Un topic pour partager nos expériences sur notre premier contact avec la Chine, une façon de dire comment ce pays a t'il réussi pour la première à fois à nous intriguer. Un amour, une rencontre, une lecture, un travail, un accident... à vous de voir, à vos clavier cher membres du forum.
Je devais avoir autour de 8/9 ans, peut être 10, assis à la terrasse du café d'un ami de mes parents qu'on était venu voir pendant nos vacances au Croisic.
Je finissais tranquillement mon sorbet citron alors que le soleil était à son point culminant, je m'en souviens maintenant nous étions en train de déjeuner. Mon père et ma mère, certainement heureux de voir leur ami qu'ils n'avaient pas vu depuis des années, jouaient les prolongations et faisaient s'éterniser la discussion. J'étais là, au milieu de gens qui parlaient de choses qui me dépassaient ou que je n'avais pas envie de comprendre, jouant avec le parapluie chinois de décoration de mon sorbet fini depuis bien longtemps.
Les longs moments d'attente font que vous vous retrouvez dans un état second, comme si les secondes qui deviennent palpable à ce moment précis vous plongent dans chaque détail. J'entrepris alors d'étudier ce que j'avais entre les mains, regardant les parties unes à unes et les comparant avec ce je j'imaginais être un "vrai" parapluie chinois. Jusqu'ici l'ensemble me paraissais assez réaliste, le dragon dessiné avait bien ses longues moustaches et son corps de serpent, le papier semblait être brillant comme si il avait été prévu pour resister à la pluie, les baleines étaient large comparé à l'ensemble et fesaient penser à des lames de bambou. Vraiment, il n'y avait qu'un petit détail dont les proportions me semblaient étrange, ce capuchon blanc du dessus était definitivement trop gros. Je me demandais alors pourquoi une reproduction aussi gracieuse aivait été mise en defaut par ce détail qui devenait maintenant ridicule, et essayais de voir comment il serait possible d'y remedier. En regardant de plus près, il était possible de distinger qu'une couche de vernis blanc épais le recouvrait, il fallait donc simplement l'enlever pour que ce parapluie puisse retrouver une ligne élégante. Je grattais donc le vernis qui s'émiéttait facilement sous la pression de mon couteau, après peu de temps qu'elle ne fut pas ma surprise de decouvrir ce qui se trouvait en dessous, le capuchon était fait de petites bandes de papier journal roulé ! Je decrouvris ainsi pour la première fois les caractères chinois.
Je me souviens avoir collectionné les parapluies pendant cet été et peut-être d'autres par la suite, c'est devenu une habitude chez moi, je ne peux m'empêcher d'enlever ce vernis et de voir ce qui se cache en dessous. Cette découverte m'a permis de rire en apprenant qu'il était interdit d'exporter des journaux en dehors du pays, je m'imagine un reseau s'envoyant des messages par petit parapluie chinois.
Je devais avoir autour de 8/9 ans, peut être 10, assis à la terrasse du café d'un ami de mes parents qu'on était venu voir pendant nos vacances au Croisic.
Je finissais tranquillement mon sorbet citron alors que le soleil était à son point culminant, je m'en souviens maintenant nous étions en train de déjeuner. Mon père et ma mère, certainement heureux de voir leur ami qu'ils n'avaient pas vu depuis des années, jouaient les prolongations et faisaient s'éterniser la discussion. J'étais là, au milieu de gens qui parlaient de choses qui me dépassaient ou que je n'avais pas envie de comprendre, jouant avec le parapluie chinois de décoration de mon sorbet fini depuis bien longtemps.
Les longs moments d'attente font que vous vous retrouvez dans un état second, comme si les secondes qui deviennent palpable à ce moment précis vous plongent dans chaque détail. J'entrepris alors d'étudier ce que j'avais entre les mains, regardant les parties unes à unes et les comparant avec ce je j'imaginais être un "vrai" parapluie chinois. Jusqu'ici l'ensemble me paraissais assez réaliste, le dragon dessiné avait bien ses longues moustaches et son corps de serpent, le papier semblait être brillant comme si il avait été prévu pour resister à la pluie, les baleines étaient large comparé à l'ensemble et fesaient penser à des lames de bambou. Vraiment, il n'y avait qu'un petit détail dont les proportions me semblaient étrange, ce capuchon blanc du dessus était definitivement trop gros. Je me demandais alors pourquoi une reproduction aussi gracieuse aivait été mise en defaut par ce détail qui devenait maintenant ridicule, et essayais de voir comment il serait possible d'y remedier. En regardant de plus près, il était possible de distinger qu'une couche de vernis blanc épais le recouvrait, il fallait donc simplement l'enlever pour que ce parapluie puisse retrouver une ligne élégante. Je grattais donc le vernis qui s'émiéttait facilement sous la pression de mon couteau, après peu de temps qu'elle ne fut pas ma surprise de decouvrir ce qui se trouvait en dessous, le capuchon était fait de petites bandes de papier journal roulé ! Je decrouvris ainsi pour la première fois les caractères chinois.
Je me souviens avoir collectionné les parapluies pendant cet été et peut-être d'autres par la suite, c'est devenu une habitude chez moi, je ne peux m'empêcher d'enlever ce vernis et de voir ce qui se cache en dessous. Cette découverte m'a permis de rire en apprenant qu'il était interdit d'exporter des journaux en dehors du pays, je m'imagine un reseau s'envoyant des messages par petit parapluie chinois.
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