En théorie, ce qui compte, c'est l'endroit où le travail est réalisé, pas pour le compte de qui, ni où il est payé. Dans cette logique, il faut un employment visa pour exercer une activité (rémunérée ou non d'ailleurs) sur le territoire de HK. Les sanctions peuvent aller jusqu'à 300 000 HKD d'amende et 3 ans de prison. La sanction minimale sera une expulsion et une interdiction de remettre les pieds à HK.
En pratique, prouver le travail dans le cadre du télétravail n'est pas facile, mais est loin d’être impossible. Le Departement de l'Immigration pourra trouver suspect qu'un individu passe le plus clair de son temps à HK, sans y occuper un emploi, et s’intéresser à ses moyens de subsistance. Et je suppose que la "personne embauchée" sera aussi amenée à visiter des clients, des fournisseurs,... et ne restera pas cloîtrée dans son appartement.
Le risque de contrôle est peut-être minime, mais pas inexistant.
En tout état de cause je suggère de soumettre le cas du télétravail au Département de l'Immigration, et leur demander s'il existe une voie légale adaptée à cette situation
Par ailleurs, créer une société à HK et en devenir le directeur ne donne pas automatiquement droit à un employment visa. Il faut présenter un business plan sérieux, montrant les bénéfices que cela apportera à HK, recruter des locaux.... Ou alors opter pour le Capital Investment Entrant Scheme, qui nécessite un investissement mini de 10 millions de HKD.