mettre d'accord sur la nouvelle architecture de leur relation, en particulier commerciale, noyau dur des discussions.

Extrait :
L'Union européenne et le Royaume-Uni se lancent, ce lundi, dans la bataille de l'après-Brexit en affichant les lignes rouges de leur future relation, qui reste à bâtir, au prix de négociations ardues et déjà tendues.
Passé la joie ou les regrets du divorce après 47 ans de mariage houleux, les deux parties doivent se mettre d'accord sur la nouvelle architecture de cette relation, en particulier commerciale, noyau dur des discussions.
Comme il est de mise au début d'une négociation, les deux camps ont affiché des positions très fermes.


1600132441484.png


1610773578750.png



La Grande-Bretagne et l’Europe face au Brexit

carto57-2-1536x1353.jpg
Cartographie de Laura Margueritte

1600132710480.png


1600133943426.png

Archives Brexit - Election Nouveau Parlement 12 Decembre 2019 - 31 Janvier 2020
Archives Brexit - Referendum 2016 et evolution jusqu'en Decembre 2019
 
Dernière édition:
L’UE post-Brexit : de l’effacement accéléré au rebond espéré ? Par Pierre VERLUISE, Docteur en géopolitique (Sorbonne), fondateur du Diploweb.com, directeur de Lien retiré Auteur, co-auteur ou directeur d’une trentaine d’ouvrages. le 2 février 2020

Jusqu’ici l’UE a surtout fait preuve de son incapacité à enrayer son effacement démographique, économique et stratégique, désormais accentué par le départ effectif du Royaume-Uni. Quelles pourraient être les conditions du rebond ?

Extrait : POUR DES RAISONS démographiques, économiques et stratégiques, l’Union européenne s’efface progressivement du rang des puissances de ce monde. Dans une indifférence généralisée et un silence assourdissant, cette dynamique de déclin relatif était déjà vraie à 28, le Brexit l’accélère. En effet, le départ du Royaume-Uni réduit la superficie, la population, la production et la culture stratégique de l’UE.

Alors que l’espace UE-28 représentait 13,3 % de la population de la planète en 1960, l’UE 28 représente à peine 6,9 % de la population de la planète. La sortie du Royaume-Uni se solde par une diminution de 12,91% de sa population. Celle-ci passe de 513 millions d’habitants à 446,8 millions, soit d’environ 6,9 % de la population mondiale à environ 5,9 %. Autrement dit, l’UE sans le Royaume-Uni devient moins peuplée que l’UE à 25 au 1er mai 2004 (450 millions d’habitants). Compte tenu de sa faible fécondité, en 2050, l’UE dans sa configuration UE-27 du 1er février 2020 pèserait entre 4 et 4,5 % de la population mondiale. Réduite à un asile de vieux, l’UE aura bien du mal à défendre ses intérêts.

Suite de l'analyse >>>

 
Brexit : les diplomates britanniques sommés de rompre avec leurs anciens alliés européens

Au lendemain du Brexit, les diplomates britanniques ont reçu des consignes. Et ce alors que Boris Johnson fourbit ses armes pour son offensive contre Bruxelles. Il va dévoiler lundi une partie de son arsenal.

Extrait : Le ton est donné. Selon un message, envoyé par le ministre des Affaires étrangères Dominic Raab à toutes les ambassades britanniques de la planète et dont le Sunday Times a eu copie, les diplomates britanniques doivent désormais « s’asseoir à l’écart des diplomates européens » dans les sommets internationaux. Ils doivent abandonner toute idée de « rechercher une influence résiduelle » auprès des pays de l'UE et « adopter plutôt une position de pays indépendant confiant ». Le chef de la diplomatie britannique prévient que les responsables bruxellois ne pourront pas empêcher le Royaume-Uni d’avoir, dès la période de transition (qui court jusqu’au 31 décembre 2020), son propre chemin. Il ne faudra pas « être timides » si la Grande-Bretagne choisit de « ne pas tenir compte des positions de politique étrangère de l'UE » dit-il.

 
Dernière édition:
Un tel degré de contrôle aux frontières n'avait même pas été envisagé par les gouvernements britanniques successifs lors des préparatifs en vue d'un Brexit "dur", avant que Boris Johnson ne parvienne finalement à faire adopter par le Parlement l'accord qu'il est parvenu à renégocier avec Bruxelles.

