Politique Nationale & Diplomatie après l'élection du President Macron ...

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Révision de la Constitution: Macron vers la monarchie absolue?
Par Lien retiré — 22 avril 2018 à 17:53
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Emmanuel Macron au Parlement Européen à Strasbourg, le 9 avril. Photo Pascal Bastien pour Libération.

Pour conforter la Ve République, l'hyper président Emmanuel Macron renforce ses pouvoirs au détriment d'un Parlement avec moins de députés, mais aussi des citoyens toujours écartés.

  • Révision de la Constitution: Macron vers la monarchie absolue?
Emmanuel Macron avait déjà dit que la France manquait d’un roi. C’était en 2015. Depuis son élection, il s’évertue à renforcer la monarchie républicaine de la Ve République: réunion du Congrès pour un discours présidentiel la veille de la déclaration de politique générale du Premier ministre, recours régulier au faste du château de Versailles pour des événements présidentiels, etc. Même Nicolas Sarkozy n’en faisait pas autant!

La révision constitutionnelle annoncée pousse la logique encore plus loin. Le but d’Emmanuel Macron est de conforter la Ve République. Son Premier ministre Edouard Philippe l’a dit clairement: «La philosophie d’ensemble [du régime] sera bien entendu préservée. Car il ne s’agit ni de revenir à la IVe République, ni de passer à la VIe République.» L’hyper-président sortira renforcé, le Parlement encore abaissé, les citoyens toujours écartés.

Depuis le début du quinquennat, Emmanuel Macron veut contourner le Parlement. La démocratie parlementaire, bien imparfaite dans notre pays, est à ses yeux un encombrement. Le recours aux ordonnances sur le code du travail ou sur la réforme de la SNCF tient les députés et sénateurs à l’écart de l’élaboration de la loi. L’application à marche forcée de la loi sur l’enseignement supérieur avant-même son adoption définitive par le Parlement était un autre coup de force. La réduction du nombre de parlementaires va encore aggraver cela. Le journal Le Monde indique que si le nombre de députés passe de 577 à 404 comme le veut Emmanuel Macron, la France sera le deuxième pays d’Europe avec le moins de députés par habitant. Seule la Russie ferait pire. C’est tout un symbole de voir l’horizon démocratique de la France macronienne dans la Russie poutinienne!

«Arnaque»
Faire croire que moins de députés permettraient de mieux contrôler le gouvernement est une arnaque. Le maintien du mode de scrutin actuel pour 85% de l’Assemblée poussera les députés à labourer des circonscriptions deux fois plus grandes qu’aujourd’hui, perdant soit une proximité avec leurs électeurs, soit beaucoup de temps loin du contrôle du pouvoir. Rien dans cette réforme ne prévoit d’ailleurs que les moyens de contrôle et d’enquête des députés seront renforcés. Et le droit de dissolution du président de la République demeure, comme l’organisation des élections législatives dans la foulée de la présidentielle. L’effet est connu d’avance: godillots un jour, godillots toujours!

Au passage, la réduction du nombre de députés peut même se traduire par un recul significatif des droits du Parlement. Ainsi, il faut aujourd’hui 15 députés pour former un groupe à l’Assemblée nationale donnant droit à la parole et à la création d’une commission d’enquête par an, 58 députés pour déposer une motion de censure et 60 pour saisir le Conseil constitutionnel. Le Premier ministre n’a pas évoqué ces seuils dans son annonce. Les maintenir à ce niveau-là tout en réduisant de 577 à 404 le nombre de députés durcirait considérablement ces procédures essentielles au bon fonctionnement démocratique.

Avec la réforme, le pluralisme politique sera aussi affaibli. Moins de députés élus dans des circonscriptions plus grandes, c’est la garantie d’un étouffement implacable pour la diversité des courants d’opinions, surtout ceux ancrés territorialement. Ainsi en Seine-Saint-Denis où 7 des 12 députés appartiennent aux groupes parlementaires de la France insoumise ou du Parti Communiste ou en Corse où 3 des 4 députés sont nationalistes. Ne pouvant les battre à la loyale dans ces circonscriptions, le pouvoir veut les faire disparaître au gré du redécoupage de la carte des circonscriptions et de la réduction de leur nombre.

La dose de proportionnelle proposée ne changera rien à cette menace. D’abord parce qu’elle est marginale: 15%. C'est-à-dire à peine 61 députés sur 404. Une force politique ne parvenant pas à faire élire de députés au scrutin majoritaire dans les nouvelles méga-circonscriptions devrait ainsi obtenir 24% des voix pour pouvoir obtenir 15 députés uniquement à la proportionnelle. La plupart se contenteront de miettes sans moyens d’agir. Ensuite parce que ces élus à la proportionnelle s’ajouteraient à ceux élus au scrutin majoritaire et ne corrigeraient pas les déséquilibres que celui-ci produit comme le fait le système allemand. Dans la foulée de la présidentielle, le parti du président raflera donc aussi la majorité des sièges à la proportionnelle. Il gagnerait ainsi au grattage et au tirage, un comble !

