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Brexit : le Royaume-Uni peut "très bien vivre" avec un no-deal, estime Johnson

Alors qu'il s'était mis d'accord avec la présidente de la Commission européenne la veille, le Premier ministre britannique tente encore de donner son propre tempo aux négociations avec l'UE.


Extrait : Le Premier ministre britannique Boris Johnson a estimé dimanche que le Royaume-Uni pourrait "très bien vivre" avec un no-deal, si ses négociations commerciales post-Brexit avec l'Union européenne, toujours dans l'impasse, n'aboutissent pas à un accord avant la fin de la période de transition.
Le Royaume-Uni a officiellement quitté l'UE le 31 janvier, mais il continue d'appliquer les règles européennes jusqu'au 31 décembre. Faute d'accord commercial à cette date, seules les règles de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) et ses droits de douane élevés s'appliqueraient, avec de potentielles conséquences désastreuses pour une économie britannique déjà fragilisée par la pandémie de nouveau coronavirus.

"Je ne veux pas particulièrement qu'on aboutisse à (une relation) comme celle avec l'Australie ou basée sur les règles de l'OMC, mais nous pouvons très bien vivre avec ça", a estimé dimanche Boris Johnson sur la BBC. "Je pense que nous pouvons puissamment prospérer dans ces circonstances", a-t-il ajouté.

 
Biden ou Trump - qui serait le mieux pour le Brexit ? Par Charlie Cooper
10/9/20
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Le gouvernement britannique ne peut pas décider quel type de "relation spéciale" il veut.

Extrait : LONDRES - Le lendemain du vote de la Grande-Bretagne pour quitter l'Union européenne, Joe Biden était à Dublin pour parler de son héritage irlandais.
Dans un discours qui serpentait entre souvenirs du passé et réflexions sur le présent, le vice-président des États-Unis de l'époque a souligné son lien personnel avec l'île d'Émeraude ("Chaque fois que je passais la porte, mon grand-père Finnegan disait : Joe, souviens-toi, la meilleure goutte de sang en toi est irlandaise") et déplorait les bouleversements sociaux, technologiques et économiques du début du XXIe siècle qui s'étaient avérés, en 2016, " un terrain fertile pour les politiciens réactionnaires et les démagogues qui colportent la xénophobie, le nationalisme et l'isolationnisme ".

Et puis il a offert ses réflexions sur Brexit. " En tant qu'amis de longue date du Royaume-Uni, les États-Unis respectent leur décision ", a déclaré M. Biden. Ce n'est pas" ce que nous aurions préféré, mais nous respectons leur position ".

Le même jour, à 200 miles au nord de la mer d'Irlande, Donald Trump - pas encore président mais déjà en campagne électorale - était sur son terrain de golf écossais, donnant son avis sur la décision de la Grande-Bretagne de se lancer seule dans la bataille. " C'est une grande chose ", a-t-il déclaré. " Ce sera génial. Je pense que c'est une chose fantastique ".

" Cette tendance constante à mesurer si la " relation spéciale " est en hausse ou en baisse, nous ne nous en inquiétons vraiment pas " - fonctionnaire du gouvernement britannique .

Avancez de quatre ans et le gouvernement du Premier ministre britannique Boris Johnson se demande lequel de ces deux hommes sera le mieux à même d'assurer la relation dite spéciale entre Londres et Washington alors que le Royaume-Uni se prépare à couper officiellement les liens avec l'UE à la fin de l'année.
Bien que personne à Downing Street ne déclare publiquement sa préférence, la réponse dépend du type de Brexit que le Royaume-Uni obtiendra dans ses négociations avec l'UE cette année - et du type de relation " spéciale " que Johnson préférerait avoir ?

Tout d'abord, il y a la particularité qui caractérise depuis longtemps les relations entre les deux pays : la particularité d'avoir une Amérique qui s'aligne sur les objectifs de politique étrangère du Royaume-Uni sur des questions comme le changement climatique et l'Iran , ainsi que sur ses valeurs déclarées de soutien aux normes démocratiques, au libre-échange international et au multilatéralisme.
C'est ce que propose M. Biden, mais il considère également le Royaume-Uni comme un partenaire important parmi tant d'autres, dont il espère qu'il travaillera de concert avec ses voisins européens après un Brexit harmonieux (sans nuire à l'Irlande).

