UE & Brexit

Deal or No Deal ?


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    8
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Pourquoi? En quittant le RU, l'Ecosse s'ouvre un marche de 500 millions de consommateurs a ses portes. Moi je dis que ca vaut la peine de bazarder une aliance avec 50 millions de rosbiffs qui de toutes facons considerent les Ecossais comme des sous-fifres. En plus, l'Ecosse c'est 5 millions de personnes. La meme taille que le Danemark.
Tu es au courant que le tarif extérieur commun de l'UE c'est 差不多 2% ? ... Du coup n'importe qui a accès à ce marché...

Sinon on en reparlera quand l'Écosse une fois devenue indépendante demandera des financements européens (sans les subventions de l'Angleterre l'Écosse ne remplit pas les critères de Maastrcht, mais c'est vrai qu'en même temps ils ont toutes leur chances, les couillons de français sont pret à payer pour n'importe qui).

Un jour, peut être, tu comprendras que ce n'est pas le nombre d'habitants qui compte pour la prospérité d'un pays, ni la taille du "marché".
 
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LE TRONE Courrier_International_-_12_Mai_21_compressed.jpg
 
La capacité des europhiles à demander un nouveau référendum lorsque le résultat obtenu n'est pas celui qu'ils attendent est assez stupéfiante.
Après, vouloir une Écosse indépendante dans le cadre de l'Union Européenne est incohérent. Une Écosse vraiment indépendante comme l'Islande, la Norvège, la Suisse aurait bien plus de sens.
 
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La capacité des europhiles à demander un nouveau référendum lorsque le résultat obtenu n'est pas celui qu'ils attendent est assez stupéfiante.

Les circonstances ont changes depuis le dernier referendum.
 
Les circonstances ont changes depuis le dernier referendum.
Oui, oui, c'est bien ce que je dis, vous voulez juste re-voter des référendums lorsque le résultat obtenu n'est pas celui que vous attendez.

Parce que sinon dans ce cas là, les conditions de l'appartenance à l'UE ont également bien changé depuis 1992 (les traités ont été changés plusieurs fois, élargissements, tout ça, tout ça ...), et le traité de Maastricht est passé juste avec 51%. On revote donc, non? Et celui de 2005 aussi? Ah non pardon, c'est vrai, pas besoin, vous considérez en gros qu'il n'a pas de valeur.
 
Oui, oui, c'est bien ce que je dis, vous voulez juste re-voter des référendums lorsque le résultat obtenu n'est pas celui que vous attendez.

Parce que sinon dans ce cas là, les conditions de l'appartenance à l'UE ont également bien changé depuis 1992 (les traités ont été changés plusieurs fois, élargissements, tout ça, tout ça ...), et le traité de Maastricht est passé juste avec 51%. On revote donc, non? Et celui de 2005 aussi? Ah non pardon, c'est vrai, pas besoin, vous considérez en gros qu'il n'a pas de valeur.

Peut-etre qu'il faudrait revoir l'organisation meme de ces fameux "referendum". Pourquoi jouer l'avenir d'une nation ou d'un continent sur un referendum organise a la vas-vite un mardi matin par jour de pluie avec une participation de 30%? Pourquoi ne pas avoir des referendum a plusieurs tours comme on a fait pour l'independance de la Nouvelle Caledonie? Au moins on aurait des votes plus appaises et representatifs.
 
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Accord institutionnel : la Suisse préfère l'inconnu à l'Union européenne

La Suisse a finalement décidé mercredi de cesser les négociations entamées depuis 7 ans sur un projet d'accord institutionnel avec l'Union européenne (UE), une décision motivée notamment par le risque de remise en cause de sa politique migratoire.

Communique: :
Le Conseil fédéral suisse a fait savoir mercredi à la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen qu'il stopperait les négociations sur un accord institutionnel. Celui-ci était en discussion depuis 2014. Il visait à renforcer et à moderniser l'accès des acteurs économiques helvètes au marché unique tout en créant des garanties pour la compétitivité des États membres de l'Union.