Espérons que les gouvernements des pays de l'UE donnent un mandat de négo tout aussi exigeant...

A noter que la Banque d’Angleterre a revu ses prévisions à la baisse tout en constatant une baisse de l'incertitude depuis les dernières élections :


A la veille du Brexit, la Banque d'Angleterre revoit la croissance à la baisse

 
Brexit : l’UE pourrait utiliser la taxe carbone aux frontières contre le Royaume-Uni

Si, à la suite du Brexit, le Royaume-Uni décidait de ne plus respecter les règles communautaires du marchés du carbone, l’Union européenne pourrait soumettre son ancien membre à la taxe carbone aux frontières, avertit l’eurodéputé Pascal Canfin. Un article de notre partenaire Euractiv.


Extrait :
L'UE « doit se montrer ferme » et « ne doit pas prendre peur à la perspective qu'aucun accord économique ne soit trouvé d'ici au 31 décembre prochain », a déclaré Pascal Canfin, le président de la commission environnement du Parlement européen, alors que les négociations post-Brexit se profilent.
Les pourparlers détermineront le type de relations que le Royaume-Uni et l'UE entretiendront après la période de transition qui prendra fin le 31 décembre, et Pascal Canfin a clairement indiqué que toute divergence par rapport aux règles de l'Union rendrait les relations commerciales plus difficiles.

« Les discussions n'ont pas commencé de la meilleure des façons, car le gouvernement britannique affirme vouloir bénéficier d'un accès total [au marché unique], mais aussi qu'il entend diverger [des règles de l'UE]. Pour moi, c'est comme si l'UE demandait un alignement complet, mais avec des quotas », a averti le parlementaire.

 
Brexit : l’UE pourrait utiliser la taxe carbone aux frontières contre le Royaume-Uni

Si, à la suite du Brexit, le Royaume-Uni décidait de ne plus respecter les règles communautaires du marchés du carbone, l’Union européenne pourrait soumettre son ancien membre à la taxe carbone aux frontières, avertit l’eurodéputé Pascal Canfin. Un article de notre partenaire Euractiv.


Extrait :
L'UE « doit se montrer ferme » et « ne doit pas prendre peur à la perspective qu'aucun accord économique ne soit trouvé d'ici au 31 décembre prochain », a déclaré Pascal Canfin, le président de la commission environnement du Parlement européen, alors que les négociations post-Brexit se profilent.
Les pourparlers détermineront le type de relations que le Royaume-Uni et l'UE entretiendront après la période de transition qui prendra fin le 31 décembre, et Pascal Canfin a clairement indiqué que toute divergence par rapport aux règles de l'Union rendrait les relations commerciales plus difficiles.

« Les discussions n'ont pas commencé de la meilleure des façons, car le gouvernement britannique affirme vouloir bénéficier d'un accès total [au marché unique], mais aussi qu'il entend diverger [des règles de l'UE]. Pour moi, c'est comme si l'UE demandait un alignement complet, mais avec des quotas », a averti le parlementaire.


pas compris
la taxe carbone vis-à-vis des produits exportés par la GB en Europe ?
 
pas compris
la taxe carbone vis-à-vis des produits exportés par la GB en Europe ?

Bonsoir mon bon Mahu

Notamment il faut de l'energie pour manufacturer mais ca fait partie d'un tout et calcule globalement , donc tout ce qui va avec dans le fonctionnement d'une nation au niveau de son taux d'emissions en tonnes de CO2 ... Si tu paies + cher la tonne tu es moins competitif ... Le RU etant sorti de la CE , la CE fait pression sur le RU au vu de l'echeance du 31 Decembre 2020 si des accords commerciaux ne sont pas ratifies , apres quels seront les criteres retenus concernant cette taxe carbone aux frontieres de la CE c'est le flou le plus complet , nous n'en sommes pas la ...

