UE & Brexit

Deal or No Deal ?


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C'est toi qui en parlais dans ton post ci dessus, je découvrais donc avec surprise que tu étais pour une Europe fédérale !
Non, ce qu’il veut c’est un système type Allemagne veut que les USA l’embête. Ou si il veut, on pourrait le faire à l’UK.
en gros, plus d’intégration, moins de liberté pour les états. En vrai, il est carrément en avance sur nous.
 
Non, ce qu’il veut c’est un système type Allemagne veut que les USA l’embête. Ou si il veut, on pourrait le faire à l’UK.
en gros, plus d’intégration, moins de liberté pour les états. En vrai, il est carrément en avance sur nous.
C'est clur.
 
Coronavirus : la solidarité franco-allemande à l’épreuve Editoriaux de l'Ifri, avril 2020 par Paul Maurice chercheur au Comité d'études des relations franco-allemandes (Cerfa) à l’Ifri.

Alors que la crise sanitaire du coronavirus touche de plus en plus durement l’Europe, elle ne semble pas affecter la France et l’Allemagne au même rythme ni avec la même intensité. La gestion de crise met à l’épreuve différemment leurs systèmes hospitaliers respectifs. Elle mobilise la cohésion sociale et l’économie dans chacun des deux pays et ses effets affectent la solidarité franco-allemande et plus largement européenne.

Extrait : L’admission d’une centaine de malades français dans des établissements hospitaliers allemands, à l’initiative d’autorités locales, constitue une manifestation de solidarité face à l’épidémie du coronavirus. Elle vient aussi concrétiser tous les efforts déployés par les responsables publics pour surmonter « l’effet frontière » dans les régions frontalières et traduire le sentiment d’appartenance commune à l’Europe.
Cependant, dans quelle mesure ces exemples médiatiques ne masquent-ils pas un désaccord politique plus profond entre les deux gouvernements, dans la façon de traduire cette solidarité à travers les décisions économiques et financières ? Malgré les compromis et les avancées récentes, des décisions de nature politique sont attendues dans les prochaines semaines par les opinions allemande et française pour relancer l’économie européenne à la sortie de la crise sanitaire.

Des capacités de réaction inégales face à la crise sanitaire

Si l’on considère le nombre de victimes par rapport au nombre de personnes infectées par le COVID-19, l’Allemagne subit moins sévèrement les conséquences dramatiques de l’épidémie, en raison de la qualité et de la densité de son système de santé et du recours systématique aux tests. En effet, elle disposait de 25 000 lits en soins intensifs au début de la crise et a augmenté ce nombre à 40 000. En revanche la France ne disposait que d’une capacité initiale de 5 000 lits qu’elle a réussi à augmenter de 10 000.
De plus, l’Allemagne démultiplie sa capacité de tests jusqu’à 500 000 par semaine et en prévoit 100 000 par jour à la fin du mois d’avril, alors que la France n’en réalise qu’entre 35 000 à 85 000 par semaine. L’apparente solidité allemande face à la fébrilité française produit un effet de contraste qui fait craindre un éloignement des deux pays, alors qu’une gestion commune de la crise semble nécessaire.


Suite de l'analyse >>>



Cette analyse aide a resoudre certaines questions que l'on pouvait se poser en rapport a cette situation ...
 
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La Bulgarie pressée de rejoindre la zone euro pour profiter de prêts

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La Bulgarie souhaite accélérer de plusieurs mois son processus d'adhésion à la zone euro pour obtenir des prêts accordés seulement aux pays membres et destinés à surmonter la crise économique provoquée par la pandémie de coronavirus

Extrait :
"Ceux qui sont dans la zone euro auront des milliards à leur disposition", a souligné samedi le Premier ministre Boïko Borissov lors d'une conférence de presse à Sofia. Il souhaite que Sofia dépose sa candidature dès la fin du mois d'avril et non en juillet comme prévu. Adhérer au mécanisme ERM II, sas d'intégration à la zone euro, est "la seule marche à suivre pour que notre pays sorte de la crise", a souligné M. Borissov.