350.000 travailleurs transfrontaliers

Plusieurs arguments ont été cités par les autorités suisses pour justifier l'arrêt des négociations. Premièrement, l'immigration. La Suisse accueille en effet plus d'1,4 million de citoyens de l'Union auxquels viennent s'ajouter près de 350.000 travailleurs transfrontaliers. Et la tendance est à la hausse depuis une dizaine d'années. L'Union voulait donc s'assurer de la sécurité de ses citoyens en introduisant une clause transposant automatiquement la directive européenne relative au droit des citoyens par le système légal suisse. Un système similaire, transposant le droit européen relatif à l'accès des marchandises et services au marché unique aurait été mis en place en cas d'implémentation de l'accord institutionnel.
En outre, tout différend entre les deux parties aurait été réglé via un recours à l'arbitratage et l'implication systématique de la Cours de Justice européenne (CJE). Des propositions inacceptables pour la Suisse qui entend conserver sa pleine souveraineté dans ses domaines sensibles.

De son coté, l'UE a fait savoir qu'elle ne conclura aucun accord d'accès au marché tant qu'un accord institutionnel ne sera pas mis en place. Aucune résolution donc pour le retrait de l'équivalence boursière pour les établissements suisses effectué en 2019 par les institutions européennes, ni pour les règles régissant l'accès au dispositifs médicaux. Deux chapitres pourtant cruciaux pour le gouvernement helvète.

Gros risque

Malgré l'annonce par le Conseil fédéral qu'il aurait recours à des mesures unilatérales d'adaptation du droit de la confédération aux acquis européens, la Suisse risque gros en arrêtant les négociations. Bien qu'elle se dise ouverte à la collaboration avec Bruxelles, elle envoie un signal alarmant à ses entreprises et citoyens en mettant de coté plus de 7 ans de négociations avec son principal partenaire commercial.
En effet, d'après l'institut allemand Bertelsmann Stiftung, le pays est le plus grand bénéficiaire du marché unique, alors qu'il ne fait pas partie de l'Union.

Pas folle la guepe ! :hum:
 
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Guerre des saucisses: Bruxelles va examiner la demande de report de Londres

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La Commission européenne a annoncé jeudi qu'elle allait examiner la demande de Londres d'un report de règles empêchant l'envoi en Irlande du Nord de viande réfrigérée, source de tensions entre les anciens partenaires.

Extrait : La Commission a précisé dans un communiqué avoir reçu ce jeudi la demande britannique d'un report au 30 septembre de cette mesure qui devait entrer en vigueur début juillet. Bruxelles «va évaluer cette demande» et rappelle «sa disponibilité à trouver des solutions pour mettre en oeuvre des solutions en conformité avec le protocole nord-irlandais», conclu dans le cadre du traité de Brexit.
Les tensions entre Londres et l'Union européenne sur la mise en oeuvre de ce protocole avaient jeté une ombre la semaine dernière sur le sommet du G7 lors d'une série d'entretiens. * Elles avaient donné lieu notamment à un échange difficile sur les conséquences du Brexit entre Emmanuel Macron et Boris Johnson. Le sujet des saucisses anglaises et de celles de Toulouse y avait été évoqué.

* Nos preoccupations en Europe sont extraordinairesau cours d'un G7 , au vu de la situation planetaire et ce dans de nombreux domaines !:ptdr:
 
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Guerre des saucisses: Bruxelles va examiner la demande de report de Londres

La Commission européenne a annoncé jeudi qu'elle allait examiner la demande de Londres d'un report de règles empêchant l'envoi en Irlande du Nord de viande réfrigérée, source de tensions entre les anciens partenaires.

Extrait : La Commission a précisé dans un communiqué avoir reçu ce jeudi la demande britannique d'un report au 30 septembre de cette mesure qui devait entrer en vigueur début juillet. Bruxelles «va évaluer cette demande» et rappelle «sa disponibilité à trouver des solutions pour mettre en oeuvre des solutions en conformité avec le protocole nord-irlandais», conclu dans le cadre du traité de Brexit.
Les tensions entre Londres et l'Union européenne sur la mise en oeuvre de ce protocole avaient jeté une ombre la semaine dernière sur le sommet du G7 lors d'une série d'entretiens. * Elles avaient donné lieu notamment à un échange difficile sur les conséquences du Brexit entre Emmanuel Macron et Boris Johnson. Le sujet des saucisses anglaises et de celles de Toulouse y avait été évoqué.

* Nos preoccupations en Europe sont extraordinairesau cours d'un G7 , au vu de la situation planetaire et ce dans de nombreux domaines !:ptdr:
Ils ne peuvent pas se nourrir avec des saucisses de Lyon, Francfort ou Strasbourg, plutôt que de bouffer la m.... anglaise ? :hum: :siffle:
 
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Le Royaume uni, le Brexit et le drapeau de l'UE.