Il ne faut pas oublier non plus que le Premier ministre a maintenu l’idée «qu’il était nécessaire de limiter les amendements» des parlementaires. Certes, l’idée d’un contingentement est écartée. Mais la volonté de restreindre le débat demeure alors que la Constitution limite déjà drastiquement les conditions de dépôt d’amendements des parlementaires.

«Double peine»
Avec cette réforme, les citoyens resteront écartés du pouvoir. La méthode macronienne les tient à distance. La réforme est sortie du chapeau du gouvernement et d’une discussion de boutiquier avec le président du Sénat, très loin de la participation citoyenne qu’aurait permis une Assemblée constituante comme le propose la France insoumise. Le président de la République se refuse également à convoquer un référendum pour faire adopter sa réforme alors qu’une telle procédure devrait être la norme pour modifier la loi fondamentale. Et aucun droit nouveau n’est annoncé pour les citoyens, évidemment pas le droit de révoquer les élus en cours de mandat comme cela existe pourtant dans différents pays et dans certains Etats des Etats-Unis d’Amérique. Les citoyens auront donc moins d’élus pour les représenter et pas plus de pouvoir pour s’exprimer directement: c’est la double peine!

Ces annonces constitutionnelles au cœur d’un conflit social majeur ressemblent fort à un gadget de communicant pour redorer le blason du Président à peu de frais. Mais même là, c’est raté. Si Monsieur Macron tenait tant à réduire le nombre de parlementaires, il pouvait le faire sans menacer encore plus le pluralisme déjà réduit. Il lui suffisait pour cela de proposer de supprimer le Sénat. Mais évidemment il n’en est rien. Parce que le projet Macron n’est pas de moderniser, mais de rhabiller l’ordre existant pour mieux le conserver. Le dégagisme de 2017 n’a pas fini le travail.

Matthias Tavel est l'auteur de Insoumis, en Europe aussi !, éditions Eric Jamet, avril 2018.

Petite dédicace en souvenir de nos joutes lors de la campagne présidentielle, à ceux qui croient encore aux vertus de notre modèle démocrate et de la 5ème république.

Et dire que Macron a fondé son mouvement avec l'argument de la participation au débat démocratique et l'horizontalité :violon:.

Un bon exemple que voici parmi tant d'autres depuis son election:

Les députés LREM opposés à la loi asile et immigration seront-ils exclus ?


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Le président du groupe LREM à l'Assemblée Richard Ferrand le 14 mars 2018 à l'Assemblée nationale.

©GERARD JULIEN / AFP

Alors que certains députés du parti présidentiel désapprouvent le projet de loi du ministre de l'Intérieur, le chef de file des députés La République en Marche Richard Ferrand a rappelé ses troupes à l'ordre la semaine dernière, menaçant de "casser des œufs s'il le faut". Le patron du parti Christophe Castaner a estimé de son côté que les contestataires "manqueraient de solidarité" en s'abstenant ou en votant contre.

Coup d'envoi d'une semaine de débats tendus à l'Assemblée nationale sur le projet de loi asile et immigration.

Outre l'opposition qui juge ce texte, présenté ce lundi soir 16 avril, "laxiste" ou "dangereux", le projet de loi du ministre de l'Intérieur Gérard Collomb est également critiqué au sein même de la majorité.

Le projet de loi prévoit notamment de réduire à six mois les délais d'instruction de la demande d'asile, pour entamer rapidement le travail d'intégration des réfugiés, et à l'inverse de faciliter la reconduite à la frontière pour les déboutés.

HOSTILITÉ PUBLIQUE

Plus d'un millier d'amendements sont au menu jusqu'à vendredi, dont 200 des députés La République en Marche (LREM), un record, souligne l'AFP. Quelques élus de la majorité affichent par ailleurs ouvertement leur hostilité au texte. Vendredi 13 avril, le député du Maine-et-Loire Matthieu Orphelin, proche de Nicolas Hulot, a posté sur Twitter un post expliquant "pourquoi (il) ne pourrai(t) pas voter pour", tout en assurant qu'il ne s'agit pas d'un début de fronde.



Il regrette le rejet d'amendements comme ceux portant sur le maintien à 45 jours pour la durée maximale de rétention, la fin de la rétention des mineurs, l'expérimentation du travail anticipé sur des territoires volontaires ou les réflexions sur l'intérêt de visas humanitaires pour certains déplacés environnementaux.

Il n'est pas le seul à s'opposer publiquement. Le député de la Vienne Jean-Michel Clément (ex-PS) a affirmé la semaine dernière à l'AFP qu'il prévoyait de voter contre ce texte à "la logique répressive".