"Nous continuons à suivre le plan adopté et nous avons reçu des assurances de nos partenaires", a déclaré samedi le ministre des Finances Vladislav Goranov.

ERM II est un système de parité fixe dans lequel un Etat doit rester au moins deux ans avant d'adopter la monnaie unique. L'intégration à ce mécanisme ouvre la voie selon M. Borissov aux prêts européens.
Les pays de la zone euro vont être prochainement éligibles à 240 milliards d'euros de prêts du Mécanisme européen de stabilité (MES), visant à les aider à face à la récession consécutive à la pandémie de nouveau coronavirus. Le MES a été créé en 2012 lors de la crise de la dette de la zone euro. Il sert à aider les Etats rencontrant des difficultés de financement sur les marchés.

 
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UE : La Commission appelle les Etats à coordonner le déconfinement

BRUXELLES (Reuters) - La Commission européenne a demandé mardi aux Etats membres de l'Union de se concerter en amont au sujet de l'allègement des mesures de confinement qu'ils ont adoptées face à la crise sanitaire provoquées par le nouveau coronavirus, faute de quoi de nouvelles flambées épidémiques pourraient survenir.

Extrait :
Plusieurs Etats de l'Union européenne ont fait part de leur intention de lever ou d'assouplir les dispositifs en vigueur, afin, notamment, d'amorcer une reprise de l'activité économique.
L'exécutif européen, qui n'a aucun pouvoir de décision en matière de santé publique, a réclamé à plusieurs reprises aux Etats d'adopter une approche commune plutôt que de prendre leurs décisions chacun de leur côté.
"Il est temps de mettre au point une stratégie de sortie européenne bien coordonnée", estime l'exécutif européen dans un projet de recommandations qui doit être approuvé dans le courant de la semaine.
"La stratégie de sortie devrait être coordonnée entre les Etats membres afin d'éviter des effets de contagion négatifs."


Si la situation doit perdurer la CE devrait egalement envisager de proteger les zone cotieres et terrestres de cette meme CE car le confinement ne servira a rien du tout en Europe si la situation epidemique s'amplifie au Moyen Orient et en Afrique , le coronavirus n'a pas de frontieres tout comme l'immigration non controlee ! De plus la belle saison en Mediterranee amplifie les migrations ...

 
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Brexit : Londres et Bruxelles conviennent de trois séries de négociations

LONDRES (Reuters) - Les négociateurs britanniques et européens se sont mis d'accord pour organiser trois séries de négociations, longues d'une semaine chacune, afin de fixer le cadre des relations futures entre Londres et Bruxelles, selon un communiqué commun publié mercredi.

Communique :
Dans le contexte de la crise sanitaire en cours, les négociations se dérouleront par visioconférence les semaines du 20 avril, du 11 mai et du 1er juin.
Depuis son départ de l'Union européenne, en janvier dernier, le Royaume-Uni s'efforce de négocier un accord de libre-échange avec le bloc communautaire, mais les divergences restent nombreuses entre les deux parties.

Londres souhaite notamment qu'un accord séparé sur la pêche soit renouvelé chaque année, ce que Bruxelles juge irréalisable.
Les Britannique préfèreraient en outre conclure des accords séparés sur les différents points de la discussion, alors que l'UE veut un accord global, qui laisserait à la Cour de justice européenne le dernier mot sur l'interprétation des règles communes, a-t-il poursuivi, ajoutant que Londres avait refusé de signer la Convention européenne des droits de l'homme.
Les dates des trois séries de négociations ont été choisies lors d'une réunion organisée entre le chef de file des négociateurs européens, Michel Barnier, et son interlocuteur britannique, David Frost.

"Les deux parties se sont appuyées sur le travail technique effectué depuis les premières réunions sur le fondement de textes légaux qui faisaient l'objet d'un consensus", dit le communiqué.

 
Nouvelle «Erdogânerie» : les Anglais sont islamophobes !