Et puis il y a la particularité offerte par le président américain Trump : la particularité de se faire dire à quel point on est génial ; à quel point Brexit était une bonne idée ; à quel point on est mieux sans les Européens. C'est une particularité d'être, sans aucun doute, la nation européenne la plus proche de la Maison Blanche. Mais c'est aussi une particularité qui a un prix : quatre années supplémentaires d'imprévisibilité, une diplomatie Twitter brutale et la probable remise en cause du sommet sur le climat COP26 que le Royaume-Uni accueillera l'année prochaine.

Ces deux types de relations - deux types d'avenir pour le Royaume-Uni - sont possibles, selon l'homme qui remportera les élections américaines en novembre. Le gouvernement britannique, contrairement à presque tous les autres membres de l'alliance occidentale, semble réellement ambivalent quant à savoir quel est le meilleur résultat.

Suite de l'analyse en anglais >>>


Monsieur Jonhson comme precedemment cite par mes soins joue le contre la montre avec l'UE en attendant le bon wagon , et ce de facon a prendre le train en marche au moment opportun , et selon ses interets ...
 
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Brexit : Un accord doit être trouvé d'ici début novembre, dit Paris

PARIS (Reuters) - La Grande-Bretagne et l'Union européenne doivent trouver un accord sur leurs futures relations commerciales d'ici début novembre, a déclaré dimanche le secrétaire d'Etat français chargé des affaires européennes Clément Beaune, réaffirmant que les Vingt-Sept n'accepteraient pas un compromis au rabais.

Communique :
"Pour faire simple, il faut avoir un accord dans les prochaines semaines. Cela veut dire vers le début du mois de novembre à peu près", a déclaré le secrétaire d'Etat sur FranceInfo.

"Il ne faut pas perdre son calme dans les derniers jours de négociations parce que c'est là, parfois, qu'on fait de mauvaises concessions", a-t-il ajouté.

Dans un entretien accordé au Journal du Dimanche, la ministre de la Mer Annick Girardin a déclaré de son côté que les pêcheurs français préfèreront ne pas avoir d'accord plutôt que d'accepter un mauvais accord sur leurs droits de pêche après le Brexit.
Le Premier ministre britannique Boris Johnson a déclaré samedi au président français Emmanuel Macron que Londres explorerait toutes les pistes possibles pour aboutir à un accord commercial mais que des progrès devaient être accomplis dans les prochains jours pour régler les différends, notamment sur le dossier de la pêche.
Les deux parties ne disposent théoriquement plus de quelques jours pour s'entendre, la date du 15 octobre - jeudi prochain -ayant été fixée pour parvenir à un accord sur la relation future entre l'Union européenne et le Royaume-Uni.
Les deux négociateurs en chef, Michel Barnier pour l'UE et David Frost pour le Royaume-Uni, ont indiqué vendredi avoir progressé en vue d'un accord tout en soulignant qu'il fallait encore combler d'importantes divergences sur les questions liées aux droits de pêche, à la mise en place de règles du jeu équitable en matière de concurrence et à la gouvernance.
Londres et les Européens ont officiellement divorcé le 31 janvier dernier mais sont alors entrés dans une période de transition, le temps de trouver un terrain d'entente sur leurs futures relations, notamment commerciales.

Cette période s'achèvera le 31 décembre. Passée cette date, faute d'accord, ce sera un divorce "sec", le "saut de la falaise" que redoutent notamment les milieux d'affaires.


C'etait previsible un report debut novembre monsieur Johnson a bien mene sa barque , et suivant les resultats * aux Etats Unis il inflechira sa position quand a un potentiel accord ! Si monsieur Biden est elu il restera dans les clous car la position des democrates est claire a ce sujet , tout en obtenant un accord favorable au Royaume Uni , a l'inverse si le president Trump est reelu c'est la voie vers les incertitudes , et le spectre du no Deal omnipresent ...

* Si toutefois resultats , rien n'est moins sur vu la tournure des evenements ! Mais restons positifs ...
 
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C'etait previsible un report debut novembre monsieur Johnson a bien mene sa barque , et suivant les resultats * aux Etats Unis il inflechira sa position quand a un potentiel accord ! Si monsieur Biden est elu il restera dans les clous car la position des democrates est claire a ce sujet , tout en obtenant un accord favorable au Royaume Uni , a l'inverse si le president Trump est reelu c'est la voie vers les incertitudes , et le spectre du no Deal omnipresent ...

* Si toutefois resultats , rien n'est moins sur vu la tournure des evenements ! Mais restons positifs ...