Explication : La taxe carbone, fixée autour de 70 dollars la tonne de CO2, est l’instrument le plus efficace pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, estime le Fonds monétaire international (FMI) dans un rapport publié vendredi.
L’accord de Paris, adopté en décembre 2015 par près de 200 pays, vise à limiter le réchauffement à +2°C, voire +1,5°C, par rapport à l’ère pré-industrielle.
Pour l’heure, la taxe carbone est très impopulaire notamment en France, où la perspective de son augmentation (de 44,6 à 55 euros la tonne, soit 61,6 dollars) avait embrasé le mouvement des “gilets jaunes”.
Le gouvernement français a été contraint de suspendre la hausse de cette taxe sous la pression de la rue.
“L’objectif des 2% exigerait de réduire les émissions carbone d’un tiers environ d’ici 2030 et une taxe carbone mondiale fixée à environ 70 dollars la tonne”, souligne dans un post de blog commun Christine Lagarde, la directrice générale du FMI, et Vitor Gaspar, responsable des affaires budgétaires du Fonds.
Selon eux, il y a un “consensus de plus en plus large” sur le fait que la taxe carbone, destinée à contenir les énergies fossiles et leurs émissions carbones, soit “l’instrument d’atténuation le plus efficace”.
Cette taxe permet de réduire la consommation d’énergie, de mobiliser le financement privé et favorise l’utilisation d’énergies plus propres.
“Elle fournit aussi davantage de revenus nécessaires”, explique le FMI, soulignant que cet argent pourrait être utilisé pour réorienter les finances publiques afin de soutenir une croissance durable et partagée par le plus grand nombre.

Dans son rapport, le FMI indique qu’en Chine, premier pollueur de la planète, en Inde ou en Afrique du Sud, une taxe carbone de seulement 35 dollars, réduirait de 30% les émissions polluantes, ces pays utilisant de manière intensive le charbon, ressource extrêmement polluante.

En revanche dans neuf pays qui utilisent peu le charbon tel que la Côte d’Ivoire, le Costa Rica ou la France, l’effet serait de moins de 10%.

 
Dernière édition:
La taxe carbone, fixée autour de 70 dollars la tonne de CO2, est l’instrument le plus efficace pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, estime le Fonds monétaire international (FMI) dans un rapport publié vendredi.
le "fameux" FMI qui se trompe sur tout ce qu'il dit?? Qui croit encore à leur connerie?? Voir (revoir) les prédictions de Mme Lagarde avant même le vote du Brexit et les estimations du FMI maintenant. Et tant qu'à faire regarder les bêtises (j'suis gentil) qu'elle dit en étant à la tête de la BCE.
Je vous laisse chercher mais je peux aider ;) , ainsi que d'autres sur le forum.
 
Brexit : La France ne veut pas d'un "Singapour-sur-Tamise", dit Le Drian

PARIS (Reuters) - La France, qui entend faire respecter les intérêts européens, s'opposera à toute velléité britannique d'un "Singapour-sur-Tamise" dans les négociations commerciales post-Brexit avec l'UE, a déclaré dimanche Jean-Yves Le Drian.

Communique :
"Si le Royaume-Uni veut établir à l'extérieur de l'Union européenne une espèce de Singapour-sur-Tamise, nous ne serons pas d'accord", a dit le chef de la diplomatie française au "Grand Jury" RTL-LCI-Le Figaro.

"Il faudra pour avoir accès au marché intérieur respecter nos règles", a-t-il souligné.

Le scénario d'un "Singapour-sur-Tamise" - la cité-Etat championne du libéralisme économique qui prospère depuis sa rupture d'avec la Malaisie - est l'apanage des "Brexiters" les plus convaincus : libre-échange total, ouverture unilatérale des frontières, dérégulation économique...
Le ministre britannique des Affaires étrangères, Dominic Raab, a déclaré dimanche sur Sky News que le Royaume-Uni reprenait "le contrôle de ses lois et qu'il n'entendait pas s'aligner intégralement sur les règles européennes".

"Mais nous voulons coopérer et nous attendons de l'Union européenne qu'elle se tienne à son engagement d'un accord de libre-échange semblable à celui avec le Canada", a-t-il ajouté.
Le Premier ministre irlandais, Leo Varadkar, a mis en garde dimanche le gouvernement britannique contre des "lignes rouges" trop rigides qui compromettraient un accord au terme de la période de transition.
"Ne répétons pas les erreurs commises au cours des deux années et demie écoulées (...), modérons la rhétorique nationaliste", a-t-il dit sur la BBC.

 
Brexit : La France ne veut pas d'un "Singapour-sur-Tamise", dit Le Drian

PARIS (Reuters) - La France, qui entend faire respecter les intérêts européens, s'opposera à toute velléité britannique d'un "Singapour-sur-Tamise" dans les négociations commerciales post-Brexit avec l'UE, a déclaré dimanche Jean-Yves Le Drian.