FIGAROVOX/TRIBUNE - Selon le président turc, le Brexit révèle l'islamophobie des Anglais. Cette «Erdogânerie» n'est qu'une provocation de plus d'un dirigeant islamiste et nationaliste qui use à outrance de l'injure et de la culpabilisation, estime Eloïse Lenesley.

Extrait :
Recep Tayyip Erdogan ne se contente pas de conseiller aux autres d'aller à la guerre, il la fait lui-même, n'hésitant pas à enfreindre des moratoires pour canarder les Kurdes.
C'est avec un mélange d'effroi et de consternation que nous avons réalisé, voici quelques jours, que l'Albion, en plus d'être perfide, était peuplée d'une majorité de gros bourrins pintés à la Guinness, débiles, illettrés, racistes, vieux, replié sur eux-mêmes, rétrogrades, ignares, rances, moisis, populistes, nationalistes, facho, démago et, comble du mauvais goût, pauvres. Ce constat sans appel est le fruit d'une réflexion sociologique rigoureuse portée par moult médias et observateurs, dont le plus pointu et exalté d'entre eux, BHL (abréviation de brillant, humble et lucide), après la victoire inadmissible du Brexit. Le philosophe pousse l'analyse jusqu'à diagnostiquer une «boursouflure du moi», concept qu'il maîtrise lui-même avec maestria, règle du «je» oblige. Mais il s'est trouvé un rival de taille en la personne de Recep Tayyip Erdogan. Déjà, lui, ne se contente pas de conseiller aux autres d'aller à la guerre, il la fait lui-même, n'hésitant pas à enfreindre des moratoires pour canarder les Kurdes. Ensuite, le président turc est un expert ès formules chocs et déclarations lapidaires. Et la dernière Erdogânerie en date vaut son pesant de loukoums: si les Anglais veulent quitter l'Union européenne, c'est parce qu'ils sont islamophobes.
Le milliard et demi de musulmans attend que le peuple turc se soulève. Nous allons nous soulever
Recep Erdogan

 
La BCE prête à agir pour éviter une fragmentation de la zone euro, annonce Schnabel

Communique : FRANCFORT (Reuters) - La Banque centrale européenne (BCE) est prête à prendre de nouvelles initiatives pour éviter une fragmentation financière de la zone euro, a déclaré jeudi Isabel Schnabel, membre du directoire de l'institution.
La BCE "se tient prête à ajuster tous ses instruments si nécessaire (...) pour éviter une fragmentation qui pourrait handicaper la transmission fluide de notre politique monétaire", a-t-elle dit lors d'une intervention diffusée sur internet.
Les rendements des emprunts d'Etat italiens sont nettement remontés ces derniers jours et l'écart avec les rendements allemands, références pour la zone euro, se sont creusés, les divergences entre ministres des Finances de la zone euro ayant ravivé les craintes de divisions durables au sein du bloc.


Il ne faut pas que la situation perdure et que les pays membres de la CE restent en recessions trop longtemps , l'euro n'y resisterait pas !
 
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Emmanuel Macron: l'Europe politique «est à un moment de vérité»

«Nous sommes à un moment de vérité qui consiste à savoir si l'Union européenne est un projet politique ou un projet de marché uniquement. Moi, je pense que c'est un projet politique», a affirmé jeudi Emmanuel Macron au Financial Times.

Communique :
Dans cet entretien au quotidien britannique, le président français fait valoir que «quand c'est un projet politique, d'abord, l'humain est au premier chef, et il y a des notions de solidarité qui se jouent, et y compris ensuite l'économique en procède. N'oublions jamais que l'économie est une science morale.» Selon le chef de l'État français, un défaut de solidarité favoriserait l'arrivée des populistes au pouvoir. «C'est évident, parce que (les populistes) diront : “Qu'est-ce que c'est que cette aventure (européenne) que vous me proposez ? Ces gens-là ne vous protègent pas quand vous avez une crise, ils ne vous protègent pas le lendemain, ils n'ont aucune solidarité avec vous”», fait-il valoir.