LES MENACES DE FERRAND

Face à cette vague de protestations, Richard Ferrand, le président du groupe LREM à l'Assemblée, a haussé le ton. "Liberté dans le débat, mais unité dans le vote. Le groupe est aussi une démocratie qui vit par la majorité... Quand on n'a pas réussi à convaincre en réunion de groupe, on n'a pas réussi", a-t-il lancé la semaine dernière lors de la réunion matinale des députés, en appelant les contestataires à se rallier à la position du groupe.

L'ancien élu PS a même menacé d'exclusion ces derniers. "Si certains préfèrent devenir auto-entrepreneurs, c'est le statut de non-inscrit" à un groupe à l'Assemblée, a-t-il déclaré, se disant prêt "à casser des œufs s'il le faut". "Nous réussirons ensemble ou nous échouerons ensemble. Mais nous avancerons tous ensemble, et j'y veillerai personnellement", a conclu le député du Finistère.

CASTANER NE "PRATIQUE PAS LA CHASSE AUX SORCIÈRES

"Les lignes rouges sont fixées par le président du groupe et pas par moi, mais effectivement ils manqueraient de solidarité parce qu'une décision collective emporte le collectif", a de son côté déclaré le délégué général de LREM Christophe Castaner lundi 16 avril sur RTL.

"Et en plus comme il est conforme, ce texte de loi, à la philosophie, aux engagements du président de la République, je pense qu'il ne faut pas négliger sur quelles bases ils ont été élus", a poursuivi le secrétaire d'État chargé des Relations avec le Parlement.

À la question de savoir si les députés LREM qui voteraient contre le texte seraient exclus, M. Castaner a rétorqué que "ça, c'est la décision de Richard Ferrand", le président du groupe. "Je ne pratique pas la chasse aux sorcières", a-t-il précisé. "Mais surtout je suis convaincu que celles et ceux qui aujourd'hui ont des doutes rentreront dans le bon sens."
 
Ce député semble oublier qu'il a conflit d'intérêt dans l'histoire : une diminution du nombre de députés augmente la concurrence avec ses petits camarades pour obtenir l'investiture de son parti.
Le renforcement du contrôle par le gouvernement de l'ordre du jour du Parlement me paraît nettement plus problématique.
 
Les violeurs sont d'origine étrangère. Qu'on le veuille ou non, les gens feraient facilement le rapprochement entre immigration et insécurité. Que ce soit en Angleterre ou en France.

Tu pourrais me dire concretement où je dis que Macron est complice des violeurs? Spoiler: mon raisonnement commence avec le fait divers et fini avec l'UE dont Macron est une figure de proue.

Ben tu le dis quand meme a demi mots dans ton post: "Que ce soit en Angleterre ou en France", "les gens" (donc pas toi, bien entendu, "les gens", ces idiots) "font le rapprochement entre immigration et insecurite". Immigration dont tu nous rebats constamment les oreilles quant au fait que Macron serait le chantre.

Apres mahu poste un pauvre lien avec zero analyse, donc faut peut etre pas s'etonner non plus que les gens aillent faire l'interpretation a sa place, etant donne qu'il refuse de la faire lui meme en postant un lien avec zero explication.

Sinon, comme l'a dit je ne sais plus qui un peu plus haut, suffit de voir le cas Jimmy Saville ou bien les abus recemment mediatises de certaines institutions catho pour se rendre compte que c'est pas juste un simple probleme communautaire. Ca a vraisemblablement joue dans ce cas la d'apres les articles que j'ai pu lire, mais ce n'est pas la cause, c'est simplement un facteur qui a rendu plus difficile l'eclosion de l'affaire. Il existe tout un tas d'autres facteurs qui peuvent produire le meme resultat dans ce type d'affaires, par exemple le pouvoir qu'ont ces ignobles individus dans la societe, leur capacite a corrompre les forces de l'ordre, ou bien la coercition.
Agir sur ces facteurs aggravants n'est pas ce qui resoud le probleme, c'est a la limite ce qui limite sa propagation (ce qui est deja une bonne chose en soi, c'est mieux que rien bien sur). Cela dit ca ne resoud pas le probleme des premieres victimes et ca n'apporte aucune piste pour eviter que ca se reproduise. Cette facon d'orienter le debat dans ce sens semble uniquement servir les interets de ceux qui pointent l'immigration comme etant la cause de tous les maux en Europe (ce qu'on appelle plus communement du scapegoating). Et manifestement, a enrichir aussi l'argumentaire des pro-frexit d'arguments assez discutables, au point qu'il n'est finalement pas si deconnant que ca qu'ils finissent par se retrouver associes a ce qu'on qualifie d'extreme droite.