Communique :
"Si le Royaume-Uni veut établir à l'extérieur de l'Union européenne une espèce de Singapour-sur-Tamise, nous ne serons pas d'accord", a dit le chef de la diplomatie française au "Grand Jury" RTL-LCI-Le Figaro.

"Il faudra pour avoir accès au marché intérieur respecter nos règles", a-t-il souligné.

Le scénario d'un "Singapour-sur-Tamise" - la cité-Etat championne du libéralisme économique qui prospère depuis sa rupture d'avec la Malaisie - est l'apanage des "Brexiters" les plus convaincus : libre-échange total, ouverture unilatérale des frontières, dérégulation économique...
Le ministre britannique des Affaires étrangères, Dominic Raab, a déclaré dimanche sur Sky News que le Royaume-Uni reprenait "le contrôle de ses lois et qu'il n'entendait pas s'aligner intégralement sur les règles européennes".

"Mais nous voulons coopérer et nous attendons de l'Union européenne qu'elle se tienne à son engagement d'un accord de libre-échange semblable à celui avec le Canada", a-t-il ajouté.
Le Premier ministre irlandais, Leo Varadkar, a mis en garde dimanche le gouvernement britannique contre des "lignes rouges" trop rigides qui compromettraient un accord au terme de la période de transition.
"Ne répétons pas les erreurs commises au cours des deux années et demie écoulées (...), modérons la rhétorique nationaliste", a-t-il dit sur la BBC.

et pourquoi dit-il ça?? Pour info l'UE signe des traités avec Singapour. Allez je le remets:
Vraiment des branleurs chez en LREM.

Accord de libre-échange entre Singapour et l'Union européenne
L'accord réduit très sensiblement les droits de douanes entre les deux ensembles, en partie immédiatement après sa ratification, puis de manière progressive sur 5 ans. L'accord permet également d'étendre des normes de production européennes à Singapour dans des secteurs tels que l'automobile. L'accord remplace une multitude d'accord entre Singapour et les États-membres de l'Union européenne1
 
et pourquoi dit-il ça?? Pour info l'UE signe des traités avec Singapour. Allez je le remets:
Vraiment des branleurs chez en LREM.

Accord de libre-échange entre Singapour et l'Union européenne
L'accord réduit très sensiblement les droits de douanes entre les deux ensembles, en partie immédiatement après sa ratification, puis de manière progressive sur 5 ans. L'accord permet également d'étendre des normes de production européennes à Singapour dans des secteurs tels que l'automobile. L'accord remplace une multitude d'accord entre Singapour et les États-membres de l'Union européenne1
Pourquoi avoir un Singapour sur Tamise quand on peut avoir le vrai Singapour.
 
Brexit : irrémédiable déclin d'une fière nation

OPINION. Sans l'Europe, le Royaume sera toujours confronté à ses grands échecs n'ayant rien à avoir avec l'Union, à savoir ses infrastructures déficientes, sa faible productivité, le niveau anémique de ses investissements, ses inégalités régionales qui sont autant de maux typiquement britanniques. Par Michel Santi, économiste(*).

Extrait :
Ce 31 janvier 2020 sera synonyme de rétrécissement des libertés, car le Brexit raconte d'abord l'histoire d'une fermeture, d'une victoire - non par KO mais aux points - des partisans d'une Grande Bretagne révisant considérablement à la baisse ses ambitions. Sans elle, l'Union Européenne comptera toujours 450 millions de citoyens, représentera toujours environ 20% du PIB mondial, et pourrait négliger ce partenaire faisant moins de 10% de sa balance commerciale.
La sortie de ce membre sera certes une perte, mais relativement limitée après tout et comparable à celle du Texas quittant les États-Unis d'Amérique. Hors de l'Union, le Royaume-Uni sera toujours tenu de s'aligner sur les réglementations européennes en dépit des fanfaronnades de son gouvernement actuel qui prétend que l'abandon des directives de Bruxelles sur la finance, sur l'environnement, sur les produits de consommation et autres permettra à son pays de prospérer. Sans l'Europe, le Royaume sera toujours confronté à ses grands échecs n'ayant rien à avoir avec l'Union, à savoir ses infrastructures déficientes, sa faible productivité, le niveau anémique de ses investissements, ses inégalités régionales qui sont autant de maux typiquement britanniques.