En poursuivant ce qu'il considère être une paraphrase de la pensée populiste: «Lorsque vous avez les migrants qui arrivent chez vous, ils vous proposent de les garder. Lorsque vous avez l'épidémie qui arrive chez vous, ils vous proposent de la gérer. Ils sont sympathiques, au fond. Ils sont pour l'Europe quand il s'agit d'exporter vers chez vous les biens qu'ils produisent, ils sont pour l'Europe quand il s'agit d'avoir votre main-d’œuvre bon marché et de produire des équipements de voitures qu'on fait plus dans nos pays, mais ils ne sont pas pour l'Europe quand il faut mutualiser».

Le président français insiste encore sur le fait que l'abandon des libertés pour lutter contre la maladie constituerait une menace pour les démocraties occidentales. «Ce n'est pas parce qu'il y a une crise sanitaire qu'on doit renoncer à ce qui est notre ADN profond», note-t-il, dans une référence transparente au premier ministre hongrois Viktor Orbán, qui s'est arrogé les pleins pouvoirs dans son pays à la faveur de la crise.

 
Emmanuel Macron: l'Europe politique «est à un moment de vérité»

«Nous sommes à un moment de vérité qui consiste à savoir si l'Union européenne est un projet politique ou un projet de marché uniquement. Moi, je pense que c'est un projet politique», a affirmé jeudi Emmanuel Macron au Financial Times.

Communique :
Dans cet entretien au quotidien britannique, le président français fait valoir que «quand c'est un projet politique, d'abord, l'humain est au premier chef, et il y a des notions de solidarité qui se jouent, et y compris ensuite l'économique en procède. N'oublions jamais que l'économie est une science morale.» Selon le chef de l'État français, un défaut de solidarité favoriserait l'arrivée des populistes au pouvoir. «C'est évident, parce que (les populistes) diront : “Qu'est-ce que c'est que cette aventure (européenne) que vous me proposez ? Ces gens-là ne vous protègent pas quand vous avez une crise, ils ne vous protègent pas le lendemain, ils n'ont aucune solidarité avec vous”», fait-il valoir.

En poursuivant ce qu'il considère être une paraphrase de la pensée populiste: «Lorsque vous avez les migrants qui arrivent chez vous, ils vous proposent de les garder. Lorsque vous avez l'épidémie qui arrive chez vous, ils vous proposent de la gérer. Ils sont sympathiques, au fond. Ils sont pour l'Europe quand il s'agit d'exporter vers chez vous les biens qu'ils produisent, ils sont pour l'Europe quand il s'agit d'avoir votre main-d’œuvre bon marché et de produire des équipements de voitures qu'on fait plus dans nos pays, mais ils ne sont pas pour l'Europe quand il faut mutualiser».

Le président français insiste encore sur le fait que l'abandon des libertés pour lutter contre la maladie constituerait une menace pour les démocraties occidentales. «Ce n'est pas parce qu'il y a une crise sanitaire qu'on doit renoncer à ce qui est notre ADN profond», note-t-il, dans une référence transparente au premier ministre hongrois Viktor Orbán, qui s'est arrogé les pleins pouvoirs dans son pays à la faveur de la crise.

Bonjour Maitre, cela me rappelle le compte d'Andersen intitulé Les Habits neufs de l'empereur.

Le résumé tiré de Lien retiré:
Il y a de longues années vivait un empereur qui aimait par-dessus tout être bien habillé. Il avait un habit pour chaque heure du jour.

Un beau jour, deux escrocs arrivèrent dans la grande ville de l’empereur. Ils prétendirent savoir tisser une étoffe que seules les personnes sottes ou incapables dans leurs fonctions ne pouvaient pas voir et proposèrent au souverain de lui en confectionner un habit. L’empereur pensa qu'il serait exceptionnel et qu’il pourrait ainsi repérer les personnes intelligentes de son royaume.

Les deux charlatans se mirent alors au travail.

Quelques jours plus tard, l’empereur, curieux, vint voir où en était le tissage de ce fameux tissu. Il ne vit rien car il n’y avait rien. Troublé, il décida de n’en parler à personne, car personne ne voulait d’un empereur sot.