Bref, vous jeter sur ce type de faits divers pour justifier maladroitement vos idees politiques n'aide pas vraiment votre credibilite pour le coup et contribue de mon point de vue en tout cas a ternir votre image. Vous devriez franchement eviter.
 
Ce député semble oublier qu'il a conflit d'intérêt dans l'histoire : une diminution du nombre de députés augmente la concurrence avec ses petits camarades pour obtenir l'investiture de son parti.
Le renforcement du contrôle par le gouvernement de l'ordre du jour du Parlement me paraît nettement plus problématique.

Il prêche quelque part sa cause mais au delà celle de tous les petits partis et la réduction du nombre de députés sous couvert d'économie est un leurre . Ensuite la problématique de concurrence est valable pour tous les députés.
La limitation du nombre de parlementaire pose avant tout le problème de la représentativité des territoires et probablement encore une fois au détriment des zones rurales. Si ce n'est pas conjugué avec une modification du quota nécessaire pour constituer un groupe, cela pose également un réel problème d'expression de notre démocratie dans le débat public et de contrepouvoirs.

Un groupe parlementaire dispose de prérogatives qui lui sont propres et fonctionne de la sorte:
La création d'un groupe donne lieu à une déclaration politique signée par ses membres et rendue publique. Chaque groupe désigne un président de groupe.

Les groupes politiques disposent de prérogatives importantes dans le fonctionnement de l'Assemblée nationale :
  • les présidents de groupe siègent à la conférence des présidents dont le rôle est d' organiser le travail des députés et de fixer le calendrier d'examen des textes.
  • ils peuvent demander un scrutin public ou une suspension de séance,
  • les commissions parlementaires sont constituées en proportion de l'importance numérique des groupes,
  • le temps de parole est réparti en fonction de l'effectif des groupes.

Depuis la révision constitutionnelle de 2008, les groupes parlementaires d'opposition et minoritaires bénéficient de nouvelles dispositions :
  • dans chaque assemblée, un jour de séance par mois est réservé à un ordre du jour arrêté sur leur initiative,
  • à l'Assemblée nationale, ils peuvent, une fois par session ordinaire, inscrire à l'ordre du jour une proposition de résolution pour la création d'une commission d'enquête.
C'est quand même pas neutre....
 
A parts les 2 ou 3 posts sur cette discussion, tu pourrais citer les posts? Merci d'avance!

J'ai malheureusement (ou heureusement, selon le point de vue) un peu autre chose a faire que de me retaper tout l'historique de tes posts, alors je vais changer le "constamment" par "occasionnellement" pour te faire plaisir ;-)
C'est plus simple comme ca.

Cela dit, j'avoue bien volontiers que le mot etait un peu excessif/mal choisi.
 
Apres mahu poste un pauvre lien avec zero analyse, donc faut peut etre pas s'etonner non plus que les gens aillent faire l'interpretation a sa place, etant donne qu'il refuse de la faire lui meme en postant un lien avec zero explication.

Effectivement, je n'ai pas voulu mettre d'analyse sur ce sujet. Mon but n'était pas de me faire analyste d'un sujet qui me dépasse et que j'ai appris de manière complètement inattendue. J'ai préféré relayer cette info, me disant que c'était quand même important d'un point de vue français et traitement de l'info, mais aussi que je pouvais me tromper sur cette importance que j'accordais. Je me suis posé la question sur le fait que je devais m'autocensuré ou pas.

Et, je me suis dit que wikipedia pouvait faire consensus sur la neutralité, tout en restant un écrit francophone, face aux peu d'infos que je pouvais trouver dans nos médias français, quand elle n'était pas biaisée. Force est de constater que non. Ce n'est pas l'info qui est mise en critique, mais le support. Par conséquent, ça devient compliqué de pouvoir évoquer un sujet, sans considérer d'abord quel sera le support qui fera le mieux consensus pour que la critique soit émise sur l'info, et non sur le support. J'ai pensé à m'autocensurer sur l'info par le support. Finalement, ça ne marche pas.

Comme tout le monde, c'est possible, je n'ai vu cette info que d'un point de vue égo-politique, à savoir ce que mes questionnements et idées m'en font déduire. Et comme tous, je pensais réagir sur cette info par ces critères qui me conditionnent. J'ai lancé quelques bribes ensuite, mais en réalité, je me suis contenté de réponses molles car j'ai réalisé que je voyais cette info comme un argument confortable d'appui au service de mes convictions. Finalement, c'était pas le fait que je voulais mettre en exergue, mais l'analyse personnelle que j'en tirais. Et j'ai compris que j'avais considéré cet événement comme un fait divers, un argument pour ma logique de pensée, juste un de plus.