Donc le UK quitte l'Europe pour confier son sort aux américains... d'abord au travers d'une election et ensuite en fonction de ce que la grande amérique voudra bien lui accorder...

C'est sur ils ont vraiment gagné au change...
 
Oui c'est sur, c'est comme les banquiers qui devaient venir à Paris sur le tapis rouge qui a été mis à leur disposition..

Donc le UK quitte l'Europe pour confier son sort aux américains... d'abord au travers d'une election et ensuite en fonction de ce que la grande amérique voudra bien lui accorder...

C'est sur ils ont vraiment gagné au change...
La conclusion ou non d'un accord commercial revient à confier "le sort" d'un pays? 6 ou 7 ème puissance mondiale qui plus est? Je ne sais pas vous réalisez l'irrationalité de vos arguments.

On leur refile notre stock de HCQ en bonus, comme quoi ils y gagnent.
Il faut dire que la menace du PQ a fait pschitt.
 
Donc le UK quitte l'Europe pour confier son sort aux américains... d'abord au travers d'une election et ensuite en fonction de ce que la grande amérique voudra bien lui accorder...

C'est sur ils ont vraiment gagné au change...
Bonsoir Mathieu
Si on tient compte de cet article datant de ce jour et des declarations de monsieur Farage , il faut toutefois apporter des nuances et relativiser ses propos ... Mais dans tout les cas les Etats Unis ne vont pas menager l'Union Europeenne et ce a tout niveaux , president Biden ou non ! Une chose est certaine les britanniques tireront leur epingle du jeu , monsieur Johnson est un ruse compere qui a plus d'un tour dans son sac ...

Joe Biden est «anti-britannique» et va détruire l’accord commercial entre le Royaume-Uni et les États-Unis, fustige Farage
11 octobre 2020

M. Farage, un ami de longue date du président américain, a décrit M. Trump comme le «président le plus pro-britannique depuis de nombreuses années» et a mis en garde contre les conséquences si le candidat démocrate Joe Biden gagne.

Extrait : Le Royaume-Uni n’a aucune perspective de conclure un accord commercial avec les États-Unis si Biden est à la Maison Blanche, a-t-il averti.

«La relation spéciale est vitale pour la Grande-Bretagne après le Brexit et ne sera en sécurité qu’entre les mains de Trump», a-t-il déclaré.
M. Farage, écrivant pour le Sunday Express, a affirmé que M. Biden «voit le Brexit comme une erreur» et a remué les souvenirs de l’intervention notoire de Barack Obama à l’approche du référendum.

En avril 2016, le président de l’époque Obama a averti que la Grande-Bretagne serait «au fond de la file d’attente»en matière d’accords commerciaux si elle quittait l’UE.

M. Farage a déclaré: «Que vous aimiez le style de Trump ou non, une chose est certaine; que c’est le président le plus pro-britannique depuis de nombreuses années. En revanche, Joe Biden était l’adjoint d’Obama lorsqu’il a déclaré que la Grande-Bretagne serait de retour dans la file d’attente si nous osions voter pour le Brexit.»

«Il est plus attaché aux relations avec l’Irlande qu’il ne l’est avec nous, voit le Brexit comme une erreur et je ne vois aucune perspective d’un accord de libre-échange avec les États-Unis sous le président Joe Biden. Cette relation spéciale est vitale pour la Grande-Bretagne après le Brexit et ne sera en sécurité qu’entre les mains de Trump. »

« La Grande-Bretagne a besoin d’une victoire de Trump pour conclure un gros accord commercial post-Brexit avec les États-Unis »


 
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Brexit : un passeport bientôt obligatoire pour se rendre au Royaume-Uni

Le gouvernement britannique s'apprête à publier des mesures obligeant les Européens être munis d'un passeport à compter du 1er octobre 2021.

Communique :
La carte d'identité ne sera bientôt plus suffisante pour se rendre au Royaume-Uni, a indiqué Ouest-France ce mardi 13 octobre. Les voyageurs français et européens devront désormais se munir d'un passeport. Cette annonce, qui avait déjà été évoquée à plusieurs reprises par le gouvernement britannique dans le cadre du processus du Brexit, semble se confirmer progressivement. Correspondante au Guardian, Lisa O'Carroll a en effet indiqué sur son compte Twitter que le gouvernement publierait prochainement des mesures en ce sens.
Le 8 octobre déjà, le Home office, l'équivalent du ministère de l'Intérieur avait annoncé son intention de «supprimer progressivement l'utilisation des cartes nationales d'identité comme documents de voyage valables». «À partir du 1er octobre 2021, la plupart des ressortissants de l'Union européenne, de l'Espace économique européen et de la Suisse auront besoin d'un passeport pour se rendre au Royaume-Uni», avait-il précisé sur son compte twitter.