Il envoya plusieurs ministres inspecter l’avancement des travaux. Ils ne virent pas plus que le souverain, mais n’osèrent pas non plus l’avouer, de peur de paraître imbéciles.

Tout le royaume parlait de cette étoffe extraordinaire.

Le jour où les deux escrocs décidèrent que l’habit était achevé, ils aidèrent l’empereur à l’enfiler.

Ainsi « vêtu » et accompagné de ses ministres, le souverain se présenta à son peuple qui, lui aussi, prétendit voir et admirer ses vêtements.

Seul un petit garçon osa dire la vérité : Mais il n’a pas d’habits du tout ! (ou dans une traduction plus habituelle : « le roi est nu ! »). Et tout le monde lui donna raison. L’empereur comprit que son peuple avait raison, mais continua sa marche sans dire un mot.
 
Bonjour Maitre, cela me rappelle le compte d'Andersen intitulé Les Habits neufs de l'empereur.

Le résumé tiré de Lien retiré:
Bonjour Alplob
Il serait deja plus simple pour la CE dans un premier temps de conseiller aux pays de l'Est de s 'organiser par eux meme autour du groupe de Visegrad et de debarrasser le plancher de Bruxelles par la meme occasion , en entrainant dans leurs sillages les autres qui n'en sont pas encore membres style Roumanie et autres etats vampires de la zone y compris les Balkans !

 
Bonjour Alplob
Il serait deja plus simple pour la CE dans un premier temps de conseiller aux pays de l'Est de s 'organiser par eux meme autour du groupe de Visegrad et de debarrasser le plancher de Bruxelles par la meme occasion , en entrainant dans leurs sillages les autres qui n'en sont pas encore membres style Roumanie et autres etats vampires de la zone y compris les Balkans !

Bonjour Maitre,

Pourquoi voulez-vous que ces pays débarrassent le plancher de Bruxelles? On leur donne avec le sourire des milliards d'euros de fonds européens chaque années, des délocalisations industrielles et des débouchés pour leurs travailleurs détachés. Ils n'ont strictement aucun intérêt à vouloir partir. Ceux qui en ont sont tous les autres, et je pense que les pays du nord de l'Europe (Hollande, Suède, Danemark, Finlande) en ont de plus en plus conscience, car contrairement à l'Allemagne, ils ne peuvent pas utiliser l'UE pour conserver/étendre leur zone d'influence du fait de leur taille.
 
L’euro au temps du covid-19 par Hubert Kemp Professeur d'économie, ENS Paris Saclay et NRU Higher School of Economics (Moscou)
18 avril 2020

Le covid-19 provoque une des pires catastrophes économiques des dernières décennies. Face à cela, la BCE a annoncé le mercredi 19 mars un plan d’achat d’actifs de 750 milliards d’euros. La Commission européenne a suspendu les contraintes pesant sur les finances publiques des États membres. Les pouvoirs publics nationaux dépensent sans compter, émettant de la dette rachetée prioritairement par la BCE. Enfin les ministres des Finances européens viennent de décider d’un plan de soutien européen de 500 milliards.

Extrait :
Par son action, la BCE assume un rôle parafiscal encore plus évident que lors de la crise des dettes souveraines, mettant gravement en péril sa mission de maîtrise de l’inflation dans la zone euro alors qu’il est raisonnable de penser que la sortie de la crise du covid-19 pourrait être une reprise brutale et forte de l’inflation en zone euro. En d’autres termes, la stabilité monétaire au sein de la zone ne serait plus assurée et le bénéfice essentiel de l’euro à l’intégration économique européenne menacé. Une union monétaire pour être crédible doit être prête à des scénarios extrêmes mais possibles. À l’évidence, la zone euro ne l’est pas puisqu’elle oblige en catastrophe la BCE à des actions qui sortent de son mandat et qui ne s’explique que par l’absence ou à l’insuffisance de capacité budgétaire commune aux États membres. Elle est donc en danger.