L'une des victimes aurait pu être ma fille, celle du voisin, où les enfants que je côtoie. Et là, je n'ai plus vu ce fait comme un argument égo-politique, j'ai juste vu le fait brut. Et j'ai pensé que ma vision égo-politique de cet événement était tout aussi à gerber que ceux qui ont perpétré l'acte. Elle venait brouiller le débat de fond, car elle allait amener à un débat sur mes idées égo-politiques et leurs contradictions, et non sur le fait. Comme à peu près tous les sujets aujourd'hui, et qui fait que ces sujets persistent, ne sont pas traités, et s'enveniment de plus en plus.

Ce sont nos critères égo-politiques qui font qu'aujourd'hui nous sommes bloqués sur ces questions. Je pense que tout le monde ici ne veut pas de pédophilie, ne veut pas de communautarisme, veut vivre tranquillement sans démonter son environnement social et écologique. Mais nous avons été conditionnés à penser que nos idées et points de vue individuels doivent être écoutés, que chacun a sa vérité. Et que d'être entendu seul était parfois compliqué, ou difficile à subir, et qu'il fallait se rapprocher d'une communauté qui pense comme nous pour peser. Ou alors on se tait.

Et que la contradiction ne tient plus à un débat sur le fait en tant que tel (la pédophilie et les réseaux de prostitution en général et juste ça), mais sur une position où les critères secondaires, comme les critères communautaristes, doivent venir en lieu et place du fait initial, brouiller/censurer/envenimer le débat, qui ne sera finalement plus que reléguer comme un fait divers ou un argument égo-politique.

Je pense que nos égo politiques devraient être relayés très loin derrière nous, et que nous devrions tous être unanimes sur ces questions, peu importe nos divergences secondaires personnelles.

Merci de ne pas donner d’interprétation à ma place, ni de considérer que j'ai autorisé des interprétations à ma place.
 
J'ai malheureusement (ou heureusement, selon le point de vue) un peu autre chose a faire que de me retaper tout l'historique de tes posts, alors je vais changer le "constamment" par "occasionnellement" pour te faire plaisir ;-)
C'est plus simple comme ca.

Cela dit, j'avoue bien volontiers que le mot etait un peu excessif/mal choisi.
Cadeau: https://www.bonjourchine.com/search/12171782/?q=immigration&o=date&c[user][0]=22314

Même, le mot 'occasionnellement' est mal choisi.

Les mots perdent décidement de leur sens en macronie.
 
Effectivement, je n'ai pas voulu mettre d'analyse sur ce sujet. Mon but n'était pas de me faire analyste d'un sujet qui me dépasse et que j'ai appris de manière complètement inattendue.

Euh, tu l'as appris seulement la semaine derniere?
J'ai du voir passer ca dans les journaux il y a au moins un mois, peut etre deux.


Et, je me suis dit que wikipedia pouvait faire consensus sur la neutralité, tout en restant un écrit francophone, face aux peu d'infos que je pouvais trouver dans nos médias français, quand elle n'était pas biaisée. Force est de constater que non. Ce n'est pas l'info qui est mise en critique, mais le support. Par conséquent, ça devient compliqué de pouvoir évoquer un sujet, sans considérer d'abord quel sera le support qui fera le mieux consensus pour que la critique soit émise sur l'info, et non sur le support. J'ai pensé à m'autocensurer sur l'info par le support. Finalement, ça ne marche pas.

Pardon mais qui critique le support?
Je vois vraiment pas ce que le support vient foutre la dedans. La question etait plutot de savoir pourquoi poster ca dans ce sujet, quel etait le rapport que tu estimais faire entre ce fait divers et la politique nationale francaise, et c'est plutot ca qui t'a ete demande il me semble.


L'une des victimes aurait pu être ma fille, celle du voisin, où les enfants que je côtoie. Et là, je n'ai plus vu ce fait comme un argument égo-politique, j'ai juste vu le fait brut. Et j'ai pensé que ma vision égo-politique de cet événement était tout aussi à gerber que ceux qui ont perpétré l'acte. Elle venait brouiller le débat de fond, car elle allait amener à un débat sur mes idées égo-politiques et leurs contradictions, et non sur le fait. Comme à peu près tous les sujets aujourd'hui, et qui fait que ces sujets persistent, ne sont pas traités, et s'enveniment de plus en plus.

Ce sont nos critères égo-politiques qui font qu'aujourd'hui nous sommes bloqués sur ces questions. Je pense que tout le monde ici ne veut pas de pédophilie, ne veut pas de communautarisme, veut vivre tranquillement sans démonter son environnement social et écologique. Mais nous avons été conditionnés à penser que nos idées et points de vue individuels doivent être écoutés, que chacun a sa vérité. Et que d'être entendu seul était parfois compliqué, ou difficile à subir, et qu'il fallait se rapprocher d'une communauté qui pense comme nous pour peser. Ou alors on se tait.