Jamais rien lu d'aussi stupide de la part d'une personne qui se pretend economiste et journaliste , la situation ne sera pas simple c'est un fait certain mais de la a debiter un flot de conneries pareilles , c'est un champion !
Les commentaires sur la Tribune au sujet de sa prestation sont sans equivoque !
 
«Posons les bases d’un nouveau partenariat entre l’Union européenne et le Royaume Uni»

FIGAROVOX/TRIBUNE - Michel Barnier et Joseph Borell affirment que le Royaume-Uni «reste et restera notre allié, notre partenaire et notre ami» Michel Barnier est le représentant de l’UE en charge de la future relation avec le Royaume-Uni- Joseph Borrell est haut représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité et Vice-président de la Commission.

Extrait : Le 31 Janvier 2020, le Royaume-Uni a quitté l’Union européenne. Nous venons de perdre un membre de notre famille. Ce retrait du Royaume-Uni fut un moment triste pour nous, pour les citoyens européens - mais aussi pour de nombreux citoyens britanniques.

Nous avons néanmoins toujours respecté la décision souveraine de 52% de l’électorat du Royaume-Uni ; et nous nous tournons à présent vers l’ouverture d’un nouveau chapitre dans nos relations.
Outre la dimension émotionnelle de ce départ, le 1er février a marqué l’histoire, mais sans dramatisation. Ceci notamment grâce à l’accord de retrait négocié avec le gouvernement britannique qui nous a permis de nous assurer d’un «Brexit ordonné». Un accord qui - au moins à court terme - minimise les impacts directs de ce retrait pour nos citoyens, nos entreprises, nos administrations publiques - ainsi que pour nos partenaires internationaux.
Cet accord entre l’UE et le Royaume-Uni prévoit notamment une période de transition, qui s’étendra au moins jusqu’à fin 2020. Au cours de cette période, bien que ne bénéficiant plus du statut d’État-membre, le Royaume-Uni continuera d’appliquer les réglementations européennes et de prendre part à l’Union Douanière et au Marché Unique. Durant cette période, le Royaume-Uni continuera également d’appliquer les accords internationaux signés par l’Union européenne, ainsi que nous l’avons notifié à l’ensemble de nos partenaires mondiaux.

 
Brexit : Une autorisation de pêche accordée à la France par Guernesey

PARIS (Reuters) - Une première autorisation de pêche a été accordée à la France par les autorités de Guernesey, a annoncé mercredi le ministre de l'Agriculture Didier Guillaume, cinq jours après la suspension temporaire de l'accès des navires de pêche français aux eaux de l'île pour cause de Brexit.

Communique :
"Parole tenue du gouvernement! La première autorisation de pêche vient d'être délivrée par les autorités de Guernesey et formalisée côté français. Les bateaux français continueront à pêcher dans les eaux britanniques", a déclaré Didier Guillaume sur Twitter.
Le Brexit, acté dans la nuit de vendredi à samedi derniers, s'est notamment traduit par l'expiration de la Convention de Londres sur la pêche, qui régit depuis 1964 les droits de pêche dans les eaux côtières (6 à 12 milles nautiques) des Etats membres de l'UE signataires.

Selon le ministère de l'Agriculture, quelque 140 bateaux français ont pêché dans les eaux de Guernesey en 2018, avec un pic pendant l'été et seulement une trentaine de navires concernés pendant la période fin janvier-début février.

Article connexe
 
Dernière édition:
LE PAYS DU JOUR
L'Irlande.
Le pays va voter samedi.
Élections législatives.
Croissance la plus forte d'Europe.
6.3% (j'ai bien vérifié, c'est vraiment 6.3%).
Plein emploi.
Hausse du pouvoir d'achat.
Absence de déficit budgétaire alors qu'il était de 12% du PIB en 2011.
Et dette à 63% du PIB contre 120% en 2012.

LA CLE DU SUCCÈS IRLANDAIS?
Le taux d'imposition.
12.5% pour les entreprises.
Les multinationales se sont ruées dans le pays.
En 2015, par exemple, de nombreux groupes pharmaceutiques ont décidé de relocaliser leurs sièges en Irlande provoquant une hausse de la croissance du PIB de 25%... (Figaro)
Vive l'harmonie fiscale en Europe.
Et imaginez ce qu'il va se passer quand la Grande-Bretagne va suivre l'exemple irlandais.
 