Il est indispensable de trouver rapidement d’autres modalités d’action commune et ce, évidemment, sans modifier les traités européens. Le plan d’action budgétaire qui vient d’être annoncé le 9 avril par les ministres européens est un pas dans la bonne direction pour soulager la BCE. Le principe de la mutualisation des dettes publiques nationales (les « coronabons ») n’a pas été retenu, mais le recours à la fois au Mécanisme européen de stabilité et à la Banque européenne d’investissement pour jouer d’un effet de levier est acté. Pourtant une autre option budgétaire est possible, plus audacieuse et plus ambitieuse : l’émission de titres de dette par la Commission européenne. La notion de « dette européenne » est un tabou parce que, selon les traités européens, le budget de la Commission européenne doit être équilibré. Il est pourtant un moyen de résoudre la difficulté : émettre de la dette par le biais d’une agence européenne de la dette (AED). Cette agence, créée par un accord interétatique de tous les États membres de l’Union européenne, qui lui apporteraient son capital, serait dotée du pouvoir d’émettre de la dette et transmettrait les fonds levés à la Commission. Celle-ci se porterait garante des dettes émises et se chargerait de leur répartition sur le territoire de l’union en fonction de l’analyse qu’elle fait des besoins macroéconomiques. Le Conseil européen décide annuellement du plafond maximum que l’AED est autorisée à émettre au cours de l’année à venir. A posteriori, le Parlement européen doit contrôler les décisions de l’AED et de la Commission. Comme la Commission dispose de ressources propres négligeables, si la garantie devait jouer, elle le serait in fine via les Etats membres, en fonction de leur part au capital de l’AED.

Suite de l'analyse >>>


Coronavirus : l'UE aura besoin de 500 Mds d'euros supplémentaires pour se remettre

Pour le président du Mécanisme européen de stabilité, le moyen le plus simple de réunir les fonds dont l'Europe a besoin sera de passer par la Commission européenne.

Extrait :
L'Union européenne aura besoin d'au moins 500 milliards d'euros supplémentaires provenant de ses différentes institutions pour se remettre des conséquences du nouveau coronavirus, somme qui viendrait en plus d'un montant équivalent convenu il y a 10 jours, a déclaré Klaus Regling, le président du Mécanisme européen de stabilité (MES).

 
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Rehn (BCE) appelle à la solidarité entre Etats membres de l'UE

HELSINKI (Reuters) - Olli Rehn, membre du conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne, a appelé mercredi à la solidarité entre Etats membres de l'Union européenne afin de faire face aux conséquences économiques de la pandémie de coronavirus.

Communique :
"Les difficultés causées par (le virus) ne sont pas dues à une gestion erratique des finances par un pays membre en particulier. Il est donc nécessaire de soutenir les pays les plus sévèrement touchés", a déclaré le gouverneur de la Banque de Finlande lors d'une conférence de presse.
Olli Rehn a également répété que le conseil des gouverneurs de la BCE prendrait toutes les mesures nécessaires pour assurer le financement de mesures de soutien.
De profondes divergences demeurent entre Etats membres de l'Union européenne sur les moyens de financer un fonds de relance de l'économie du bloc après la pandémie de coronavirus, a déclaré mercredi un haut fonctionnaire européen, qui ne s'attend pas à voir avancer le dossier avant juin ou juillet.


BCE : Lagarde écarte un rachat direct de dette publique

FRANCFORT (Reuters) - Acheter des dettes directement aux gouvernements de la zone euro pourrait saper l'obligation légale qui leur est faite de mener des politiques budgétaires saines, a déclaré la présidente de la Banque centrale européenne (BCE), Christine Lagarde, dans une lettre adressée à un membre du Parlement européen.