Et que la contradiction ne tient plus à un débat sur le fait en tant que tel (la pédophilie et les réseaux de prostitution en général et juste ça), mais sur une position où les critères secondaires, comme les critères communautaristes, doivent venir en lieu et place du fait initial, brouiller/censurer/envenimer le débat, qui ne sera finalement plus que reléguer comme un fait divers ou un argument égo-politique.

Je pense que nos égo politiques devraient être relayés très loin derrière nous, et que nous devrions tous être unanimes sur ces questions, peu importe nos divergences secondaires personnelles..

Oui, bah on est tous d'accord sur le fait que violer c'est mal, m'voyez.

Ca n'explique pas en quoi ca a quoi que ce soit a voir avec la politique nationale francaise.

De ce que je comprends (et tu m'excuseras d'interpreter peut etre mais tres honnetement tes phrases un peu alambiquees sont tout sauf claires), tu parles de ca parce que tu crois, de mon point de vue a tort, que les medias francais ont garde le silence sur cette affaire, supposement du fait d'une influence politique.

Le fait est que c'est faux, en a peine 5 secondes de recherche je peux te trouver une veritable chiee d'articles sur le sujet, et ce depuis n'importe quel journal:
http://www.lemonde.fr/europe/articl...sexuels-secoue-l-angleterre_4477144_3214.html
http://www.lemonde.fr/international...ctifs-l-affaire-de-rochdale_1792776_3210.html
http://www.valeursactuelles.com/mon...-les-viols-subis-par-1000-jeunes-filles-93930
http://www.leparisien.fr/faits-dive...ouleverse-l-angleterre-15-04-2018-7665102.php
Lien retiré
https://www.ladepeche.fr/article/20...s-sous-silence-pendant-40-ans-angleterre.html
https://www.lci.fr/international/ro...nday-mirror-polemique-angleterre-2082158.html
http://www.lefigaro.fr/internationa...des-gangs-indo-pakistanais-refait-surface.php

J'arrete la parce que les copier-coller de liens c'est marrant 5 minutes, mais la liste pourrait faire plusieurs pages.
J'ai appris ce fait divers en vivant en Chine et en lisant presque exclusivement les medias francais. Donc clairement, si en vivant en France avec de l'info a profusion au point que c'en est presque assommant tu n'en entends parler qu'aujourd'hui, c'est peut etre que tu ne suis pas ou que tu lis des sources a la deontologie journalistique contestable.
Auquel cas, il me parait injustifie d'accuser les medias de ne pas couvrir cette affaire, sachant qu'elle a bel et bien ete couverte. Et donc par extension, encore plus injustifie d'en accuser les politiques.

Apres, peut etre peut on s'etonner que ca ne fasse pas les gros titres pendant 2 semaines, mais vu que cet evennement n'a pas eu lieu chez nous ca ne me parait pas specialement etrange que les gens et par consequent les medias y accordent moins d'importance.
 
Dernière édition:
Cadeau: https://www.bonjourchine.com/search/12171782/?q=immigration&o=date&c[user][0]=22314

Même, le mot 'occasionnellement' est mal choisi.

Les mots perdent décidement de leur sens en macronie.

Tiens, me voila catalogue comme Macroniste maintenant, c'est fait, je perds toute credibilite, flute. Tu gagnes 10 points de charisme en debat, congrat's.

Dommage que tu t'arretes juste a un adverbe, mais je suppose que c'est plus simple.
Merci de m'indiquer quel mot utiliser, qu'on gagne du temps.
 
@cadeau pour Alplob

https://www.monde-diplomatique.fr/IMG/png/PPAv12.png
Voir la pièce jointe 101045
(il suffit de chercher les titres les plus connus pour s'apercevoir qu'ils n'appartiennent pas vraiment à des philanthropes. )

https://www.ccomptes.fr/sites/default/files/EzPublish/aides_etat_a_presse_ecrite.pdf
Voir la pièce jointe 101041 Voir la pièce jointe 101043 Voir la pièce jointe 101044


Concernant Drahi, Macron et toutes les autres casseroles qu'il traine, c'est tellement long que cela en est désespérant.

Je crois que les images du dessus sont assez parlante pour comprendre pourquoi ce sont toujours certaines "infos" qui passent, et pourquoi ce sont globalement toujours les même point de vue qui sont exprimés.
Lien retiré
18 millions d'euros par an pour le Monde :eek: Est-il normal qu'un journal dit de référence, bénéficiant de plus d'un million d'euros par mois de subventions publiques n'est pas foutu d'accorder la moindre interview à chacun des candidats à la présidentielle ? Et d'autre part créé le Decodex pour juger leurs propos sans jamais les interroger eux pour avoir leur version ? :rolleyes:


Pour compléter ton commentaire, peu de gens s'interrogent sur le problème des conflits d'intérêts des économistes intervenant dans le paysage médiatique et leur sur-représentativité dans le contenu de l'information.
Lorsque ces derniers sont présentés jamais il n'est évoqué leur lien dans le monde économique et financier qui pose la question de l'objectivité de leur avis.
Exemples concrets:
3 novembre 2011, dans la matinale de France inter Jean Hervé Lorenzi (conseiller de François Hollande alors candidat à la présidentielle) est invité pour évoquer le G20 qui se déroulera à Cannes. Il est présenté comme président du cercle des économistes sans plus de précision mais ce monsieur est également: censeur d'Euler Hermes, Membre du conseil de surveillance de la Compagnie Financière St-Honoré, BV, Groupe Ginger, conseiller du directoire de la compagnie financière Edmond de Rothschild Banque et siège au conseil d'administration de Page Jaunes, d'Associés en Finance, de l'Association Française des opérateurs mobiles et de BNP Paribas Assurance.

Il aurait été également intéressant pour compléter l'information de l'auditeur de savoir que ce cercle est composé de:
Jean-Paul Betbèze (chef économiste du crédit Agricole, Laurence Boone (chef économistes chez Merrill Lynch, Anton Brender (Chef économiste chez Dexia asset Management), Patrick Artus (responsable de la recherche économique pour Natixis et administrateur de Total).

Autre exemple Olivier Pastré qui était intervenant hebdomadaire à France culture dans l'émission "l'économie en question" en qualité de professeur universitaire mais jamais en tant que président de la banque Tunisienne IM BANK, disposant de siège dans les conseils d'administration de CMP banque, de l'institut EUROPLACE de finance et de l'association des directeurs de banques.

Jacques Mistral économiste dans les colonnes du monde et sur France Culture et intervenant à C dans l'air présenté comme directeur des études économiques à l'IFRI mais pas comme administrateur de BNP Paribas.

Elie Cohen (conseiller de Hollande) comme directeur de recherche au CNRS ou professeur à Science PO mais pas comme membre du conseil d'administration de Pages Jaune et EDF énergie nouvelles.

On pourrait ainsi continuer avec les plus connus Nicolas Beytout, Jean-Marc Sylvestre, Atali, Minc etc....

Un jetons dans un conseil d'administration c'est en moyenne 35000€ annuel sans compter la rémunération propre à leur rapports et conférences

Quant à l' AMF (autorité des marchés financiers) censée jouer un rôle de régulateur elle est conseillée par:
Olivier DAVANNE (cogérant de Groupama Risk Premium), Olivier GARNIER (Directeur adjoint de la société générale), Ruben Lee (président directeur d'Oxford Finance Group) et les mêmes Arthus, Pastré et consorts....

Tous ces économistes néolibéraux sont les principaux artisans du système qu'ils défendent et qui les rémunère peuvent ils être raisonnablement objectifs?

Ainsi, si on conjugue ce paramètre avec le tableau joint par @blapic on arrive à ce genre de discordance.

Entre le 1er septembre 2008 et le 31 décembre 2012, le journal le Monde à cité Arthus dans 147 lignes et lui a octroyé 4 tribunes, Atali 132 articles, Minc 118 et pour contrebalancer tout ça Jean Gadrey 5 articles et Frederic Lordon 4. Maurice ALLAIS quant à lui et pourtant prix nobel d'économie n'a eu le droit qu'à 9 articles.
Ces proportions sont comparables dans les journaux Libération et le Figaro sur la même période.
Dès lors il ne faut pas s'étonner que la majorité des Français ayant accès à l'information ne peuvent qu'être assuré et rassurés sur la nécessité des politiques d'austérité et des vertues de la macronie.
Pour le plaisir :)

Et on le voit encore nous dire qu'il faut voter Macron et Union Européenne, sans déconner....
 
Il prêche quelque part sa cause mais au delà celle de tous les petits partis et la réduction du nombre de députés sous couvert d'économie est un leurre . Ensuite la problématique de concurrence est valable pour tous les députés.
La limitation du nombre de parlementaire pose avant tout le problème de la représentativité des territoires et probablement encore une fois au détriment des zones rurales. Si ce n'est pas conjugué avec une modification du quota nécessaire pour constituer un groupe, cela pose également un réel problème d'expression de notre démocratie dans le débat public et de contrepouvoirs.

Un groupe parlementaire dispose de prérogatives qui lui sont propres et fonctionne de la sorte:
La création d'un groupe donne lieu à une déclaration politique signée par ses membres et rendue publique. Chaque groupe désigne un président de groupe.

Les groupes politiques disposent de prérogatives importantes dans le fonctionnement de l'Assemblée nationale :
  • les présidents de groupe siègent à la conférence des présidents dont le rôle est d' organiser le travail des députés et de fixer le calendrier d'examen des textes.
  • ils peuvent demander un scrutin public ou une suspension de séance,
  • les commissions parlementaires sont constituées en proportion de l'importance numérique des groupes,
  • le temps de parole est réparti en fonction de l'effectif des groupes.