 
Brexit : «Les douanes de l'Europe des 27 sont prêtes» au «no deal», pas celles du Royaume-Uni, avertit Thierry Breton

Le Commissaire européen au Marché intérieur a lancé un avertissement aux Britanniques en cas de Brexit sans accord le 1er janvier 2021.

Extrait :
Le Commissaire européen au Marché intérieur durcit clairement le ton. Invité de la matinale de BFM Business ce mercredi, Thierry Breton a lancé un avertissement aux Britanniques, sur la possibilité d'un Brexit sans accord. «L'Europe est prête à un no-deal», a-t-il martelé.

Ces dernières semaines, le Royaume-Uni et l'Europe des Vingt-Sept s'accusent mutuellement de blocage dans les négociations commerciales post-Brexit, en vue de la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne le 1er janvier 2021. Des différends subsistent, notamment sur le dossier de la pêche. Les Européens espéraient maintenir en l'état l'accès de leurs pêcheurs aux eaux britanniques, très poissonneuses, tandis que le Royaume-Uni veut limiter cet accès. Désormais, l'hypothèse d'un no-deal apparaît plus que jamais crédible.

 
Brexit : L'UE réclame des concessions à Londres, Johnson s'exprimera vendredi

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BRUXELLES/LONDRES (Reuters) - L'Union européenne a rejeté jeudi sur le Royaume-Uni la responsabilité de faire sortir de l'impasse les négociations sur leurs futures relations, affirmant qu'il revenait à Londres de faire des compromis pour éviter une rupture désordonnée le 1er janvier prochain.

Extrait :
Cette position adoptée par les dirigeants des 27 pays de l'UE réunis en sommet à Bruxelles a été fraîchement accueillie par les Britanniques, leur principal négociateur se disant "déçu" et "surpris".
Boris Johnson va désormais exposer vendredi son approche pour la suite du processus, a dit David Frost. Le Premier ministre britannique avait auparavant fixé à ce jeudi 15 octobre la date butoir pour un accord, alors que la période de transition à la suite de la sortie du Royaume-Uni de l'UE en janvier prend fin le 31 décembre.

Visages masqués et soucieux de maintenir leurs distances en raison de la résurgence de l'épidémie due au nouveau coronavirus, les dirigeants des Vingt-Sept sont convenus d'accorder davantage de temps aux négociations mais aussi d'intensifier leurs préparatifs à une rupture désordonnée.
"Nous sommes préoccupés par l'absence de progrès. Et nous appelons le Royaume-Uni à prendre les initiatives nécessaires", a dit le président du Conseil européen, Charles Michel.
Il a ajouté que l'UE était désireuse de parvenir à un accord mais pas à n'importe quel prix et qu'elle était prête à une rupture brutale le 1er janvier.
Réagissant sur Twitter, David Frost, principal négociateur britannique, s'est dit "déçu" de cette attitude. "Aussi surpris par l'idée selon laquelle pour parvenir à un accord toutes les initiatives futures doivent venir du Royaume-Uni. C'est une approche inhabituelle dans la conduite d'une négociation", a-t-il ajouté.

Le Royaume-Uni et l'UE ont officiellement divorcé le 31 janvier mais sont entrés dans une période de transition, le temps de trouver un terrain d'entente sur leurs futures relations, notamment commerciales. Passé le 31 décembre, faute d'accord, ce sera un divorce "sec", le "saut de la falaise" que redoutent notamment les milieux d'affaires avec la perspective de rétablissements de droits de douane et de divergences réglementaires.

 
.... fraîchement accueillie par les Britanniques, leur principal négociateur se disant "déçu" et "surpris".
"Déçu et surpris" que l'UE ne capitule pas ?
"Déçu et surpris" d'être pris au mot quand il dit que le RU est prêt à un no deal ?
"Déçu et surpris" d'être mis au pied du mur et voir la menace du no deal se retourner contre lui ?
(je n'ai pas trouvé de traduction satisfaisante pour "the EU called his bluff")

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"Aussi surpris par l'idée selon laquelle pour parvenir à un accord toutes les initiatives futures doivent venir du Royaume-Uni. C'est une approche inhabituelle dans la conduite d'une négociation"

A ma connaissance, le RU n'a fait aucune concession. Il et donc normal que la balle soit dans son camp.
 