Résumé à peine caricaturé : avec le Brexit, le RU a coupé les liens avec l'UE ; mais le RU aimerais tout de même bénéficier de la manne de subventions accordées par l'UE pour redynamiser les rues principales (commerçantes) désertées pour cause de Covid. Le hic, c'est que l'UE exige que le drapeau européen soit apposé sur les bâtiments, infrastructures, mobiliers urbains,... bénéficiant de ces fonds, ainsi que sur toute communication (posters, dépliants, rapports, sites internet...) parlant des projets financés. Les Conservateurs, ayant honni l'UE, sont un peu gênés aux entournures et l'opposition s'en donne à cœur joie en dénonçant l'hypocrisie du gouvernement.

 
Les européistes devraient traiter ce sujet avec prudence plutôt qu'essayer de profiter de ces difficultés qui seront probablement temporaires. Le gouvernement vient de refuser d'alléger les conditions sur les visas pour les chauffeurs poids lourds, la situation ne doit pas être si grave que ça.

Les salaires augmentent au Royaume-Uni parce qu'il y a moins d'immigrés économiques, cela inclut les chauffeurs poids lourds. L'augmentation des salaires est conséquente (8.8%, la presse parle d'inflation salariale -ah le choix des mots!...-, j'aurai plutôt tendance à parler de "suissification" ce qui est évidemment tout bénéf pour les britanniques) Les britanniques parient que les lois du marché vont tout simplement s'appliquer à ce secteur également et les chauffeurs britanniques auront un meilleur salaire, attirant plus de chômeurs à devenir chauffeur poids lourds.

Maintenant, essayer d'imaginer ce qui pourrait se passer de l'autre côté du channel. Les chauffeurs français font grèves, bloquent le pays et font connaître ce sujet à la population française, qui en a ras la casquette de l'immigration. Ils s'apercevront finalement que si l'immigration est stoppée, il pourraient eux aussi voir leur salaire augmenter. Ah mais l'immigration est régie par des directives UE, et la libre circulation des travailleurs est l'une des 4 "libertés fondamentales" de la construction européenne... Ça va mettre le Frexit en vogue en France :) .

Mais au delà de ça, on voit bien là que le marché commun ne vise pas une amélioration économique de la population européenne mais au contraire profite au grand patronat apatride, même si c'est néfaste pour leur propre pays.

Petit message relayé par Arron Banks, historiquement lié au parti conservateur, mais argentier de la campagne leave.eu
 
Amusant que tu ais oublié de citer la conclusion de l'article qui relativise beaucoup les choses apres une intro putaclick

"En ôtant ces deux effets, la croissance salariale oscillerait donc plutôt entre 4,9 % et 6,3 % avec primes.

Une nuance importante, qui justifie pour l'ONS de prendre ces résultats avec des pincettes.

Si certains observateurs ont avancé que l'inflation salariale pourrait conduire la Banque d'Angleterre à relever les taux d'intérêt plus tôt que prévu, cette dernière considère qu'il s'agit d'une tendance de très court terme.

La fin prochaine du régime de chômage partiel devrait faire repartir à la hausse les demandeurs d'emploi, et au final ralentir la progression salariale."
 
Amusant que tu ais oublié de citer la conclusion de l'article qui relativise beaucoup les choses apres une intro putaclick

"En ôtant ces deux effets, la croissance salariale oscillerait donc plutôt entre 4,9 % et 6,3 % avec primes.

Une nuance importante, qui justifie pour l'ONS de prendre ces résultats avec des pincettes.

Si certains observateurs ont avancé que l'inflation salariale pourrait conduire la Banque d'Angleterre à relever les taux d'intérêt plus tôt que prévu, cette dernière considère qu'il s'agit d'une tendance de très court terme.

La fin prochaine du régime de chômage partiel devrait faire repartir à la hausse les demandeurs d'emploi, et au final ralentir la progression salariale."
Ca parle de ralentir la progression salariale, pas de "déflation salariale".... (La progression des salaires avait commencé dès 2019, soit bien avant le Covid). En quoi ça relativise?
Les salaires britanniques resteront bien meilleurs qu'en France. CQFD.