Brexit: la pêche, «une priorité absolue» selon Jean-Yves Le Drian

Le ministre des Affaires étrangères français, Jean-Yves Le Drian, a affirmé vendredi à Saint-Malo (nord-ouest de la France) que la pêche serait une «priorité absolue» dans le cadre des négociations sur la future relation entre la Grande-Bretagne et l'Union européenne (UE). «Nous allons en faire une priorité absolue (...) Nous ne transigerons pas sur ce sujet», a déclaré le ministre lors de l'inauguration d'un nouveau centre de formation de la compagnie maritime Brittany Ferries.


Communique :
«La pêche n'est pas un sujet comme les autres, elle a toujours été un sujet politique en Europe», a-t-il dit, rappelant que les négociations avec des pays comme la Norvège ou l'Islande en vue de leur entrée dans l'UE ont achoppé sur la question de la pêche. «En aucun cas, la pêche ne pourra servir de variable d'ajustement dans les négociations» avec la Grande-Bretagne. «Le Royaume-Uni est un grand pays de pêche» et les Britanniques «écoulent plus de 70% de leur pêche» sur le continent européen. «Il n'y a pas que la France dans ce débat», a assuré le ministre qui était accompagné de la secrétaire d'Etat aux Affaires européennes, Amélie de Montchalin.

Concernant cet accord avec Londres, Jean-Yves Le Drian a insisté sur la «nécessité d'avoir un accord global pour lequel il faudra prendre le temps qu'il faut». «L'objectif central», a-t-il poursuivi, est de «parvenir à un accord global et pas silo par silo. Le nouvel accord devra couvrir tous les domaines, et bien sûr, la pêche». Évoquant cette image selon laquelle les Britanniques, pendant leurs années au sein de l'UE, auraient eu «un pied dedans, un pied dehors», le ministre a assuré en substance que si, après le Brexit, «certains au Royaume-Uni» pensaient avoir un pied dehors tout en conservant un pied dedans, ils se trompaient: «non, les deux pieds seront dehors».
Basée à Roscoff (Finistère) et entrée en service en 1973, au moment où la Grande-Bretagne entrait dans l'UE, comme l'a rappelé Jean-Yves Le Drian, la compagnie Brittany Ferries est le premier employeur de marins français, pour un chiffre d'affaires de plus de 444 millions d'euros. Elle a transporté l'an dernier 2,63 millions de passagers, dont 85% de Britanniques, et dessert l'Irlande, la Grande-Bretagne et l'Espagne. Les pêcheurs de huit Etats membres de l'UE sont fortement dépendants des eaux britanniques. Ces dernières représentent 30% du chiffre d'affaires des pêcheurs français.

 
L'irlande a une croissance élevée effectivement parce que les gros groupes mettent leur siège là-bas pour pas payer d'impôts dans les vrais pays où elles font leur biz.
En gros, oui l'irlande existe, mais son miracle économique dépend des entreprises, et ses entreprises dépendent des pays normaux comme la France ou l'Allemagne qui offre un marché viable et stable pour que les entreprises fassent du pognon.

Moi ça me fait bien marrer tous ces petits pays qui gravitent autour de l'Europe de l'Ouest, le luxembourg, l'Andorre, ils se la racontent riches avec peu d'impôts, mais leur existence dépend à 1000% des "vrais" pays autour qui crée et consomme.
 
L'irlande a une croissance élevée effectivement parce que les gros groupes mettent leur siège là-bas pour pas payer d'impôts dans les vrais pays où elles font leur biz.
En gros, oui l'irlande existe, mais son miracle économique dépend des entreprises, et ses entreprises dépendent des pays normaux comme la France ou l'Allemagne qui offre un marché viable et stable pour que les entreprises fassent du pognon.

Moi ça me fait bien marrer tous ces petits pays qui gravitent autour de l'Europe de l'Ouest, le luxembourg, l'Andorre, ils se la racontent riches avec peu d'impôts, mais leur existence dépend à 1000% des "vrais" pays autour qui crée et consomme.
Enfin, une différence notable: maintenant l’Irlande a le passport financier européen et fait partie de l’UE / zone euro.
L’UK, a priori, n’aura plus son passport à la fin de l’année.
Donc vous comparez une Ferrari irlandaise et une lada anglaise.