A ma connaissance, le RU n'a fait aucune concession. Il et donc normal que la balle soit dans son camp.


Le Brexit et une tartine de m. et les britanique vont en manger une bouchee tous les jours (pour resumer la situation) :confused:
 
"Déçu et surpris" que l'UE ne capitule pas ?
"Déçu et surpris" d'être pris au mot quand il dit que le RU est prêt à un no deal ?
"Déçu et surpris" d'être mis au pied du mur et voir la menace du no deal se retourner contre lui ?
(je n'ai pas trouvé de traduction satisfaisante pour "the EU called his bluff")

Voir la pièce jointe 113811




A ma connaissance, le RU n'a fait aucune concession. Il et donc normal que la balle soit dans son camp.
Qu'elles seraient les conséquences d'un non-deal pour la Grande Bretagne?

(Remarque: le déficit commercial de la Grande-Bretagne est de 85 milliards d'euros/an)
 
Qu'elles seraient les conséquences d'un non-deal pour la Grande Bretagne?
S'il n'y a pas de conséquences, pourquoi perdent-ils leur temps et énergie à essayer de négocier un deal ?
 
Qu'elles seraient les conséquences d'un non-deal pour la Grande Bretagne?

(Remarque: le déficit commercial de la Grande-Bretagne est de 85 milliards d'euros/an)
Une des conséquences pourrait être une frontière physique en Irlande, et comme les US l'ont clairement indiqué, pas d'accord commercial avec les US s'il y a un retour à une frontière irlandaise...
 
Brexit : Frost a demandé à Barnier de ne pas venir lundi à Londres

LONDRES (Reuters) - Le négociateur britannique sur le Brexit, David Frost, a demandé à son homologue européen Michel Barnier de ne pas venir à Londres lundi pour tenter de débloquer l'impasse sur les pourparlers commerciaux entre Bruxelles et Londres, annonce vendredi Downing Street.

Communique :
Les deux hommes sont néanmoins convenus de reprendre leurs discussions en début de semaine, ajoute le gouvernement britannique.
David Frost s'est entretenu avec Michel Barnier après que Boris Johnson, le Premier ministre britannique, a déclaré que le Royaume-Uni ne pouvait pas poursuivre les négociations sans changement fondamental de la position de l'Union européenne.

"Il n'y a donc aucune base pour des négociations à partir de lundi à Londres", a déclaré un porte-parole de Boris Johnson. "(Frost) et Michel Barnier sont convenus de se reparler en début de semaine prochaine."

Fil du jour
 
S'il n'y a pas de conséquences, pourquoi perdent-ils leur temps et énergie à essayer de négocier un deal ?
Il me semble que ceux qui perdent leur temps et leur énergie actuellement ce sont les continentaux. On ne voit pas Bojo s'activer sur le sujet actuellement, et Frost demande à Barnier de ne pas venir à Londres, c'est fair-play :)
La conséquence direct d'un no-deal c'est surtout que les fournisseurs continentaux deviennent moins compétitifs par rapport à leurs concurrents britanniques et mondiaux. Et ça c'est balot le les pays qui ont basé toute leur économie sur les exportations.

Du coté des britanniques, cela les aidera à relocaliser des entreprises qui créeront de l'activité sur place, et surtout cela leur permettra de se re-approprier la chose plus importante qui soit pour un pays: la liberté de décider de politiques uniquement en fonction des intérêts du pays.

Une des conséquences pourrait être une frontière physique en Irlande, et comme les US l'ont clairement indiqué, pas d'accord commercial avec les US s'il y a un retour à une frontière irlandaise...
La frontiere physique sera dans le sens Irlande Nord -> Sud si l'UE veut être enquiquinante
Mais dans l'autre sens, les britanniques feront ce qu'ils voudront. Et là l'UE aura l'air bête si une frontière est ouverte et pas l'autre.

Pour les USA, il n'y a pas d'accord commercial actuellement entre les 2 pays (dont les échanges sont sensiblement équilibrés), donc la conséquence directe sera qu'il n'y aura aucune conséquence particulière.

Il n'est pas nécessaire d'avoir un accord commercial pour que 2 pays puissent commercer entre eux, qu'on se le dise !