Communique :Ces commentaires suggèrent que, contrairement à certaines autres banques centrales, la BCE n'achètera pas d'obligations directement auprès des gouvernements nationaux et ne restera qu'un acheteur sur le marché secondaire alors même qu'elle prévoit d'acheter jusqu'à 1.100 milliards d'euros d'actifs cette année.
"Selon l'interprétation des traités, l'achat de dette publique sur le marché primaire, c'est-à-dire le financement direct des gouvernements, compromettrait la capacité de cet objectif d'encourager une politique budgétaire disciplinée", a déclaré Christine Lagarde dans une lettre datée du 21 avril.
Écrivant à un autre membre du Parlement, la présidente de la BCE a ajouté que la possibilité de fournir des liquidités directement à la population, ce qu'on appelle la "monnaie hélicoptère", n'avait jamais été discutée par le Conseil des gouverneurs et que les responsables de la BCE n'avaient donc pas de position officielle sur un tel instrument de politique monétaire.


Ca donne l'impression qu'ils ne sont pas branches sur la meme longueur d'ondes ! :hum:
A mettre en correlation egalement avec le post precedent (315) de ce fil , difficile de comprendre la situation au niveau du rachat de la dette par la BCE ?
 
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La zone euro vouée à la pire récession de son histoire

BANGALORE (Reuters) - L'économie de la zone euro est déjà entrée dans la pire récession de son histoire, montre mercredi une enquête de Reuters auprès d'économistes, et la situation pourrait encore se dégrader en raison du maintien des mesures de confinement en vigueur dans la plupart des pays de la région.


Extrait :
Cette situation exceptionnelle pourrait conduire la Banque centrale européenne (BCE), qui a déjà promis d'acheter pour plus de 1.000 milliards d'euros d'actifs sur les marchés d'ici la fin de l'année, à aller encore plus loin.
L'enquête, réalisée entre le 14 et le 22 avril, prédit une contraction de 3,1% du produit intérieur brut (PIB) de la zone euro au premier trimestre et de 9,6% au deuxième, du jamais vu. Ces chiffres étaient de 3,3% et 9,3% respectivement dans une enquête similaire publiée le 3 avril.

La région renouerait avec la croissance à partir du troisième trimestre avec un rebond de 5,2% du PIB sur juillet-septembre et de 2,9% sur octobre-décembre (contre 6,0% et 2,0% dans l'enquête précédente).
Mais 95% des économistes interrogés reconnaissent que les risques entourant leurs prévisions pour le second semestre sont surtout orientés à la baisse.

"Plus la récession sera profonde, plus elle durera, plus il y aura un risque de voir le potentiel d'offre de l'économie compromis car la probabilité que les salariés soient au chômage et que les compagnies déposent le bilan sera élevée", explique Spyros Andreopoulos, économiste senior pour l'Europe cher BNP Paribas.
"La réponse politique a jusqu'à présent été moins décisive. C'est pourquoi nous ne nous attendons pas à retrouver rapidement les prévisions de croissance antérieures."

 
Coronavirus : La BCE accepte désormais en collatéral des actifs spéculatifs

FRANCFORT (Reuters) - La Banque centrale européenne (BCE) a annoncé mercredi qu'elle allait laisser les banques utiliser comme collatéral des actifs dégradés en catégorie spéculative durant la crise liée au nouveau coronavirus, dans le but d'éviter un effondrement de la distribution de crédit dans la zone euro.

Extrait :
La crise économique provoquée par l'épidémie de coronavirus menace de nombreuses entreprises, en particulier dans les pays les plus touchés comme l'Italie, de ne plus figurer dans la catégorie "investissement" des agences de notation.

Cela signifie que les banques ne pourraient plus utiliser leurs actifs pour se financer elles-mêmes auprès de la BCE, tout en aggravant pour ces entreprises une hausse de leurs coûts d'emprunt.
Après une réunion extraordinaire de son conseil des gouverneurs, la BCE a précisé mercredi qu'elle appliquerait à chaque actif sa note du crédit à la date du 7 avril afin que les banques puissent continuer à les utiliser, à condition que la note reste dans la partie supérieure de la catégorie non investissement, soit deux crans dans la catégorie "spéculative".
"Ces mesures visent à garantir que les banques disposent de suffisamment d'actifs susceptibles d'être mobilisés comme collatéraux au sein de l'Eurosystème pour participer aux opérations d'approvisionnement en liquidités et pour continuer à fournir des financements à l'économie de la zone euro", a dit la BCE.