Depuis la révision constitutionnelle de 2008, les groupes parlementaires d'opposition et minoritaires bénéficient de nouvelles dispositions :
  • dans chaque assemblée, un jour de séance par mois est réservé à un ordre du jour arrêté sur leur initiative,
  • à l'Assemblée nationale, ils peuvent, une fois par session ordinaire, inscrire à l'ordre du jour une proposition de résolution pour la création d'une commission d'enquête.
C'est quand même pas neutre....
La maîtrise des sujets sur lesquels les députés travaillent peut âtre affectée directement, via une fixation de l'ordre du jour par le gouvernement par exemple, ou indirectement comme tu l'indique via la plus grande difficulté à former des groupes parlementaires. Mais dans les deux cas, il s'agit bien de déterminer sur quel sujet les parlementaires débattent et qui propose les textes. L'auteur de la tribune ne l'évoque même pas.
Je ne suis pas convaincue que des territoires puissent être sous-représentés suite à la seule diminution du nombre de parlementaires. La manière dont seraient faits le redecoupage des circonscriptions et les investitures peuvent par contre conduire à sous-représenter encore plus certaines parties de la population.
 
Tiens, me voila catalogue comme Macroniste maintenant, c'est fait, je perds toute credibilite, flute. Tu gagnes 10 points de charisme en debat, congrat's.

Dommage que tu t'arretes juste a un adverbe, mais je suppose que c'est plus simple.
Merci de m'indiquer quel mot utiliser, qu'on gagne du temps.
J'ai dit en Macronie, pas que tu étais macroniste :)

Sinon qu'est-ce que tu veux que je te dise? Je n'ai jamais parlé d'immigration dans mon argumentaires pour le Frexit, j-a-m-a-i-s. 0 fois. Donc ce n'est pas un problème d'adverbe ni de mot à utiliser mais d'argumentation ;) Et puis excuse-moi, qu'est-ce qui est relatif à l'extreme-droite dans ce que j'ai écris plus haut ? On n'a pas le droit de dire "immigration", c'est un mot tabou, c'est ça? Et la majorité présidentielle qui vient de voter la loi asile et immigration est d'extrême droite également ? ^^ ....

Pour info la commission interne à l'UPR sur les questions migratoires est menée par Yavar Siyahkalroudi(*), qui est né en France de parents iraniens, il a d'abord milité à gauche avant de rejoindre l'UPR (**), donc j'en conclus que lui aussi est d'extrêment droite, c'est bien ça? Tout cela n'a pas de sens..

(*) d'ailleurs il a écris un excellent article sur Macron et les fake news, vu que c'est le sujet :): https://www.upr.fr/actualite/france/macron-champion-fake-news-yavar-siyahkalroudi
(**) et un autre de ses articles ^^ https://www.upr.fr/actualite/france...-sympathisant-upr-signore-yavar-siyahkalroudi
 
Dernière édition:
Le "no chance" de Macron a une interview, quelle arrogance.
 
La maîtrise des sujets sur lesquels les députés travaillent peut âtre affectée directement, via une fixation de l'ordre du jour par le gouvernement par exemple, ou indirectement comme tu l'indique via la plus grande difficulté à former des groupes parlementaires. Mais dans les deux cas, il s'agit bien de déterminer sur quel sujet les parlementaires débattent et qui propose les textes. L'auteur de la tribune ne l'évoque même pas.
Je ne suis pas convaincue que des territoires puissent être sous-représentés suite à la seule diminution du nombre de parlementaires. La manière dont seraient faits le redecoupage des circonscriptions et les investitures peuvent par contre conduire à sous-représenter encore plus certaines parties de la population.
On verra bien mais il y a fort à parier que le redécoupage se fera au détriment des zones rurales car on va encore une fois vouloir équilibrer en terme d'électeur ce qui induit de facto un rayonnement plus important des zones urbaines.
Ensuite comme tu le soulignes à juste titre ce renforcement des prérogatives du gouvernement dans le domaine législatif ou la limitation du nombre d'amendement déposé dépèce petit à petit le parlement de ce qui devrait être sa substance mais il n'est déjà aujourd'hui qu'une simple chambre d'enregistrement.
Que reste t il vraiment aujourd'hui de l'esprit de la constitution de la 5ème république? Le quinquennat nous avait déjà dépouillé de la possibilité de sanctionner la politique de nos gouvernants en cours de mandat et fait du président.
Ajoutons à cela la loi anti fake-news et la future loi sur le droit au secrets des affaires et il aura bien verrouillé en un quinquennat à la fois l'information et l'expression de l'opposition....
L'auteur de la tribune en question a au moins raison sur un point, sur un strict point de vue démocratique on se rapproche plus de la Russie que de la Suisse. C'est surement ça être progressiste....
 
Le poids des mots, le choc des photos...

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