:hum:
 
La France plaidera pour un budget européen ambitieux

PARIS (Reuters) - La France a averti mercredi qu'elle n'approuverait pas un budget pluriannuel de l'Union européenne trop modeste face à l'ampleur de la crise économique engendrée par la pandémie de coronavirus.

Extrait :
Emmanuel Macron a déjà prévenu que l'UE n'avait pas d'autre choix que de mettre en place un fonds de relance financé par de la dette commune avec une garantie commune. Le chef de l'Etat a également appelé à revoir à la hausse le montant du budget pour les années 2021-2027 actuellement négocié par les Vingt-Sept.
"Le président a été clair, on ne donnera pas notre accord à un budget qui ne change pas pour prendre en compte la réponse à la crise", a déclaré un conseiller de l'Elysée à la veille d'un conseil européen par visioconférence.
Le ministre français de l'Economie et des Finances, Bruno Le Maire, s'efforce de contourner l'opposition de pays du nord de l'Europe, comme l'Allemagne et les Pays-Bas, à la perspective d'une émission de dettes communes - les "corona bonds" - au niveau des Vingt-Sept en proposant un fonds de relance européenne qui serait doté d'au moins 1.000 milliards d'euros et ne servirait qu'à soutenir des investissements d'avenir.

Tout en se disant ouvert à l'idée de loger ce fonds au sein du budget communautaire de l'Union européenne, Bruno Le Maire a déclaré mardi qu'il serait plus efficace s'il passait par une structure autonome.


On se demande comment tout-ceci peut encore tenir debout , tout n'est que pansements sur jambes de bois ! :hum:

Budget européen : pays contributeurs et pays bénéficiaires

Carte et comparatif 20.02.2020 par Vincent Lequeux

L'essentiel du budget européen est alimenté par les Etats membres. Et ceux-ci en reçoivent un "retour" sous forme de politiques et de subventions. De quoi diviser l'Union européenne entre "bénéficiaires" et "contributeurs" ? Pas si simple...

Extrait :
Pour la période 2014-2020, l'Union européenne dispose d'un budget d'environ 137 milliards d'euros par an. Un montant qui découle directement du cadre financier fixé tous les sept ans par les Etats membres et Parlement européen, le plus souvent au prix d'une intense bataille...
Et celui des années 2020 (2021-2027) n'échappe pas à la règle... Les réunions se succèdent depuis de nombreux mois, sans que les Vingt-Sept ne soient jusque-là parvenus à s'entendre. Entre le financement de nouvelles politiques (pacte vert, défense, espace...), celui des plus anciennes (politique agricole, politique de cohésion...) ou encore les moyens de combler le départ du Royaume-Uni, les débats font rage.

La contribution des Etats membres

Le 20 février, les dirigeants européens réunis en sommet vont de nouveau tenter de s'accorder sur le montant total qui pourrait être alloué à l'Union européenne pendant les sept prochaines années. Car pour l'essentiel (70 %), ce sont bien les Etats de l'Union européenne qui alimentent ce budget. Et la contribution de chaque pays est d'autant plus importante que celui-ci est riche.

 
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La France a averti mercredi qu'elle n'approuverait pas un budget pluriannuel de l'Union européenne trop modeste


La France ferait bien de la mettre en veuilleuse en peu apres son fiasco face au virus.
 
La France ferait bien de la mettre en veuilleuse en peu apres son fiasco face au virus.
Ce sont les européistes qui devraient la mettre en veilleuse, tout est en train de s'effondrer à l'inverse de leurs prévisions, il ferait mieux de laisser la place aux gens compétents qui avaient prévues toutes ces difficultés macro économiques auxquelles nous assistons. Malheureusement, les européistes sont encore là en train de nous expliquer ce que l'on devrait faire, droits dans leurs bottes, persuadés de leur dogme croyance religion bêtise.
 
Ce soutien massif de la BCE risque de peser lourd dans la balance au moment ou sera mis sur le tapis les volontés d'émancipation de l'UE de certains pays.
On risque d'être tenus par les C....... pendant un bail....